Le Mali, en forme longue la république du Mali, est un État d'Afrique de l'Ouest, frontalier de la Mauritanie au nord-ouest, de l'Algérie au nord-est, du Niger à l'est, du Burkina Faso au sud-est, de la Côte d'Ivoire au sud, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l'ouest
Sa capitale est Bamako, dont l'aire urbaine compte 2,529 millions d'habitants en 2019
Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union africaine mais est depuis 2021, suspendu de ces deux organisations en raison de la dictature militaire.
Entre le IVe et le XVIe siècle, le territoire fait partie de plusieurs empires puissants de l'Afrique de l'Ouest, dont l'empire du Ghana, l'empire du Mali et l'Empire songhaï qui dominaient le commerce transsaharien de l'époque
Pendant le partage européen de l'Afrique du XIXe siècle, le territoire est colonisé par l'Empire colonial français sous le nom de Soudan français
Le Soudan forme en 1959 avec le Sénégal la fédération du Mali qui devient indépendante le 20 juin 1960
Durant l’été 1960, le Sénégal se retire de la fédération le 20 août, puis la République soudanaise, seul membre restant de la fédération, fait officiellement de même le 22 septembre en se renommant « république du Mali » et en conservant ainsi le nom « Mali » de la fédération
Les premières décennies suivant l'indépendance sont marquées par les dictatures aux partis uniques de Modibo Keïta de 1960 à 1968, puis de Moussa Traoré de 1968 à 1991
La démocratie et le multipartisme ne sont instaurés qu'en 1992 après le renversement de ce dernier par un coup d'État
En 2012, des groupes armés séparatistes et djihadistes s'emparent du nord du pays avant de lancer une offensive en direction de la capitale, provoquant un coup d'État
Le Mali demande alors l'intervention militaire de la France ainsi que de plusieurs pays africains dans le cadre de la MISMA
Les groupes armés sont rapidement repoussés, puis vaincus militairement lors de la bataille du Tigharghâr
Une partie des combattants bascule alors vers le terrorisme, commettant des attentats à travers tout le pays, ce qui suscite un important mécontentement au sein de la population malienne
L'intégrité territoriale malienne est rétablie de même que la démocratie en 2013 mais cette dernière prend fin avec les coups d'État de 2020 et 2021 aboutissant à l'instauration d'une dictature militaire pro-russe sur fond de multiplication des attentats.
Le pays a trois zones climatiques : les deux tiers nord du pays se situent dans le Sahara, le centre du pays est sahélien, et le sud du pays se trouve dans la savane soudanienne occidentale
Avec 20 millions de résidents, la population malienne est constituée de différentes ethnies, dont les principales sont les Arabes, les Bambaras, les Bobos, les Bozos, les Dogons, les Khassonkés, les Malinkés, les Miniankas, les Peuls (fulfulde ou pular pulaar), les Sénoufos, les Soninkés (ou Sarakolés), les Songhaïs, les Touaregs et les Toucouleurs
Le français est la langue de travail, mais la population parle majoritairement les langues nationales qui constituent les langues officielles, le bambara étant la plus utilisée et servant, parallèlement au français, de langue véhiculaire
Avec une économie essentiellement rurale, le Mali, pays enclavé, fait partie des pays les moins avancés sur le plan du développement socio-économique
L'islam sunnite est pratiqué par environ 95 % de la population.
Toponymie
La république du Mali tient son nom de l'ancien empire du Mali fondé par Soundiata Keïta au XIIIe siècle et qui a connu son apogée au XIVe siècle.
En 1959, les deux colonies françaises du Soudan français et du Sénégal fondent la fédération du Mali qui obtient son indépendance le . La fédération éclate deux mois plus tard avec le départ des Sénégalais le 20 août. Le , les Soudanais conduits par Modibo Keïta proclament à leur tour leur indépendance en dehors de la fédération du Mali dont ils conservent le nom pour leur nouveau pays (république du Mali) ; cette proclamation vaut surtout reconnaissance de l'indépendance sénégalaise proclamée le mois précédent puisque la fédération du Mali ne comptait plus que le seul Soudan.
Histoire
Article détaillé : Histoire du Mali.
Histoire pré-coloniale
En 1339, Angelino Dulcert, cartographe de l'école majorquine de cartographie, signale le Mali sur l'un des tout premiers portulans connus.
Cinq empires ou royaumes importants s'y succédèrent : l'empire du Ghana, l'empire du Mali, l'Empire songhaï, le royaume bambara de Ségou et l'empire peul du Macina. Son économie reposait sur l'agriculture, l'élevage et le commerce transsaharien avec les peuples d'Afrique du Nord intéressés par l'or, le sel et les esclaves mais aussi la culture. À son apogée, l'Empire s'étendait de l'Atlantique au Nigeria et du Nord de la Côte d'Ivoire au Sahara.
Des années 1880 à 1960, une colonie française
Articles détaillés : Soudan français, République soudanaise et Fédération du Mali.
La conquête coloniale à partir de la colonie du Sénégal s'est effectuée lentement et les entités progressivement annexées ont été regroupées sous l'appellation Haut-Fleuve, territoire placé sous commandement militaire avec pour chef-lieu Kayes et dirigé par un commandant supérieur. Par décret du , le Haut-Fleuve devient une entité administrative autonome de la colonie du Sénégal sous le nom de Soudan français. Son premier titulaire, le chef de bataillon Louis Archinard, qui succède à Galliéni le , en devient véritablement le premier commandant supérieur. Par décret du , le commandant supérieur exerce la tutelle sur les services administratifs. Par décret du , le Soudan français devient une colonie autonome et Archinard, promu lieutenant-colonel en , en devient le premier gouverneur et accède au grade de colonel en .
Avec la conquête par la France à partir du début des années 1880, le Mali devient une colonie française le sous le nom de Soudan français, nom repris du décret du qui a donné ce nom à la région du Haut-Fleuve de la colonie du Sénégal. L'esclavage est aboli par l'administration coloniale en 1905 mais l'application de cette décision est lente et se heurte à des dynamiques locales. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la tentative d'implanter une usine d'huile d'arachide se heurte aux obstacles mis en place par le régime de Vichy pour favoriser les huileries du Sénégal.
Lors du référendum du , les électeurs du Soudan français votent massivement (97 %) en faveur de la création de la République soudanaise au sein de la Communauté française. Le 4 avril 1959, le Sénégal et la République soudanaise se regroupent pour former la fédération du Mali, qui accède à l'indépendance le 20 juin 1960.
De 1960 à aujourd'hui, après l'indépendance
Le 20 août 1960, deux mois après le départ de la puissance coloniale, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame son indépendance. Le 22 septembre 1960, la République soudanaise proclame à son tour son indépendance sous la conduite de Modibo Keïta, tout en conservant le nom de Mali ; le Sénégal s'étant déjà retiré et l'indépendance de la fédération par rapport à la France datant de juin, cette proclamation ne vaut dans les faits que reconnaissance de l'indépendance sénégalaise et de la fin de la fédération du Mali et est le premier jour d'application de la constitution de la république du Mali.
En 1968, Modibo Keïta est renversé par un coup d'État conduit par un groupe d'officiers ayant à leur tête le lieutenant Moussa Traoré, qui instaure une dictature. Le 26 mars 1991, celui-ci est renversé à son tour par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré. Après une période de transition, ce dernier instaure la démocratie avec l'élection d'Alpha Oumar Konaré en 1992, qui sera réélu en 1997.
En 2002, le général Amadou Toumani Touré, qui avait pris sa retraite de l'armée pour se présenter, est élu président de la République du Mali, et réélu en 2007. Le 22 mars 2012, Amadou Toumani Touré est renversé par un putsch, mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo. Après une transition, Ibrahim Boubacar Keïta est élu président de la République en septembre 2013 puis est réélu en 2018 au terme d'une élection contestée. Le 18 août 2020, il est renversé par un coup d'État militaire.
Depuis 2012, des conflits croisés
Article détaillé : Guerre du Mali.
De janvier à avril 2012, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), allié aux groupes Ansar Dine, Mujao et Aqmi, mène des attaques sur les camps militaires maliens et les villes situés dans les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal, remettant en cause l'unité territoriale du Mali dont l'armée fut mise en difficulté.
Le 22 mars 2012, le gouvernement est renversé par un coup d'État conduit par de jeunes militaires dénonçant son incapacité à gérer le conflit sévissant au nord du pays,. L'unité politique du pays est ainsi plus que jamais menacée,. Ces soldats mutins dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo prennent le contrôle de la présidence, puis annoncent la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution, et ceci, à un mois de l'élection présidentielle. Ce coup d'État entraîne le départ forcé d'Amadou Toumani Touré et la mise en place d'un couvre-feu temporaire. Les violences qui suivent le renversement du pouvoir ont pour conséquence la mort d'une personne et une quarantaine de blessés.
Le touareg, constituée du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et de plusieurs mouvements salafistes dont Ansar Dine, Mujao et Aqmi, gagne le contrôle sur les trois régions situées au nord du Mali. Le MNLA réclame l'indépendance de l'Azawad tandis qu'Ansar Dine souhaite imposer la charia. Les deux mouvements revendiquent le contrôle des principales villes.
Le 4 avril, le MNLA décide unilatéralement la fin des opérations militaires à compter du 5 avril à minuit (TU). Deux jours plus tard, le 6, le MNLA proclame l'indépendance de l'Azawad.
La proclamation de l'indépendance de l'Azawad par les Touaregs du MNLA est condamnée de façon catégorique par les différents partis maliens ainsi que par l'Union africaine et la communauté internationale ; ces partis affirment que l'intégrité territoriale du Mali n'est pas négociable et souhaitent que le MNLA revienne à la raison, de gré ou de force.
Le 27 juin, le Mujao chasse le MNLA de Gao lors du premier combat de Gao. En novembre, le MNLA lance une contre-offensive qui est cependant repoussée près d'Ansongo par les forces d'Aqmi et du Mujao. Après un premier échec, au combat de Tagarangabotte, les islamistes prennent l'avantage lors de la bataille d'Idelimane. Le 19 novembre, Ménaka est conquise.
Le 15 novembre 2012, François Hollande, président français, reçoit le président nigérien à l'Élysée pour discuter une intervention française et la protection des exploitations françaises des mines d'uranium au Niger, à la frontière avec le Mali,.
Le 11 janvier 2013, devant la progression des groupes djihadistes au-delà de la ligne de cessez-le-feu et la prise de la localité de Konna, verrou stratégique dans la marche sur Bamako, l'état d'urgence est déclaré dans le pays. À la suite de la demande du président du Mali par intérim Dioncounda Traoré, le Tchad vient au secours du Mali avec un nombre important de militaires. Ensuite, la France sollicite l'accord de l'ONU pour déclencher une intervention militaire () de libération du pays. Dans un premier temps, les djihadistes reculent. À la suite de cette reconquête, il est décidé de substituer l'opération Barkhane à l'opération Serval, pour sécuriser la bande sahélo-saharienne, avec la mission d'empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes. Le nouveau dispositif est officiellement lancé le . Mais la situation reste très précaire, avec de nombreuses attaques djihadistes. Les conflits communautaires persistent, occasionnant des centaines de morts, particulièrement dans la région de Mopti. En 2018, l'armée française poursuit ses opérations et particulièrement dans le Liptako-Gourma, une zone entre le centre du Mali, le sud-ouest du Niger et le Burkina Faso.
Durant la deuxième moitié des années 2010, les djihadistes s'adaptent à une guerre asymétrique : ils se terrent, procédant par attaques surprises et par des attentats, tout en utilisant les ressentiments locaux et les conflits intercommunautaires,. Un piège se referme progressivement sur les troupes françaises, de plus en plus critiquées localement : poursuivre le combat avec un risque d'enlisement et de compromission ou se retirer.
En 2020, dans un contexte d'élections législatives contestées et de manifestations massives menées par le M5-RFP, le président Ibrahim Boubacar Keïta est arrêté par des mutins et démissionne sur les ondes de l'ORTM, à minuit, le 19 août 2020. Quelques heures plus tard, le Comité national pour le salut du peuple prend le pouvoir. Il est présidé par Assimi Goïta et dispose des services d'Ismaël Wagué comme porte-parole. Ce coup d'État est condamné de manière unanime par la communauté internationale.
Le 24 mai 2021, le président de transition Bah N'Daw et le premier ministre de transition Moctar Ouane sont interpellés et conduits sous escorte militaire à Kati. Le lendemain, le colonel Assimi Goïta démet N'Daw et Ouane de leurs fonctions. À la suite de ce coup d'État, la France décide de mettre un terme à l'opération Barkhane et appuie le développement international de la Task Force Takuba notamment pour sécuriser la région du Liptako. Les autorités maliennes responsables du coup d'État s'engagent auprès de la Communauté internationale à « organiser des élections présidentielles et législatives avant le 27 février 2022 ». Cet engagement non tenu et le partenariat des autorités maliennes avec le groupe paramilitaire russe Wagner conduisent le 17 février 2022 à l'annonce du retrait de la Task Force Takuba.
Le 16 mai 2022, le gouvernement d'Assimi Goïta révèle avoir réussi à déjouer un coup d'État mené par des militaires maliens dans la nuit du 11 au 12 mai. Selon les sources officielles du gouvernement, cette tentative de putsch avortée a été « soutenue par un État occidental ».
Le 24 février 2023, le Mali fait partie des sept États membres de l'ONU (avec le Bélarus, la Corée du Nord, l'Érythrée, le Nicaragua, la Russie et la Syrie) qui ont voté contre une résolution appelant à l'arrêt des combats en Ukraine et le retrait des forces armées russes d'Ukraine.
Le 5 décembre 2023, le Mali et le Niger annoncent dans un communiqué conjoint mettre fin aux accords visant à la non-double imposition avec la France. Ils justifient cette décision par « l'attitude hostile persistante de la France » et « un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger ». Les accords doivent prendre fin « dans un délai de trois mois ».
Le 5 août 2024, le porte-parole du gouvernement de transition malien annonce que le pays rompt ses relations diplomatiques avec l'Ukraine, le gouvernement de transition malien accusant l'Ukraine d'être impliquée dans la bataille de Tinzawatène ,.
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Culture
Articles détaillés : Culture du Mali et Français d'Afrique.
Le Mali a su conserver les éléments importants de ses cultures traditionnelles. Les griots (ou « Djéli ») exercent toujours leurs fonctions de musiciens-poètes transmettant l'histoire du pays et des hommes sur plusieurs générations. Bakary Soumano, chef des griots du Mali de 1994 à 2003, a contribué à réhabiliter les fonctions du griot dans la société moderne.
L'artisanat du Mali est très riche, il varie d'une région à une autre, d'une ethnie à une autre.
Langues
Article détaillé : Langues au Mali.
La nouvelle constitution de la république du Mali, adoptée par référendum le 23 juin 2023 stipule désormais que : « les langues nationales sont les langues officielles du Mali” et “le français est la langue de travail ». Le français n'est donc plus la langue officielle du Mali.
Le français est la langue de travail, mais la langue la plus utilisée par la population est le bambara, qui est parlé par plus de 50 % de la population. Cette dernière, ainsi que douze autres (bobo, bozo, dogon, peul, soninké, songhaï (ou songoy), sénoufo-minianka, tamasheq, hassanya, khassonké, mandinka et le maninkakan) sont reconnues par l'État comme des langues nationales.
Le recensement de 1987 a enregistré la langue parlée par les personnes de plus de six ans. Le bambara arrive largement en tête (38,3 %), suivi du peul (11,7 %), du dogon (6,9 %), du songhaï (6,3 %) et du soninké (12,3 %). La connaissance du français a également beaucoup progressé. En 1960, 66 000 Maliens savaient lire et écrire en français. En 1985, ils étaient 564 000. En 2009, ils étaient 2,2 millions.
Les régions du Mali de Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Mopti, Segou, Sikasso et de Tombouctou sont membres de l'Association internationale des régions francophones. Le Mali est membre de l'Assemblée parlementaire de la francophonie ainsi que de l'Organisation internationale de la francophonie.
Religion
Article détaillé : Religion au Mali.
Selon le Pew Research Center, en 2010, 94,4 % des habitants du Mali sont musulmans, alors que 2,4 % sont chrétiens, principalement catholiques (1,6 %) et que 2,7 % pratiquent une religion populaire.
La religion est omniprésente au Mali. Il est rare de trouver un village sans sa mosquée. Mais des cérémonies animistes, pourtant interdites par l'islam, persistent encore dans quelques villages majoritairement musulmans. Les griots et marabouts rappellent le passé animiste de nombreuses régions du pays, tout comme les fétiches, et amulettes, très répandues.
L'un des lieux célèbres du christianisme au Mali est la ville de Kita dans la région de Kayes (cathédrale Notre-Dame où a lieu le pèlerinage catholique annuel au Mali. Il y a aussi des Protestants, dont la présence est assez récente, développée par des missionnaires surtout Américains, dont les effectifs sont très limités.
Littérature
Parmi les grands écrivains maliens, citons Amadou Hampâté Bâ et Seydou Badian Kouyaté.
Musique
Les mélodies traditionnelles, autrefois jouées sur la kora, continuent d'alimenter la musique d'aujourd'hui via des interprètes dignes descendants des griots tels que Mamadou Diabaté, Ganda Fadiga, Toumani Diabaté, Babani Koné, Amy Koita. Parmi les non-griots, on peut également citer Salif Keïta, Ali Farka Touré, Khaira Arby, Vieux Farka Touré, Boubacar Traoré, Rokia Traoré, Oumou Sangaré et Samba Touré.
La diversité de la musique malienne met en valeur la diversité culturelle du Mali. On peut ainsi trouver différents styles musicaux comme les chansons de chasseurs, la musique du wassoulou, les griots,
Les instruments utilisés sont essentiellement le n'goni, la kora, le balafon, le dum dum.
La musique malienne est surtout connue à travers des célébrités comme Amadou et Mariam Bagayogo, le « couple aveugle » qui a créé Beaux dimanches (Le dimanche à Bamako…), Ali Farka Touré le deux fois nommé aux Grammy Awards, la diva de Tombouctou Khaira Arby, Salif Keïta, Habib Koité, Samba Touré, héritier de la musique d'Ali Farka Touré, Mama Sissoko qui fut plagié par le célèbre chanteur américain Carlos Santana et dont l'affaire fut portée devant la justice américaine en 2005, Oumou Sangaré, Oumar Koïta, qui est naturalisé allemand, ou encore Mokobé, jeune Malien de France qui a su s'imposer dans le milieu du rap tout en n'oubliant pas ses racines et en collaborant avec plusieurs artistes africains. Ballaké Sissoko œuvre par ses collaborations avec des musiciens européens comme le violoncelliste Vincent Ségal ou le pianiste Ludovico Einaudi au rayonnement de la kora et de la culture malienne.
La musique dogon est bien souvent l'oubliée de ce patrimoine très riche. Cette musique dogon est diverse et variée. Elle est étroitement associée aux différents rites : mariages, funérailles, Déné Issébéré est l'emblème de cette culture musicale dogon aussi bien au Mali qu'en dehors des frontières maliennes.
La musique touareg est appréciée au-delà des frontières maliennes, notamment le blues touareg ; elle est représentée entre autres par le groupe Tinariwen, initiateur et leader de ce courant musical.
Le reaggaeman Koko Dembélé a composé beaucoup de titres en langue dogon.
Cinéma
Le cinéma malien est connu notamment à travers le travail de Souleymane Cissé et de Cheick Oumar Sissoko.
Le cinéma numérique ambulant est présent au Mali.
Médias
Article détaillé : Médias au Mali.
Les médias au Mali sont constitués par la presse écrite (en français et quelques journaux en langues nationales), par la radio de proximité, par la télévision, ainsi que par plusieurs services liés (satellite, câble, internet).
Les journaux sont concentrés dans la capitale Bamako ou dans les grandes villes régionales. Le réseau des radios libres croit à grande vitesse. Ces radios atteignent la grande majorité de la population en diffusant des émissions dans les langues locales. L'accès à internet se développe tant au niveau de l'extension des infrastructures, de la réduction des coûts et de la familiarisation des usagers aux outils les plus courants. On note plusieurs collaborations de sites internet avec des journaux, des radios et des télécentres communautaires.
Fêtes et jours fériés
Fêtes et jours fériés
Date
Nom français
Nom local
Remarques
Variable
Aïd el-Fitr
fête de ramadan
Fin du Ramadan
Variable
Aïd al-Adha
Tabaski
Commémoration du sacrifice d'Abraham
Variable
Mawlid
Maouloud
Naissance de Mahomet
Variable
Laylat al-Qadr
Nuit du Destin
10 derniers jours du Ramadan
Variable
Mouharram
Tamkharit
Nouvel an musulman
1er janvier
Jour de l'an
14 janvier
Journée de la Souveraineté retrouvée
Commémoration de la grande mobilisation du 14 janvier 2022
20 janvier
Fête de l'armée du Mali
26 mars
Journée des Martyrs
Chute du régime de Moussa Traoré
1er mai
Fête du travail
25 mai
Fête de l'Afrique
Création de l'Organisation de l'unité africaine
22 septembre
Jour de l'Indépendance
Proclamation de la république du Mali (indépendance accordée par la France le 20 juin 1960 à la fédération du Mali)
25 décembre
Noël
Naissance de Jésus-Christ
Variable
Lundi de Pâques
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