Après avoir réussi à tout caser dans le sac à dos, me voilà parti à la découverte des temples d’Angkor qui me faisaient rêver depuis tout petit…
Préparer son voyage à Angkor…
Heu…. Comment dire… Aucune préparation :-) Avant de partir au Vietnam, j’avais tout de même pris la précaution de demander un visa qui me permettait de quitter puis revenir au Vietnam, ce qui me laissait la possibilité de saisir les opportunités qui se présenteraient. Je savais que le trajet du Vietnam vers le Cambodge était ridiculement bon marché, et j’avais tout de même envisagé dès le départ d’aller visiter Angkor, ce lieu mythique qui alimentait mes rêves d’enfance, un peu à la manière des Bob Morane, puis plus tard Indiana Jones. Des vestiges de temples somptueux, au beau milieu de la végétation qui envahit tout; il n’en faut pas plus pour enflammer l’imagination.
Je quitte donc momentanément Véro et Camille qui profiteront de mon absence pour se reposer de nos semaines de péripéties au Vietnam, et faire les boutiques et les marchés à Ho-Chi-Minh-City avec Audrey qui revient de son WE à Honk-Kong. Je prends le minimum de vêtements dans mon sac à dos, car il est impératif que j’emporte mon matériel photo, et me voilà parti.
Siem Reap – Cambodge
Il est possible de se rendre à Siem Reap depuis Phnom Penh en quelques heures de mini-bus. Pour ceux qui désirent s’y rendre en avion, il n’est absolument pas nécessaire de passer par une agence de voyage; il suffit de prendre un vol vers l’aéroport de Siem Reap, qui se trouve à proximité de la ville, et à l’arrivée les chauffeurs de tuk-tuk se pressent pour conduire les visiteurs vers leur destination pour un prix vraiment dérisoire.
A Siem Reap, il y a partout des échoppes proposant différents plats bon marché, et les gens mangent dans la rue.
Sur la rue principale, je découvre un grand marché fait de containers qui semblent jetés en vrac, le night market. Le soir tombe rapidement, mais l’endroit semble désert car il est encore trop tôt. Peu à peu, les gens arrivent de tous les côtés, et l’endroit s’anime, la ville noctambule semble revenir à la vie, et c’est bientôt une ambiance de pub géant.
En route pour Angkor
Il est possible de visiter Angkor de bien des manières, et mon choix se porte sur la location de vélo pour 2$ par jour. Les temples sont très espacés les un des autres, et il est totalement illusoire de vouloir les visiter à pied en seulement trois jours, le temps dont je dispose (le premier temple est déjà à 10 Km de Siem Reap).
Les tickets s’achètent selon trois formules: 1, 3 ou 5 jours. Une astuce pour ceux qui ont le temps, les jours ne doivent pas forcément être consécutifs, et il est possible si l’on prend un ticket pour trois jours, de visiter un jour, puis de prendre un jour de repos (flâner par exemple en visitant les villages flottants du lac Tonle Sap), et on dispose encore de deux jours de visite pour les temples.
Le premier soir je me laisse tenter par un petit livre explicatif sur les temples et les itinéraires (il y en a de tous les formats et de tous les prix, dans toutes les langues et même en français), ce qui n’est pas superflu, vu que je n’avais pas préparé mon voyage. Petit détail amusant, on m’a proposé à plusieurs reprises le même livre à cinq fois son prix sur le site même.
Le vélo n’étant pas disponible assez tôt le matin, je loue les services d’un tuk-tuk pour m’emmener vers la billetterie, et ensuite photographier le lever de soleil sur Angkor Wat, puis me ramener vers Siem Reap pour louer le vélo.
Le matin, il faut se lever tôt (pour ceux qui me connaissent, vous savez que c’est de toute manière mon habitude), car si la vente des tickets commence à 5h du matin, quelques minutes après il y avait une énorme file derrière moi. A voir le nombre impressionnant de guichets, et la foule qui s’est rapidement constituée dans le hall avant même que les guichets ouvrent, je me rends compte que le site est surpeuplé, et que la visite se fera au sein d’une marée humaine. Cependant, s’il y a eu des moments où j’ai dû attendre pour prendre mes photos, j’ai quand même été étonné car la zone étant tellement grande, le flot de touristes se dilue entre les différents temples, et je n’ai pas ressenti cette impression de foule.
Le système hydraulique khmer à Angkor
Sur la photo satellite suivante, j’ai mis en évidence en bleu certaines parties de la structure hydraulique complexe du site d’Angkor. La gestion de l’eau était très importante pour la survie de cité khmer d’Angkor, car le Cambodge est soumis à une alternance de périodes de pluies abondantes et de sécheresses. De grands réservoirs (appelés baray) sont aménagés, ainsi qu’une grande quantité de canaux pour alimenter les différentes parties de la cité.
Angkor, le petit circuit
De retour à Siem Reap, après avoir pris possession du vélo, c’est le départ pour une première visite, basée sur le petit circuit. En lisant les conseils de visite sur internet sur ma tablette, je me rends compte que les avis sont partagés. Certains prétendent qu’il est préférable de faire le circuit à l’envers afin d’éviter la foule, mais depuis la vue du lever de soleil sur Angkor Vat, je suis impatient de visiter ce lieu grandiose. J’ai de la chance, car le temps de revenir de Siem Reap la première vague de touristes est déjà passée bien qu’il soit très tôt, et il n’y a pas trop de monde sur place.
Le grand circuit des temples d’Angkor
A refaire, j’étudierais plus attentivement le livre avant de faire la visite, car je me suis rendu compte que je suis passé sans le savoir à côté de certains endroits qui auraient vraiment mérité que je m’y attarde. Cependant, je ne regrette en rien les choix de parcours et je garderai un souvenir inoubliable de cet incroyable voyage.
Je ferai probablement un compte rendu plus complet par la suite, mais en attendant, voici quelques photos des visites…