Latium, Italie - Lazio

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Pour l'instant le site comporte pour le Latium 829i sous-entités, dont 245i de niveau ville (30 %) et 584i entités moins importantes, ce qui représente 5 % des villes d'Italie.

Localisation

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Latium : descriptif

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Latium

Le Latium (prononcé : /la.sjɔm/), ou Lazio (/ˈlat.tsjo/) en italien, est une région d'Italie centrale

Incluant la capitale, Rome, il s'agit de la deuxième région la plus peuplée d'Italie, après la Lombardie, avec près de six millions d'habitants

Il est bordé au nord-ouest par la Toscane, au nord par l'Ombrie, au nord-est par les Marches, à l'est par les Abruzzes et le Molise, ainsi qu'au sud-est par la Campanie

À l'ouest, la région est baignée par la mer Tyrrhénienne

La petite enclave du Vatican se trouve dans le Latium. Le Latium est riche d'un patrimoine multimillénaire : il voit la présence de la civilisation étrusque, puis est au cœur de l'Empire romain, plus tard des États pontificaux, du Premier Empire français et de l'Italie

Il constitue aujourd'hui une région dynamique

Son passé agricole est supplanté par l'industrie, les services, le commerce, la fonction publique et le tourisme, soutenus par un réseau de transports privilégiés grâce à sa position géographique au centre de l'Italie et la présence en son sein de la capitale.

Histoire

Antiquité

Carte des peuples pré-romains dans le Latium.
La louve avec Romulus et Rémus.

La région du Latium est le foyer de populations agricoles sédentaires de langue indo-européenne depuis le début de l'âge du bronze[réf. nécessaire]. Dans un premier temps connue par de riches commerçants mycéniens dès la fin du phéniciennes, puis grecques, qui se manifestèrent sous la forme de comptoirs littoraux, accompagnés d'exploitations agricoles,. L'historien grec Denys d'Halicarnasse note ainsi que de nombreux peuples ont précédé les populations étrusques et latines sur le territoire du Latium pendant la protohistoire. Parmi ceux-ci, la région médio-péninsulaire compte les Sicules, les Aborigènes (peuple légendaire pré-romain qui chassa les Sicules du Latium), et les Ligures.

L'entrée en lice des Étrusques sur les terres médio-tyrrhéniennes se concrétise au tournant du . L'Etrurie est portée par une volonté d'expansion militaire et économique. Les , dont le nom fait écho à celui de leur région d'origine, l’Étrurie (Toscane moderne), occupent une position essentiellement centrée sur la partie septentrionale du Latium, soit à partir de la rive Nord du Tibre. Dès le . Cependant, toujours divisés en cités-États, ils ont été incapables d'affirmer une hégémonie politique concrète sur la région. De facto, ils durent s'opposer à l'empreinte et au contrôle manifestes des petites cités autonomes fondées par les peuples préétablis,, d'une manière analogue à la situation qui prévalait dans la Grèce antique. La proximité géographique de la région avec les cités de la Grande-Grèce (dans le sud de l'Italie et en Sicile) aura un fort impact culturel sur la région.

Moins significatives, les autres populations contemporaines à l'implantation des Etrusques dans le Latium, se pourvoient d'un territoire évoluant entre la rive Sud du Tibre et une large plaine littorale, et qui s'étend jusqu'aux Apennins centraux. Parmi celles-ci, on répertorie notamment les Rutules (autour de la ville d'Ardée), les Capénates (au nord de Rome), les Sabins (dans la partie nord-orientale), les Falisques (dans la zone autour de Faléries), les Volsques (au sud et sur le littoral), ainsi que plusieurs peuples vivant sur le territoire de l'actuelle province de Frosinone, tels les Herniques, les Aurunces et les Èques,,,. Dans une moindre mesure, quelques sources antiques font également référence à de petites ethnies, telles que les Albains, ou encore les Laurentes. Les écrits antiques et les vestiges matériels découverts au sein des terres du Latium confirment un substrat ethnique latin généralisé à l'ensemble de ces populations,,.

Le milieu du marque un tournant décisif dans l'histoire de la région italienne par l'avènement de Rome. De fait, Rome sera alors l'agglomération urbaine la plus importante du Latium, et on y observe l'émergence d'un pouvoir de type monarchique. L'installation et la pérennité de la monarchie romaine jouent un rôle majeur dans la configuration politique de la région : celle-ci concourt à la mise en place d'une fédération politique et homogène des différents peuples latins, qui seront soumis les uns après les autres,,. Dans un premier temps exercée par des souverains latins et sabins, la monarchie romaine passe dans un second temps sous le contrôle de rois étrusques (la lignée dynastique des Tarquins), à partir de -616. Cet élément historique atteste l'incidence de la montée en puissance des Étrusques sur le Latium, au terme du .

D'après la légende, la ville de Rome est fondée par Romulus et Rémus, descendants d'Énée. Sous cet angle, il serait par conséquent très probable que les Romains soient d'origine ethnique latine,. Toutefois, dans un cadre historique et archéologique, on peut noter que les Sabins et les Etrusques ont joué un rôle déterminant dans l'ethnicité des populations du Latium du au .

Le tournant du présente des changements sociaux et politiques profonds au sein de la région. La plupart des cités du Latium sont alors antagonistes, et en proie à de nombreuses belligérances. Plusieurs événements révélateurs de l'instabilité croissante de la région apparaissent de manière significative. On peut notamment évoquer le combat des Horaces et des Curiaces, qui marque le début de la suprématie de Rome sur Albe la Longue. Cette fin de est marquée par la bataille d'Aricie, qui voit s'opposer les Étrusques, alors maîtres de la région, et les Latins, alliés aux Volsques et aux Herniques, les trois principales ethnies du Latium méridional, jusque-là dominées par le peuple régnant. Cette guerre marque le début de l'hégémonie des Latins, dont les 47 cités vont se confédérer en une réelle force politique, qui se matérialise en devenant la Ligue latine. En 509 av. J.-C., les derniers rois étrusques sont finalement écartés du pouvoir central. Ce dernier élément historique devient effectif avec l'exil du souverain Tarquin le Superbe. Dès lors, la péninsule centrale italienne voit la naissance de la République romaine,,.

Un événement notable, survenant au début du , affecte profondément les bases économiques, culturelles et institutionnelles de la région médio-péninsulaire : en -400, une coalition de nombreuses celtes fédérées sous la bannière du roi Brennos, entame une marche stratégique de grande ampleur vers le Sud dans l'optique d'investir complètement la péninsule italienne. Après avoir envahi l'Étrurie toscane en assiégeant la cité de en -390, la fédération celtique, forte de 65 000 fantassins, procède à un mouvement de troupes en direction du Latium. Au cours de l'an -384, la bataille de l'Allia, sur la rive Sud du Tibre, voit la victoire sans équivoque des armées celtes sur les troupes romaines. La ville de Rome est totalement investie, pillée et désorganisée. L'événement sans précédent du Sac de Rome affecte l'ensemble de la région du Latium, dont les autres principales cités subirent également le processus de saccage systématique par les guerriers celtes.

En 338 av J.-C., au terme de luttes factionnelles et de troubles insurrectionnels, les hommes d'État à la tête de la République romaine soumettent, puis dissolvent la Ligue latine et affirment enfin la prédominance sans compromis de Rome sur le Latium,.

La trame historique du Latium nous révèle une relative constance politique, au cours des République romaine entame une expansion d'envergure, dans un premier temps cantonnée à la seule péninsule subalpine, et dont le champ d'action s'élargira ensuite au bassin méditerranéen et à l'Europe occidentale,.

Au crépuscule du , la région italienne du Latium est témoin de l'avènement de l'Empire romain. Auguste en devient le premier dirigeant et réorganise l'Italie en plusieurs régions. Le Latium, divisé entre le Latium vetus (c'est-à-dire le Vieux Latium) d'une part, et le Latium novum (Nouveau Latium) d'autre part, est administré avec la Campanie, pour ne former qu'un seul et même bloc territorial : la Regio I. Le nord de l'actuelle région du Latium, quant à lui, est considéré comme faisant partie de l'Étrurie, et est rattaché à la Regio VII,.

Moyen Âge

L'Italie en l'an 1000 avec les États pontificaux en violet foncé.

L'abdication imposée de Romulus Augustule, considéré conventionnellement comme le dernier empereur romain d'Occident, est souvent retenue comme le marqueur de la chute de l'Empire romain d'Occident. Entre 410 et 546, Rome est pillée trois fois, d'abord par les Wisigoths, puis par les Vandales, et enfin par les Ostrogoths. Le Latium est alors administré par le Sénat de Rome, par le pape (qui est généralement issu d'une famille sénatoriale), et par le royaume Ostrogoth, basé à Ravenne. En 553, l'empereur byzantin Justinien reprend le contrôle de l'Italie après une longue guerre contre les Ostrogoths, mais peu à peu ses successeurs s'en retirent, sous la pression des invasions lombardes venant du nord. La majeure partie du Latium est alors organisée en Duché romain (ducato romano), intégré dans l'exarchat de Ravenne, sous contrôle byzantin. La chute de Ravenne, prise en 752 par les Lombards, est suivie de l'intervention de Pépin le Bref, roi des Francs, qui la reprend, et qui remet aux mains des papes les territoires de l'Exarchat, la Romagne et le Latium. Ce don fonde ainsi les États pontificaux, avec Rome comme capitale,.

En 816, la crise de légitimité étatique de la papauté parvient à sa conclusion lorsque Louis le Pieux, dans un entretien avec le souverain pontife Étienne IV, reconnaît le statut territorial et souverain des trois États pontificaux. La mise en application de l' en 817 permet aux trois États pontificaux, dont le Latium est part intégrante, de préserver leurs frontières territoriales intactes, au sein du royaume carolingien d'Italie.

Le développement des États pontificaux s'accentue lorsque Léon III couronne Charlemagne empereur. Cela permet de créer une base solide à la diplomatie du Latium, et de lui donner des appuis à travers l'Europe (on note les familles Orsini et Colonna, qui seront parmi les familles princières les plus importantes de l'Italie médiévale et de la Renaissance),. La fin du  siècle imprime au sein des rapports entre la noblesse du Latium et de la papauté, alors en proie à une crise d'instabilité et à un manque de légitimité, un tournant décisif. Le , le souverain pontife Léon III est incarcéré sur ordre des aristocrates romains. Il sera libéré, et mis sous la protection de Charlemagne.

Au début du  siècle, la puissance croissante des nobles romains provoque des troubles politiques dans la région, laquelle est déjà marquée par les antagonismes existant entre le Saint-Siège et le Saint-Empire. Cet état d'instabilité sera en partie réglé en 1122 par l'édiction du Concordat de Worms. Ce dernier promulgue la scission sans équivoque de l'autorité épiscopale en deux entités distinctes : d'une part le pouvoir spirituel, et d'autre part le pouvoir temporel,,. En 1202, le pape Innocent III essaie de renforcer sa propre puissance territoriale dans le but d'affermir son autorité sacerdotale. Il concrétise son objectif par acte décrétal. De facto, en édictant la décrétale du , Innocent III parvient ainsi à subordonner et à limiter les velléités d'autonomie des prélats dans les administrations provinciales de la Tuscia, de la Campagna et de la Marittima, et à restreindre la puissance de la famille Colonna,.

Durant la première période de résidence de la papauté à Avignon de 68 ans (1309-1377), le pouvoir des seigneurs féodaux présente une recrudescence évidente, en raison de l'absence du pape à Rome. Les petites communes, et surtout Rome alors dirigée par Cola di Rienzo,, confrontées à l'autorité croissante des seigneurs locaux, tentent de se présenter comme la principale alternative à la puissance papale, mais entre 1353 et 1367, la papauté reprend finalement le contrôle du Latium et du reste des États pontificaux,.

Époque moderne

À partir du milieu du Viterbe, celle de Marittima e Campagna, et celle de Frosinone. Auparavant, la région faisait majoritairement partie du Patrimoine de saint Pierre.

Le maniérisme à Rome et dans le Latium. Les principaux artistes de l'époque, tels que Michel-Ange et Raphaël, travaillent dans la capitale pour le compte des papes, mais on en compte de nombreux autres dans les provinces avoisinantes, comme Antonio da Sangallo le Vieux, Sebastiano del Piombo ou Pirro Ligorio. L'époque du baroque marque également un renouveau pour la région, mais qui précède de peu une crise économique et sociale qui durera presque tout au long du années 1780 pour que le pape Pie VI introduise de nombreuses réformes, visant à développer l'agriculture et à redynamiser le Latium.

Drapeau de la république romaine de 1798.

Époque contemporaine

En 1798, le gouvernement des papes sur le Latium est interrompu par la courte existence d'une République romaine, inspirée du modèle de la Révolution française et instituée par des envoyés du Directoire. En 1809, la région est conquise par les armées napoléoniennes, et le département du Tibre est créé. Il est divisé en trois arrondissements (Rome, Tivoli et Velletri), avant de prendre le nom en 1810 de département de Rome, une entité plus grande que la précédente, qui s'étend sur toute la surface actuelle du Latium, et qui est alors divisée en six arrondissements. Le 30 mai 1814, le département est repris par l'armée papale, et les États pontificaux sont recréés.

En 1849, une autre brève parenthèse a lieu avec l'institution d'une autre république romaine, gouvernée par un triumvirat composé de Carlo Armellini, Giuseppe Mazzini et Aurelio Saffi. Elle ne dure que cinq mois et est réprimée par une coalition d'États monarchistes européens. Rome est assiégé et bombardée par l'Armée républicaine française commandé par le général Nicolas Oudinot appelée à l'aide par le Pape. La défense de Rome fut confiée aux volontaires de Garibaldi, parmi lesquels Goffredo Mameli qui perdit la vie avec Andrea Aguyar, un ancien esclave uruguayen et de nombreux roturiers.

La Porte Pia par où rentrèrent les assaillants lors de la Prise de Rome.

Les États pontificaux s’opposent au processus d’unification de l’Italie, qui conduira en 1860 à la réunification de toute la péninsule sous le contrôle de la Maison de Savoie. Le retour du pape Pie IX à Rome, avec l'aide des troupes françaises en 1850, exclut la ville du processus d’unification, qui se traduit à l'époque par la deuxième guerre d'indépendance italienne et par l’expédition des Mille, à la suite de laquelle toute la péninsule italienne, y compris la majeure partie du Latium, mais excepté les villes de Rome et Venise, est réunifiée sous le règne des Savoie.

En 1870, à la suite de la défaite française lors de la Guerre franco-allemande de 1870, l'Empire français n'est plus en mesure de protéger les États pontificaux. L'armée italienne entre donc dans Rome par la Porta Pia le 20 septembre, dans ce qui sera plus tard appelé la Prise de Rome. Rome et le Latium sont dès cette date complètement annexés au royaume d'Italie. La capitale du royaume est officiellement transférée de Florence à Rome l'année suivante. En trente ans, c'est-à-dire jusqu’en 1900, la population augmente, et on voit le début d'une industrialisation de la région.

Quartier de l'EUR à Rome, construit durant la période fasciste.

En 1922, quatre ans après la fin de la Première Guerre mondiale, Benito Mussolini et les fascistes s'emparent du pouvoir lors de la Marche sur Rome. Cet événement a d'importantes conséquences sur le Latium. En effet, le Duce fait part de sa volonté d'agrandir la région, ce qui a pour conséquence l'annexion par le Latium du circondaire de Rieti (auparavant dans la Province de Pérouse en Ombrie), du circondaire de Cittaducale (auparavant dans la Province de L'Aquila dans les Abruzzes) et enfin des circondaires de Gaète et de Sora (faisant avant tous deux partie de la province de la Terre de Labour en Campanie). Ce sont donc 140 communes au total et 489 000 habitants qui sont ajoutés à la région par cette décision. Les fascistes divisent également la région en quatre provinces (celle de Rome, celle de Viterbe, celle de Rieti et celle de Frosinone) auxquelles vient s'ajouter en 1934 la province de Littoria (aujourd'hui province de Latina). En peu d'années, le Latium passe donc d'une superficie de 12 100 .

La bataille du blé, lancée par Mussolini dans le but d'assurer l'autosuffisance de l'Italie dans la production du blé, a aussi une répercussion importante sur l'économie du Latium, bien qu'elle ne réussisse pas à compenser les pertes de revenus dans les secteurs industriel et agricole, qui subissent une stagnation de leur production au milieu des années 1920.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, certains villages du Latium sont détruits par des bombardements puis par des batailles tout au long de l'avancée de l'armée des Alliés entre 1943 et 1944. Les villes côtières de Civitavecchia, Anzio, Nettuno et Terracine perdent sous les bombes la majorité de leur patrimoine bâti, tandis que d'autres villes comme Formia et Gaète sont en partie rasées. Des communes se situant le long des grands chemins de fer, telle celle de Frosinone, sont grandement endommagées (la ville de Cassino et l'abbaye voisine sont quant à elles complètement détruites et réduites à un tas de ruines). Cisterna di Latina, Sutri, Cerveteri et Palestrina sont bombardées de nombreuses fois, mais le record est détenu par la ville industrielle de Colleferro, touchée par près de 41 bombardements différents. En septembre 1943, pendant la Libération, la ville de Frascati, située aux portes de Rome, est complètement rasée (elle abritait le général allemand Albert Kesselring). Le Latium est libéré par les Alliés entre mai et juin 1944,,,.

Dans sa définition purement historique et géographique, le Latium correspond au territoire délimité par le cours inférieur du fleuve Tibre, par les Monts Ausons près de Terracine et par les Apennins centraux du côté est. La région administrative a été créée par la constitution républicaine de 1947 ; auparavant, elle n'existait qu'à des fins statistiques. Le premier organe politique administrant la région a été créé le , avec l'élection du premier conseil de la région.

Après sa reconstruction dans les années 1950 et 1960, la région connaît une importante croissance démographique, supérieure à celle du reste de l'Italie (entre 1951 et 1971, la croissance démographique sur toute la péninsule est de 14 %, alors qu'elle est de 40 % pour le Latium). De cette période jusqu'aux années 2000, le développement économique de la région est important, principalement grâce à l'industrialisation, principalement dans le triangle entre Pomezia, Pontinia et Colleferro, mais également dans la zone d'Anagni-Ferentino et dans la vallée du Liri grâce aux usines Fiat qui s'y établissent. Pourtant, le principal secteur donneur d'emplois aujourd'hui est celui du commerce et de la fonction publique, ayant dépassé dans l'après-guerre le secteur agricole, qui ne représente plus que 4 % de la population.

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Culture

Universités

Entrée de l'Université de Rome « La Sapienza ».

La ville de Rome est le majeur pôle universitaire de la région, car elle possède de nombreuses universités, à la fois publiques et privées. La plus connue et la plus importante quant au nombre d'inscrits est l'Université de Rome « La Sapienza », qui compte également des antennes à Latina, Rieti et Viterbe. En 1982 est également fondée l'Université de Rome « Tor Vergata », qui accueille environ 40 000 étudiants, en 1992 l'Université de Rome III qui compte aussi près de 40 000 élèves et en 1998 l'Université de Rome « Foro Italico » (aussi appelée Université de Rome IV).

La plupart des universités privées de Rome sont fortement catholiques. La plus ancienne est la Libera Università Maria Santissima Assunta (LUMSA), fondée en 1939, puis viennent la Libera Università Internazionale degli Studi Sociali (LUISS) en 1974 et la Libera Università degli Studi Per l'Innovazione e le Organizzazioni (LUSPIO) en 1996.

Les deux universités du Latium, toutes deux fondées en 1979, mais non situées dans la capitale sont : l'Université de Cassino, qui compte près de 8 000 étudiants, et l'Université de la Tuscia, basée à Viterbe, qui accueille environ 9 000 étudiants et qui possède des antennes à Bracciano et à Tarquinia.

Musique

Musique traditionnelle
« Zampogna romana alla serrese » pendant la fête de San Rocco à Pazzano.

Il existe de nombreuses danses traditionnelles dans le Latium, particulièrement représentées par le saltarello, danse accompagnée de musique populaire qui s'est développée à partir du zumbarella, danse traditionnelle originaire des Abruzzes. Le stornello (ou stornello romano pour celui qui est pratiqué dans la zone autour de Rome) est une forme populaire de poésie généralement improvisée et très simple dont l'argument porte sur la satire ou l'amour et qui s'est diffusée dans le Latium et en Toscane dès le .

La musique populaire du Latium, quant à elle, possède des origines de Toscane, au nord, principalement dans le caractère grave et mélancolique de ses chants qui s'opposent à ceux de la Campanie, plus au sud. Possédant des caractéristiques intimement liées au chant grégorien, les chants traditionnels (aussi nommés chants romanesques) s'expriment surtout à travers les ninna nanna, berceuses originaires de la région.

Les instruments toujours utilisés dans le sud, pour la musique populaire, sont l'accordéon, le tambourin et la zampogna, cornemuse employée traditionnellement dans les musiques de l'Italie centrale et méridionale,.

Festivals de musique
Photo du Concert du Premier mai 2011 depuis la scène.

Un des principaux festivals de musique qui ont lieu dans la capitale italienne est le Concert du Premier mai (Concerto del Primo Maggio en italien) qui est organisé chaque année depuis 1990 à Porta San Giovanni lors de la Journée internationale des travailleurs par les majeurs syndicaux italiens : la CGIL, la CISL et l'UIL. Il propose plusieurs artistes renommés aussi bien italiens (comme Roberto Murolo, Franco Battiato ou Enzo Jannacci) que mondiaux comme Chuck Berry en 2007, Robert Plant des Led Zeppelin et le groupe Oasis en 2002, Sting en 1996, les Iron Maiden en 1993 ou encore B. B. King en 1992. Le nombre de spectateurs assistant à l'évènement est important, atteignant le million en 2006.

Un autre évènement important de la scène musicale romaine fut, de 2003 à 2007, le Telecomcerto qui accueillait chaque année aux Fori Imperiali un personnage ou un groupe connu internationalement : en 2003 Paul McCartney des Beatles, en 2004 Simon and Garfunkel, en 2005 Elton John, en 2006 Billy Joel et Bryan Adams et en 2007 le groupe Genesis.

Pendant les mois de juillet et août a lieu dans plusieurs communes de la province de Viterbe (Caprarola, Bagnoregio, Bagnaia, Sutri et Ronciglione) le Tuscia in Jazz Festival, deuxième plus important festival de jazz en Italie après l'Umbria Jazz. Pendant les deux dernières semaines de juillet, toujours à Bagnoregio, a lieu le Séminaire international du jazz qui regroupe de nombreux artistes-musiciens dont la plupart viennent de États-Unis.

Cinéma

Entrée de Cinecittà.

Le Latium est le berceau de Cinecittà, la « cité du cinéma », complexe de studios cinématographiques italien fondé en 1937 et qui se trouve à Rome, dans le quartier de Don Bosco.

Le principal festival cinématographique du Latium est le Festival international du film de Rome au terme duquel est remise chaque année une récompense aux meilleurs films nommée le « Marc Aurèle d'or ». C'est une effigie de Marc Aurèle en or créée par Bulgari. Il a lieu depuis 2006, sous l'impulsion du maire de Rome d'alors, Walter Veltroni, dans l'Auditorium Parco della Musica. Créé initialement sous le nom de « Fête internationale du cinéma de Rome » (CINEMA. Festa Internazionale di Roma en italien), il change de dénomination lors de sa Playing the victim de Kirill Serebrennikov. Par la suite, de nombreux autres films internationalement reconnus sont primés comme Brotherhood de Nicolo Donato et Kill Me Please d'Olias Barco.

Sports

Le stade Olympique de Rome.

Le Latium comporte divers équipements sportifs de niveau international, construits à l'occasion d’événements d'importance mondiale comme les Jeux olympiques d'été de 1960. Parmi les plus importants figure le stade Olympique à l'intérieur du complexe sportif du Foro Italico. Patrimoine du CONI, la structure permet d'accueillir des activités comme le football, l’athlétisme, le tennis et parfois des manifestations musicales et culturelles. Le Palalottomatica, situé à Rome dans la zone de l'EUR, est le plus grand palais des sports d'Italie et accueille les parties de basket-ball de la Pallacanestro Virtus Roma.

Des manifestations sportives de niveau international se déroulent dans le Latium :

  • le tournoi de Rome ou Internationaux d'Italie ou encore Masters de Rome, un tournoi de tennis masculin du circuit ATP et féminin du circuit professionnel WTA. La première édition remonte à 1930, devenant open en 1969. Depuis 2009, le tournoi fait partie des Masters 1000 masculins et des Premier 5 féminins, catégories des tournois les plus prestigieux après ceux du Grand Chelem. L'épreuve est organisée chaque année à Rome, à la mi-mai, sur terre battue et en extérieur ;
  • la Course de côte Rieti - Terminillo ou Coppa Bruno Carotti, une compétition automobile pour voitures de course disputée annuellement début septembre sur la route nationale 4 bis pour rejoindre le Mont Terminillo à une altitude de 2 217 mètres ;
  • le meeting de Rieti, une compétition internationale d'athlétisme qui a lieu annuellement à Rieti dans le stade Raul-Guidobaldi fin août, début septembre, depuis 1971. Ce meeting qui fait partie du circuit Challenge mondial IAAF fêtera en 2016 sa  ;
  • le Jumping de Rome, concours hippique de sauts d'obstacle à Villa Borghese, étape du circuit FEI des Coupes des Nations.
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Le Latium dans la littérature

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