Horti
Localisation
Horti : descriptif
- Horti
Un jardin romain (hortus ou horta ou hortulus, en latin) est un jardin (des plus petits aux plus importants) de la Rome antique (VIIIe siècle av
J.-C
au Ve siècle). Horti (au pluriel) s'emploie ici pour désigner un ensemble de jardins somptueux appartenant à un membre de l'aristocratie romaine ou à une riche collectivité
À la fin de la République romaine l'intégration des bâtiments dans les jardins est telle que que le terme horti sert à désigner une demeure aristocratique comme le faisait déjà hortus pour une villa.
Étymologie
Hortus mot latin à l'origine du mot horticulture, apparenté au grec ancien χόρτος khórtos (enclos et ce qui y pousse) désigne un jardin et hortulus un petit jardin ou hortus botanicus (jardin botanique). Ce terme latin hortus (horti au pluriel) désigne un jardin de l'Antiquité romaine, du plus petit lopin de terre de jardin potager familial, ou le jardin d'agrément des domus, des villae romaines, ou de jardins ornementaux de palais impériaux.
- « », sur www.latin-is-simple.com (consulté en )
- Dictionnaire Bailly, article χόρτος
Histoire
Les horti et l'horticulture ornementale se sont fortement développés sous la civilisation romaine. Les jardins de Lucullus (Horti Lucullani), sur la colline du Pincio à Rome, ont introduit le jardin persan en Europe vers 60 av. J.-C.. Ils étaient perçus comme un lieu de paix et de tranquillité, un refuge contre la vie urbaine et un lieu chargé de sens religieux et symbolique. L'utilisation des jardins s'est développée au fur et à mesure du développement de la culture romaine, de plus en plus influencée par les civilisations étrangères.
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Vue panoramique des jardins romains de la villa d'Hadrien de Tivoli ( siècle)
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Villa des Amours d'Or de Pompéi
L'homme d'État et général romain Lucullus lance la mode de la construction de palais-jardins luxueux au Pincio de Rome, suivi par les Jardins de Salluste (horti de Salluste) entre le Quirinal, le Viminal et le Champ de Mars, irrigué par l'aqueduc de l'Aqua Virgo (les plus grands et les plus riches du monde romain).
À l'époque de l'écrivain Varron (), l'usage exclusivement pratique de l'hortus a été dépassé en réservant une partie du terrain pour la culture des fleurs pour le culte des dieux et pour honorer les tombeaux des ancêtres. À l'époque de Sylla (138 av. J.-C.-78 av. J.-C.), en raison de l'amélioration des conditions économiques, les villas rustiques situées en banlieue ou à la campagne (appelées Hortus ou villa) ont commencé à se différencier des demeures seigneuriales de la ville (Horti) qui regroupaient un ensemble de bâtiments et de jardins.
La reconstitution d'anciens jardins romains a été rendue possible par des découvertes archéobotaniques de restes des racines des plantes d'époque et par des peintures murales d'habitations romaines. Ces décorations murales ont permis de découvrir l'aménagement du jardin à base généralement d'un carré central, avec une fontaine d'où partaient des allées rectilignes avec des rangées de romarin et de myrte taillés à une hauteur telle qu'ils laissaient le regard libre sur les côtés sur la campagne environnante : des sculptures romaines, ou d'hermès, ainsi que des sièges avec de grands pots de plantes odorantes étaient placés au carrefour des allées.
L'usage d'agrémenter la villa et les jardins est devenu plus fréquent vers la fin de la République romaine, surtout par des personnes riches et influentes comme Lucullus, qui a probablement été le premier à apporter en Occident la plante du cerisier et de l’abricot, avec sa somptueuse villa sur le Pincio, la première à apparaître à Rome, et Salluste avec ses jardins près du Quirinal.
Les horti constituent des ensembles résidentiels enfouis dans la verdure, caractérisés par des décorations spectaculaires, qui ont été construits en marge du centre monumental, en tant que domiciles luxueux des familles nobles les plus illustres de l'époque républicaine tardive, qui sont ensuite passés dans les propriétés impériales.
Les jardins romains ont été construits pour convenir à une large gamme d'activités. Initialement, les Romains de la classe inférieure utilisaient les jardins comme source de nourriture pour subvenir aux besoins de leurs familles et cultivaient principalement des herbes aromatiques et des légumes. Dans l'ancien Latium, un jardin faisait partie de chaque ferme. Selon Caton l'Ancien, chaque jardin devrait être proche de la maison et devrait avoir des parterres de fleurs et des arbres d'ornement.
Pendant l'Empire romain, la passion des jardins et des villas se répand parmi les classes supérieures qui construisent dans leurs villas, avec le jardin, une série de bâtiments destinés pour la plupart à profiter du jardin lui-même : arcades, cryptoportiques, exèdres, fontaines, petits temples et même des hippodromes comme ceux que Pline le Jeune avait dans sa villa en Ombrie. Au cours de la première époque impériale, les horti constituent un cercle ininterrompu de verdure autour du centre ville.
Au nymphées. Le quartier de L'Esquilin est particulièrement propice à ces résidences car 8 des 11 grands aqueducs de la ville l'atteignaient. Les villas romaines étaient riches en eau qui, s'écoulant de réservoirs placés en hauteur avec une série de canaux d’irrigation, alimentait les maisons et les bains et irriguait les jardins.
Plus tard, les différentes influences de jardins égyptiens, persans et grecs ont été intégrées à l'horticulture romaine, dans les jardins d'agrément des villas et palais, ainsi que dans les parcs et jardins publics destinés au loisir ou à l' exercice. Aucun type de jardin n'était spécifiquement réservé aux riches Romains ; tout ce dont un citoyen avait besoin était d'avoir sa propre terre ou sa propre maison. Des fouilles à Pompéi montrent que les jardins attachés aux résidences ont été réduits pour répondre aux contraintes d'espace de la maison du Romain moyen.
- Marcus Terentius Varro, Opere di M. Terenzio Varrone con tr. e note, dalla tip. di G. Antonelli, 1846 p. 658
- L. Guerrini, Enciclopedia dell'Arte Antica (1960) ed. Treccani, à la page Giardino
- In Leonella De Santis, I segreti di Roma sotterranea..., Newton Compton, 2008, p. 347
- Commune di Roma, Les musées capitolins, guide, p. 108.
- Plinio il Giovane, Epist., v, 6, 32
- « », www.lifeinitaly.com (consulté le )
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Horti dans la littérature
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