Blaine le Mono dans la série "La Tour sombre"
Blaine est un Monorail rose, psychotique, à l'IA très développée, qui transporte Roland et ses compagnons jusqu'à Topeka.
Blaine le Mono est le cerveau-ordinateur fou qui règne sur la cité de Lud. En tant que Fantôme dans les machines, et avec l'aide des Gris, c'est lui qui déclenche les tambours des dieux qui poussent les Ados à se sacrifier entre eux.
À la fin de Terres Perdues, Blaine (mettant en branle son corps rose et lisse) accepte d'emmener les membres de notre tet jusqu'à Topeka, à condition qu'ils se livrent à un concours de devinettes contre lui. S'ils gagnent, ils atteindront leur destination sains et saufs. S'ils perdent, Blaine les tuera et se tuera du même coup en allant s'écraser à pleine vitesse. Par chance, Eddie Dean réussit à faire griller les circuits de Blaine grâce à sa spécialité, les blagues idiotes qui n'ont aucun sens, auxquelles la logique de l'intelligence artificielle ne peut pas répondre. Se faisant, il libère ses compagnons du piège tendu par le monorail et s'octroie les excuses et le respect du pragmatique Roland Deschain.
Mise en service
Pour la date de mise en service j'ai dû extrapoler en la situant dans l'Ère des Grands Anciens dont la période s'étend de av. R.D. à av. R.D..
Apparence de Blaine le mono
ils aperçurent enfin Blaine le Mono. Le train était rose, ainsi que l’avait prédit Eddie, d’une délicate nuance qui s’harmonisait aux veines courant à travers les piliers de marbre. Blaine flottait au-dessus du quai, balle de revolver lisse et aérodynamique davantage chair que métal. Sa surface n’était brisée que par une vitre triangulaire pourvue d’un essuie-glace de taille imposante. Eddie devina qu’une seconde vitre triangulaire, pourvue elle aussi d’un essuie-glace de taille imposante, ornait l’autre côté du nez du Mono, de telle sorte que, vu de face, Blaine devait donner l’impression d’avoir un visage, tout comme Charlie le Tchou-tchou. Les essuie-glaces devaient ressembler à des paupières sournoisement tombantes.
Une lumière blanche, venant de la fente sud-est du Berceau, se projetait sur Blaine en un long rectangle déformé. Eddie trouva que le corps du train était pareil au dos bosselé de quelque baleine fabuleuse – une baleine extrêmement silencieuse.
Genre de Blaine
Blaine explique à Susannah lors du trajet vers Topeka qu'il est du genre masculin, dans la mesure où il serait sexué, car elle a utilisé sa main droite pour se tapoter la gorge en signe de salut courtois; pour les hommes c'est la main gauche sur le sternum.
L'intérieur de Blaine
Derrière eux, la partie incurvée de la coque se remit en place dans un léger chuintement. De l’air se mit à siffler doucement par des soupapes dissimulées, et Jake sentit ses oreilles se déboucher sans à-coups.
— Il vient de pressuriser le compartiment, non ?
Eddie hocha la tête, regardant autour de lui avec des yeux en soucoupe.
— Je l’ai senti, moi aussi. Vise un peu cet endroit ! Ouah !
Il avait lu un jour quelque chose à propos d’une compagnie d’aviation – Regent Air, peut-être – qui avait traité des voyageurs désireux de se rendre de New York à Los Angeles avec plus de style que des compagnies telles que Delta ou United. Elle avait affrété un 727 fabriqué sur commande et pourvu d’un salon, d’un bar, d’une salle vidéo et de compartiments couchettes. Eddie songea que l’intérieur de cet avion-là devait avoir un peu le look de ce qu’il avait sous les yeux.
Ils se trouvaient dans une longue pièce tubulaire, meublée de fauteuils pivotants rembourrés de peluche et de divans modulaires. À l’autre bout de ce compartiment qui devait bien mesurer plus de vingt mètres, il y avait une aire qui ressemblait moins à un bar qu’à un bistrot douillet. Un instrument de musique, peut-être un clavecin, était dressé sur un socle de bois poli, éclairé par un petit projecteur dissimulé. Eddie s’attendait presque à voir apparaître Hoagy Carmichael qui leur égrènerait Stardust.
Des lumières indirectes brillaient de panneaux placés haut sur les murs et un lustre, accroché au plafond, pendait à mi-hauteur du compartiment. Jake se dit que c’était, en plus petit, la réplique de celui qui gisait fracassé sur le sol de la salle de bal du Manoir. Le fait ne le surprit pas – il trouvait désormais naturels pareils doublons et associations. Seule ombre au tableau : pas une seule fenêtre n’éclairait ce lieu somptueux.
La pièce de résistance se dressait sur un piédestal, sous le lustre – la sculpture en glace d’un pistolero avec un revolver dans la main gauche ; la droite tenait la bride du cheval de glace qui, tête basse et fourbu, marchait derrière lui. Eddie remarqua que cette main-là n’avait que trois doigts : les deux derniers et le pouce.
Jake, Eddie et Susannah, fascinés, contemplèrent le visage hagard sous le chapeau gelé, tandis que le plancher se mettait à vibrer doucement sous leurs pieds. La ressemblance avec Roland était frappante.
— Blaine :
LE COMPARTIMENT DE LA BARONNIE A UN MODE DE VISION PARTICULIÈREMENT REMARQUABLE. SOUHAITEZ-VOUS QUE JE LE METTE EN MARCHE ?Jake lança un regard à Roland, qui haussa les épaules et hocha la tête.
— Oui, s’il te plaît, répondit Jake.
Ce qu’il advint alors fut si spectaculaire que cela les réduisit tous au silence… Bien que Roland, qui s’y connaissait peu en technologie mais avait passé sa vie entière en bons termes avec la magie, fût le moins ébahi des quatre. Mieux que de banales fenêtres apparaissant dans les parois courbes du compartiment, ce fut le compartiment tout entier – plancher, plafond et parois – qui, après être devenu laiteux, translucide puis transparent, disparut complètement. En l’espace de cinq secondes, Blaine le Mono sembla s’être volatilisé et les pèlerins eurent l’impression de filer à travers les rues de la cité, sans aide d’aucune sorte.
Susannah et Eddie se serrèrent l’un contre l’autre comme des gamins placés sur le chemin d’un animal en train de charger. Ote aboya et essaya de sauter dans la chemise de Jake ; celui-ci s’en rendit à peine compte ; il agrippait les accoudoirs de son fauteuil et regardait de côté et d’autre, les yeux écarquillés de surprise. Sa peur première avait cédé la place à un ébahissement ravi.
Les meubles étaient toujours là, remarqua-t-il, ainsi que le bar, le clavecin-piano et la sculpture de glace que Blaine avait modelée en leur honneur ; mais, à présent, la pièce aménagée en salon semblait voler à vingt mètres au-dessus du centre-ville de Lud noyé sous la pluie. À un mètre cinquante sur la gauche de Jake, Eddie et Susannah flottaient à la dérive sur un des divans ; à un mètre à sa droite, Roland était assis dans un fauteuil pivotant bleu pastel, ses vieilles bottes éculées ne reposant sur rien, volant sereinement au-dessus de la friche urbaine jonchée de décombres.
Jake sentait la moquette sous ses mocassins, mais ses yeux lui affirmaient que pas plus la moquette que le plancher au-dessous n’étaient encore là. Il jeta un regard par-dessus son épaule et vit la fente noire dans le flanc de pierre du Berceau s’amenuiser lentement dans le lointain.
— Blaine :
LES IMAGES QUE VOUS VOYEZ SONT GÉNÉRÉES PAR ORDINATEUR. L’ORDINATEUR EFFACE LE RAIL DE L’IMAGE DU QUADRANT INFÉRIEUR AFIN DE MONTRER UNE VUE PLUS AGRÉABLE, ET AUSSI POUR RENFORCER L’ILLUSION QUE LES PASSAGERS VOLENT.
Equipement médical
Blaine est équipé de scanomanographes dans les accoudoires des sièges de la classe Baronnie. Le scanomanographe, ou loupe spectrale, est un appareil de radiodiagnostic capable aussi d’administrer les premiers soins. c’est en outre un système distributeur de substances nutritives, un dispositif d’enregistrement des ondes cérébrales, un analyseur de tension et un amplificateur d’émotions qui peut naturellement stimuler la sécrétion d’endorphines. le scanomanographe est aussi capable de provoquer des visions et des hallucinations très vraisemblables.
Le berceau de Blaine
La gare de Blaine ( ou son berceau selon le langage de l'Entre-Deux Mondes), est un impressionnant bâtiment:
Devant eux, un bâtiment se profilait au-dessus des autres, une construction carrée faussement simple en blocs de pierre blanche, son toit en avancée soutenu par de nombreux piliers. Eddie repensa aux films de gladiateurs dont il raffolait gamin. Susannah, qui avait fréquenté des établissements plus classiques, songea au Parthénon. Tous deux virent et admirèrent le bestiaire somptueusement sculpté – Ours et Tortue, Poisson et Rat, Cheval et Chien – qui, par groupes de deux, en ceignait le sommet et comprirent que c’était l’endroit qu’ils cherchaient.
…
Le Berceau était si rutilant qu’il en blessait quasiment la vue. Nulle vigne n’envahissait ses flancs ; aucun graffiti ne barbouillait ses murs, son escalier et ses colonnes d’un blanc éblouissant. L’omniprésente poussière ocre de la plaine était absente ici. Tandis qu’ils approchaient, Susannah comprit pourquoi : de l’eau ruisselait en flots continus sur les côtés de la bâtisse, que vomissaient des jets dissimulés dans les ténèbres des avant-toits gainés de cuivre ; d’autres, tout aussi invisibles, envoyaient des geysers par intervalles sur les marches, les métamorphosant en cascades intermittentes.
…/ Les marches ceignaient tout l’édifice et accédaient à un vaste hall ouvert. Aucun fouillis végétal n’en obscurcissait la vue, mais Eddie et Susannah se rendirent compte qu’ils ne pouvaient en distinguer l’intérieur avec précision ; les ombres portées par les toits en avancée étaient trop profondes. Les Totems du Rayon défilaient deux par deux tout autour de l’édifice ; les angles, eux, étaient réservés à des créatures que Susannah espéra ardemment ne jamais rencontrer ailleurs que dans un cauchemar éventuel – de hideux dragons de pierre aux corps semés d’écaillés, aux mains griffues et crochues, aux yeux mauvais et scrutateurs.
…/ Susannah regarda… et sentit son souffle se bloquer dans sa gorge. Campé, jambes écartées, sur le faîte du toit, loin au-dessus des Totems du Rayon et des gargouilles dragons, comme s’il les tenait sous sa domination, se dressait un guerrier d’or haut d’une bonne vingtaine de mètres. Un chapeau de cow-boy bosselé, repoussé en arrière, révélait son front barré de rides et rongé de soucis ; un foulard pendait de travers sur sa clavicule, comme si l’homme venait juste de l’ôter après qu’il lui eut longtemps servi de cache-poussière. Il brandissait un revolver dans un poing ; dans l’autre, ce qui semblait être un rameau d’olivier.
Roland de Gilead se tenait au sommet du Berceau de Lud, habillé d’or.
Le trajet de Blaine dans la Tour Sombre
Au départ, sur ma carte de l'Entre-Deux Mondes le terminus de Blaine était situé à Lud car c'est là que se trouve son berceau. D'ailleurs, dans Devinette et Terres Perdues, Blaine affiche une carte du voyage, qui s'étend sur onze mille Kilomètres, de Lud jusqu'à Topeka, en passant par Candelton, Rilea, La chute des Molosses, et Dasherville.
Cependant, en relisant Terres Perdues, et ce que Talitha et Si en disent, Blaine surgissait de l'Ouest de River Crossing et passait en trombe. Après son passage, le silence régnait pendant quelques secondes… parfois une minute, peut-être… puis il y avait une explosion qui secouait les planches et jetait les tasses à bas des étagères et parfois même faisait voler en éclats les carreaux des fenêtres.
Eddie et Susannah comprennent alors qu'il s'agit d'un train supersonique.
Il faut comprendre qu'en réalité ils parlent à ce moment là de Patricia et non de Blaine, mais Jake ne connaissait que Blaine…
Plus tard, quand Blaine leur apprend qu'il lui faut huit heures et quarante-cinq minutes pour parcourir les onze-mille kilomètres qui les séparent de l'arrivée, Susannah calcule qu'il se déplace à plus de douze cents kilomètres à l’heure.
C'est Blaine lui-même qui nous donne l'information sur son terminus: Topeka est le nom de mon terminus, bien que je sois surpris que vous le connaissiez
. La Tour sombre, T3 (Terres perdues) Devinette et Terres Perdues Ch.4
Livres dans lesquels figure Blaine le Mono
18 lieux sont en relation avec Blaine le Mono
- Mittwelt
Ligne du temps
Il existe 25 évènements dans la ligne du temps pour ce personnage que vous pouvez consulter en cliquant sur ce lien.
Autres personnages de la série La Tour sombre
Vous pouvez consulter la liste de tous les personnages de la série de BD La Tour sombre en utilisant ce lien :
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Dokument erstellt 06/06/2020, zuletzt geändert 04/12/2024
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