Il était impensable de revenir du Vietnam sans quelques photos des rizières…
Je n’ai pas pu résister pour le titre; les amateurs de BD comprendront ;-)
Découvrir les rizières en véloS’il est difficile parfois de s’aventurer en véhicule dans les rizières (lire l’aventure plus loin dans l’article), c’est toutefois un véritable plaisir de flâner en vélo en parcourant les rizières au rythme des petits chemins qui séparent les différents bassins. S’il fait chaud, le taux d’humidité est cependant tel que dès que le cache est retiré de l’objectif, la lentille extérieure est complètement recouverte de buée…
Les rochers font ici fortement penser à la baie d’Along, et cette région de Tam Coc porte d’ailleurs le nom de baie d’Along terrestre.
Jusqu’il y a quelques années, l’inhumation n’était pas soumise à un règlement très strict, et nous retrouvons des tombes un peu partout, entre les morceaux de terres cultivées.
Lorsque nous n’avons pas d’itinéraire bien défini, et quand chaque chemin débouche sur un chemin plus étroit, il n’est pas toujours évident de rebrousser chemin…
Ici un passage encore assez large, mais un passage qui nécessite un peu de ruse, et de dextérité de Paul, pour le grand plaisir de Camille…
Parfois il n’y a pas d’autre solution que de passer par des parties immergées pour rejoindre un chemin praticable…
Et même quand les chemins se font routes, il faut souvent partager la voie avec les buffles.
Nous trouvons une rivière pour nous baigner car il fait très chaud. L’endroit est très agréable et nous nous installons sur les berges de galets.
Cependant, la rivière facétieuse décide d’entrer subitement en crue, et en quelques minutes nous devons tout démonter. Pendant que les filles courent mettre à l’abri les sacs et le matériel, Nous démontons la structure avec Paul et Audrey évacue le véhicule.
Une fois que tout est au sec, nous tentons de profiter encore un peu de la fraîcheur de l’eau, mais le débit est tellement important que Véro se fait emporter. Comme elle n’arrête pas de nous jouer des tours et de nous faire rire par ses différentes parodies et autres représentations, nous ne comprenons pas de suite que ses cris sont des cris de détresse. Impossible de la rattraper par la rivière et je décide de sprinter le long de la berge afin de pouvoir la récupérer dans l’eau plus bas. Résultat des courses, un bon mal de dos car elle a heurté des rochers, et une bonne frayeur dont on rira volontiers plus tard le soir; finalement on s’en est bien sortis.
Je terminerai cette aventure sur cette attendrissante photo de complicité entre Tess et Paul; un dernier regard sur cette rivière malicieuse avant de reprendre la route pour rentrer…
- Vietnam & Cambodge 2018
- Vietnam – Ho Chi Minh City
- Vietnam – Le Mékong
- Des caïmans dans la rizière
- Vietnam – La baie d’Along