J’avais vu cette salle de contrôle dans le film « Chernobyl Diaries » (« Chroniques de Tchernobyl » en français, un film que je n’ai pas aimé du tout), et je rêvais de la visiter un jour. C’est chose faite depuis cet été.

J’avais vu cette salle de contrôle dans le film « Chernobyl Diaries » (« Chroniques de Tchernobyl » en français, un film que je n’ai pas aimé du tout), et je rêvais de la visiter un jour. C’est chose faite depuis cet été.
Au moment de ma première visite, la nouvelle centrale (à gauche sur la photo) était encore en exploitation, et les bureaux administratifs (au milieu un peu à droite sur la photo) étaient occupés et éclairés.
Le groupe 19 (dans le gros bâtiment central avec l’ancienne cheminée) était déjà hors service depuis un certain temps et c’était cette partie qui m’intéressait au niveau photographique.
« ECVB – démolition »Reportage et photos du musée EnergeiA qui se trouvait dans la centrale électrique ECVB, à présent détruite
Avec la démolition de la centrale électrique ECVB (ECVB powerplant), un pan entier de notre patrimoine industriel a encore disparu. Voici l’historique de la centrale électrique ECVB, complété par les photos que j’ai pris sur les lieux avant et pendant sa démolition.
Des machines aux dimensions colossales, rongées par la rouille, sous la faible lumière du jour qui se termine; l’ECVB restera le lieu qui me tient le plus à cœur dans mes visites de lieux industriels.
La centrale électrique ECVB est un des premiers lieux abandonnés que j’ai photographié. Depuis que je suis tout petit, ces lieux m’ont toujours attiré, mais sans y allier ma passion pour la photographie. Cette fois, mon appareil photo m’accompagne.
Lorsque l’on pénètre dans la salle de contrôle d’une centrale électrique désaffectée, on se sent vraiment imprégné par cette ambiance steampunk que j’adore. Un ensemble rétro-futuriste, avec ses cadrans qui s’étalent sur des murs entiers, ses grandes consoles de contrôle, le tout sous la poussière et la peinture qui s’écaille. J’ai l’impression de me trouver dans un décors de jeu vidéo comme fallout, dans lequel le futur est peuplé de machines et de robots aux allures de couvertures de livres d’anticipation des années ’50.
Les décors rétro-futuristes des tours de refroidissement, les machines démesurées des centrales électriques, les salles de contrôle, tout un environnement qui m’attire énormément. Avec mon pote de photos, Seb, nous décidons de nous rendre dans ce lieu connu sous « Powerplant IM »
La centrale électrique, construite en 1921, était une des plus importantes centrales à charbon productrices d’électricité en Belgique. Dans les années ’70, des modifications ont été apportées à la centrale afin de permettre l’utilisation du gaz au lieu du charbon comme source thermique.
Une petite production d’électricité abandonnée dont les instruments de mesure sont magnifiques, Stone powerplant est une belle surprise…