Acquaviva delle Fonti

Acquaviva delle Fonti : descriptif

Informations de Wikipedia
Acquaviva delle Fonti

Acquaviva delle Fonti est une commune italienne de la ville métropolitaine de Bari dans la région Pouilles en Italie.

Géographie

La commune se situe à 26 km de la ville de Bari et se trouve à mi-chemin entre la mer Adriatique et le golfe de Tarante. Elle comprend une population d'environ 22 000 habitants (les Aquavivesi). La superficie est de 131 km2 à une altitude moyenne de 300 m.

La commune se trouve près de l'autoroute E845.

Histoire

La commune tire son nom de l'aqueduc qui passe sous ses terres.

La commune se trouve sur les fondations du site antique . On peut y voir encore quelques vestiges à la sortie de la ville près du ring.

La datation des origines de la ville font encore l'objet de recherche. Certains chercheurs retiennent la période des IVe – Ve siècles av. J.-C. dans la zone de Salentino, colline située à quelques kilomètres, qui surplombre une grande plaine très fertile. D'autres remontent à une période antérieure : entre le VIe et le VIIe siècle av. J.-C.

Il est cependant certain que la zone de Salentino était habitée durant l'Antiquité, les fouilles réalisées en 1976 l'ont confirmé. Ces fouilles ont permis de découvrir plusieurs habitation avec des foyers, situées près de sépultures avec des squelettes humains.

L'actuelle Acquaviva a été habitée par des populations provenant des anciens villages de Malano, Ventauro, San Pietro, San Marco, Sant'Angelo et Salentino. On suppose que les habitants se sont déplacés vers cette zone en raison de la fertilité des terres, de la richesse des eaux ou à cause de dévastations subies dans la zone originelle.

En latin, le lieu s'appelait Aquaviva. Dès ses origines, Acquaviva s'est développée rapidement grâce à son climat et à la présence de nappes phréatiques, et c'est grâce à cette dernière richesse que, après de nombreux siècles, le terme « delle Fonti » a été ajouté au nom d'Acquaviva.

L'eau souterraine, recueillie dans la couche aquifère, était exploitée à des fins agricoles et remontée par une noria, appelée en langage local la "ngegne" – machine hydraulique qui était actionnée par un âne ou un mulet et tournait dans un cercle sans fin (cet objet est encore visible aujourd'hui sur la place Vittorio Emanuele II).

Le toponyme apparaît cependant parmi les sièges épiscopaux dans les premiers temps de l'Église. La zone a ensuite appartenue aux Normands, qui ont construit le château, puis aux Souabes, qui l'ont modifié en y ajoutant des éléments typiques de l'époque époque frédéricienne, aux Angevins et aux Aragonais. Passé au prince de Tarente Giovanni Antonio Orsini Del Balzo, le fief d'Acquaviva est attribué en dot en 1456 à sa fille Caterina, épouse du duc d'Atri Giulio Antonio Acquaviva, avec les fiefs de Noci, Turi, Conversano, Castellana, Bitonto, Bitetto et Gioia del Colle. En 1499, le fief d'Acquaviva est rattaché au comté de Conversano.

Le marquisat d'Acquaviva, ainsi que le comté de Gioia transmis en 1597 à Giosia et à son fils Alberto Acquaviva d'Aragona, fut mis en vente en 1614 par ce dernier en raison de difficultés financières. À cette date, à Naples, à la Regia Camera della Sommaria, l'avis de vente est affiché avec l'estimation des registres cadastraux et Acquaviva est décrite comme suit : « Acquaviva est une terre riche et peuplée, 1700 foyers [8500 habitants], un beau site, propice au commerce de l'huile d'olive, étant au cœur de la province, très riche en ce genre de fruits. Sa proximité avec la mer offre la possibilité d'en disposer, pour Venise, Ferrare et pour d'autres lieux infinis ».

La vente d'Acquaviva et de Gioia del Colle a lieu le 4 mars 1614 par achat au marquis. L'acquéreur est Paride Pinelli, homme d'affaires génois. En 1623, à la mort de ce dernier, le fief d'Acquaviva et de Gioia est loué pour 35 ans (1629-1664) par Giangirolamo Acquaviva d'Aragona, par le Génois Antoniotto Spinola, le marquis Caracciolo di Santeramo, puis le prince de Cassano, Gaspare Ayerbo. À la fin de cette période, en 1663, Giovanni Girolamo Molignani fonde l'Accademia dei Ravvivati sur les cendres d'une précédente académie poético-littéraire.

Le fief est finalement acheté en 1665 pour 216 000 ducats par le marquis génois d'Assigliano Carlo I de Mari. Le nouveau seigneur féodal, avec lequel commença le règne de la famille de Mari, qui dura plus d'un siècle et demi, établit sa résidence dans l'ancien château d'Acquaviva delle Fonti. Il entreprend des travaux conséquents pour rénover l'édifice. Ses successeurs poursuivront ces travaux conséquents, transformant le château en un splendide palais baronnial, proche de son aspect actuel.

Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Acquaviva delle Fonti dans la littérature

Découvrez les informations sur Acquaviva delle Fonti dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

451 autres localités pour Puglia

Vous pouvez consulter la liste des 451 autres localités pour Puglia sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/it/it-75/villes.html.

Deutsche Übersetzung

Sie haben gebeten, diese Seite auf Deutsch zu besuchen. Momentan ist nur die Oberfläche übersetzt, aber noch nicht der gesamte Inhalt.

Wenn Sie mir bei Übersetzungen helfen wollen, ist Ihr Beitrag willkommen. Alles, was Sie tun müssen, ist, sich auf der Website zu registrieren und mir eine Nachricht zu schicken, in der Sie gebeten werden, Sie der Gruppe der Übersetzer hinzuzufügen, die Ihnen die Möglichkeit gibt, die gewünschten Seiten zu übersetzen. Ein Link am Ende jeder übersetzten Seite zeigt an, dass Sie der Übersetzer sind und einen Link zu Ihrem Profil haben.

Vielen Dank im Voraus.

Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
Quelle des gedruckten Dokuments:https://www.gaudry.be/de/lieu/it/it-75/59564.html

Die Infobro ist eine persönliche Seite, deren Inhalt in meiner alleinigen Verantwortung liegt. Der Text ist unter der CreativeCommons-Lizenz (BY-NC-SA) verfügbar. Weitere Informationen auf die Nutzungsbedingungen und dem Autor.