ZEP (5 personnages)

Type d'organisation

Il s'agit le plus souvent d'organisations aux dimensions conséquentes, mais parfois ce sont de simples petits groupes de personnes, des affiliations temporaires.

L'organisation ZEP est composée de 0.12% de la population des personnages de ce site.

La Zekrett Politzs (ZEP) est le Service de sécurité et de renseignement de la Bordurie, à ne pas confondre avec la Zekrett Politzs (ZEPO) qui est son homologue syldave.

Syldavie et Bordurie
Genèse d'un conflit annoncé

POUR : LA GAZETTE DE MOULINSART
DE : JULES ROUGET
DATE : 3 SEPTEMBRE 1947



La situation actuelle, qui a suscité des conciliabules secrets à Bruxelles, en marge du sommet européen consacré à la crise économique internationale et un débat à l'Assemblée nationale française, marque une nouvelle défaillance du système Piotr Kaviarovitch le Président du conseil de sa majesté le Roi Ottokar VII. Comme à chaque fois aux environs de la fête nationale syldave de la Saint-Wladimir, le maréchal bordure Plekszy-Gladz petit-fils de Miklôs Plekszy-Gladz le fondateur du moustachisme, a fait masser ses troupes à la frontière. La « poudrière borduro-syldave » est depuis toujours une zone d'exercice d'un grand jeu secret opposant les services de sécurité syldaves la Zekrett Politzs (ZEPO) à leurs homologues bordures la Zekrett Politzs (ZEP). A notre connaissance, il n'existe pas d'étude historique sur la ZEPO. On est un peu mieux renseigné sur l'histoire de la ZEP. Contrairement à la ZEPO, qui a toujours été au service d'une monarchie constitutionnelle, la ZEP apparait comme un instrument d'oppression quelles que soient les époques. Fondée par Miklôs Plekszy-Gladz sur le modèle du KGB, et issue de la fusion du 2e Bureau avec la Vôlkpolisz, elle fut à l'origine de la révolution qui fit de la Bordurie une république populaire. Plus tard, Plekszy-Gladz autoproclamé maréchal en confia la direction à son dauphin, le colonel Sponsz, à qui il fit épouser sa fille Anasztasia. Celui-ci mis en place le Zyldav Zentral Revolutzionär Komitzät (Comité central révolutionnaire syldave, ZZRK), à Klow, et en confia la direction à Trovik, un anti-monarchiste syldave. Suite à l'échec du coup d'état, grâce à la première intervention salutaire de Tintin, sa responsabilité ne fut pas mise en cause, ni par les services syldave ni par les autorités bordures, ce qui lui permit d'assister à la gloire de Tintin au palais royal de Klow. (Cf le sceptre d'Ottokar) Les choses ne se passèrent pas aussi facilement pour lui vingt ans plus tard, lorsqu'il tenta d'enlever le savant atomiste belge Tryphon Tournesol. (Cf l'affaire Tournesol) Une seconde intervention de Tintin aidé par le capitaine Haddock et surtout par Bianca Castafiore permit de libérer le scientifique de la forteresse de Bakhine. Car ne l'oublions pas, ce fut grâce à l'irrésitible charme que le « rossignol milanais » exerça sur le colonel bordure qu'ils purent mettre la main sur le portefeuille de Sponsz contenant les laissez-passer autorisant la libération de Tournesol. Ce second échec, tant professionnel que personnel, provoqua l'ire du vieux maréchal qui, avant de faire une crise d'apoplexie fatale, expédia le colonel au San Theodoros, comme conseillé technique du général Tapioca. (Cf Tintin et les Picaros) L'arrivée de son beau-frère au pouvoir laissa entrevoir à Sponsz un retour en grâce, mais la nomination du chef de la cellule de la ZEP à Genève, le colonel Stephan Szprinkoth, à la tête du service, lui fit entendre raison, son destin était scellé. Les hommes en imperméable mastic, crâne rasé et chapeau mou devinrent tout puissants dans un pays qui perdit sa douceur de vivre balkanique au profit d'une rigueur stalinienne. La ZEP devint tentaculaire, coiffant les douanes, la police de l'air et des frontières, la surveillance des étrangers, l'émission des passeports, le renseignement extérieur et intérieur, les polices : politique, administrative, criminelle et judiciaire, et le contrôle des médias. Ayant autorité sur l'armée, la ZEP disposait d'un quadrillage de tout le territoire bordure par un réseau de postes installés dans chaque bourgade et à chaque carrefour stratégique. Devenue une véritable prison, le pays se referma lentement sur lui-même. Seuls quelques criminels de haut vol trouvèrent refuge dans ce pays sans lien d'extradition avec d'autres nations. Tel, Roberto Rastapopoulos, qui en profita pour installer une base sous-marine secrète dans le village englouti du lac de Flechizaff. A l'été 1972, il monta une opération visant à dépouiller la Syldavie de son trésor patrimonial, mais son plan fut mis à mal par Tintin. (Cf Tintin et le lac aux requins) Malgré l'échange des maillots lors des rencontres sportives, la tension entre les deux états est palpable. La ZEPO rapporte que des armes bordures ont recommencé à être livré au général Tapioca, et que la coopération nucléaire civile avec le Khemed a repris de plus belle. Dans un document confidentiel le SGRS belge note que la fragilité croissante du gouvernement syldave et la montée du militarisme bordure pourrait dégénérer en conflit armé.


Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.
Jules Rouget
envoyé spécial à Klow

Liste des 179 organisations.

Les 5 personnages de l'organisation

Nombre de personnages

Les personnages représentés ici ne constituent pas une liste exhaustive, et ne sont peut-être pas les personnages les plus importants de l'organisation. Leur nombre évolue en fonction du temps dont je dispose pour les ajouter.

Document créé le 17/06/2024, dernière modification le 03/09/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/organisation/zep.html

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