La nocturne des coteaux à Liège est un moment agréable pour prendre un petit verre de péket (contre les rigueurs du climat) et rencontrer des potes illuminés…
Après un spectacle hilarant au théâtre, je me suis plongé dans l’ambiance chaleureuse de notre cité ardente qui mérite bien son nom.
Encore une fois parti sans trépied, mais jamais sans mon appareil photo, j’en profite pour allier au plaisir de cette nocturne celui de prendre quelques clichés.
S’engager dans les magnifiques petites ruelles des coteaux est une expérience amusante si l’on n’est pas oppressé au milieu de la foule qui tente péniblement d’avancer telle une procession funèbre, soufflant comme une cohorte de bovidés asthmatiques que l’on mène à l’abattoir.
Une fois cette formalité accomplie, quel plaisir de déguster entre potes les différents pékets sous les accords d’un courageux orchestre qui avait bravé le froid et la pluie du début de soirée, et nous a proposé un répertoire vraiment très agréable.
La montagne de Bueren
Les bougies disposées sur les escaliers de Bueren forment chaque année de nouveaux motifs lumineux et colorés. Le spectacle est vraiment grandiose.
Les différences de couleurs sont produites par du plastique posé sur les pots qui contiennent les bougies et protègent les flammes du vent.
Les difficultés en photo
Les conditions de prise de vue ne sont pas évidentes, car les temps de pose imposés par le manque de lumière imposent soit de monter en sensibilité, ce qui entraine du bruit dans la photo, soit de stabiliser son appareil avec un trépied. Je croise quelques connaissances photographes avec tout leur matériel, pestant souvent devant la frustration de ne pouvoir prendre les clichés qu’ils désirent, au milieu de tous ces gens qui se bousculent et jouent des coudes pour avancer…
Il reste encore l’alternative de franchir les barrières et de gravir quelques marches pour poser son trépied, ce que font quelques photographes, mais alors ils sont présents sur les photos des autres.
Les spectacles de la nocturne des coteaux
La nocturne des coteaux ne se limite pas aux escaliers de Bueren, mais prend possession d’une partie du centre-ville qui s’anime à coups de fanfares, de concerts de rue, de sons et lumières (mais est-ce que le centre de Liège dort vraiment parfois?).