Complexe de bâtiments universitaires abandonnés, architecture superbe, amphithéâtres silencieux, l’institut de chimie du Val-Benoît en photos.
L’université du Val-BenoitVous pouvez consulter la page dédiée à l’ensemble du Val-Benoit pour plus d’informations.
L’aspect extérieur de l’institut de chimie du Val-Benoit est impressionnant, avec la vigne vierge qui tente de le digérer…
A l’intérieur, un panneau de la dernière rentrée académique donne un aspect figé dans le temps et totalement déserté soudainement. Ce n’est qu’illusion, car à l’époque de mes visites, les portes de beaucoup de bâtiments étaient grandes ouvertes, et des gens squattaient les lieux, s’étant aménagés des locaux avec ce qu’ils trouvaient sur place.
Sur la photo suivante, un vieux projecteur et un ordinateur trônent dans une salle où l’écran ne peut cacher les ravages du temps, la mousse rongeant les murs gorgés d’humidité. Mais j’aimais cette ambiance étrange et silencieuse.
L’institut de chimie
L’ancien hall d’entrée monumental, et le plafond calciné par les voleurs de métaux, qui brulent les câbles électriques pour en extraire le cuivre.
Dans les amphithéâtres silencieux, où la poussière drape tout de gris, des manuels trainent encore sur les bancs, sous les fragments de plafond qui se détachent.
Dans une autre salle, on se croirait presque au cinéma…
Des tubes éprouvettes qui suggèrent une étrange expérience interrompue…
Mon bobblehead fallout ne peut s’empêcher de s’échapper de mon sac photo, le temps de poser à côté de différentes poudres
Il vaut mieux ne pas toucher; il reste de l’acide sulfurique…
D’ailleurs, certains bancs d’expériences sont complètement rongés par l’acide qui s’est répandu…
Différents appareils de mesure
Un piano abandonné dans une grande salle vide, des rayons de lumière et la nature qui s’incruste par une vitre brisée… Une ambiance qui me rappelle le film « L’armée des douze singes »; je craque pour une petite mise en scène, le temps d’enfiler la combinaison et le masque.
Mon objectif fisheye se charge de rendre le sourire au vieux piano avec ses dents de nacre jauni par le temps. :-)
Les laboratoires de chimie sont impressionnants, avec leurs conduites d’extraction des gaz, la peinture verte qui s’écaille sur les murs et les plafonds et qui baignent les lieux dans une lumière étrange, et enfin, les superbes poudres colorées qui traînent sur les bancs d’expériences.
La lumière change énormément l’impression qui se dégage de ces lieux, et certaines de mes visites se font tard le soir, dans une semi-pénombre qui drape les lieux de mystère…
De nombreux appareils électroniques, probablement très coûteux, étaient encore entreposés dans les armoires dont les portes claquent au vent et dont les vitres se brisent, rompant le silence en éclats sonores inquiétants.
Lors de mes dernières visites, j’ai constaté que pratiquement plus rien ne subsistait comme matériel, tout ce qui pouvait être dérobé ayant disparu, le reste étant complètement saccagé.
Dans certaines salles, tout est complètement vandalisé.
Le côté vintage de ces bandes magnétiques m’a toujours plu. Sans rire, je possède toujours le vieux lecteur/enregistreur Sony de grosses bandes audio et il fonctionne encore impeccablement…
La salle est vide, mais la végétation ne tardera pas à s’y frayer un chemin…
Des ampoules à filament dans une réserve, avec les plans de câblage électrique, et oh surprise nous sommes à Liège, une bouteille de péquet.