Lorsque l’on pénètre dans la salle de contrôle d’une centrale électrique désaffectée, on se sent vraiment imprégné par cette ambiance steampunk que j’adore. Un ensemble rétro-futuriste, avec ses cadrans qui s’étalent sur des murs entiers, ses grandes consoles de contrôle, le tout sous la poussière et la peinture qui s’écaille. J’ai l’impression de me trouver dans un décors de jeu vidéo comme fallout, dans lequel le futur est peuplé de machines et de robots aux allures de couvertures de livres d’anticipation des années ’50.
En réalité, sur le site repris sous le nom « powerplant IM », il existe deux salles de contrôles, l’ancienne que nous voyons ici, et une nouvelle, qui présente nettement moins d’intérêt aux yeux d’un photographe, car elle ne comporte que des ordinateurs d’apparence ordinaire, l’ensemble des indicateurs étant géré par un logiciel.
En franchissant la petite porte d’accès à la salle de contrôle, nous découvrons un grand pupitre carré, flanqué de deux énormes consoles en demi cercle. Le mur en face de l’entrée est presque entièrement recouvert par les panneaux de contrôle, laissant la lumière filtrer par ce qui reste de visible des fenêtres.
Le pupitre central, entre les deux consoles demi-circulaires.
La salle est grande, mais il n’est pas possible d’avoir assez de recul pour photographier une vue d’ensemble, tant elle est remplie par les panneaux de contrôles. Je place donc mon appareil le plus haut possible, et nous pouvons voir que l’espace est occupé au maximum.
Au cours des dernières années, la sécurité s’est plus ou moins relâchée, et les voleurs de métaux se sont infiltrés dans le site, découpant, saccageant, arrachant tout ce qu’ils pouvaient.
Heureusement, certains « explorateurs urbains » se sont démenés pour préserver au moins une partie de cette salle de contrôle. Une console demi-circulaire a été démontée et remontée dans un musée avant qu’elle ne disparaisse comme le reste.
Les photos suivantes sont assez répétitives; cadrans, cadrans, et encore des cadrans…