Kerala, India
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Kerala : descriptif
- Kerala
Le Kerala ou Kérala (en malayalam : കേരളം, kēraḷam, /keːɾɐɭɐm/) est un État indien
La langue principale est le malayalam qui fait partie des langues dravidiennes, famille linguistique dominante en Inde du Sud
Le gentilé propre au Kerala est Malayalee. Le Kerala, densément peuplé, s'étend sur près de 900 km dans le sud-sud-ouest de la péninsule indienne
Il est couvert de denses forêts sur les contreforts des Ghats occidentaux et traversé d'un réseau de lagunes et canaux le long de la côte de la mer des Laquedives
Il est parfois surnommé « le pays de Dieu » (God's own land). Le Kerala possède un indicateur de développement humain élevé par rapport à son niveau de développement économique
L'espérance de vie et le taux d'alphabétisation sont très au-dessus de la moyenne nationale, et ce malgré des disparités
De nombreuses personnes originaires du Kerala ont émigré à l'étranger, en grande partie dans les pays du Golfe
Les fonds envoyés par ces personnes équivalent à plus de 20 % du produit intérieur brut,.
Histoire
Les populations proto-australoïdes du Kerala, locutrices aujourd'hui de langues dravidiennes, sont considérées comme les plus anciens autochtones et sont en grande partie mélangées avec les autres types physiques arrivés plus tardivement.
Dès le , Grecs et Romains faisaient déjà du commerce avec le Kerala qui se trouvait alors à la convergence des mondes occidental et extrême-oriental. Ses productions comme la noix de coco, la noix d'arec, et les épices s’échangeaient contre du riz, du sucre, des perles, des pierres précieuses ou des cotonnades.
Des juifs issus de la première diaspora fondent la première communauté juive d'Inde.
Selon la tradition l'apôtre Thomas diffuse le mouvement des nazôréens (la forme juive du mouvement créé par Jésus) à partir du milieu du siècle de l’ère chrétienne.
Les premiers chrétiens nestoriens, issus des missions venues des communautés chrétiennes d'Orient s'y installent ou diffusent le christianisme dès le siècle, en particulier sur la côte, grâce aux routes maritimes reliant l'Empire romain d'Orient et l'Égypte au Kerala.
Au début du Moyen Âge, les relations commerciales sont alors dominées par les marchands perses et arabes qui se sont substitués aux gréco-romains. À ce moment-là, le Kerala est divisé entre de nombreux royaumes, mais au siècle une identité régionale se forme, lorsque le malayalam se différencie nettement du tamoul.
L'une des raisons du voyage de Vasco de Gama depuis le Portugal vers le Kerala, en 1498, est de briser le contrôle musulman sur le commerce des épices, des gemmes et des parfums entre les producteurs locaux et le Moyen-Orient. Il fait construire la première forteresse portugaise, Fort Emmanuel, en terre indienne à Cochin (Kochi) en 1503, puis, prenant avantage de la rivalité entre les rajahs de Calicut et de Cochin, entreprend de détruire ce monopole.
Cette lutte entre Calicut et Cochin, permet finalement aux Hollandais d'intervenir, puis d'expulser les Portugais de leurs forts. Les Anglais s'implantent dans la zone par l'intermédiaire de la Compagnie anglaise des Indes orientales et s'installent fermement au Kerala au début du siècle.
En 1792, Tipû Sâhib essaie de regagner du territoire sur celui tenu par les Britanniques, mais sans succès.
L'État moderne du Kerala est créé officiellement, le
- « « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) », article publié en 2006 dans Molecular Biology and Evolution, par Catherine Hill, Pedro Soares, Maru Mormina, Vincent Macaulay, William Meehan, James Blackburn, Douglas Clarke, Joseph Maripa Raja, Patimah Ismail, David Bulbeck, Stephen Oppenheimer, Martin Richards.
Géographie
Le Kerala consiste en une étroite bande de terre le long de la côte sud-ouest de l'Inde dont la largeur varie de 35 à 120 mer des Laquedives à l'ouest et par les Ghats occidentaux à l'est, culminant à l'Anamudi avec 2 695 m.
Situé entre 8, représente 1,18 % du territoire indien.
Les États du Karnataka au nord et du Tamil Nadu à l'est sont les voisins immédiats du Kerala. Le district de Mahé qui fait partie du territoire de Pondichéry, est enclavé dans le Kerala. La façade maritime de l'État fait face à l'archipel des Laquedives, qui forme notamment le territoire des Lakshadweep, et donne une ouverture sur les Maldives au sud-ouest.
Le Kerala est divisé en trois zones distinctes :
- les montagnes et vallées profondes se situent à l'est, sur les contreforts des Ghats occidentaux. Elles sont couvertes de forêts denses et les courtes et nombreuses rivières kéralaises y prennent leurs sources pour se jeter dans la mer des Laquedives ;
- la plaine centrale est constituée de collines et de larges vallées agricoles ;
- sur la côte, longue de 580 Backwaters constituent un vaste réseau de lagunes, très riches en biodiversité, reliées par des canaux communiquant avec la mer. De Thiruvanathapuram à Vadakara, ils représentent 450 lac Vembanad, entre Alappuzha et Kochi, est la plus importante réserve d'eau de l’État (200 km2).
Climat
Le climat du Kerala est tropical avec un régime de mousson du sud-ouest de juin à septembre. Les précipitations sont abondantes, 3 107 mm/an en moyenne (Inde : 1 197 mm/an) et il pleut entre 120 et 140 jours par an. En été, d'avril à juin, les températures atteignent 33 °C, ce qui est relativement raisonnable en Inde.
Inondations de 2018
En août 2018, des inondations font plus de quatre cents morts.
Elles dévastent l'essentiel du Kerala (13 des 14 districts, tous hormis celui de Kasaragod) et provoquent le déplacement de centaines de milliers de personnes.
Il s'agit des plus importantes inondations dans l’État depuis plus d'un siècle.
Radioactivité naturelle
Certaines zones du Kerala sont exposées à une radioactivité naturelle intense due à la présence de monazite dans le sol.
Flore et faune
La variété géographique et le climat expliquent l'importance de la biodiversité.
La forêt couvre 26 % de l’État, on y rencontre des essences recherchées telles que le teck, le bois de rose ou le santal, ainsi que de nombreuses herbes aromatiques.
Ces forêts et plantes donnent lieu à une activité économique appréciable : exportation de bois, artisanat, encens, huiles essentielles.
La faune est également très riche : léopards, tigres, éléphants, écureuils, singes, cerfs, ours et de nombreuses variétés d'oiseaux. Pour protéger cette richesse, nombre de ces plantes et animaux étant endémiques au Kerala, l’État a créé plusieurs parcs nationaux et réserves naturelles : Chinnar Wildlife Santuary, Eravikulan National Park, Jumarlom Bird Santuary, Periyar National Park, Silent Valley National Park.
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- « Inde : au moins 324 morts dans les inondations au Kerala », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le ).
- ISSN 0971-751X, lire en ligne, consulté le ).
Culture
La culture kéralaise, création riche et originale, tire ses principales influences du Tamil Nadu et du Karnataka voisins ainsi que d'apports extérieurs (moyen-oriental et occidental).
Musique, danse et théâtre
La musique du Kerala est très riche et variée, allant de la musique savante, à savoir la musique carnatique, en passant par divers genres, tels que le style folklorique local et les musiques aux influences étrangères amenées par les communautés extérieures (musulmanes et chrétiennes) et les diverses nations qui commercèrent avec la région.
Le kutiyattam, l'un des théâtres sacrés les plus anciens de l'Inde, est né au Kerala. Le kathakali, théâtre dansé, a pris sa forme actuelle au siècle. Les représentations peuvent durer toute la nuit et sont très populaires. C'est un art qui requiert une grande concentration et une extrême précision et auquel les artistes se préparent en pratiquant le kalarippayatt, art martial datant du siècle. Le Krishnanattam, semblable au kathakali, est, quant à lui, totalement dédié à l'avatar Krishna et au temple de Guruvayur, il naquit au siècle sous le patronage des Samuthiris (Seigneurs) de Calicut.
Le Mohiniyattam, signifiant Danse de l’Enchanteresse, est une danse classique emblématique du Kerala dont la pratique est réservée aux femmes. La performance de cet art est directement liés aux récits mythologiques et en particulier au Seigneur Vishnou, connu pour prendre sa forme féminine Mohini afin de combattre les forces du mal.
Certaines communautés sont particulièrement liées aux arts, notamment les Chakyars, les Nambiars et les Iyers venus du Tamil Nadu.
Le théâtre d'ombres, ou Tolpava Koothu,, demeure au Kerala dans la plus pure tradition. Inconnu au nord de l'Inde, cet art a subi dans le sud de multiples avatars : la taille des figurines varie de vingt centimètres au Maharashtra à près de deux mètres en Andhra Pradesh. Seuls le Kerala et l'Orissa ont conservé des silhouettes opaques : ailleurs, elles laissent passer la lumière et la colorent comme des vitraux. Le lien avec le Tamil Nadu est très visible, car les montreurs du Kerala émaillent leurs récits de propos en langue tamoule tirés du Iramavataram, une traduction du Ramayana faite par le célèbre auteur Kamban et qui constitue un des chefs-d’œuvre de la littérature antique tamoule. S'inscrivant à l'origine dans une pratique spirituelle liée à la mythologie, le spectacle est organisé par les temples de la déesse Bhagavati, principalement dans le district de Palakkad qui est le centre majeur de cet art, mais également dans les régions voisines de Thrissur et Malappuram,.
Arts et fêtes populaires
De nombreuses fêtes rythment l'année. Onam, la fête des moissons, est célébrée dans tout le Kerala en l'honneur de Mahabali, souverain que l'on honore en organisant des festins, en portant des vêtements neufs et en décorant le seuil des maisons de fresques florales colorées et de tapis de fleurs.
Le pooram est une fête hindoue dont la plus renommée est celle de Thrissur. La parade d'éléphants caparaçonnés et l'orchestre de plus de cent percussionnistes attirent de nombreux dévots et curieux.
La peinture murale est un art dans lequel le Kerala excelle, c'est une des dernières régions d'Inde à préserver des styles picturaux remontant à l'Inde antique et n'ayant pas subi d'influences persanes. Illustrant des scènes mythologiques, on retrouve ces peintures principalement dans les temples et les palais, mais également dans certaines anciennes églises. Aujourd'hui, les artistes proposent leurs œuvres sur de nouveaux supports afin d'en vivre.
Littérature
Si les premiers textes en malayalam datent du siècle, c'est au siècle que Thunchath Ezhuthachan , le père de la littérature malayalam moderne, écrivit son œuvre. Aux ). Le siècle est une période de renaissance avec les écrivains Chandu Menon , auteur du « premier roman malayalam » Indulekha et C.V. Raman Pillai .
Actuellement la littérature kéralaise s'écrit en malayalam et en anglais. Parmi les nombreux auteurs, les œuvres de ceux-ci sont accessibles en français.
Shashi Tharoor
Journaliste, diplomate à l'ONU (1978-2007) et secrétaire d’État aux Affaires étrangères (mai 2009-avril 2010), Shashi Tharoor écrit en anglais :
- Le Grand Roman indien (The Great Indian Novel), 1989 ;
- Le Sourire à 5 dollars et autres nouvelles (The Five Dollar Smile and Other Stories), 1990 ;
- Show business, 1992 ;
- L'Émeute (The Riot), 2001.
Anita Nair
Après avoir travaillé dans la publicité, Anita Nair se consacre entièrement à l'écriture en anglais :
- Un homme meilleur (The Better Man), 2003 ;
- Compartiment pour dames (Ladies Coupé), 2003 ;
- Le Chat karmique (Satyr of the Subway & Eleven Other Stories), 2005 ;
- Les Neuf visages du cœur (Mistress), 2006 ;
- Quand viennent les cyclones (Lessons in forgetting), 2010 ;
- L'Inconnue de Bangalore (Cut-like Wound), 2013.
Arundhati Roy
Arundhati Roy est une militante pacifiste et écologiste dont le seul roman, Le Dieu des Petits Riens (The God of Small Things), écrit en anglais, a reçu le Booker Prize en Grande-Bretagne, l'équivalent du prix Goncourt.
Vaikom Muhammad Basheer
Vaikom Muhammad Basheer (1908-1994), romancier et nouvelliste, écrivait en malayalam. Un des écrivains les plus lus et les plus aimés de sa génération.
- Grand-Père avait un éléphant (ntuppuppakkoraanentaarnu), 2005.
- Les Murs et autres histoires (d'amour) (Matilukal) (et autres), 2007.
- Le Talisman (nouvelles) (Mantracharaatu) (et autres), 2012. La traductrice de cette œuvre, Dominique Vitalyos, a reçu le grand prix de la traduction de la ville d'Arles 2012.
Kamala Das
Kamala Das (1934-2009) était également connue sous le nom de Madhavikutti (nom d'auteur en malayalam), puis de Kamala Suraiyya, dans les dernières années de sa vie, après sa conversion à l'islam. Poète et romancière, elle écrivait en anglais et en malayalam.
- L'Histoire de ma vie (My Story), 1999.
- Le Témoin, 1999.
O.V. Vijayan
O.V. Vijayan (1930-2005), romancier, nouvelliste et caricaturiste de presse, écrivait en malayalam. Il a parfois traduit ses propres œuvres en anglais. Son premier roman, écrit en 1969, a ouvert une voie nouvelle aux écrivains malayali(s) et connu un immense succès au Kerala.
- Les légendes de Khasak (khasaakkinte Itihaasam), 2004
Maniyambath Mukundan
Né à Mahé, Maniyambath Mukundan écrit en malayalam.
- Sur les rives du fleuve Mahé (Mayyazhi puzhayute Theerangalil), 2002.
Cinéma
Le premier film kéralais est réalisé en 1928. De même que le cinéma bengali, la production kéralaise se distingue par ses préoccupations sociales et son engagement politique. Elle peut être rapprochée du néoréalisme. L'âge d'or de la Nouvelle vague kéralaise commence dans les années 1970 avec Adoor Gopalakrishnan dont le premier film, Swayamvaram (1972), permet au cinéma kéralais d'émerger sur la scène internationale. Suivent Elipathayam (1981), Mukhamukham (1984), Anantharam (1987) Mathilukal (1989)... Les films réalisés à la fin des années 1980 et au début des années 1990 sont remarquables par la qualité de la réalisation, l'attention portée au scénario, la finesse de la narration de la vie de tous les jours, la recherche dans la musique, sans exclure l'humour. Perumthachan (1990), d'Ajayan marque également cette période. Pendant les années 1990 on voit se développer une production à mi-chemin entre le cinéma d'auteur et le cinéma commercial avec des films tels que Oru Vadakkan Veeragatha (1989) et Sargame (1992) de T. Hariharan, Kireedam (1989) et His Highness Abdullah (1990) de Sibi Malayil et Amaram (1991) de Bharathan. De la fin des années 1990 à maintenant, la qualité du cinéma kéralais a décliné et la production est majoritairement destinée au divertissement. Il y a quelques notables exceptions telle Swaham (1994) de Shaji N. Karun, premier film kéralais à concourir au Festival de Cannes. Le cinéma kéralais a été, et reste dans une moindre mesure, un cinéma intellectuel et novateur qui forme d'excellents professionnels qui, reconnus, partent travailler pour les studios de Bombay, de Madras ou de Hollywood tels Priyadarshan (réalisateur), Santosh Sivan (directeur de la photographie et réalisateur), Sabu Cyril (décorateur) ou encore Resul Pookutty, lauréat en 2009 de l'Oscar du meilleur mixage de son pour Slumdog Millionaire.
Depuis 1996, se déroule à Thiruvananthapuram, le Festival international du film du Kerala. L'exigence de qualité des différentes sections, fiction, documentaire, long métrage, film court, lui ont permis d'intégrer dans son jury des personnalités du cinéma mondial telles qu'Agnieszka Holland (réalisatrice d'origine polonaise), Bertrand Tavernier (réalisateur français), Mohsen Makhmalbaf (réalisateur iranien) ou Alain Jalladeau (directeur du Festival des trois continents de Nantes).
- L'œil au-dessus du puits film documentaire de Johan van der Keuken sur la transmission des arts traditionnels au Kerala.
- Prem Manasvi, « », sur www.puppetry.org.in (consulté le ).
- », sur tholpavakoothu.in (consulté le ).
- lire en ligne, consulté le ).
- Jours d'Amour et d'épreuve, l'histoire de Nala, Gallimard, Connaissance de l'Orient, 1995 (tr. du malayalam par Dominique Vitalyos).
- Shashi Tharoor, Le Grand Roman indien (The Great Indian Novel), Seuil, 1989 (tr. Christiane Besse).
- Shashi Tharoor, Le Sourire à 5 dollars et autres nouvelles (The Five Dollar Smile and Other Stories), Seuil, 1990 (tr. Christiane Besse).
- Shashi Tharoor, Show business, Seuil, 1992 (tr. Christiane Besse).
- Shashi Tharoor, L'Émeute (The Riot), Seuil, 2001 (tr. Claude Demanuelli).
- Anita Nair, Un homme meilleur (The Better Man), P. Picquier, 2003 (tr. Marielle Morin).
- Anita Nair, Compartiment pour dames (Ladies Coupé), P. Picquier, 2003 (tr. Marielle Morin).
- Anita Nair, Le Chat karmique (Satyr of the Subway & Eleven Other Stories), P. Picquier, 2005 (tr. Marielle Morin).
- Anita Nair, Les Neuf visages du cœur (Mistress), P. Picquier, 2006 (tr. Marielle Morin).
- Anita Nair, Quand viennent les cyclones (Lessons in forgetting), Albin Michel, 2010 (tr. D. Vitalyos).
- Anita Nair, L'Inconnue de Bangalore (Cut-like Wound), Albin Michel, 2013 (tr. D.Vitalyos).
- Arundhati Roy, Le Dieu des Petits Riens (The God of Small Things), Gallimard, 1997 (tr. Claude Demanuelli).
- Vaikom Muhammad Basheer, Grand-Père avait un éléphant (ntuppuppakkoraanentaarnu), Zulma 2005 (tr. du malayalam par Dominique Vitalyos).
- Vaikom Muhammad Basheer, Les Murs et autres histoires (d'amour) (Matilukal) (et autres), Zulma 2007 (tr. du malayalam par D. Vitalyos).
- Vaikom Muhammad Basheer, Le Talisman (nouvelles) (Mantracharaatu) (et autres), Zulma 2012 (tr. du malayalam par D. Vitalyos).
- Kamala Das, L'Histoire de ma vie (My Story), Kailash, 1999.
- Kamala Das, Le Témoin, Syros, 1999 (tr. du malayalam par D. Vitalyos).
- O.V. Vijayan, Les légendes de Khasak (khasaakkinte Itihaasam), Fayard, 2004 (tr. du malayalam par D. Vitalyos).
- Maniyambath Mukundan, Sur les rives du fleuve Mahé (Mayyazhi puzhayute Theerangalil), Actes Sud, 2002 tr. de l'anglais par Sophie Bastide-Foltz).
- Maps of India.
- Site du Festival international du film du Kerala.
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Kerala dans la littérature
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4982 localités dans Kerala
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