Cluj-Napoca

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Cluj-Napoca : descriptif

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Cluj-Napoca

Cluj-Napoca (prononcé : /ˈkluːʒ naˈpɔka/ ; en hongrois : Kolozsvár, prononcé : /ˈkoloʒvaːr/) est une ville transylvaine du nord-ouest de la Roumanie fondée en 1213, située dans la vallée du Someșul Mic, à 440 km au nord-ouest de Bucarest

C’est en 1974, dans le cadre de la politique protochroniste de Nicolae Ceaușescu, que la ville a reçu par décret son second nom de Napoca, qui est celui du camp romain antique situé sous l’actuel centre-ville, provenant de la tribu dace locale des Napaei

Cependant, les Roumains continuent d’appeler la ville par son nom initial de Cluj ; les Hongrois l'appellent Kolozsvár, les Allemands Klausenburg, en yiddish son nom est קלויזנבורג, et en latin Claudiopolis. La ville a été par périodes capitale de la principauté de Transylvanie ; c’est actuellement le chef-lieu du județ du même nom et de la région de développement Nord-Ouest

Troisième ville du pays par la population (la municipalité comptait 324 576 habitants en 2011), elle est le principal pôle économique du nord-ouest

La ville se distingue par un secteur secondaire très diversifié et un secteur tertiaire essentiellement tourné vers les TIC, les activités financières, l’éducation et la recherche

La ville et sa région vivent aussi du tourisme grâce à son patrimoine architectural et aux Carpates occidentales roumaines qui l’entourent. Cluj est non seulement l’un des plus importants centres culturels du pays avec de nombreuses institutions (théâtres, bibliothèques, festivals, concerts…) qui jouent un rôle de premier plan au niveau national, mais aussi, compte tenu de ses deux grandes communautés de langue roumaine et hongroise, une ville profondément biculturelle et le plus important centre culturel de la communauté hongroise de Roumanie

Un Clujien sur quatre est de souche hongroise et, dans cette communauté de 50 000 personnes en 2011, les deux tiers sont de confession protestante, avec des calvinistes, des unitariens et des luthériens

La communauté réformée de la ville est la plus importante du pays du fait que ces formes du christianisme, apparues au XVIe siècle, ont été l’objet d’un édit de tolérance de la principauté de Transylvanie en 1568, devenant alors religions officielles à égalité avec le catholicisme. Cluj est aussi le plus ancien (1581) et le deuxième plus important centre universitaire du pays, mais le premier en Transylvanie

Les universités et les écoles de la ville assurent une formation de haut niveau dans les trois langues historiques de la Transylvanie (roumain, hongrois et allemand), ainsi qu’en français et en anglais

Cela fait que le nombre d’étudiants étrangers, tant européens qu’extra-communautaires, ne cesse d’augmenter.

Géographie

D’une forme relativement allongée sur l’axe est-ouest sur les deux rives de la rivière Someșul Mic (le « Petit Someș »), la ville de Cluj occupe une surface de 179,5 km2. Elle est aussi traversée par plusieurs affluents de cette rivière et elle englobe plusieurs petits lacs.

Situation géographique

Vue sur le sud-ouest de la ville. Le Stade Cluj Arena et le quartier Mănăștur. À l’arrière-plan on distingue le contour des Monts Apuseni.

Cluj est située au cœur de la Transylvanie, en pleine zone tempérée, à huit degrés au sud du centre géographique du continent européen.

Du point de vue du relief, la ville se trouve sur le versant oriental des Monts Apuseni, à l’ouest du plateau collinaire transylvain.

Topographie

Occupant notamment la plaine alluviale du Petit Someș, Cluj s’étend aussi sur les pentes des chaînes collinaires qui la délimitent au nord et au sud. Ainsi, le sud de la ville occupe-t-il une bonne partie du versant nord de la longue colline de Feleac (qui atteint 825 mètres au sommet Măgura Sălicei), alors qu’au sud-ouest elle s’étend sur une partie de la moins imposante colline de Făget. Le nord de la ville occupe les versants sud de plusieurs collines, telles que Dealul Hoiei (506 m), Dealul Gârbăului (570 m), Dealul Lombului (684 m), Dealul Melcului (617 m), Dealul Techintău (633 m)… Cluj englobe aussi plusieurs autres collines de plus faible altitude.

La plupart des collines entourant la ville sont boisées. On y trouve deux réserves botaniques, Fânațele Clujului et Valea Morii qui abritent des espèces végétales rares telles que la Calypso bulbosa ou bien des variétés d’Iris, de polygales… La faune qui vit dans ces forêts compte des espèces rares, comme la variété locale de Vipera ursinii rakosiensis dans la réserve de Fânațele Clujului. On y trouve le blaireau, le sanglier, le renard, des cervidés et, un peu plus loin, dans les Monts Apuseni, l’ours brun et le loup commun (la nuit, parfois confondu avec les chiens errants du côté des conteneurs des restaurants : les écologues craignent les croisements génétiques).

Climat

L’hiver à Cluj est assez rigoureux. Photo prise sur l’A3 à proximité de Cluj en décembre 2009.

Le climat de Cluj est de type tempéré continental, caractérisé par des hivers rigoureux et des étés chauds. Le passage de l’hiver au printemps se fait normalement au cours de la deuxième moitié du mois de mars, alors que le passage de l’automne à l’hiver se fait au cours du mois de novembre.

La température moyenne annuelle est d’environ °C, avec une moyenne de −3 °C au mois de janvier et de 19 °C au mois de juillet. Des températures record ont été enregistrées en janvier 1963 (−34,5 °C) et en août 1952 (38,5 °C). La moyenne des précipitations annuelles est d’environ 663 mm, juin est le mois le plus pluvieux (99 mm), alors que février est le mois le plus sec (26 mm).

Au  siècle, on a observé des hivers de plus en plus doux, avec des températures qui descendent rarement sous les −15 °C et avec de moins en moins de neige. En revanche, les étés sont de plus en plus chauds et le nombre de jours avec des températures supérieures aux 30 °C ne cesse de croître.

Histoire

« Clavdiopolis, Coloswar vulgo Clavsenbvrg, Transiluaniæ ciuitas primaria ». Kolozsvár en 1617. Image réalisée par Georg Houfnagel d'après un dessin de Egidius van der Rye.
Kolozsvár en 1759 (estampe de János Szakál). On remarque le clocher baroque de Biserica Sfântul Mihail, construit et détruit au XVIIIe siècle.
Panorama de Klausenburg, nom de la ville en allemand, en 1840, gravure de K. Gunkel et J.M. Kolb, d'après la peinture de L. Rohbock. Deutschland und die Welt
Vue sur le coin nord-ouest de la (« Place de l'Union ») en 1902, alors nommée Főtér (« Place Principale »). On peut observer l'ombre de la flèche de l'Église Saint-Michel (Szent Mihály-templom).
Vue aérienne depuis le sud-ouest du centre-ville (1930).
Armoiries hongroises de Kolozsvár de 1476 à 1919.

Cluj s’élève sur l’emplacement d’un habitat très ancien et possède un patrimoine historique très riche.

Des Celtes venus de l’ouest, Scordices et Galates s’installent au Daces, peuple Thrace septentrional. On ne sait pas si « Napoca », nom antique de la ville, est celtique ou dace, mais il a été rapproché au grec νάπη / nápē : « boisé ».

La cité prospère grâce à la proximité des mines d’or et de sel des Monts Apuseni, et à ses relations commerciales entretenues avec les colonies grecques de la mer Noire, en Scythie Mineure. Plus tard, les Romains en font une de leurs colonies. Quant au nom « Cluj », il peut provenir soit du latin clausa – clusa, également à l’origine des mots « clos » et « cluse », soit du slave kluč ou du germanique Klause – Kluse désignant, dans le contexte géographique local, un col de montagne.

En 271 de notre ère, les Romains se retirent face à la pression des royaumes germaniques (Gépides) et des confédérations de cavaliers turcophones (Huns, Avars) qui se succèdent, pendant que des Daces (les Carpiens, qui ont laissé leur nom aux Carpates), des Alains (les Iasses) et surtout des Slaves (des Slavons) se mêlent aux populations locales à dominante thrace latinisée. La ville de Napoca disparaît, et la culture de Dridu qui lui succède, témoigne d’une vie surtout rurale. Après une période d’appartenance au premier Empire bulgare (dont les populations sont surtout slavonnes et valaques, mais aussi iasses, onoghoures et petchénègues), ce sont les tribus des Magyars qui, à partir de 895, s’installent dans le pays.

La première mention médiévale de Cluj date de 1167 sous le nom de Castrum Clus, petite localité fortifiée. Faute de statistiques ethniques à l’époque, impossible de savoir si ses habitants étaient plutôt magyars, valaques, germaniques, ou les trois. En 1241, la ville est ravagée par les Mongols et la plupart des habitants sont tués ou emmenés en esclavage. Des colons allemands commencent à s’y établir aux environs de 1270. Au début du franchises, dont le pouvoir de choisir son curé et le droit d’ériger une église ; c’est l’époque où commence la construction de l'Église Saint-Michel.

En 1405, accorde à la ville le statut de « ville royale libre », ce qui entraîne un fort développement urbain : la ville a le droit d’ériger des remparts (dont l’on peut encore voir quelques fragments), ses commerçants sont exemptés de certains droits de douane et ses artisans peuvent envoyer leurs produits de Constantinople à Prague et de Venise à Kiev. Simultanément, la noblesse roumaine transylvaine, poussée par l’édit de Turda du roi de Hongrie (1366), s’intègre progressivement dans la noblesse hongroise. Cluj est un important centre d’assimilation, comme en témoigne Matthias Corvin qui y naquit, et qui, une fois sur le trône de Hongrie, n’oublia pas d’élargir les franchises de sa ville natale.

En 1437, sous l’influence des Hussites, Cluj prend pourtant parti contre la noblesse et pour la révolte de Bobâlna, conduite par Antal Budai Nagy . La bourgeoisie urbaine clujaine et la petite noblesse reprochent à l’Église catholique, dont le prestige est entamé par le Grand Schisme d'Occident (1378-1417) sa corruption, ses richesses (elle possède 12 % du territoire transylvain) et ses privilèges (elle perçoit la dîme y compris sur les terres des hussites et des joupanats roumains orthodoxes). La révolte est déclenchée par la décision de l’évêché catholique de Gyulafehérvar/Alba Iulia d’employer des hommes d’armes pour collecter des dîmes impayées. Vainqueurs à Bobâlna en juin 1437, les insurgés obtiennent d’importantes concessions, mais la grande noblesse catholique, avec l’aide du voïvode transylvain Zapolya, engage des armées de mercenaires et Cluj est prise d’assaut en 1438. Les chefs de la révolte sont mis à mort, et les Roumains, qui formaient jusqu’alors l’un des états (« nations ») du voïvodat transylvain (Universitas valachorum) perdent leurs droits. L’entrée des villes, dont Kolozsvár / Cluj, leur est désormais interdite sauf pour y livrer des matériaux ou des denrées, et ils sont ravalés au rang de serfs dans le nouveau statut de la Principauté, désormais appelé « Union des trois nations » (allemande, magyare et sicule), dont ils sont exclus.

Après la conquête de la Hongrie par l’Empire ottoman en 1526, la principauté de Transylvanie doit payer tribut aux sultans turcs mais s’agrandit d’une partie de la Hongrie. C’est pourquoi les historiens hongrois modernes l’appellent « royaume de Hongrie orientale ». Au milieu du unitarisme protestant, ce qui entraîne l’assimilation de la population unitarienne allemande. Gáspár Heltai, un saxon magyarisé, y fonde la première typographie, une manufacture de papier, des bains publics et une brasserie. La ville a sa première école de médecine en 1565, et sa première université, fondée par Étienne Báthory, en 1581. La famille Báthory contribue beaucoup au développement économique et démographique de la ville qui, à l’époque, ne peut se comparer en Transylvanie qu’à Brașov. Même si la capitale politique de la principauté est Gyulafehérvár / Alba Iulia, Kolozsvár / Cluj est le principal centre culturel et économique, ainsi que l’un des centres religieux protestants et catholiques de Transylvanie.

En 1699, par le traité de Karlowitz, la principauté de Transylvanie intègre la monarchie des Habsbourg. Elle rend au royaume de Hongrie les territoires qu’elle avait administré depuis 1526, tout en gardant, sur son territoire d’avant 1526, son statut de principauté autonome gouvernée par la noblesse hongroise, tant protestante que catholique. Les Habsbourg se méfiant des nobles hongrois surtout protestants, en 1704 le général autrichien De Bussy-Rabutin (de la famille française de Roger de Bussy-Rabutin) commence à détruire les remparts de Cluj pour que cette ville à majorité protestante ne représente pas un éventuel danger pour le pouvoir des Habsbourg catholiques. En 1711 Vienne commence à nommer elle-même les gouverneurs du grand-duché de Transylvanie, au lieu de confier cette fonction aux nobles locaux. En 1715, l’armée impériale commence la construction d’une forteresse de style Vauban sur la colline de la Citadelle surmontant la ville.

De 1790 à 1848 et de 1861 à 1867 Kolozsvár / Clausenbourg / Cluj est la capitale de la Transylvanie, ce qui entraîne la modernisation de la ville ainsi que l’accroissement du nombre de ses habitants roumains, à nouveau autorisés par les Habsbourg à résider en ville, et venus depuis les campagnes environnantes pour y travailler et commercer. Cluj compte aussi à cette époque d’importantes communautés juives ashkénazes et arméniennes, qui représentent 19 % de la population totale en 1910.

Les habitants de Kolozsvár prennent part à la révolution de 1848, du côté hongrois ou roumain, mais dans les deux cas contre les Habsbourg. En rétorsion, ceux-ci transfèrent la capitale de la Transylvanie à Hermannstadt/Sibiu, ville à majorité allemande, réputée plus favorable à l’empire d'Autriche. Lors de la constitution de l’Autriche-Hongrie en 1867, Kolozsvár / Cluj et toute la Transylvanie sont inclus dans le royaume de Hongrie. En termes économiques et démographiques, Kolozsvár / Cluj est à un moment la deuxième ville du royaume après Budapest.

La deuxième moitié du XIXe siècle connaît de grands changements d’urbanisme (les remparts sont démolis afin d’ériger des grands ensembles architecturaux comme les hôpitaux de la strada Clinicilor (« rue des cliniques », en hongrois Alsószén utca : « rue basse des charbonniers ») ou d'autres bâtiments du centre-ville. Sur les plans politique et démographique, l’essor d’une classe moyenne roumaine et le mémorandum du groupe des autonomistes roumains commencent à inquiéter les autres communautés de la ville, devant faire face à cette concurrence et à ces revendications. L’ambiance se tend et les autorités hongroises sévissent dans la première partie du XXe siècle.

À l’issue de la Première guerre mondiale, l’Autriche-Hongrie étant vaincue, la République démocratique hongroise se disloque à peine proclamée. Les Roumains du sud-est de cet éphémère État, ceux de Cluj inclus, font sécession le

À Noël 1918, les armées roumaines et françaises, conformément à la convention d’armistice entre la Hongrie et les Alliés du 13 novembre 1918, arrivent à Cluj sans combats : une administration mixte hungaro-roumaine se met en place sous l’égide de Gyula Peidl et du roi de Roumanie, présidée par les ministres hongrois Oskar Jász et roumain Alexandru Averescu. Les Hongrois sont au désespoir, les Roumains exultent, les autres se demandent quel sera leur avenir : une partie de la noblesse hongroise offre même la couronne hongroise à Ferdinand rattachement pur et simple à la Roumanie des territoires austro-hongrois à majorité roumanophone, tel qu’il sera consacré en 1920 par le traité de Trianon.

À partir de 1919, Cluj, devenue une ville roumaine, s’ouvre massivement à la population roumaine des campagnes et montagnes environnantes, mais reste à majorité hongroise. Elle est soumise aux régimes dictatoriaux carliste roumain, fasciste hongrois et communiste roumain de février 1938 à décembre 1989. Ce n’est qu’au bout d’un demi-siècle d’exode rural continu que les Roumains devinrent plus nombreux que les Hongrois en ville, dans la décennie 1970. Le centre ancien reste jusqu’à nos jours à majorité hongroise, et ce sont les quartiers d’habitations collectives périphériques qui abritent l’actuelle majorité roumaine de Cluj.

L’été 1940, lors du deuxième arbitrage de Vienne qui rend Cluj à la Hongrie, c’est au tour des Hongrois d’exulter et des Roumains de s’affoler, pas très longtemps car ils sont aussitôt expulsés, tandis que des Hongrois venus de la Transylvanie méridionale restée roumaine, viennent les remplacer. En étroite collaboration avec les nazis, les autorités hongroises alors dirigées par le régent Miklós Horthy, enferment 18 000 Juifs de la ville et des environs dans le ghetto de Kolozsvár, mais refusent de les livrer à l’Allemagne nazie. En revanche, le dirigeant pro-nazi Ferenc Szálasi qui succède à Horthy n’a pas les mêmes scrupules et, le , commence à expulser les Juifs de la ville, qui sont pour la plupart assassinés à Auschwitz ; seules les difficultés techniques empêcheront qu'ils soient tous déportés. Parmi ceux qui ont survécu aux camps nazis, on trouve Elie Wiesel, écrivain et prix Nobel de la paix en 1986.

Prise par les Soviétiques et les Roumains en septembre 1944, Cluj est ensuite occupée par les soviétiques de 1945 à 1952, et officiellement rendue à la Roumanie devenue communiste au traité de Paris de 1947. Décidé, pour marquer le coup d'envoi de son « national-communisme », à promouvoir le protochronisme, le dictateur communiste Nicolae Ceaușescu ajoute en 1974 la dénomination antique de Napoca au nom de Cluj. Les émigrés hongrois en Occident dénoncent cette politique, contribuant au discrédit du régime Ceaușescu. En conséquence, une certaine tension nationaliste se fait jour en 1990, après la chute de la dictature. Par la suite, Cluj a pendant plus d’une décennie un maire, Gheorghe Funar, représentant les partis nationalistes du pays.

L’épisode Funar passé en 2004, le développement actuel rassemble les Clujiens par-delà origines et différences et les tensions se sont apaisées. Un bon nombre de familles sont d’ailleurs mixtes et bilingues.

  1. (ro) I.H. Crișan, M. Bărbulescu, E.Chirilă, V. Vasiliev et I. Winkler, Repertoriu arheologic al județului Cluj, Cluj-Napoca, .
  2. György Gaal, «  », sur szabadsag.ro, .
  3. Michel Sturdza, ancien ministre des affaires étrangères de Roumanie, The Suicide of Europe, Western Islands Publishers 1968,  siècle : regards sur une civilisation, L'Harmattan, 2000, p. 14
  4.  », sur yadvashem.org (consulté le ).
  5. Dictionnaire de la Shoah, p. 280
  6. Wiesel raconte son histoire dans publiée en 1958 aux éditions de Minuit.
  7. Catherine Durandin, Histoire des roumains, Paris, Fayard, , 573 ISBN  et , OCLC 299463909, lire en ligne)

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