Sidon
Localisation
Sidon : descriptif
- Sidon
Sidon ou Saïda en arabe (en phénicien Sydwn ou Saidoon ; en grec ancien : Σιδών / Sidṓn ; en arabe : صيدا / ṣaydā) est une ville du Liban
Elle fut dans l'Antiquité l'une des plus grandes villes de la Phénicie
La ville était construite sur un promontoire s'avançant dans la mer
Ce fut le plus grand port de la Phénicie sous son roi Zimrida (en), au XIVe siècle av
J.-C
Elle est aussi appelée Sagette ou Sayette durant les Croisades (nom donné par les Francs) et Sidon dans la Bible
Son nom signifie « pêcherie ». Elle possède une longue et riche histoire et traversa les siècles avec des destinées diverses au contact des différents peuples qui la contrôlèrent, les Phéniciens, les Assyriens qui la ruinèrent en 677 av
J.-C., les Perses achéménides, les Macédoniens, les Séleucides, les Romains et plus tard les Croisés, les Arabes, les Ottomans, et les Français
La ville moderne est aujourd'hui l'une des plus importantes du Liban.
Histoire
Sidon, métropole phénicienne
Elle est une des principales cités du royaume cananéen aux environs du Avec Tyr et Byblos, ses rivales, elle développe le commerce maritime. Au , le maire de Sidon Zimrida entretient une correspondance diplomatique avec le pharaon Akhénaton, comme l'atteste une des lettres d'Amarna. Sidon devient l'un des plus importants ports de la Méditerranée orientale aux environs du , avant sa dévastation probable par les Peuples de la mer. Vers , elle est prise par les Philistins et c'est alors Tyr qui passe au premier plan. Elle est ensuite soumise aux puissances du Proche-Orient.
D'après la Genèse (composée entre le villes de la côte phénicienne, fondée par Tsidone, fils de Canaan, lui-même petit-fils de Noé.
Tributaire de l'Assyrie, s'étant révoltée, Assarhaddon la détruit en La ville est reconstruite par les Babyloniens, et reprise par les Perses vers Sidon accueille régulièrement le satrape de Transeuphratène lors de son passage en Phénicie, et un paradis, résidence satrapique, se trouve à côté de Sidon. Le roi de Sidon est traditionnellement grand-amiral en second de la flotte perse ; Sidon contribue à accroître cette dernière grâce à l'importance de ses chantiers navals. Ainsi, lors des guerres médiques, elle fournit aux Perses des contingents navals à la bataille de Salamine en
Mais un siècle plus tard, c'est avec les Grecs que les Phéniciens entretiennent des liens commerciaux ; depuis longtemps, Grecs et Phéniciens se connaissent, leurs échanges se sont beaucoup développés : les Grecs avaient emprunté leur alphabet aux Phéniciens, et l'emprunt le plus remarquable des Phéniciens aux Grecs est celui de la monnaie, où apparaît même la chouette d'Athéna. Le poète grec Homère cite Sidon, « le grand marché du bronze », ville « bien peuplée » ; il a salué l'habileté des Phéniciennes de Sidon, dont la fabrication de teinture de pourpre était réputée. La ville avait une tradition réputée dans la production de verre soufflé puis plat également. C'est sur la plage de Sidon — selon la mythologie grecque — que Zeus a enlevé Europe, fille d'Agénor, roi de Tyr. Une légende attribue la fondation de Thèbes (Béotie) à ses habitants. Grands commerçants, les habitants de Sidon, Tyr, Arados et d'autres Phéniciens fréquentent le Pirée, et le roi Straton est honoré à Athènes dès 362. La sujétion de Sidon à l'égard des Perses prend bientôt fin avec le roi Tennès, qui est à l'origine en de la révolte contre la Perse ; la ville est prise vers 346- et est brûlée après le soulèvement ; elle perd une partie de son territoire et est affaiblie. En , elle se rallie avec enthousiasme à Alexandre le Grand.
Chronologie des rois phéniciens de Sidon
Les deux rois Eshmounazar (ou Eshmun'azar ou Eshmazar ; phénicien : 𐤀𐤔𐤌𐤍𐤏𐤆𐤓, un nom théophore signifiant «Eshmun aide»)), dont le tombeau a été découvert en 1855, et Tabnit , qui ont régné vers 575-525 av. J.-C., furent enterrés à Sidon. La chronologie des rois de Sidon est bien connue entre 372 et 333 av. J.-C. par leurs monnaies qui étaient datées annuellement par l'année de règne.
- -737--692/-690 : Louli
- -692/-690--682 : Ittobaal
- -682--676 : Abdi Milkouti
- .../...
- vers 575-550 :
- 550-540 : Tabnit, fils ;
- vers 539 : Amotashtart, sœur-épouse et reine mère ;
- -539-525 : Eshmunazor II, fils ;
- -524-515 : Bodashtart petit-fils d'Eshmunazor Ier ;
- -515 : Yatonmilk fils ;
- - vers 486 : Anysos ?
- - vers 480 : Tetramnestos, fils ;
- .../...
- -450-424 : Baalshillem Ier
- -423-404 : Abdamon ou Baana, fils ;
- -401-366 : Baalshillem II, fils
- -365-352 : Abdashtart Ier (ou Straton Ier le Philhellène) ;
- -351-347 : Tennès
- -347-346 : Vacance après la destruction de Sidon par les Perses.
- -346-343 : Évagoras II de Salamine
- -342-333 : Abdashtart II (ou Straton II)
- Après -333 : Abdolonyme ou encore Abdalonymos
- Jusqu'en -312 : Philoloklès
Sidon à l'époque hellénistique
Alexandre le Grand la dote de nouveaux territoires dans l'arrière-pays : elle reçoit en don non seulement la montagne mais aussi une partie de la Bekaa et de l'Anti-Liban. Comme toutes les cités phéniciennes, Sidon a conservé, en 333/332 av. J.-C., ses institutions politiques originales, malgré les occupations assyrienne, babylonienne et perse : elle a un roi entouré d'un Conseil des Anciens. Un nouveau roi, client des Perses, Abdashtart II (Straton II) avait été installé sur le trône de Sidon. Aussi, Alexandre destitue-t-il son successeur immédiat, Abdashtart III (Straton III), considéré comme peu sûr, pour installer sur le trône un membre de l'ancienne famille royale, Abdalonymos. Pour marquer son avènement, les Sidoniens inaugurent alors dans leur monnayage une nouvelle ère, dite « du peuple ». Grâce à sa flotte, Sidon fournit à Alexandre une aide efficace dans le siège qu'il met devant Tyr en .[source insuffisante]
À la mort d'Alexandre en , les Diadoques s'affrontent pour se partager son empire. Antigone le Borgne établit son camp en Phénicie, face à Tyr, et à sa demande, les chantiers navals de Sidon entreprennent la construction de nouveaux navires. Après la défaite d'Antigone à la bataille d'Ipsos, Sidon et Tyr doivent revenir à , mais les villes sont aux mains de Poliorcète ; et Ptolémée se disputent la Cœlé-Syrie : Séleucos revendique les deux villes, sans pouvoir d'abord les obtenir. Ce n'est que beaucoup plus tard, vers 288/286 av. J.-C., que Ptolémée parvient à les conquérir.
Dès lors, en raison de leur très important rôle économique et militaire, les villes de Sidon, Tyr et Arados bénéficient de la bienveillance du roi lagide ; mais en se transformant en cités aux mœurs grecques, leurs institutions changent. Des concours grecs y sont organisés dans les palestres et les gymnases ; le boxeur Sillis de Sidon participe au concours à Délos en ; un habitant de Sidon participe même à la course de char aux jeux néméens, preuve qu'il est bien reconnu comme Grec : Sidon est donc considérée comme une ville grecque à la fin du siècle ou au début du Des concours en l'honneur de l'Apollon de Delphes sont même organisés dans cette ville. La rapidité de l'hellénisation des Phéniciens se traduit aussi dans l'importante vie intellectuelle qui se développe à Sidon : dès le , le philosophe stoïcien Zénon de Sidon est l'élève de Zénon de Cition. Sur le plan politique, il n'y a plus de roi à Sidon au plus tard en , quand meurt Philoclès, le successeur d'Abdalonymos ; des agoranomes sont régulièrement attestés à Sidon, qui a sans doute aussi un juge, (δικαστής, dikastès), et un archonte. Tous les magistrats connus à Sidon portent d'ailleurs des noms grecs.
Les troubles reprennent avec la cinquième guerre de Syrie, à partir de : Antiochos III veut conquérir la Syrie lagide ; il est vainqueur à la bataille de Panion de l'Étolien Scopas qui se réfugie à Sidon, mais la ville capitule à l'automne , malgré trois armées de secours accourues pour la sauver. Ville de garnisons lagides, Sidon avait abrité nombre de mercenaires venus d'Asie Mineure. Après la conquête séleucide, ces mercenaires venus de Pamphylie, de Pisidie ou de Phrygie forment l'élite des phalanges et sont depuis longtemps hellénisés, comme l'attestent leurs noms grecs et le style parfaitement grec des stèles de Sidon. Dans les domaines intellectuel et artistique, Tyr et Sidon constituent de grands centres pour les lettres grecques : la philosophie stoïcienne est représentée par Antipatros de Sidon (vers / 100 av. J.-C.) qui est l'auteur d'épigrammes, et par Boéthos de Sidon, élève de Diogène de Babylone, qui s'occupe de cosmologie. La philosophie épicurienne est illustrée par Zénon de Sidon (Démocrite aurait reprise par la suite.
Reconnue sacrée et asyle en , Sidon devient libre vers 112/110 av. J.-C., et frappe monnaie pour son propre compte dès , inaugurant ainsi l'étalon phénicien.
Sidon à l'époque romaine
Sidon est honorée du titre de navarchis qui reconnaît son rôle essentiel de ville amirale, lieu de mouillage pour la flotte de guerre romaine, la classis syriaca. Cependant, la ville n'échappe pas aux luttes de factions, et Auguste la réduit en esclavage, aux dires de Dion Cassius.
Sous l'empire, Sidon continue à se distinguer surtout en matière d'artisanat : sa réputation est si grande dès l'Antiquité que les auteurs anciens tenaient la verrerie pour une invention de la Phénicie ; d'abord moulé, le verre a ensuite été soufflé et a permis une large diffusion de vaisselle dans cette matière, en particulier de petits vases à parfums, à onguents ou à cosmétiques ; Sidon réalise une production luxueuse de verres incrustés de pierreries ou à couleurs mêlées : des verres de luxe sortent de l'officine célèbre d'Ennion de Sidon, et certains artisans signent leurs productions de leur nom, comme Artas, Philippos ou Neikôn, en gage de qualité.
L'industrie de la pourpre s'est aussi largement développée à Sidon comme à Tyr, grâce à la présence du murex et à la possibilité de trouver des textiles de qualité, car il s'agit de teindre des étoffes : production de grand luxe en raison du coût de la teinture, les étoffes teintes en pourpre de Sidon sont destinées à la cour impériale romaine et aux membres des ordres supérieurs. La colline de murex qui s'élève encore aujourd'hui à Sidon témoigne des quantités considérables de coquillages qui furent nécessaires à cette production. L'artisanat du textile en Phénicie n'est pas moins réputé. Décrivant Cléopâtre, le poète latin Lucain évoque un voile arachnéen provenant d'une soie brute chinoise teinte à Sidon puis retissée : « La blancheur de son sein éclate à travers un voile de Sidon, tissé par le peigne des Sères et dont l'aiguille des Égyptiennes a desserré le tissu clair et large ». La ville jouit d'une grande réputation pour le travail du bronze, et possède des associations de couteliers et de charpentiers.
Sidon et Tyr font partie de la Haute-Galilée, souvent citées dans les Évangiles de Luc, Marc et Mathieu, et témoins du passage du Christ et de ses miracles. Au-dessus de Tyr, Cana de Galilée, lieu du premier miracle du Christ, à la demande de sa mère, et qui avait transformé l'eau en vin, alors que celui-ci était venu à manquer au cours de noces. Sidon est le lieu de rencontre des saints Pierre, qui y prêchait, et de Paul et Luc, de passage pour Rome. Elle abrite également le sanctuaire marial de Maghdouché qui la surplombe, et où la Vierge aurait attendu dans une grotte, Mantara, le Christ qui prêchait dans Sidon, ville païenne. À Sarepta de Sidon (Sarafand), eut lieu le premier miracle du Christ sur une femme cananéenne (non-juive), dont la fille était mourante.
En 218, Sidon obtient le titre de metropolis, et en 221-222, l'empereur Héliogabale lui confère le statut colonial avec installation de vétérans.
Un Mithraeum
Historique
- 141 : le culte de Mithra est introduit au temple d'Echmoun (à 3 km de Sidon) comme l'atteste la dédicace du cippe de Théoddotos : « Au dieu saint Asclépios, Théodotos, prêtre de Mithra, a dédié, l’an 251 [de l’ère de Sidon] »
- Fin IVe siècle : Dédicace de trois des statues du mithraeum de Sidon par « Flavios Gerontios, pater nomimos |…|». qui témoigne de la longue survivance polythéiste et plus tardive dédicace connue à Mithra, malgré la pression chrétienne. Virtuosité technique et coût du groupe statuaire et du relief laissent supposer un contexte élitaire.
- 391-392: interdiction des cultes païens et abandon rapide du mithraeum de Sidon qui disparaît des mémoires
Découverte rocambolesque et second oubli qui illustrent la grande période des chasseurs d’antiquités et des pilleurs de tombes, souvent au service des grandes puissances européennes.
- 1881 : découverte du mithraeum par les antiquaires Alphonse et Edmond Durighello lors de fouilles clandestines menées à Saïda (Liban), l’ancienne Sidon, alors sous domination ottomane.
- 1924 : mort de Joseph-Ange Durighello, dernière personne à prétendre connaître l’emplacement exact du mithréum.
- 1967 : don de l’ensemble mithriaque de Sidon au Louvre.
- 2013 : J.-M. Saint-Jalm situe le mithraeum sur le terrain de l’archevêché grec catholique melkite de Saïda.
Un temple privé
L'iconographie témoigne du caractère privé et topique du culte de Mithra, dans lesquels chaque groupe d’adeptes forme une combinatoire unique autour de figures sacrées récurrentes. Au sein d'un temple privée la variabilité est la norme. Et c'est autour de figures récurrentes que s'organise une combinatoire locale unique. La particularité iconographique de ce temple est la présence d'Hécate Trimorphe dispensatrice de vie (un parallèle possible avec le triple Mithra?) mais aussi d'une figure léontocéphale (reprenant certains codes de la statuaire égyptienne archaïque). Les figures de Mithra et des dadophores sont plutôt classiques dans les mithraeum même si on y perçoit une influence romaine sur les compagnons de Mithra. Ils sont porteurs de haches doubles (liens possibles avec Jupiter Dolichenus).
→ Malgré toutes de vastes zones d’ombres persistent concernant le mithraeum de Sidon : peut-être n’en est-il même pas un? Il s’agirait alors d’un simple dépôt visant à la sauvegarde de sacra mithriaques.
Sidon, du Moyen Âge à nos jours
En 551, Sidon subit un violent séisme. Ancien évêché, la ville est assez modeste et sans grande importance lorsqu'elle est conquise par le général arabe Yazîd b. Abî Sufyân en 637. Les géographes arabes la décrivent comme une place forte qui servait de port de guerre de Damas. Elle acquiert de la notoriété à l'époque des Croisades : elle est assiégée en 1107 puis libérée soit contre rançon, soit avec l'aide de secours damascènes. Elle est prise finalement aux mains des croisés en 1110-1111 par les Croisés de Baudouin, roi de Jérusalem, avec l'aide de la flotte norvégienne de , après un blocus de 47 jours. Baudouin la donne alors à l'un de ses fidèles barons, Eustache Granier ou Garnier seigneur de Césarée Ses descendants conserveront cette seigneurie jusqu'en 1260.
Sidon devient le chef-lieu de la seigneurie de Sagette, englobant le château de Beaufort au sud-ouest, seconde des quatre baronnies du royaume de Jérusalem. Reprise à Renaud Grenier par Saladin en 1187, ses remparts seront rasés. Envahie par les Arabes, rendue aux troupes de Grenier par Saladin avant sa mort, attaquée par les Mongols, Sagette sera vendue par Julien Grenier aux Templiers. La ville sert de refuge aux survivants du siège de Saint-Jean-d'Acre en 1191.
Elle est mise à sac par les Mongols en 1260 ; puis, la même année, tombe sous le contrôle de Templiers jusqu'à sa prise par le Sultanat mamelouk en 1291. De 1291 à nos jours, elle redevient à majorité musulmane.
Elle connaît une nouvelle prospérité aux et siècles. De 1660 à 1775, elle est la capitale d'une province ottomane, l'eyalet de Sidon, avant d'être supplantée par Acre puis par Beyrouth. La France y entretient dès 1616 un consulat : jusqu'à la Révolution française, les marchands marseillais détiennent un quasi-monopole sur le commerce extérieur de « Seyde (Sidon) et dépendances ». Cependant, l'expulsion des Français par Jazzar en 1791 porte un coup fatal à son commerce, ce dont Beyrouth saura profiter. Saïda devient un modeste port de pêche, et le restera jusqu'à nos jours. En 1848, le voyageur historien Baptistin Poujoulat écrit dans Récits et souvenirs d'un voyage en Orient que la ville, « bien mesquine et bien sale », compte 2 600 chrétiens, 2 000 musulmans et 400 Juifs, soit 5 000 habitants.
- Sartre 2003, p. 43.
- Hérodote, Histoire, Livre V, 58 ; Diodore, III, 57, 1.
- Odyssée, XV, 425 ; IV, 84 ; XIII, 285 ; XV, 417-481.
- Odyssée, Chant XV, 417.
- La pourpre est une teinture obtenue à partir des pigments de la coquille d'un murex (Murex trunculus).
- Sartre 2003, p. 60.
- Diodore, XVI, 42-45.
- Quinte-Curce, IV, 1, 25 ; Arrien, Livre II, 15, 6.
- Quinte-Curce, IV, 1, 36 ; Diodore, XVII, 47, 1.
- Quinte-Curce, IV, 1, 15-26 ; Justin, XI, 7-9 ; Diodore, XVII, 47 ; Sartre 2003, p. 72.
- Arrien, II, 15, 6 et 20, 1 ; Quinte-Curce, IV, I, 15-25 ; Justin, XII, 10, 7-9.
- Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne], Vie de Démétrios, 33, 1.
- Sartre 2003, p. 108-109.
- Sartre 2003, p. 281.
- Sartre 2003, p. 149-150.
- Polybe, XVI, 18-19 ; Tite-Live, XXXI, 14, 5 ; Justin, XXXI, 1.
- Sartre 2003, p. 276-280.
- Agnès Bouvier, « « Au fracas de la foudre, les animaux intelligents s'éveillèrent » », Flaubert [En ligne], 5 | 2011, mis en ligne le 12 juillet 2011, consulté le 27 septembre 2017. URL : http://flaubert.revues.org/
- Sartre 2003, p. 233.
- Dion Cassius, LIV, 7, 6.
- Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre XXXVI, 190-191.
- Sartre 2003, p. 798-799
- Strabon, XVI, 2, 23 ; Pline l'Ancien, Histoire naturelle, IX, 60-62, 127 et 139-140.
- Lucain, la Pharsale, X, 141-142.
- Sartre 2003, p. 707.
- Encyclopédie de l'Islam, Brill et Leyden, 2e éd., (1995) pages 103-104.
- , 1995, page 228.
- Daniel Panzac, "Commerce et commerçants des ports du Liban Sud et de Palestine (1756-1787)", Revue du monde musulman et de la Méditerranée, no 55-56, 1990, p. 75-93.
- Baptistin Poujoulat, Récits et souvenirs d'un voyage en Orient, Tours : A. Mame, 1848, lire en ligne).
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