Tainan, Taïwan

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Tainan : descriptif

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Tainan

Tainan (chinois traditionnel : 臺南 ; pinyin : Táinán) est une municipalité spéciale de Taïwan

Tainan a été fondée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales en tant que base commerciale sous le nom de Fort Zeelandia alors que les Pays-Bas contrôlaient Taïwan

Après que les colons ont été vaincus par Koxinga en 1661, Tainan demeure la capitale du royaume de Tungning jusqu’en 1683, puis la capitale de la préfecture de Taïwan sous la dynastie Qing jusqu’en 1887, quand le centre administratif de l’île se déplace à Taipei

En 1895, l’éphémère république de Formose installe sa capitale à Tainan

L’ancien nom de Tainan, Tayouan, est considéré comme l’origine de l’appellation « Taïwan »

C’est également une cité d’une grande richesse culturelle, historique et culinaire, avec sa célèbre cuisine traditionnelle et sa cuisine de rue, ses rites taoïstes préservés et ses traditions locales

La ville accueille le premier temple-école confucianiste de Taïwan, construit en 1665

On y trouve plus de temples bouddhistes et taoïstes que dans n’importe quelle autre ville de Taïwan.

Histoire

Les recherches archéologiques dans le village de Zuozhen suggèrent que la région de Tainan est habitée depuis au moins 20 000 à 31 000 ans. Les indigènes Siraya dominent les environs jusqu’au XVIe siècle. Le peuple Sakam, sous-tribu des Sinkan, était implanté sur l’aire de la ville actuelle. D’autres sous-tribus Sinkan habitaient autour, comme les Soelangh, les Mattauw et les Baccloangh.

À la fin du Fort Provintia). Les Chinois adoptent le nom Taioan (aujourd’hui Anping) comme nom pour cette bande de sable. Au nord de Taioan, le long de la côte près de Bassemboy, des commerçants japonais établissent des comptoirs pour échanger avec la Chine. Ces marchands, chinois et japonais, font également des affaires avec le peuple Sirayan. Du sel et de la nourriture sont échangés contre des peaux et de la viande de cerf. Le peuple Sirayan se retrouve sous influences chinoise et japonaise, modifiant sa culture et son style de vie. Les autochtones se mettent à utiliser des mots chinois dans leur langue, et usent des tanto japonais dans leurs rituels. À l’arrivée des Européens, l’influence des marchands chinois et japonais est majeure.

Colonie néerlandaise

Précédemment, les Néerlandais avaient tenté, sans succès, de prendre le contrôle de Macao puis des îles Pescadores. En , Cornelis Reyersz, marchand de textile de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, débarque à Taïwan à la recherche d’un lieu favorable à l’édification d’un avant-poste commercial. En 1624, il établit un petit fort appelé « Orange » sur la péninsule ensablée de Tayouan (Anping). Le fort est ensuite agrandi et renommé Fort Zeelandia. La colonie sert à l’origine comme base avancée pour attaquer les rivaux espagnols pour commercer avec la Chine et Batavia en Indonésie. Plus tard, il sert de point de contact entre la Chine, le Japon et l’Europe. Sous le commandement de Pieter Nuyts (1627-29), la colonie connaît de nombreuses frictions entre marchands néerlandais et japonais, si bien que le gouverneur Nuyts est finalement pris en otage par un commerçant japonais, Hamada Yahee.

La pacification de Formose est rapidement mise en œuvre, consistant en une série d’actions militaires et de manœuvres diplomatiques en 1635 et 1636 afin de pacifier les villages aborigènes hostiles dans la région sud-ouest de l’île. En 1642, les Néerlandais obtiennent la reddition de la garnison espagnole à Santisima Trinidad , proche de Keelung. La Compagnie néerlandaise des Indes orientales est la première à prendre le contrôle de l’intégralité du territoire de Formose, avec Fort Zeelandia comme siège du gouvernement.

Des tensions éclatent entre Néerlandais et habitants chinois de Taïwan à cause de la forte taxation et aux pillages opérés par les Néerlandais contre la dynastie Ming alors que celle-ci est au bord de l’effondrement. Ces tensions débouchent en une brève mais sanglante rébellion en 1652. Les colons ne parviennent à venir à bout de l’insurrection que grâce à l’aide des autochtones Sinkan.

La colonie à côté de Fort Zeelandia s’accroît sous l’influence néerlandaise. En 1653, l’administration coloniale bâtit une nouvelle forteresse, Fort Provintia, dans l’aire Sakam, au centre d’une colonie agricole. Les Néerlandais encouragent les paysans chinois à migrer à Taïwan pour s’occuper des plantations de riz et de canne à sucre.

Royaume de Tungning

Koxinga (aussi connu sous le nom Zheng Chenggong) est un amiral et un loyaliste Ming. En 1661, Koxinga attaque les colonies néerlandaises de Taïwan et après un siège de neuf mois contre Fort Zeelandia, le gouverneur de Formose, Frederick Coyett, se rend le . Cette reddition met un terme à 38 ans de domination néerlandaise sur Taïwan. Koxinga s’emploie ensuite à transformer Taïwan en une base arrière afin de permettre aux loyalistes de restaurer la dynastie Ming en Chine.

Fort Provintia est renommé Tungtu, et Fort Zeelandia devient Anping. Koxinga installe des colonies militaires dans les plaines alentour afin de nourrir ses troupes. Les nombreuses banlieues entourant Tainan aujourd’hui et dont les noms incluent « Ying », « Jia » ou « Tian » ont été fondées lors de cet événement. Après la mort de Koxinga en 1662, son fils Zheng Jing change le nom Dongdu en Dong Ning. Son premier ministre, Chen Yonghua, introduit la bureaucratie chinoise, construit le premier temple confucianiste de l’île, et change les méthodes de production de sel le long des côtes. Les Britanniques sont invités à ouvrir un comptoir commercial à Anping afin que le commerce entre Taïwan, le Japon et l’Asie du sud-ouest se poursuive.

Dynastie Qing

Tainan au Shi Lang, à la tête d’une flotte Qing, défait l’armada Tungning lors de la bataille des Pescadores. Le surlendemain, les troupes chinoises débarquent à Tungning sans rencontrer de résistance. En 1684, le royaume est incorporé dans la province du Fujian de l’empire Qing. La préfecture de Taïwan est établie, avec comme chef-lieu Taiwan-fu, actuelle Tainan.

En 1721, des paysans chinois et des tribus indigènes défient le gouvernement Qing. Les rebelles, menés par Zhu Yigui, capturent Tainan sans même combattre, mais peu de temps après des troubles éclatent alors que les révoltés s’entredéchirent. Ce n’est qu’après l’arrivée d’une armée dépêchée par le gouvernement Qing depuis la Chine continentale que l’ordre est restauré. Zhu est capturé et exécuté. Alors que les lois Qing interdisent la construction de remparts autour des villes à Taïwan, les autorités décident de créer des défenses autour de la ville en faisant pousser des bambous autour du périmètre. Après plusieurs autres soulèvements, une véritable enceinte défensive est mise sur pied à la fin des années 1780.

Une inondation en 1823 charrie de grandes quantités de limon dans les champs alentour, formant une nouvelle plaine fertile à travers la baie de Taijiang entre Tainan et Anping. Un réseau de canaux appelé Go-tiau-kang (五條港 ; Pe̍h-ōe-jī : Gō͘-tiâu-káng) est construit afin de garder le port de Tainan fonctionnel tout en empêchant aux trop larges navires de pénétrer dans la baie.

Après 174 ans de restrictions commerciales avec les Européens, les Qing rouvrent le port d’Anping après le traité de Tianjin suivant la seconde guerre de l'opium en 1858. Un bureau des douanes est établi en 1864. Les marchands occidentaux construisent des comptoirs commerciaux près des ruines de Fort Zeelandia.

Après le meurtre de 54 marins japonais par des aborigènes Paiwan près de la pointe sud-ouest de Taïwan en 1871, l’expédition japonaise punitive de Taïwan de 1874 expose les faiblesses de la dynastie Qing pour garder le contrôle de l’île. Conscient de sa fragilité, la Chine envoie le commissaire impérial Shen Baozhen à Taïwan pour renforcer les défenses. À Tainan, Shen ne ménage pas sa peine pour moderniser les défenses, invitant notamment des ingénieurs français pour construire le château d'or éternel  (億載金城) à Erkunshen. Il recommande aussi la mise en place d’un câble de télégraphe entre Tainan et Amoy.

Le Fort Zeelandia, construit par les Néerlandais, dont les ruines peuvent être visitées à Anping

Après plus de 200 ans de développement, Tainan, aussi connue comme Taiwan-fu, est devenue la plus grande ville de Taïwan, en même temps qu’une cité chinoise avec une forte influence étrangère.

En 1885, le gouvernement Qing veut poursuivre l’essor de l’île, ce qui passe par la création de la province de Taïwan. La capitale de l’île est déplacée à Toatun (aujourd’hui Taïchung), et l’ancienne Taiwan-fu est renommée en Tainan(-fu), chef-lieu de la préfecture de Tainan.

Domination japonaise

Conséquence de la défaite chinoise lors de la première guerre sino-japonaise de 1895, Taïwan et les îles Pescadores sont cédés au Japon lors du traité de Shimonoseki. La république de Formose est proclamée à Tainan en pour empêcher une occupation japonaise. Une armée nippone arrive à Tainan en . Liu Yongfu et les autres chefs républicains s’enfuient, laissant la ville sans défense. Un missionnaire écossais, Thomas Barclay , est choisi par les élites locales et les marchands étrangers pour négocier avec les Japonais les conditions d’entrée dans la ville. Ainsi, Tainan est occupée sans résistance de la part de la population. Sous occupation japonaise, Tainan est initialement administrée comme Tainan ken (臺南縣). Avec une population d’environ 50 000 habitants en 1904, Tainan est alors la ville la plus peuplée de Taïwan.

La révolte anti-japonaise connue sous le nom d’incident Tapani  se répand depuis Ta-pa-ni (aujourd’hui Yujing ) le . La révolte, menée par Yu Qingfang, est soutenue par les Chinois comme par les indigènes, mais elle est écrasée par les Japonais. De nombreux villages sont détruits et des milliers de personnes sont tuées durant la répression qui s’ensuivit. Yu Qingfang est capturé le . Plus de 800 personnes sont condamnées à mort à Tainan. Une centaine est exécutée quand les autres sont graciés par le nouvel empereur Taishō. Le lieu du début de la rébellion, le temple Xilai à Tainan, est démoli. L’événement est un tournant dans la politique japonaise, qui abandonne la pacification forcée et met à présent l’accent sur la modernisation et l’intégration de Taïwan au sein de l’empire du Japon.

Les Japonais renomment la ville Tainan chō (臺南廳) en 1901, puis Tainan Shū (臺南州) en 1920. La préfecture de Tainan inclut les actuelles régions de Yunlin, Chiayi, et une large partie de la région de Tainan. Tainan sert alors de capitale. Les Japonais transforment la ville en construisant des infrastructures modernes, incluant des écoles, un tribunal, un hôtel-de-ville, de nouvelles installations de communication, un réseau ferré pour le fret comme pour les passagers, un nouveau canal remplaçant l’ancien Go-tiau-kang, un aéroport, un système d’irrigation entre Tainan et la région de Chiayi… Un plan d’urbanisme moderne est introduit, les vieilles rues et les remparts sont détruits et remplacés par de larges avenues.

Après-guerre

La république de Chine prend le contrôle de Taïwan le à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La ville de Tainan et le comté de Tainan sont établis et forment des entités séparées sous l’administration de la Province de Taïwan en 1946. Des émeutes urbaines ont lieu à Tainan lors de l’incident du . Tang Te-chang , juriste d’origine japonaise qui met en place la « Commission sur l’incident du  » et candidat populaire aux élections municipales, est accusé de séparatisme et est arrêté par l’armée nationaliste le . Il est torturé et exécuté le jour suivant dans le parc en face de l’hôtel de ville de Tainan (maintenant appelé parc mémoriel Tang Te-chang). Tang est réhabilité de manière posthume par un tribunal peu de temps après. Comme d’autres régions de Taïwan, de nombreuses personnes ont été poursuivies pour leur opposition réelle ou supposée au Kuomintang (KMT, le parti nationaliste chinois) durant la Terreur blanche.

La ville connaît ses premières élections municipales en 1950. Dans les années 1960, Tainan est dépassée par Kaohsiung comme le centre économique du sud de Taïwan à cause du fort développement du port de Kaohsiung. Alors que la ville de Tainan connaît des difficultés tout au long de la seconde partie du autoroute nationale 1 est suivie par la construction de nombreux parcs industriels et d’aménagements routiers. En conséquence, la ville s’étend à l’intérieur des terres, au nord puis à l’est, puis dans les districts de Yongkang et de Rende.

En 1992, un projet de développement du district Ouest conduit à élargir Haian Road et construire une place souterraine conduit à la destruction de l’aire historique Go-tiau-kang. En conséquence, le district de Zhongzheng Road, auparavant le quartier commerçant le plus populaire de Tainan depuis l’époque japonaise, décline du fait de la mauvaise qualité de son environnement. Au milieu des années 1990 se déclenche une prise de conscience pour la préservation du patrimoine historique de Tainan. Depuis, le gouvernement et la société civile ont travaillé de concert pour protéger la richesse culturelle de la ville, entre autres à travers la revitalisation du vieux centre.

Suivant l’établissement du parc scientifique du sud de Taïwan en 1995, la banlieue de la ville a connu une rapide croissance de sa population dans les années 2000. La ville est devenue plus prospère après la finalisation de plusieurs projets majeurs d’infrastructures. Le centre de la ville s’est déplacé à l’est dans le milieu des années 1990, près des quartiers densément peuplés de l’est, du nord et de Yongkang.

Le , le président Chen Shui-bian est victime de coups de feu alors qu’il est en campagne pour sa réélection. Le , le vice-président de l’ARATS, Zhang Mingqing, est blessé alors qu’il rencontre des manifestants au temple Confucius. La ville est fortement indépendantiste depuis la fin de la domination japonaise.

En 2010, la ville de Tainan fusionne avec le comté de Tainan, conduisant à la création à la municipalité spéciale de Tainan. Cette réorganisation du découpage administratif prend effet le ,.

Le , la région est touchée par un séisme de magnitude 6.4, blessant 114 personnes et entraînant de forts dommages, incluant la chute d’immeubles.

  1.  », sur taiwantoday.tw, Taiwan Info, (consulté le ).
  2.  », sur english.ey.gov.tw, Yuan exécutif (consulté le ).
  3. CNA, «  », sur www.taipeitimes.com, Taipei Times, (consulté le ).

Géographie

Tainan est située dans la partie occidentale de Taïwan, au sud-ouest de l'île.

Culture

Tainan est vue comme la capitale culturelle de Taïwan grâce à l’abondance de monuments historiques et à la culture particulière de ses habitants. La ville accueille des temples bouddhistes, taoïstes et des églises, dont la plupart sont parmi les plus anciens de l’île.

Cultures traditionnelles

La vie des citoyens de Tainan est profondément liée aux dieux chinois et aux temples. Les parents amènent leurs enfants voir la « déesse tisseuse » (chinois : 七娘媽 ; Pe̍h-ōe-jī : Chhit-niû-má), la divinité des enfants, pour prier pour leur bonne santé. Traditionnellement, les Chinois atteignent l’âge adulte à 20 ans. A Tainan au contraire, la cérémonie de majorité se fait au cours de la 16e année, lors du septième jour du septième mois du calendrier lunaire, lors de l’anniversaire de la déesse. Cette fête est une particularité de la ville, et dans le passé, les familles ayant des enfants travaillant dans le port profitaient de la cérémonie pour exiger des employeurs une paie « adulte » pour leur progéniture.

Avant un examen, il n’est pas rare que les candidats se rendent au temple de Wenchangdijun, le dieu de la littérature, afin de prier pour leur succès. Un des temples Wenchang se trouve au sommet du Fort Provintia. De nombreux élèves de dernière année de lycée vont au temple en juin, avant les examens. Ceux souhaitant un mariage heureux se tournent vers Yue Lao, le Vieillard sous la lune, dieu des mariages. Les raisons qui poussent la population à se rendre au temple sont nombreuses : du simple souhait de bonne chance à la célébration de l’anniversaire d’un dieu.

Une cérémonie de mariage à Tainan est un processus complexe qui est extrêmement codifié. Les mariés doivent préparer 12 cadeaux spécifiques aux significations précises durant leurs fiançailles, et plus encore pendant le mariage.

Les habitants d’Anping utilisent un symbole spécial, l’épée léonine, qui est censée éloigner les mauvais esprits. Sous le régime de Zheng, Anping était un des principaux ports de Koxinga. Quand les soldats revenaient à la maison après une sortie militaire, ils posaient un bouclier orné d’un lion sur la porte de leur résidence et inséraient une épée cruciforme dans la gueule du lion. Cette tradition est donc toujours respectée, le lion était vu comme un symbole de sécurité.

Cuisine de Tainan

De nombreux plats de la cuisine de Taïwan sont originaires de Tainan. Tainan ayant été le cœur de la production sucrière de l’île, la cuisine locale est plus sucrée qu’ailleurs. Par exemple, la soupe aux anguilles à un goût distinctif acidulé et doux. Les plats à base de poisson-lait sont très populaires à Tainan, où les locaux en parlent comme le « poisson de Koxinga » (chinois : 國姓魚 ; Pe̍h-ōe-jī : kok-sèng-hî). Les gens pensent que le nom chinois du poisson (虱目魚 ; sat-ba̍k-hî) a été donné par Koxinga, et son nom a été traduit en japonais en sabahī (サバヒー). Le poisson est nourri dans des fermes piscicoles situées sur la côte, près de la ville. De nombreux restaurants et échoppes ont des origines qui remontent à la dynastie Qing ou à la colonisation japonaise.

Dans Guo Hua Street (國華街), de nombreux restaurants et vendeurs de rues proposent de la cuisine locale, dont l’omelette aux huîtres, le gua bao  ou encore le popiah.

Temples

Tainan est connu pour la diversité et le nombre élevé de temples qu’on trouve dans la ville. Certains ne se trouvent qu'à Tainan. Parmi tous, sept sont officiellement considérés comme bouddhistes et huit comme taoïstes. En 2015, Tainan comptait plus de temples que n’importe quelle autre municipalité, ville ou comté de Taïwan, avec 1613 temples.

Les sept temples bouddhistes sont :

  • Le temple Kaiyuen, à l’origine le jardin royal du royaume de Tungning, devenu temple en 1690
  • Le temple Zhuxi, fondé sous le royaume Tungning
  • Le temple Fahua, fondé sous le royaume Tungning
  • Le temple Mituo, fondé sous le royaume Tungning
  • Le temple Longshan, fondé sous la dynastie Qing
  • Le temple Chongqing, fondé sous la dynastie Qing
  • Le temple Huangbo, fondé sous la dynastie Qing mais démoli par les Japonais. Les statues sacrées ont été transférées au temple de l’autel céleste.

Les huit temples taoïstes sont :

  • Le grand temple de Matsu, en l’honneur de la déesse de la mer Mazu. À l’origine, résidence du roi Zhu Shugui  du royaume de Tungning
  • Sidian Wumiao, le temple du dieu de la guerre, construit en 1665
  • Dongyue Dian, le temple du dieu de l’enfer, construit en 1673
  • Fuchenghuang Miao, le temple du dieu de la ville préfecture, construit en 1669
  • Longwang Miao, sanctuaire du dieu dragon de la mer de l’est, construit en 1716 mais démoli par les Japonais
  • Fengshen Miao, le temple du dieu du vent, construit en 1739. C’est le seul temple du dieu du vent de toute l’île de Taïwan
  • Yaowang Miao, le temple du dieu de la médecine, construit en 1685
  • Shuixian Gong, le temple des dieux aquatiques, construit sous la dynastie Qing après la construction du Go-tiau-kang.

Il existe de nombreux autres temples et sanctuaires très renommés, comme le temple Tianhou du district d’Anping (considéré comme le plus vieux de Taïwan), le temple de l’autel céleste, le temple Xilai…

Grâce à l’abondance de ses temples et sanctuaires, l’industrie de la décoration des temples est florissante à Tainan. Les ouvriers suivent une formation traditionnelle et prennent soin à transmettre ce savoir unique.

Musique

Nanyin et Shisanyin sont les deux types de musique à avoir été introduits à Tainan. Nanyin est une musique de divertissement quand Shisanyin est produit lors des cérémonies confucéennes. Il y a deux clubs Nanyin à Tainan : Zhenshengshe, un club vieux de plus de 200 ans, dissous dans les années 1980 pour une dizaine d’années mais qui a revu le jour grâce à la mobilisation de jeunes générations de musiciens, et Nanshengshe, qui a vu le jour il y a une centaine d’années.

Les spectacles musicaux sont valorisés à Tainan : la ville a son propre orchestre chinois et son orchestre symphonique. Il y a également des groupes privés comme le Chimei Mandolin Performance Group, Chimei Philharmonic Orchestra, et le Chang Jung Christianity University Symphony Orchestra.

Musées et parcs

Tainan possède un nombre élevé de musées et de parc. Le musée national de littérature de Taïwan se trouve dans l’ancien hôtel de ville. Le musée national de l'histoire de Taïwan est dans le district de Annan, le musée Chimei est dans le district de Rende, le parc national Taijiang longe la côte, le parc historique d’Anping comprend toute la vieille ville d’Anping et la partie nord du port d’Anping, et l’aire scénique nationale de Siraya inclut le réservoir Wusanto construit par Yoichi Hatta. Dans le centre-ville, de nombreux monuments datant du régime de Zheng, de la dynastie Qing ou de la colonisation japonaise sont toujours présents et préservés, dont le temple de Confucius, les deux portes de la ville et l’ancien hôtel de ville.

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Tainan dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/tw/tw-tnn.html

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