Mizoram, Indien

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Mizoram : descriptif

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Mizoram

Le Mizoram est un État de l’Inde du Nord-Est ayant pour capitale Aizawl

Le nom est dérivé de Mizo, le nom des habitants natifs, et Ram, qui signifie « terre », Mizoram signifiant ainsi « terre des Mizos »

C’est l’État le plus méridional de l’Inde du Nord-Est, partageant des frontières avec trois des « sept États sœurs », à savoir le Tripura, l’Assam et le Manipur

L’État partage également une frontière de 722 kilomètres avec le Bangladesh et la Birmanie. Comme plusieurs autres États de l’Inde du Nord-Est, le Mizoram a fait partie de l’Assam jusqu’en 1972, date à laquelle il s’est vu accorder le statut de territoire de l’Union

Le 20 février 1987, le Mizoram est devenu le 23e État de l’Inde (qui est un échelon au-dessus de celui des territoires de l’Union) par le biais du cinquante-troisième amendement de la Constitution indienne signé en 1986. Selon un recensement, la population du Mizoram était de 1 091 014 habitants en 2011

C’est le deuxième État le moins peuplé du pays

Le Mizoram couvre une superficie d’approximativement 21 087 kilomètres carrés

Environ 91 % de l’État est recouvert de forêts. Un peu moins de 95 % de la population actuelle a des origines tribales diverses

Ces tribus, provenant pour la plupart d’Asie du Sud-Est, se sont installées dans l’État au cours de plusieurs vagues migratoires qui ont commencé vers le XVIe siècle, mais qui se sont déroulées principalement au XVIIIe siècle

Parmi tous les États de l’Inde, le Mizoram affiche la concentration la plus élevée de populations tribales

Ces populations sont protégées par la Constitution indienne au titre de Scheduled Tribes

Le Mizoram est l’un des trois États de l’Inde à majorité chrétienne (87 %)

Cette population, très alphabétisée, appartient à diverses confessions, majoritairement presbytérienne au nord et baptiste au sud

Elle était auparavant principalement animiste et vivait d’agriculture sur brûlis (appelée jhum), et de culture itinérante, ainsi que de cueillette, de pêche et de chasse. L’économie agraire du Mizoram souffre du faible rendement du jhum et de l'agriculture itinérante

Au cours des dernières années, les pratiques de l’agriculture sur brûlis ont été progressivement remplacées par une horticulture plus intensive et par la culture du bambou,

Le produit intérieur brut de l’État en 2012 était d’environ 6 991₹ crore (soit 1,1 milliard de dollars US)

Quelque 20 % de la population du Mizoram vit en dessous du seuil de pauvreté, dont 35 % en milieu rural

L’État possède 871 kilomètres de routes nationales, la NH-54 et la NH-150 le reliant respectivement à l’Assam et au Manipur

C’est également un point de transit croissant pour les échanges commerciaux avec la Birmanie et le Bangladesh.

Étymologie

Le terme Mizoram est dérivé de deux mots issus de la langue Mizo, à savoir Mizo et Ram. Mizo est le terme utilisé pour appeler les habitants indigènes, tandis que Ram signifie « terre ». Mizoram désigne par conséquent la « terre des Mizos ». Le vocable zo est toutefois contesté. D’aucuns argumentent que zo signifie « montagne » (ou colline). Selon B. Lalthangliana, zo peut également vouloir dire « région froide » et donc Mizo peut aussi dénommer « les gens de la région froide ».

Une carte des « Sept États sœurs »
  1. (en) B. Lalthangliana, The History of Mizos in India, Burma and Bangladesh.,

Histoire

Une des nombreuses batailles entre les troupes britanniques et leurs alliées, les tribus du Mizoram ralliées contre un clan Lusei. Ce dessin, réalisé par le lieutenant Cole en 1889, est intitulé Looshai Expedition.

L’origine des Mizos, comme celle de nombreuses autres tribus de l’Inde du Nord-Est, est entourée de mystère. Les habitants des collines Mizo étaient généralement appelés les Cucis ou Kukis par leurs groupes ethniques voisins, terme également adopté par les écrivains britanniques. L’affirmation selon laquelle « les Kukis sont les premiers habitants connus de la région des collines de Mizo » doit être lue sous cet angle. La majorité des tribus classées comme « Mizo » aujourd’hui ont très probablement émigré vers leurs territoires actuels depuis les pays voisins en plusieurs vagues à partir de l’année 1500 environ.

Avant le Raj britannique, les divers clans mizo vivaient dans des villages autonomes. Les chefs tribaux jouissaient d’une position éminente dans la société mizo patriarcale et gérontocratique. Les différents clans et sous-clans pratiquaient diverses formes d’économie de subsistance. Les chefs étaient les souverains absolus des territoires (ram) de leurs clans respectifs, bien qu’ils aient été sous la juridiction politique nominale des Rajas du Manipur, du Tripura et de Birmanie. Parmi les ressources de l’économie de subsistance, les chasses aux têtes et les raids intertribaux étaient fréquents et menés par les chefs de village. La chasse aux têtes était une pratique qui consistait à tendre une embuscade, à s’emparer de biens, à capturer des esclaves et à couper les têtes des combattants de la tribu ennemie ramenées, boucanées et exposées à l’entrée du village tribal pour affirmer sa puissance.

Ère britannique (années 1840 aux années 1940)

Ces raids et conflits intertribaux sont attestés au début du . Dans les années 1840, le capitaine Blackwood, originaire de Grande-Bretagne, marcha dans les collines Mizo avec ses troupes pour punir un chef tribal Palian à la suite d’attaques envers les intérêts britanniques en Inde. Quelques années plus tard, le capitaine Lester fut blessé lors d’une bataille contre la tribu des Lusei dans la région qui est aujourd’hui Mizoram. En 1849, un raid tribal Lusei tua 29 membres de la tribu Thahdos, qui permit aux Lusei de rajouter 42 captifs à leur clan. Le colonel Lister riposte en 1850 avec la coopération de la tribu Thahdos, un évènement appelé historiquement la « Première invasion britannique », qui vit l’incendie d’un village Lusei de 800 maisons tribales et la libération de 400 captifs Thahdos,. Les documents historiques britanniques sur les collines Mizo font état de raids interethniques similaires entre tribus qui se poursuivirent pendant des décennies entrainant pillage, esclavage et représailles.

Les collines Mizo font officiellement partie de l’Inde britannique depuis 1895 et les pratiques telles que la chasse aux têtes sont interdites au Mizoram et dans les régions voisines. Le nord et le sud des collines Mizo font partie de la province d’Assam depuis 1898 sous le nom de Lushai Hills District, dont le quartier général est Aizawl. Au moment de la conquête britannique, il y avait une soixantaine de chefs. Après l’arrivée des missionnaires chrétiens, la majorité de la population est devenue chrétienne dans la première moitié du XXe siècle.

Après 1947

Lorsque l’Inde est devenue indépendante de l’Empire britannique, le nombre de chefs tribaux se montait à plus de 200. Les élites instruites de la population Mizo ont fait campagne contre les chefferies tribales sous la bannière de l’Union Mizo (Mizo Union). À la suite de leur campagne, les droits héréditaires des 259 chefs ont été abolis en vertu de l’Assam-Lushai District Act de 1954 intitulé Acquisition of Chief’s Rights,. Des tribunaux villageois ont été réimplantés dans la région Mizo ainsi que dans d’autres parties de l’Assam. Toutes ces régions étaient frustrées par ces dispositions et par la gouvernance centralisée de l’Assam. Les Mizos étaient particulièrement insatisfaits de la réponse inadéquate du gouvernement à la famine résultant du mautam de 1958-1959. Le Front national Mizo de lutte contre la famine, une organisation créée en 1959 pour venir en aide aux victimes de la famine, s’est ensuite transformé en 1961 en une nouvelle organisation politique, le Front national Mizo (Mizo National Front  ou MNF). Une période de protestations et d’insurrection armée a suivi dans les années 1960, le MNF cherchant à gagner son indépendance vis-à-vis de l’Inde.

En 1971, le gouvernement a accepté de convertir les collines Mizo en un territoire de l’Union, qui a vu le jour sous le nom du Mizoram en 1972. À la suite de l’Accord de paix du Mizoram conclu en 1986 entre le gouvernement et le MNF, le Mizoram a été déclaré en 1987 État à part entière de l’Inde. Le Mizoram a obtenu deux sièges au Parlement, l’un au Lok Sabha et l’autre au Rajya Sabha. Depuis, la paix règne dans la région. Entre 2006 et 2013, pas plus de deux civils sont morts chaque année des suites de violences liées aux manifestations (soit moins de 0,2 personne par 100 000 habitants). Ces dernières années, le taux annuel moyen de mortalité due à la violence dans le monde a été de 7,9 pour 100 000 personnes.

Un différend frontalier oppose le Mizoram à l’Assam. Début aout 2021, des affrontements par balles entre policiers des deux États font plusieurs morts et des dizaines de blessés.

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Géographie

Le Mizoram est un État enclavé dans l’Inde du Nord-Est, dont la partie méridionale partage 722 km de frontières internationales avec la Birmanie et le Bangladesh, et la partie septentrionale avec le Manipur, l’Assam et le Tripura. C’est le cinquième plus petit État de l’Inde avec 21 087 km2. Il s’étend de 21°56' N à 24°31' N et de 92°16' E à 93°26' E. Le tropique du cancer traverse l’État presque en son milieu. La distance maximale nord-sud est de 285 km, tandis que la distance maximale est-ouest est de 115 km.

Le paysage du Mizoram est composé principalement de collines et de grandes vallées. La plupart des villages et des villes sont situés sur les flancs des collines.

Le Mizoram est une terre de collines, de vallées, de rivières et de lacs. Environ 21 chaines de collines principales ou sommets de hauteurs différentes parcourent l’État sur sa longueur et sa largeur, avec des plaines éparpillées ici et là. La hauteur moyenne des collines à l’ouest de l’État est d’un peu plus de 1 000 mètres. Elles s’élèvent progressivement jusqu’à 1 300 mètres (4 300 pieds) à l’est. Certaines régions, cependant, ont des collines plus élevées qui atteignent parfois une hauteur de plus de 2 000 mètres (6 600 pieds). Phawngpui Tlang (aussi connu sous le nom de Blue Mountain), situé dans la partie sud-est de l’État, est le plus haut sommet du Mizoram avec une altitude de 2 210 mètres (7 250 pieds). 91 % de l’État est couvert de forêts. Bien que découragée, l’agriculture sur brulis (ou jhum) reste pratiquée au Mizoram et touche en conséquence sa topographie,.

Le Fleuve Chhimtuipui.

Le Mizoram dispose, selon le Geological Survey of India, d’une topographie immature, et son expression physiographique se compose de plusieurs vallées longitudinales presque nord-sud contenant une série de petits hummocks plats, la plupart anticlinaux, parallèles aux chaines de collines sous-parallèles et aux étroites vallées synclinales adjacentes avec une série de sommets topographiques. La géologie générale du Mizoram occidental consiste en une succession répétitive de roches sédimentaires néogéniques du groupe de Surma et de la Formation de Tipam telles que le grès, la siltstone, le mudstone et des poches rares de calcaire coquillier. La partie orientale fait partie du Groupe Barail. Le Mizoram se trouve dans la zone sismique V selon l’ India Meteorological Department  ; comme dans les autres États de l’Inde du Nord-Est, cela signifie que le Mizoram est celui qui présente le plus grand risque de tremblements de terre par rapport à d’autres parties du pays.

Le plus grand fleuve du Mizoram est Chhimtuipui, aussi connu sous le nom de Kaladan, Kolodyne ou Chimtuipui. Il est originaire de l’État Chin en Birmanie et traverse les districts de Saiha et Lawngtlai dans la pointe sud du Mizoram pour retourner vers l’État de Rakhine en Birmanie. Bien que de nombreuses autres rivières et ruisseaux ruissèlent dans les chaines de collines, les plus importantes et les plus utiles sont les rivières Tlawng, Tut, Tuirial et Tuivawl qui parcourent le territoire septentrional et finissent par rejoindre la rivière Barak dans le district de Cachar. Les rivières ont un faible gradient d’écoulement, surtout au sud.

Le lac Palak est le plus grand du Mizoram et couvre 30 hectares (74 acres). Le lac est localisé dans le district de Saiha au sud du Mizoram. D’aucuns croient que le lac a été créé à la suite d’un tremblement de terre ou d’une inondation. La population locale pense qu’un village submergé git intact sous les eaux. Le lac Tam Dil est un lac naturel situé à 85 kilomètres d’Aizawl. La légende raconte qu’un immense plant de moutarde se trouvait à cet endroit. Lorsque la plante était coupée, des jets d’eau jaillissaient de celle-ci et finirent, petit à petit, par donner naissance à une mare d’eau, d’où le nom Tam Dil qui signifie « lac de la plante moutarde ». Aujourd’hui, le lac est une attraction touristique prépondérante et un lieu de villégiature. Le lac le plus important de l’histoire Mizo, Rih Dil, est ironiquement placé en Birmanie, à quelques kilomètres de la frontière indo-birmane. D’aucuns croyaient que les âmes disparues passaient par ce lac avant de se rendre à Pialral (le paradis selon le folklore des tribus mizo). Le Mizoram est aussi appelé « État péninsule », car il est entouré de frontières internationales sur trois côtés.

Climat

Le climat du Mizoram est doux, relativement frais en été (20 à 29 changement climatique. En hiver, la température varie de 7 à 22 moussons, avec des pluies abondantes de mai à septembre et peu de pluies pendant la saison sèche (froide). La configuration climatique est tropicale-humide à subtropicale-humide, avec des précipitations moyennes de 254 centimètres (100 pouces) par an. Dans la capitale Aizawl, les précipitations sont d’approximativement 215 centimètres (85 pouces) et à Lunglei, un autre centre important, d’environ 350 centimètres (140 pouces). L’État se trouve dans une région où les cyclones tropicaux et les glissements de terrain peuvent causer des urgences météorologiques.

Relevé météorologique de la ville d'Aizawl, capitale du Mizoram, entre 1901 et 2000
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 11,4 12,8 15,6 17,5 18,1 18,9 19,1 19,1 19,2 18 15,1 12,2 16,42
Température maximale moyenne (°C) 20,4 21,7 25,2 26,8 26,3 25,5 25,3 25,5 25,7 24,7 23 21 24,26
Source : India Meteorology Department


Relevé pluviométrique de la ville d'Aizawl, capitale du Mizoram, entre 1901 et 2000
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Précipitations (mm) 13,4 23,4 73,4 167,7 289 406,6 320,4 320,6 305,2 183,7 43,2 15,3 2 161,4
Source : India Meteorology Department


Biodiversité

Symboles de l'État du Mizoram (et traduction en mizo)
Animal Capricornis (Saza)
Oiseau Faisan de Hume (Vavu)
Arbre Mesua ferrea (Herhse)
Fleur Vanda (Senhri)
Le Faisan de Hume, aussi connu sous le nom de Vavu en Mizo, est un des emblèmes de l'État.

Selon le rapport Forest Survey of India de 2011, le Mizoram possède le troisième couvert forestier total le plus grand avec 1 594 000 hectares et le pourcentage le plus important (90,68 %) d'Inde rapporté à la surface. Les forêts tropicales à feuillus semi-humides, tropicales-humides et caduques, les collines subtropicales à feuilles larges et les pinèdes subtropicales sont les types de végétation les plus communs que l’on trouve au Mizoram. Le bambou est commun dans l'État et évolue typiquement avec divers végétaux forestiers ; environ 9 245 exploitation minière, au logement et à d’autres activités humaines commerciales.

Neptunia oleracea

Le jhum, ou agriculture sur brûlis, était une tradition historique au Mizoram et menaçait le couvert forestier. Cette pratique a diminué au cours des dernières décennies, en raison d’une initiative soutenue par le gouvernement pour favoriser des cultures horticoles telles que les plantations d'ananas et de bananes.

Le Mizoram abrite de nombreuses espèces d'oiseaux, de faune et de flore. Environ 640 espèces d'oiseaux ont été identifiées dans l'État, dont beaucoup sont endémiques dans les contreforts de l'Himalaya et en Asie du Sud-Est. Parmi les oiseaux présents dans les forêts du Mizoram, 27 figurent sur les listes mondiales des espèces menacées et 8 sont en danger critique d'extinction. Parmi les oiseaux importants repérés au Mizoram, on trouve ceux des familles des Phasianidae, Anatidae, Ciconiidae, Threskiornithidae, Ardeidae, Pelecanidae, Phalacrocoracidae, Falconidae, Accipitridae, Otididae, Rallidae, Heliornithidae, Turnicidae, Burhinidae, Charadriidae, Scolopacidae, Jacanidae, Laridae, Columbidae, Psittacidae, Cuculidae, Strigidae, Caprimulgidae, Apodidae, Alcedinidae, Meropidae, Bucerotidae, Ramphastidae, Picidae, Pittidae, Laniidae, Campephagidae, Dicruridae, Corvidae, Paridae, Hirundinidae, Cisticolidae, Pycnonotidae, Sylviidae, Timaliidae, Sittidae, Sturnidae, Turdidae, Dicaeidae, Chloropseidae, Ploceidae, Motacillidae, Fringillidae, Nectariniidae et Muscicapidae. Chacune de ces familles contient plusieurs espèces.

Le Mizoram abrite également une faune variée, tout comme les États de l'Inde du Nord-Est. Les espèces de mammifères observées dans ses forêts incluent le nycticèbe (Nycticebus coucang), le saro carmin (qui est l'animal d'État), le goral (Nemorhaedus goral), le tigre (Panthera tigris), le léopard (Panthera pardus), la panthère nébuleuse (Neofelis nebulosi), le chat-léopard (Prionailurus bengalensis) ou encore l'ours noir d'Asie (Ursus thibetanus). Les primates observés comprennent le macaque à face rouge (Macaca arctoides), le gibbon houlock (Hylobates hoolock), le semnopithèque de Phayre (Trachypithecus phayrei) et le Trachypithecus pileatus. L’État accueille aussi de nombreux reptiles, amphibiens, poissons et invertébrés,.

L'État abrite deux parcs nationaux et six réserves fauniques : Blue Mountain (Phawngpui) National Park, Dampa Tiger Reserve (la plus grande), Lengteng Wildlife Sanctuary, Murlen National Park, Ngengpui Wildlife Sanctuary, Tawi Wildlife Sanctuary, Khawnglung Wildlife Sanctuary et Thorangtlang Wildlife Sanctuary.

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Culture

Vêtements traditionnels

La culture des tribus Mizo et sa structure sociale ont subi des changements considérables depuis l’arrivée du christianisme à la fin des années 1890. Les habitants contemporains du Mizoram célèbrent Noël, Pâques et diverses célébrations chrétiennes qui remplacent de nombreuses coutumes et pratiques tribales anciennes.

La croissance du christianisme, d’après les chercheurs, a été permise grâce à la structure culturelle, religieuse et sociopolitique du peuple mizo. Selon Hlawndo, l’un des éléments culturels fondamentaux du peuple mizo était le Hnatlang, qui signifie littéralement « travail social », « travail uni » ou « travail communautaire » (le mot hna' signifie « travail » dans la langue mizo ; et tlang' veut dire « ensemble » et « réciproquement »). Les membres des tribus qui étaient absents de ce travail social (pour des raisons autres que la maladie et l’invalidité) subissaient une forme de pression de leurs pairs. Le jhum et les raids sur les tribus voisines ont nécessité le Hnatlang, l’esprit de travail uni et le partage égal du résultat final.

Une des conséquences du Hnatlang était la culture du Tlawmngaihna, qui n’a pas de traduction directe. Tlawmngaihna, en tant que concept culturel, induit un comportement laissant place au sacrifice, au reniement, au désintéressement, à la persévérance, au stoïcisme, à la bravoure, au courage, à la fermeté et à l’indépendance,,. Ainsi, après un incendie, un glissement de terrain ou une inondation, la culture mizo attend de chacun un humble travail social spontané, sans exigences ni attentes.

Plusieurs autres éléments culturels d’anciennes tribus mizos, dont certains sont devenus moins répandus après l’arrivée du christianisme, comprenaient le, :

  • Zawlbuk : un lieu près de la maison du chef, qui servait de camp de défense en temps de guerre, ainsi que de « maison de célibataire » où les jeunes se réunissaient et de centre de la vie du village,.
  • Pathian : le terme pour évoquer Dieu, à qui l’on récitait des prières et des hymnes. Les mauvais esprits étaient désignés par le vocable ramhuai.
  • Nula-rim : la méthode de la cour dans la culture ancienne. La parenté, le sexe prénuptial et la polygamie étaient tolérés. L’homme et la femme pouvaient avoir plusieurs partenaires. Si la femme tombait enceinte, l’homme devait se marier ou payer une somme substantielle dénommée Sawnman. Si les parents de la femme découvraient la relation, ils avaient le droit d’exiger un paiement appelé Khumpuikaiman. Bien que les rapports sexuels prénuptiaux fussent acceptés, une femme qui était vierge au moment du mariage était plus appréciée qu’une femme qui ne l’était pas.
  • Pathlawi : un jeune homme marié qui était engagé dans des relations extraconjugales, ce qui était acceptable dans la société traditionnelle mizo.
  • Ramrilekha : un traçage de frontières qui identifiait le ram, un territoire dont le chef était titulaire. Seul le chef possédait la terre dont la propriété était héréditaire. La tribu et le village travaillaient et moissonnaient la terre,.

Dans le Mizoram moderne, une grande partie de la vie sociale tourne souvent autour de l’église. Il existe des établissements communautaires dans les centres urbains qui organisent des activités sociales, des évènements sportifs, des concerts de musique, des spectacles de comédie et d’autres activités.

Festivals traditionnels

Darkhuang, Zamluang ou jamluang — un instrument de musique traditionnel que l'on trouve au Mizoram. D'autres instruments incluent le khuang (tambour), dar (cymbales), ainsi que d'autres faits à partir de bambou tels que le phenglawng, tuium et tawtawrawt.

Les fêtes traditionnelles au Mizoram tournaient souvent autour du jhum ou des saisons. Les fêtes communautaires étaient appelées kut dans la langue locale, et il y avait des kuts majeurs et mineurs comme le Chapchar Kut, Thalfavang Kut, Mim Kut et Pawl Kut. Le Chapchar Kut était la fête du printemps (février/mars), juste avant le début du jhum, et les terres étaient coupées et brulées pour permettre la nouvelle récolte. Le Chapchar Kut était le plus attendu par les jeunes, un festival de premier plan qui impliquait danses et fêtes. Le Thalfavang Kut fêtait l’achèvement du désherbage des champs où était pratiqué le jhum. Le Mim Kut était le festival consacré aux ancêtres après la première récolte de maïs, tandis que le Pawl Kut célébrait la fin des récoltes et le commencement de la nouvelle année. Ces fêtes ont lentement disparu au fur et à mesure que le christianisme se développait au Mizoram.

Le Chapchar Kut a été réintroduit et ressuscité en 1973 par les Mizos pour solenniser leur patrimoine. Avant l’arrivée du christianisme à Mizoram, l’alcool brassé à la maison et de nombreuses spécialités de viande faisaient partie des célébrations du Chapchar. En plus de faire renaitre les festivals traditionnels, la communauté a aussi donné un second souffle aux danses traditionnelles lors de ces festivals, par exemple des danses comme le Cheraw, le Khuallam, le Chheihlam et le Chai.

Danses

Danse au Mizoram

Le Mizoram offre de nombreuses danses traditionnelles, comme :

  • Le Cheraw — une danse où les hommes tiennent le bambou près du sol. Ils tapotent sur les baguettes qui s’ouvrent et se ferment au rythme de la musique. Des femmes vêtues de robes colorées dansent tout en se faufilant entre les bambous selon le rythme de la musique. Cette danse exige une grande coordination.
  • Le Khuallam — une danse mixte qui a traditionnellement célébré, avec un drap, des chants et de la musique, la pratique de la chasse.
  • Le Chheihlam — généralement joué pendant des soirées fraîches avec de la bière de riz. Les gens s’assoient en cercle avec deux ou plusieurs danseurs au centre ; ils chantent des compositions impromptues et souvent humoristiques à propos d’évènements récents. De la musique et des danseurs permettent de mettre l’ambiance. La musique jouée pendant cette danse s’appelle Chheih Hla. Les Mizos ont essayé d’introduire la danse Chheihlam lors des sermons de l’église, ce qui a provoqué une controverse.
  • Le Chai — une danse importante du Chapchar Kut, qui place les musiciens au centre tandis que des hommes et des femmes en robe colorée alternent et forment un cercle ; les femmes tiennent les hommes par la taille, alors que les hommes tiennent les femmes par leurs épaules ; elles avancent pour tourner en rond tout en se balançant de gauche à droite avec la musique. Les participants peuvent également chanter pendant cette danse une chanson qui s’appelle aussi Chai.

Musique

Les mélodies traditionnelles Mizo sont très douces. Les Mizos prétendent qu’elles peuvent être chantées toute la nuit sans éprouver la moindre fatigue. La guitare est un instrument populaire et les Mizos apprécient la musique country. Pendant les messes à l’église, des tambours sont communément utilisés et connus localement sous le nom de khuang. Le khuang est fait de bois et de peaux d’animaux. Il est battu de sorte à provoquer un état de transe avec les adorateurs qui dansent de façon circulaire.

Les Mizos aiment chanter et, même sans instruments de musique, ils chantent ensemble avec enthousiasme, en tapant des mains ou en employant d’autres méthodes rythmiques. Les instruments informels sont appelés chhepchher.

Sports

Lammual Stadium

La première ligue de football du Mizoram a vu le jour en . La Premier League du Mizoram est la plus haute ligue de l’État et comptait huit équipes au cours de la saison 2012-2013. Les huit clubs sont Aizawl, Chanmari, Dinthar, FC Kulikawn, Luangmual, Mizoram, RS Annexe et Reitlang. La saison commence chaque année en octobre et se termine en mars.

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Mizoram dans la littérature

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397 localités dans Mizoram

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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