Un mois d’aventures au Vietnam et au Cambodge, sur les traces de Lara Croft et Indiana Jones (dans les temples d’Angkor), ou encore de Catherine Deneuve dans Indochine.
Bientôt un nouvel article…
Comme pour les autres voyages, je l’avoue, j’ai fait le tour des agences de voyages pour préparer le séjour, et avoir une idée des points les plus marquants. Cependant, il est illusoire de tenter de boucler les mêmes parcours, car les imprévus logistiques transforment rapidement un séjour de découvertes en un marathon effréné. L’avantage d’un voyage organisé par agence est qu’ils optimisent les liaisons entre les différents sites, que le chauffeur attend le groupe, et que généralement un guide est présent pour coordonner et donner les informations nécessaires. La contrepartie est un manque total de liberté, d’improvisation et d’adaptation.
Après avoir choisi les lieux à visiter impérativement, ainsi que les lieux à visiter si l’occasion se présente, il faut encore les mettre dans l’ordre, pour ne pas faire des aller-retour inutiles.
Étant donné que nous ne sommes pas contraint à des dates particulières, commence ensuite la recherche du vol le moins cher, soit vers Ho Chi Minh City, soit vers Hanoi (ce qui influencera le sens du parcours). Et là, c’est une agréable surprise, car ce sont des billets au quart du prix moyen qui seront réservés.
La première partie du récit est disponible ici :
- Vietnam – Ho Chi Minh City
- Vietnam – Le Mékong
- Des caïmans dans la rizière
- Vietnam – La baie d’Along
Les visa pour le Vietnam seront délivrés à l’aéroport de destination (Ho Chi Minh), mais une demande préalable est introduite auprès de l’ambassade (les documents sont heureusement rédigés en anglais en plus du vietnamien). Le type de visa que je demande est un visa à multiples entrées, car je compte quitter le Vietnam pour me rendre au Cambodge (l’occasion est trop tentante), puis revenir au Vietnam avant de rentrer en Belgique.
En ce qui concerne le Cambodge, je me suis tout de même fait piéger en effectuant ma demande de visa, qui se fait exclusivement de manière électronique. En effet, le premier site qui me propose l’e-visa pour le Cambodge n’est pas le site gouvernemental Cambodgien (même s’il lui ressemble beaucoup), et surtaxe la demande. Ne sachant pas exactement à quelle date je compte me rendre au Cambodge, je réserverai les vols depuis le Vietnam, mais autant préparer les informations tant que j’en ai le temps, pour avoir une idée de la compagnie la moins chère et des prix (peu importe le niveau de confort car c’est un vol relativement court).
Photos du Vietnam
Quelques photos en attendant des articles plus complets…
A Hanoï, le neuf coutoie le vintage, et par moment on plonge dans le passé, comme avec ces deux automobiles d’exception…
En remontant vers le nord
A Da Nang (connue sous le nom de Tourane pendant la période coloniale), les embarcations de pêcheurs sont de forme ronde, ce qui leur permet de ne pas souffrir d’effet de travers en cas de mer agitée.
Une (petite) pause pour profiter du soleil sur la plage est la bienvenue…
Situé sur la ligne de chemin de fer qui relie Ho Chi Minh Ville à Hanoï, le pont Long Biên est une structure métallique de style Eiffel qui permet le franchissement du fleuve rouge à la sortie d’Hanoï.
Construit 1902 (pendant l’indochine française), il aura souffert lors des bombardements lors de la guerre du Viêt Nam.
La photo est prise depuis le pont Cầu Chương Dương, parallèle au pont Long Biên, lors du trajet vers Sapa et Lào Cai à la frontière Chinoise.
En revenant de Sapa
Une photo prise au vol depuis le bus en mouvement dans la descente des cols de Sapa…
Le retour vers Ho Chi Minh City se fait avec une étape à Hanoï, sous la pluie. Heureusement, à partir du lendemain, c’est plein soleil dans le sud pour le reste du séjour :).
Les inclassables…
La gestion du réseau électrique tient du miracle ici, et je ne voudrais pas être appelé en dépannage… Quand un câble pose problème, on le laisse en place, on le sectionne, et on tire un nouveau câble. Les poteaux finissent généralement par être tous décorrés d’une chevelure abondante, véritable forêt de spaghetti.
Les deux roues sont les rois au Vietnam (à tel point que ça en devient ingérable, que ce soit pour le stationnement, la pollution, la saturation du réseau routier). Le premier soir j’avais déjà la surprise de voir un motocycliste qui transportait une échelle énorme, sorte de chevalier des temps modernes. C’est le principal moyen de transport, et il faut se débrouiller pour transporter n’importe quoi, en défiant souvent les lois de l’équilibre (et bien entendu sans aucun respect de la moindre sécurité).
Les aventures dans le Sud…
