Nooon, on ne m’a pas forcé la main du tout. Lors d’une soirée jeux de société chez Mariane, Pol me donne son numéro de téléphone en disant « tu dois confirmer que tu accompagnes la marche à la Bresse ». Du coup j’apprends en même temps qu’il y a une marche prévue, que je suis invité, et que le séjour est prévu deux semaines plus tard. La vie est trop courte, je demande à Domi si elle peut garder Tom et Léa le lundi, et dès son accord je sonne à Pol pour lui dire que je suis partant.
Couvent au XIVe siècle, fort hollandais, caserne, prison allemande, hôpital militaire pour les troupes américaines, centre d’instruction, le nom de la Chartreuse évoque une grande part de l’histoire des Liégeois.
La végétation recouvre à présent ce lieu, témoin de tant d’agitation et de drames, de son apaisant manteau vert.
Les puristes nous diront que la photographie est là pour montrer la réalité, figer un instant, et qu’il est tout à fait vain, vaniteux, et puéril de réaliser des mises en scène. Quelques fois, je pense qu’il est bon de se laisser prendre au jeu, et de spectateurs passer acteurs le temps d’un cliché.
Un crédo que j’apprécie fortement est celui attribué à l’urbex (l’exploration urbaine) : « Take nothing but pictures, leave nothing than footprints« , ce qui peut se traduire par « Ne prendre que des images, ne laisser que des empreintes de pas« .
Il ne s’agit pas à proprement parler de manipulation, mais je dois avouer que j’ai intentionnellement marqué de mes empreintes de pas la poussière colorée dans une cristallerie abandonnée.
Lorsque l’on pénètre dans la salle de contrôle d’une centrale électrique désaffectée, on se sent vraiment imprégné par cette ambiance steampunk que j’adore. Un ensemble rétro-futuriste, avec ses cadrans qui s’étalent sur des murs entiers, ses grandes consoles de contrôle, le tout sous la poussière et la peinture qui s’écaille. J’ai l’impression de me trouver dans un décors de jeu vidéo comme fallout, dans lequel le futur est peuplé de machines et de robots aux allures de couvertures de livres d’anticipation des années ’50.
Les décors rétro-futuristes des tours de refroidissement, les machines démesurées des centrales électriques, les salles de contrôle, tout un environnement qui m’attire énormément. Avec mon pote de photos, Seb, nous décidons de nous rendre dans ce lieu connu sous « Powerplant IM »
La centrale électrique, construite en 1921, était une des plus importantes centrales à charbon productrices d’électricité en Belgique. Dans les années ’70, des modifications ont été apportées à la centrale afin de permettre l’utilisation du gaz au lieu du charbon comme source thermique.
Ce qui manque à certains utilisateurs flickr, c’est la possibilité de parcourir les photos selon les dates de prise de vue. Cette fonctionnalité était présente dans les versions précédentes, mais n’est plus accessible dans la version actuelle.
Certains utilisateurs américains disposent pour l’instant d’une version beta intégrant une timeline baptisée Camera Roll. Il est donc possible de trier les photos selon certains critères chronologiques (date de mise en ligne – ce qui correspond au flux actuel, date de prise de vue, etc.).
La Jeunesse d’Ayeneux a organisé sa 11e édition de son Grand Feu ce samedi 7 février
Pendant un moment, une statuette de Fallout3 (Pip Boy bobblehead) s’invitait sur mes photos. Quelques fois, il se cachait rudement bien, mais on peut encore le découvrir…
