Taïwan - Táiwān 中華民國 or 臺灣/台灣

Flag Taïwan

Statistiques

Le pays comporte actuellement 33i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RégionsRécurence
RégionsRécurence
Chiayi000003 3 localités
Tainan000003 3 localités
Nantou000003 3 localités
Changhua000002 2 localités
Taoyuan000002 2 localités
Taichung000002 2 localités
Pingtung000002 2 localités
Kaohsiung000002 2 localités
Hsinchu000002 2 localités
Kinmen000001 1 localité
Lienchiang000001 1 localité
Miaoli000001 1 localité
Keelung000001 1 localité
New Taipei000001 1 localité
Penghu000001 1 localité
Hualien000001 1 localité
Taipei000001 1 localité
Taitung000001 1 localité
Yilan000001 1 localité
Yunlin000001 1 localité

Taïwan : descriptif

Informations de Wikipedia
Taïwan

Taïwan (chinois traditionnel : 臺灣 ou 台灣 ; chinois simplifié : 台湾 ; pinyin : Táiwān) désigne de manière usuelle la république de Chine, son nom officiel (中華民國, Zhōnghuá Mínguó)

Elle est aussi parfois désignée en tant que république de Chine (Taïwan)

Le territoire de cet État souverain de l'Asie de l'Est s'étend sur 168 îles dont la principale est Taïwan. L'île de Taïwan est partiellement conquise par les Mandchous de 1683 à 1895 sous la tutelle des Qing, puis cédée au Japon, par le traité de Shimonoseki (1895), à la suite de la première guerre sino-japonaise

Ce pays entreprend le développement de Taïwan, la dotant d'infrastructures importantes

En 1945, à la suite de la capitulation du Japon qui met fin à la Seconde Guerre mondiale, la république de Chine recouvre Taïwan

En 1949, le gouvernement de la république contrôlé par le Kuomintang s'y installe, après avoir perdu la guerre civile contre les communistes en Chine continentale

Cette installation s'accompagne d'un transfert massif de population

En mai 1950, Hainan est à son tour occupée par l’armée populaire de libération ; la république de Chine ne contrôle alors plus que l'île de Taïwan et quelques autres territoires insulaires plus petits. La république de Chine a représenté seule la Chine à l'ONU jusqu'en 1971, date à laquelle elle a été remplacée par la république populaire de Chine

Depuis, Taïwan entretient des relations diplomatiques officielles avec une douzaine de pays, et des relations officieuses avec de nombreux autres dont la république populaire de Chine qui, néanmoins, refuse toute relation diplomatique avec les pays reconnaissant la république de Chine. De droit, la république de Chine selon les dispositions de sa constitution d'avant 1949 et la république populaire de Chine revendiquent chacune la pleine et légitime souveraineté sur la totalité du territoire chinois et considèrent l'île de Taïwan comme une province chinoise

Dans les faits, la république populaire de Chine contrôle la Chine continentale soit 33 divisions administratives dont 22 provinces, tandis que la république de Chine contrôle l'île de Taïwan et quelques archipels mineurs où elle jouit d'une indépendance administrative, politique, diplomatique et militaire

Cependant l'indépendance de l'île, considérée par Pékin comme un casus belli, n'a jamais été proclamée même si depuis les années 1990, la démocratisation de Taïwan a laissé s'exprimer des contestations de ce statu quo par des mouvements minoritaires, revendiquant soit la séparation, soit l'intégration à la république populaire de Chine. Le mouvement démocratique de la fin des années 1980 a fait passer Taïwan d'une dictature à parti unique (le Kuomintang) à un État démocratique

Le niveau moyen d'instruction est élevé, le taux de fécondité très bas

Selon les enquêtes annuelles de Reporters sans frontières, Taïwan se classe au premier rang en matière de liberté d'expression et de liberté de média en Asie, et au 35e rang mondial

En 2019, Taïwan est devenu le premier pays d'Asie à légaliser le mariage homosexuel,

En revanche, la république populaire de Chine a gardé une gouvernance autoritaire à parti unique (le Parti communiste chinois) et souhaite étendre ce système à Taïwan. En 2021, Taïwan se classe au 15e rang mondial pour le PIB par habitant (en parité de pouvoir d'achat), et au 21e rang pour le PIB en dollars courants.

Géographie

Ximending à Taipei est une attraction touristique célèbre auprès des touristes internationaux et des jeunes.
Carte de Taïwan.

Histoire

Sur le plan politique, l'histoire officielle de la république de Chine débute par la première période républicaine, après la chute de l'empire Qing en 1911 et la proclamation de la République le

Histoire ancienne de l'île de Taïwan

Les traces d'occupation humaine de Taïwan sont anciennes : des restes humains datés au carbone 14 de 30 000 ans ont été retrouvés à Taïwan ; on a donné à ces restes humains le nom d'Homme de Zuozhen. Vers l'an 4000 avant notre ère, les ancêtres des populations austronésiennes actuelles arrivent à Taïwan en provenance du sud-est de la Chine. Selon la théorie dite Out of Taiwan (« sortie de Taïwan »), ils peuplent ensuite les Philippines vers 2500 av. J.-C., puis d'autres régions d'Asie du Sud-Est.

Les populations anciennes de Taïwan sont proches génétiquement des anciennes populations de la culture Lapita. Elles partagent également beaucoup d'allèles avec les populations du sud de la Chine de langues taï-kadaï. Ces résultats renforcent l'hypothèse selon laquelle les populations de langue taï-kadaï sont à l'origine de l'arrivée de l'agriculture dans l'île il y a près de 5 000 ans.

Les cultures austronésiennes à Taïwan se développent sans ingérence extérieure majeure jusqu’au début du XVIIe siècle et l’arrivée des Européens.

En 1542, une expédition portugaise en route vers le Japon (sans doute de Fernão Mendes Pinto) aperçut pour la première fois l'île, à 180 .

En 1626, le gouverneur général (espagnol) des Philippines envoya une expédition sous la conduite du capitaine Antonio Carreño, avec le père Bartolomé Martínez, qui avait déjà visité auparavant la côte de la Formose. Cette expédition parcourut la côte de l'île, et mouilla l'ancre dans le port de Keelung, où ils fondèrent la ville de San Salvador, en lui donnant le nom de la fête tous les Saints et en créant en 1632 quelques missions chrétiennes très actives.

Les Néerlandais qui entreprennent la colonisation de l’île encouragent la migration chinoise à ses débuts, notamment dans le but de cultiver les terres. Cette migration s'accélère et entraîne un changement irrémédiable pour les populations aborigènes et pour l'avenir de l'île, en particulier à travers le métissage de la population. Zheng Chenggong, plus connu en Occident sous le nom de Koxinga, chasse les Néerlandais de Taïwan en 1662 et la migration chinoise continue vers l'île. Pourtant, Zheng Chenggong, fidèle à la dynastie Ming chassée de la gouvernance de la Chine par les Mandchous, puis son fils Zheng Jing considèrent alors surtout Taïwan comme une base arrière en vue de reconquérir la Chine continentale. Les estimations donnent à l'époque des Zheng une population de 100 000 Chinois, contre 50 000 à l’époque des Néerlandais, et autant d'aborigènes. Cette migration étant à ses débuts quasi exclusivement masculine, beaucoup de Chinois prendront comme épouses des aborigènes. Taïwan est prise aux Zheng par les Mandchous (dynastie Qing) en 1683 et reste sous son contrôle, jusqu'en 1895. Initialement considérée comme une simple possession chinoise, objet de rébellions fréquentes, elle devient une province indépendante en 1887. Au début du XIXe siècle, Taïwan compte déjà plus de deux millions de Chinois.

Ère industrielle, colonisation européenne puis japonaise

Lors de la guerre franco-chinoise, la France bombarde Formose en août 1884, puis en 1885 assure son blocus avant de débarquer sur les îles Pescadores. En 1885, comprenant l'importance stratégique de l’île, les Qing élèvent Taïwan au rang de Province et Liu Mingchuan en devient le premier gouverneur.

En 1895, à la suite de la défaite face à l'empire du Japon dans la première guerre sino-japonaise, la Chine signe le traité de Shimonoseki, par lequel elle cède Taïwan ainsi que les îles Pescadores (îles Penghu) au Japon. Taïwan déclare alors son indépendance en mai 1895 sous le nom de république de Taïwan mais ne résiste que quelques mois, jusqu'en octobre 1895, à la prise de contrôle de l'île par le Japon. Taïwan fera ainsi partie pendant 50 ans de l’empire colonial japonais qui y pratique une politique d'assimilation. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les troupes japonaises se rendent à l'armée américaine (voir Capitulation du Japon), le  (voir Jour de la Rétrocession), et sont alors contraintes de rendre Taïwan et les îles Pescadores à la république de Chine, tout en plaçant ces dernières sous tutelle des États-Unis, ce qui a été confirmé par le traité de San Francisco, signé en 1951 entre les États-Unis et le Japon.

Régime de Tchang Kaï-chek à Taïwan

Feu d'artifice sur la tour Taipei 101. En 2011, de grandes célébrations sont organisées à Taïwan pour fêter le 100e anniversaire de la fondation de la république de Chine.

Les troupes du Parti nationaliste chinois (Kuomintang) de Tchang Kaï-chek arrivent à Taïwan en 1945, dès le retrait des troupes japonaises, et la république de Chine recommence à gouverner l’île. L’île a été globalement épargnée par les destructions. À leur arrivée, les soldats chinois s'en étonnent et décrivent un pays développé et presque intact. Rapidement toutefois, des pénuries alimentaires apparaissent et des épidémies de peste bubonique et de choléra se propagent.

Très vite, le malaise s’installe entre les nouveaux venus et la population taïwanaise et le éclatent, sous le nom d'Incident 228, des émeutes et leur violente répression, provoquant la mort d'environ 30 000 Taïwanais, et la loi martiale est proclamée, c'est le début de la « Terreur blanche ». Après sa défaite face au Parti communiste chinois de Mao Zedong, Tchang Kaï-chek se replie à Taïwan en décembre 1949, avec près de deux millions de continentaux qui fuient le nouveau régime.

Tchang Kaï-chek reprend la présidence à vie de manière officielle en . Taïwan vivra alors pendant plusieurs décennies sous une dictature dirigée par le Kuomintang, avec l'appui des États-Unis, qui visait encore à cette époque la reconquête de la Chine continentale, Taipei n'étant considérée que comme capitale administrative provisoire en attendant le retour à Nankin,,.

En 1971, à la suite d'une demande formulée par 17 de ses membres, puis du rejet par la république populaire de Chine d'une proposition des États-Unis de reconnaître les deux nations chinoises, l'ONU vote la , par laquelle la république de Chine perd son siège au profit de la république populaire de Chine, qui devient le seul représentant de la Chine à l’ONU.

En 1978, Chiang Ching-kuo, fils de Tchang Kaï-chek mort trois ans plus tôt, devient le président de la république de Chine. Le régime, très autoritaire, s'assouplit peu à peu, comme en témoigne l'émergence d'un nouveau cinéma taïwanais (représenté par des cinéastes comme Hou Hsiao-hsien, Edward Yang et Tsai Ming-liang entre autres), qui aborde des questions historiques et d'identité de l'île. La parole devient plus libre, pour aboutir en 1987 à la levée de la loi martiale. En 1988, Lee Teng-hui lui succède et continue sa politique.

Régime démocratique

Résultat de l'élection présidentielle de 2024.

Dans les années 1980 et 1990, Taïwan évolue vers la démocratie.

Le premier parti d'opposition, le Parti démocrate progressiste (Minjindang) est créé en 1986. En 1996, Lee Teng-hui organise la première élection présidentielle au suffrage universel direct, qu'il remporte largement.

En 2000, l'opposition de Chen Shui-bian et la coalition pan-verte gagnent les élections : Chen Shui-bian est le premier président du pays à ne pas appartenir au Kuomintang. Il entreprend la consolidation de l'identité taïwanaise.

En 2004, il est réélu de justesse au cours d'une élection controversée et à la suite d'une tentative d'assassinat contre lui-même et la vice-présidente Annette Lu.

Le , le Kuomintang sort largement vainqueur des élections régionales.

En , Ma Ying-jeou, candidat du Kuomintang, est élu à la présidence de la République. Il est réélu pour un second mandat le avec 51,6 % des voix contre la candidate du Parti démocrate progressiste Tsai Ing-wen.

En janvier 2016, le parti démocrate progressiste remporte à la fois les élections présidentielles et législatives, ce qui ne s'était encore jamais produit. L'indépendantiste Tsai Ing-wen remporte l’élection présidentielle avec 56 % des voix contre 31 % pour Eric Chu, le candidat du parti jusqu’ici au pouvoir, le Kuomintang. Tsai Ing-wen devient par ailleurs la première femme présidente de Taïwan. Le Parti démocrate progressiste (Minjindang) dont elle est issue remporte de son côté 68 des 113 sièges du Parlement, lui offrant ainsi une majorité parlementaire solide.

Deux ans plus tard, lors des élections provinciales et municipales du , le parti démocrate progressiste sort perdant du scrutin, ne conservant que six sièges municipaux sur 22, tandis que 15 sièges reviennent au Kuomintang.

Le 11 janvier 2020, Tsai Ing-wen est néanmoins réélue avec 57,1 % des voix et un taux de participation record de 74,9 % devant Han Kuo-yu, le candidat pro-Pékin. Avec 61 députés sur 113, son parti conserve la majorité au parlement malgré la perte de sept sièges.

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Culture

Fête des lanternes de Taïwan .

La culture taïwanaise (des 23 500 000 Taïwanais environ en 2018, et davantage en raison de la diaspora chinoise) est un mélange hybride de cultures confucianiste, Han chinoise, japonaise, européenne, américaine, et de celle des aborigènes taïwanais, souvent perçue de manière à la fois traditionnelle et moderne. L'expérience sociopolitique commune à Taïwan a consolidé peu à peu une identité et une conscience culturelle taïwanaise, qui ont été largement commentées à Taïwan,,.

  • Liste d'inventions et découvertes de Taïwan 
  • Liste de groupes ethniques aborigènes à Taïwan 

Art

Œuvre de papier découpé par l'artiste Yang Shiyi, à l'ouverture de l'Apple Store Taipei 101.

Depuis que Taïwan a connu des pouvoirs politiques et des règles nationales différents, la société a progressivement développé un multiculturalisme, constituant la propre identité de Taïwan. En plus de combiner les cultures traditionnelles et modernes, Taïwan intègre différentes cultures telles que le confucianisme Han et celles des aborigènes de Taïwan. La culture populaire traditionnelle reconnue aujourd'hui comprend les coutumes des aborigènes, ainsi que les arts populaires comme le papier découpé, les parapluies en papier huilé , les lanternes en papier, la sculpture sur bois et la broderie du peuple Han. Est également vivace la culture des fêtes et festivals telles que le Nouvel An lunaire, la fête des lanternes, la fête de Qing Ming et la fête de la récolte des Amis (voir aussi : Amis harvest festivals ) qui se sont progressivement formés en raison de la culture insulaire.

Après la levée de la loi martiale à Taïwan  en 1987, les activités artistiques et culturelles du pays sont entrées dans une phase de développement pluraliste avec l'ouverture de la société. Depuis 2000, le mouvement de localisation de Taïwan et les questions connexes sont devenus des sujets importants dans le discours culturel. L'interprétation et le contenu principaux concernent la culture chinoise, la culture aborigène et la culture taïwanaise. En plus des opéras traditionnels taïwanais et des spectacles de marionnettes qui ont été populaires à la télévision dans le passé, les arts du spectacle ont également vu des groupes de danse moderne comme le théâtre de danse Cloud Gate  de Lin Huaimin .

Calendrier

Le système de calendrier officiel taïwanais prend 1912, date de la proclamation de la république de Chine, pour an 1. Pour convertir depuis le calendrier grégorien, il faut soustraire 1911. Ainsi, en 2011, pour Taïwan, c'est l'an 100 de la République.

Littérature

La littérature de Taïwan comporte un certain nombre de traits spécifiques au sein du vaste ensemble de la littérature chinoise. Les principaux courants contemporains sont le mouvement moderniste et la littérature de terroir.

Cinéma

Le cinéma taïwanais est un des quatre courants du cinéma chinois, avec celui de la Chine continentale, de Hong Kong et de Singapour.

Festivals

  • Golden Horse Film Festival and Awards
  • Autres festivals : Kaohsiung Film Festival , festival du film de Taipei, Taiwan International Documentary Festival , Taiwan International Ethnographic Film Festival , festival international du film queer de Taïwan, Women Make Waves
  • Broaden Media Academy  (BMA)
  • Next Animation Studio 
  • Taiwan Film Institute 

Films notables

  • Tigre et Dragon d'Ang Lee
  • Cape No. 7 de Wei Te-sheng
  • Monga de Doze Niu
  • Au revoir Taipei d'Arvin Chen

Gastronomie

Marché de nuit à Hualien.

Taïwan est connue pour sa nourriture de rue variée. Les marchés nocturnes contribuent à la culture et à l'identité du pays. Ils fonctionnent dans les zones urbaines ou suburbaines entre le coucher et le lever du soleil, c'est une activité populaire pour les locaux et les touristes. La plupart des marchés nocturnes occupent des trottoirs ou même des rues entières qui servent aux véhicules et piétons le jour, certaines échoppes sont dans les petites rues et ruelles latérales et ont des toits rétractables. À la base, les marchés fonctionnent tous les jours et proposent un mélange de stands individuels vendant des vêtements, des biens de consommation, du xiaochi  (similaire aux snacks ou fast foods) et des boissons de spécialité. L'atmosphère est généralement bondée et bruyante avec des colporteurs criant et de la musique au rythme effréné diffusée par haut-parleurs. Les marchés de nuit taiwanais  ont évolué au fil des ans, passant de petits rassemblements locaux à des rues bruyantes bordées de vendeurs. Ces fournisseurs doivent respecter les réglementations imposées à leurs activités par le gouvernement.

  1. P. Huang, J.W. Harrell, M.R. Parker et K.E. Johnson, « Interaction fields and media noise in CoPtCr thin films », IEEE Transactions on Magnetics, ISSN 0018-9464, DOI 10.1109/20.333970, lire en ligne, consulté le )
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  5. André Lévy, dans André Lévy (dir.), Dictionnaire de littérature chinoise, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1994, rééd. 2000, p. 70-71.
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  8. «  », sur Taiwan Info, .

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Taïwan dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 30/10/2024
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