Une journée de rando dans les Pyrénées Orientales. Nous partons vers le Puigmal, pour ce qui devait être une mise-en-jambes, mais prendra des allures de course…
Arrivés trop tôt pour nous lancer dans l’aventure des joëlettes, selon les conseils de Stéphane notre hôte, nous profitons de la région pour une mise-en-jambes, et nous nous dirigeons vers le sommet du Puigmal.
La route cède rapidement la place à des petits chemins nettement plus agréables.
Dès le départ, Pol à son habitude, mène la troupe de bonne allure. Alain, lui, s’adapte à toute situation, et la cadence forcée est loin de lui déplaire.
Christian se demande s’il n’est pas tombé chez les fous, mais garde le sourire à chaque fois qu’il nous rejoint.
Les paysages arides sont magnifiques, et nous ne croisons âme qui vive. Le silence est seulement rompu de temps en temps par le cri des rapaces qui nous survolent.
La chaleur est tout de même intense, et voir les premières neiges à l’approche du sommet du Puigmal nous fait très plaisir.
Le temps d’un cliché, Alain endosse le rôle du photographe, et je prends la pose sur un névé.
Nous rencontrons un couple de marcheurs peu après la première apparition de neige, et comme toujours, le contact est chaleureux.
Nous voici enfin sur le sommet du Puigmal. La vue est superbe, et les drapeaux en lambeaux claquent au vent, comme si nous étions dans l’Himalaya.
C’est à l’abri du vent, protégés par un arc de cercle de pierres empilées, que nous prenons notre repas, avant d’entamer la descente par les crêtes, vers l’ancienne station de ski.
Alain, prolixe en explications de toutes sortes sur le nature, observe les rapaces à l’aide de sa lunette, et nous improvise un petit cours. Tout au long du séjour, il partagera ses connaissances sur la faune et la flore du massif des Pyrénées.
Du serpolet, le thym sauvage, nous offre des taches colorées dans cette aridité grise.
Nous retrouvons des chemins de plus grande importance en redescendant vers la station.
La station de ski abandonnée me fait penser à une bande dessinée de J. Martin, où Lefranc se rend dans « Le repaire du loup ». Tout semble en état, prêt à redémarrer la saison prochaine.
Des cairns, ces amas de pierre, jalonnent la piste et nous permettent de ne pas nous perdre.
Nous sommes redescendus trop tôt, alors nous profitons de ce bassin de rétention d’eau pour faire un petit somme avant de retourner au gîte.
Arrivés au gîte, les différents équipages et passagers des joëlettes arrivent peu à peu, et nous faisons connaissance avant d’entamer une nouvelle aventure…