Stéphane Bern

Photo de Bern, Stéphane
Prénom : Stéphane
Nom : Bern
Date de naissance : 14-11-1963
Lieu de naissance : Lyon, Rhône, France

Informations de Wikipedia
Stéphane Bern

Stéphane Bern , né le 14 novembre 1963 à Lyon, est un animateur de radio et de télévision, acteur et écrivain franco-luxembourgeois. Passionné par les familles royales et régnantes en Europe, il a présenté plusieurs émissions consacrées à l'histoire et au patrimoine français, qui ont contribué à partir des années 2000 à en faire une figure majeure du paysage audiovisuel français

Il est notamment connu pour être l'animateur de l'émission historique Secrets d'Histoire depuis 2007. Par ailleurs, il présente sur l’antenne d’Europe 1 l’émission quotidienne Historiquement vôtre et commente, pour France 2, le Concours Eurovision de la chanson et la version junior. Il est également comédien au cinéma, à la télévision et au théâtre.

Biographie

Origines familiales et formation

Né à Lyon le ,, Stéphane Bern est issu de deux lignées de juifs ashkénazes originaires de Pologne, l'une française, l'autre luxembourgeoise.

Famille paternelle

Stéphane est le second fils de Louis Bern (1931-2022), attaché commercial, puis directeur de la communication dans une société pétrolière,, dont la famille est venue de Sieradz (Pologne) en France dans l'entre-deux-guerres et s'est installée à Lyon.

La famille Bern obtient par naturalisation la nationalité française après la guerre.

Famille maternelle

Sa mère est Melita Schlanger (1939-1992), interprète, et gérante de société.

Elle est née à Zurich de parents polonais, Sara Kurtz, née à Zurich le 22 mai 1914, et Joseph Schlanger, commerçant, né à Sokołów Małopolski.

Sara et Joseph s'installent d'abord à Zurich, puis à Luxembourg. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que le Luxembourg est occupé par l'armée allemande, la famille subit les persécutions nazies : son père figure sur la liste des « juifs d'origine polonaise » livrés à la Gestapo en 1941.

Sara réussit à échapper à l'arrestation, puis à se réfugier avec Melita, en Suisse ()[réf. nécessaire].

Après la guerre, la famille se reforme à Luxembourg, où Melita étudie les sciences naturelles[réf. nécessaire] au cours des années 1950. Elle rencontre alors le Français Louis Bern, qui l'épouse vers 1960.

Joseph et Sara sont naturalisés luxembourgeois le , mais cela ne concerne pas Melita, devenue française à la suite de son mariage.

Enfance

Louis Bern et Melita Schlanger sont tous deux des juifs pratiquants.

Ils ont un premier fils, Armand (1962-2022), futur polytechnicien, puis Stéphane en 1963. Ils continuent de résider à Lyon (dans la presqu'île) jusqu'en 1967, puis s'installent à Nancy (rue Braconnot) jusqu'en 1973, et enfin à Paris (quartier du parc Monceau).

En 2018, à l'occasion de l'émission Le Divan, Stéphane Bern évoque une enfance compliquée avec sa mère, qui manquait de tendresse et était très exigeante, avec elle-même comme avec les autres. Auprès de son père, il trouvait une écoute plus attentive. Cependant, après sa mort en 1992 des suites du diabète, il crée la fondation Mélita-Bern-Schlanger, dont l'objet est la lutte contre cette maladie.

Formation secondaire et supérieure

Stéphane Bern fait ses études secondaires au lycée Carnot et obtient le baccalauréat (section C) en 1981.

En 1985, il sort diplômé de l'École de management de Lyon, mais échoue à l'oral de l'Institut d'études politiques de Paris.

Un intérêt précoce pour les institutions monarchiques

Stéphane Bern déclare avoir développé un intérêt pour la monarchie dès son enfance, en la découvrant au Luxembourg, chez ses grands-parents. « C'était comme un royaume enchanté. J'y ai vécu des moments privilégiés. Là-bas, c’était le rêve, télé, brioches et câlins à volonté, loin de la vie parisienne austère, plaine Monceau, toujours à devoir se tenir à carreau, supporter d’être comparé au frère aîné, un petit génie promis à Polytechnique ».

En promenade devant le château de Colmar-Berg, résidence du couple grand-ducal, il s'incline bien bas[pas clair]. Son grand-père lui envoie des cartes postales représentant les membres de la famille régnante, qu'il a conservées jusqu'à aujourd'hui. Il admire à la télévision Joséphine-Charlotte de Belgique, grande-duchesse depuis 1964.

À 12 ans, à l'avènement du roi d'Espagne Juan Carlos, après la mort de Franco, il lui écrit des lettres enthousiastes.

Le 30 décembre 1983, il rencontre après lui avoir écrit le comte de Paris, Henri d'Orléans, ce qui l'a fasciné[pas clair]. C'est son père qui l'accompagne ce jour-là dans la demeure du prétendant orléaniste à Chantilly.

Son père, présent lorsque Stéphane est fait membre honoraire de l'ordre de l'Empire britannique par la reine, Élisabeth II le 5 juin 2014, alors qu'elle se trouve à Paris pour les anniversaire du débarquement de Normandie, déclare à la reine : « Mon fils est fou de vous depuis qu'il est enfant », ce qui la fait rire de bon cœur.

Sans s'en tenir à l'admiration extatique, il prend aussi la mesure du pouvoir de fascination qu'exercent les monarques et de leur utilité politique[pas clair], selon ses propres déclarations.

À propos de sa proximité avec ce milieu particulier, il précise en 1998 : « Je ne suis pas mondain. Je fais toujours en sorte de rester à ma place pour éviter que l'on m'y remette »,.

De façon plus triviale, son intérêt pour les fastes royaux l'amène à être vers 1980 hôte d'accueil au château de Versailles.

Carrière

Presse écrite

De 1985 à 1987, Stéphane Bern est rédacteur en chef du magazine Dynastie. En 1987, il collabore au magazine Voici. En 1988, il devient journaliste à Jours de France.

Par la suite, il est rédacteur en chef adjoint (rubrique « Événements ») du magazine Madame Figaro.

En 2020, il rejoint Paris Match pour y assurer des récits dans la rubrique Royal blog et devient également éditorialiste associé à la rédaction de l'hebdomadaire du groupe Lagardère.

Radio

Stéphane Bern (sur la gauche) avec ses chroniqueurs et le chanteur Francis Cabrel (centre), lors de l'émission Le Fou du roi sur France Inter (2003).

De 1992 à 1997, Stéphane Bern assure une chronique sur les familles royales d'Europe à Europe 1. Il rejoint ensuite[Quand ?] RTL pour participer à l'émission de Philippe Bouvard Les Grosses Têtes ].

En 2000, après avoir participé à l'émission de 11 Laurence Boccolini sur France Inter, il devient animateur et producteur de l'émission Le Fou du roi, dont les chroniqueurs vedettes sont Didier Porte et Daniel Morin.

Au bout de onze ans, il rejoint RTL à la rentrée 2011 pour animer l'émission À la bonne heure (11 Alix Girod de l'Ain, Régis Mailhot, Éric Dussart, Patrice Carmouze, Joëlle Goron, Didier Porte, etc.).

RTL met fin à cette émission à la fin de la saison 2020, au motif d'une audience insuffisante. La collaboration entre l'animateur et RTL s'achève alors, la station ne trouvant pas de place pour le programme envisagé par Stéphane Bern.

Le , Le Parisien annonce que l'animateur va rejoindre Europe 1 pour coanimer la tranche 16-18 heures avec Matthieu Noël à partir de la fin août 2020. Ce dernier indique : « On va parler d'histoire avec une vision transversale, en essayant de trouver des liens entre le passé et aujourd'hui […]. Stéphane fera des récits sérieux et j'apporterai une pointe de fiel, du décalage pour le déstabiliser. Peut-être serons-nous amenés aussi à jouer quelques saynètes ».

Cette émission, appelée Historiquement vôtre, évoque trois personnages d'époques différentes, mais qui ont un point commun inattendu.

Télévision

Stéphane Bern apparaît pour la première fois à la télévision, à 22 ans, le 30 novembre 1985 dans l'émission Liberté 3 sur FR3. Il est alors le rédacteur en chef du magazine Dynastie. Le 4 janvier 1989, alors âgé de 25 ans et journaliste à Jours de France, il débat avec Jean-Michel Blanquer sur La Cinq, dans l'émission Duel sur La Cinq présentée par Jean-Claude Bourret, lors du numéro « Faut-il remplacer le président de la République en France par un roi ? »,,,.

En 1994, il débute en tant que chroniqueur sur TF1. Il participe sur cette chaîne à des magazines et divertissements : tout d'abord de 1994 à 1996 dans Famille, je vous aime, une émission en deuxième partie de soirée présentée par Isabelle Quenin. De 1995 à 1996, il fait partie des chroniqueurs d'Échos de stars, un magazine présenté par Bernard Montiel, au côté d'Hermine de Clermont-Tonnerre, Isabelle Heurteaux et d'Henry-Jean Servat.

De 1996 à 1997, il participe à la version télévisée Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, diffusée en première partie de soirée sur TF1, qui connaît autant le succès qu'à la radio. Bern a ainsi l'occasion de mieux se faire connaître du grand public. Cependant, pour son producteur Jean-Louis Remilleux, c'est en 1997, alors qu'il intervient devant des millions de Français sur le plateau du journal télévisé de Claire Chazal pour évoquer la mort de Diana Spencer survenue le 31 août que Stéphane Bern opère une révélation médiatique. De 1997 à 2001 toujours sur TF1, il anime le magazine people Célébrités, en deuxième partie de soirée avec tout d'abord Alexandra Bronkers, puis Carole Rousseau ainsi que Benjamin Castaldi, et enfin Valérie Bénaïm. De 1998 à 2003, il anime Sagas, une émission diffusée en première partie de soirée consacrée aux VIP et aux têtes couronnées.

En 2003, il arrive sur Canal+ et anime jusqu'en 2005 pétantes, un talk-show quotidien diffusé entre 20 Florence Foresti et Stéphane Guillon. De 2005 à 2006, l'émission n'est plus diffusée que le vendredi et le samedi, de 19 Vendredi pétantes et Samedi pétantes.

En 2006, il arrive sur le service public où, tout d'abord, il s'essaye à l'animation de débat par l'intermédiaire de l'émission L'Arène de France sur France 2. Le programme, qui peine à trouver son public et sujet à quelques polémiques, est arrêté en 2007. Stéphane Bern se lance dans d'autres émissions et est, depuis, l'un des animateurs vedettes de France Télévisions, notamment avec son émission phare Secrets d'histoire sur France 3,. À partir de janvier 2010, il présente l'après-midi du lundi au vendredi Comment ça va bien ! entouré de nombreux chroniqueurs jusqu'à ce qu'en juillet 2016 France 2 décide d'arrêter le programme. Il présente par la suite Visites privées sur la même chaîne, une émission quotidienne tournée dans les réserves du Mobilier national. Elle est arrêtée au bout d'une saison faute d'audiences suffisantes et remplacée par Affaire conclue de Sophie Davant. Sur la même chaine, il présente occasionnellement en première partie de soirée des émissions consacrées au patrimoine français telles que Le Village/ La Maison / Le Jardin / Le Monument / La Ferme préféré(e) des Français, ainsi que des divertissements, des soirées spéciales et des jeux. Il présente Code promo le dimanche après-midi lors de la saison 2017-2018.

Il est également consultant pour France 2 lors des retransmissions télévisées des grands événements historiques, comme la fête nationale ou les commémorations du 8-Mai ou du 11-Novembre. Il a notamment commenté le mariage du prince William et de Catherine Middleton le 29 avril 2011.

Par ailleurs, il commente la finale du Concours Eurovision de la chanson pour la France : avec Cyril Hanouna pour France 3 en 2010, et pour France 2 depuis 2015 avec plusieurs personnalités (dont Marianne James). Le , il commente le Concours Eurovision de la chanson junior avec le duo Madame Monsieur, en 2019 avec Sandy Héribert et Angelina Nava ainsi qu'en 2020 avec Carla Lazzari.

À partir de 2018, il présente avec Lorànt Deutsch le magazine Laissez-vous guider sur France 2. Du au 15 juin 2019, il présente le samedi à 16 Énora Malagré et Julia Molkhou.

En 2020, lors du départ de Jean-Pierre Pernaut au Journal du 13 h de TF1, il fait partie de la liste des prétendants à son remplacement. Il n'est finalement pas retenu.

Acteur à la télévision

En parallèle de ses émissions, il joue également pour la télévision : dans des séries telles que Samantha Oups !. En 2007, il interprète le rôle du chambellan dans une adaptation du conte Cendrillon des Trois contes merveilleux (pièce de théâtre filmée dans laquelle jouent les animateurs de France Télévisions, produite par Olivier Minne et diffusée sur France 2). En 2015, il apparaît dans le téléfilm Merci pour tout, Charles avec notamment Charlotte de Turckheim. En 2018, pour France 3, il incarne le rôle principal d'un gendarme dans un téléfilm de la collection Meurtres à….

Fin 2019, son nom est annoncé au casting d'un téléfilm produit par Morgane Productions et qui sera tourné en juillet 2020. L'animateur devrait y incarner un militaire. Il devrait également décrocher un rôle dans la saison 4 de L'Art du crime, un téléfilm diffusé sur France 2.

Mission au sujet du patrimoine

En septembre 2017, il est chargé par le président de la République Emmanuel Macron d'une mission de six mois, pour établir une liste des monuments et des bâtiments en péril et identifier les trésors méconnus du patrimoine français. L'animateur déclare faire cette mission bénévolement. Sa nomination suscite à nouveau des critiques de la part de certains historiens, concernant son inexpérience et sa vision orientée de l'Histoire, qui redoublent après le tacle adressé aux professionnels du patrimoine par l'animateur, ainsi qu'après l'énonciation d'une de ses premières propositions — faire payer l'entrée des cathédrales, idée refusée par l'Église elle-même,.

En 2017, Stéphane Bern affirme que la loterie nationale avait été créée par François Parlement de Paris a combattu l’idée, refusant d’enregistrer les lettres patentes. Après quelques tentatives, tout fut abandonné et rien ne fut construit. Stéphane Bern, irrité des critiques et remontrances contre ses propositions en faveur du patrimoine, se pose en « victime d’une cabale contre lui » et réplique à ses contradicteurs : dans un message posté le sur son compte Twitter, il explique en avoir « ras le bol des critiques et des insultes de ceux qui ne font rien pour servir leur pays ». Trois mois après avoir reçu sa mission de la présidence de la République, il confie finalement avoir des doutes pour la mener à son terme, évoquant d'un côté le soutien de l'Élysée et de l'autre certains blocages de l'administration du ministère de la Culture.

Le , la ministre de la Culture Françoise Nyssen présente la mission Bern « Patrimoine en péril » et la publication de la liste des projets retenus. Sur les 2 000 projets qui ont été signalés par les Français, les experts du ministère de la Culture et les délégations de la Fondation du patrimoine ont analysé 251 projets dits « prioritaires », qui pourront bénéficier dès l'année 2018, des fonds issus du Loto du patrimoine. Parmi eux, 18 projets emblématiques bénéficieront d’enveloppes particulièrement significatives : un par région, soit 13 en France métropolitaine et 5 en Outre-mer. La première édition de ce Loto du patrimoine a eu lieu le , à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.

Acquisition du collège royal de Thiron-Gardais

Propriétaire d'une maison sur l’île de Páros en Grèce, Stéphane Bern achète en l'ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais, mis en vente par le conseil départemental d'Eure-et-Loir, dans le but de le restaurer, de le réhabiliter et de créer un musée consacré aux collèges royaux de France.

Cet édifice, bâti en 1630 par les Bénédictins de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, est devenu un collège royal militaire en 1776 jusqu'à sa fermeture en 1793 par la Convention.

Stéphane Bern y ouvre un musée et, en 2021, choisit de s'y installer, quittant Paris où il résidait depuis cinquante ans.

En , il crée la fondation Stéphane Bern pour l'Histoire et le Patrimoine, abritée par l'Institut de France. Cette fondation a créé un prix qui récompense un premier livre en français à caractère historique, publié dans les trois ans précédant l'attribution, et mène une action en faveur du patrimoine.

Après sa mort, la fondation, héritière du collège royal, devra faire vivre le monument.

Autres activités

Stéphane Bern a commenté en 2017 une enquête de L214 sur l'élevage des poules pondeuses.

En 2003, le maire de Paris Bertrand Delanoë nomme Stéphane Bern président du conservatoire de musique du  arrondissement de Paris : le centre international Nadia et Lili Boulanger.

Membre depuis sa création en de l'Académie Grévin, dont il est devenu le président en avril 2014 succédant à Bernard Pivot, il a inauguré le son double en cire du musée Grévin, installé à côté de celui de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni.

Il est aussi membre du cercle de l'Union interalliée, et membre des jurys du prix Oscar Wilde, du prix Hugues Capet, du prix Palatine du roman historique et du prix « Grand Siècle - Laurent-Perrier » (une marque de champagne).

Vie personnelle

Stéphane Bern en 2005, photographié par le studio Harcourt.

En 2005, Stéphane Bern intente un procès au magazine L'Expansion auquel il reproche d'avoir évoqué son homosexualité. Il fait son coming out dans le magazine Têtu en octobre 2009, puis le 6 novembre suivant dans l'émission Vie privée, vie publique présentée par Mireille Dumas.

À propos de religion, il affirme : « Je n’ai jamais assumé le fait d’être d'origine juive, ça ne fait pas partie de mon royaume. Ce n'était que des interdits, pour ma bar-mitsva, je n'arrivais pas à lire l'hébreu. » Il dit également avoir une « fascination » pour l'Église catholique : « j'aime la pompe, l'encens, vais à la messe sans communier » mais conclut : « je n'ai pas assez de religion pour en changer ».

Il déclare également ne pas apprécier d'être ramené à ses origines et à son homosexualité : « Ma religion, c’est la République, ça veut dire que je pense que chacun a le droit à l’oubli de ses origines et communautés auxquelles il pourrait appartenir. Pour moi, c’est ça, être vraiment républicain. C’est dire je ne vois pas ta couleur de peau, je ne vois pas ton sexe, je m’en fous. Tu es là. Tu as les mêmes droits que moi ».

En août 2017, il pose dans Paris Match avec son compagnon, Lionel, qui travaille dans les nouvelles technologies. Il a auparavant vécu en couple pendant plus d'une décennie avec Cyril Vergniol, un architecte d'intérieur, qui est resté un ami.

Stéphane Bern possède aussi la nationalité luxembourgeoise depuis 2017.

Le , à l'occasion de la Gay Pride, il officialise sa relation avec Yori Bailleres, fondateur du club de rencontres Le Cercle de Socrate.

En décembre 2021, Stéphane Bern, installé à Paris depuis une quarantaine d'années, quitte son appartement situé dans le quartier de Pigalle pour s'installer en Eure-et-Loir, où il a racheté en 2013 un ancien collège royal et militaire,,. Le , il met en vente aux enchères une grande partie de ses meubles et objets de collection afin de restaurer sa nouvelle propriété.

Le , il annonce la mort de son frère Armand, à l'âge de 59 ans.

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  5. a b c d e et f Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, Dictionnaire étonnant des célébrités, Paris, First éditions, 2015.
  6. a et b Who’s who (2013)
  7. Son grand-père, Abraham fils de Gersch, s'installe avec sa femme et ses enfants à Lyon, où il a longtemps tenu une bijouterie-horlogerie sur le cours Lafayette (quartier Part-Dieu.
  8. Elle maîtrisait sept langues.
  9. a et b Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Qui est qui en France, Lafitte, , p. 268.
  10. Archives d'État de Genève, Personnes enregistrées à la frontière genevoise durant la Deuxième Guerre mondiale ([1]). Ce document indique sa date de naissance et sa nationalité : Polen.
  11. Sa famille a été exterminée pendant la Seconde Guerre mondiale (Belgisch staatsblad, 1956)
  12. Village situé au nord de Rzeszów et à 100 km à l'est de Cracovie
  13. Tageblatt, 19 novembre 2015
  14. Denis Scuto, « La Commission administrative et le fichier juif de la Gestapo », Tageblatt, lire en ligne).
  15. Archives d'État de Genève, Personnes enregistrées à la frontière genevoise durant la Deuxième Guerre mondiale [2] et Jewish Arrivals in Switzerland, 1938-1945 (list of refugees who attempted to illegally enter Switzerland. Includes name, gender, birth date, arrival date, nationality, and comment)[réf. nécessaire] [3].
  16. a et b Mémorial du grand-duché de Luxembourg (17 septembre 1958, 24 février et 10 septembre 1959, 21 septembre 1963)
  17. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Le fou de la république
  18. « Stéphane Bern se confie sur ses relations compliquées avec sa mère », Femme actuelle, 5 novembre 2018.
  19. «  », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  20. Franco meurt le 20 novembre 1975, ce qui met fin à sa « régence ». Juan Carlos devient roi d'Espagne le 22 novembre.
  21. « Stéphane Bern évoque sa rencontre avec Elizabeth II : "J'étais intimidé !" », Public, 6 juin 2014.
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Distinctions

Décorations

Décorations françaises

  • Chevalier de la Légion d'honneur (2019) ;
  • Chevalier de l'ordre des Palmes académiques (2015) ;
  • Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (2010) ;
  • Médaille des réservistes volontaires de défense et de sécurité intérieure, argent

Décorations étrangères

  • Officier de l'ordre de Léopold (2013, Belgique) ;
  • Officier de l'ordre de Rio Branco ( Brésil) ;
  • Commandeur de l'ordre de l'Honneur (2021, Grèce) ; officier (2015) ;
  • Commandeur de l'ordre de Mérite du grand-duché de Luxembourg (2015, Luxembourg) ;
  • Commandeur de l'ordre d'Adolphe de Nassau (2013, Luxembourg) ;
  • Officier de l'ordre de Grimaldi (2024, Monaco),,;
  • Membre de l'ordre de l'Empire britannique (2014, Royaume-Uni). Distinction remise exceptionnellement à un étranger par la reine Élisabeth II ;
  • Médaille du Centenaire de la Grande Union ( Roumanie) ;
  • Commandeur de mérite avec plaque de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (2019, Italie).
  • Médaille d'or de l'ordre du Mérite d'Autriche (2024)

Récompenses

  • 2011 : prix Roland-Dorgelès, catégorie « Télévision » ;
  • 2018 : médaille du Mérite européen ;
  • 2018 : prix Europa Nostra du Patrimoine européen, remis à Berlin.

Distinctions honorifiques

  • 2016 : parrain du  régiment de transmissions de Thionville ;
  • 2018 : officier de la réserve citoyenne dans la Garde républicaine.
  1. Décret du 31 décembre 2018 portant promotion et nomination.
  2. « Stéphane Bern, par qui roulent les vieilles pierres », LeMonde.fr (consulté le 10 septembre 2016).
  3. Ordre des Arts et des Lettres.
  4. Annabel Claix, «  », sur 7sur7.be, 7sur7, (consulté le )
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  6. «  », sur public.fr, (consulté le ).
  7. « Le guide touristique Petit Futé LUXEMBOURG : Enfants du pays - Stéphane Bern », Petit Futé.com (consulté le 7 avril 2016).
  8. « Stéphane Bern, décoré par la reine d'Angleterre : "Je n'ai pas de fantasme nobiliaire !" », Télé Star, 4 juin 2014.
  9. Remise de décorations Ordre de Saint Charles et Grimaldi.
  10. Ordonnance Souveraine  3537 du 17 novembre 2011.
  11. https://www.youtube.com/watch?v=aL6FMAyYP7s
  12. Raphaël Bosse-Platière, «  », sur RTL.fr, .
  13. de l'Ordre sacré et militaire de Saint-Georges, 13 mai 2019
  14. Prix Roland Dorgelès 2011, culturecommunication.gouv.fr 7 février 2012.
  15. [1]
  16.  », sur European Heritage Awards / Europa Nostra Awards (consulté le ).
  17. Alexandra Parachini, «  », (consulté le ).

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    Document créé le 01/05/2020, dernière modification le 07/03/2025
    Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/personne/bern-stephane.html

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