Suriname

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Statistiques

Le pays comporte actuellement 11i entités, ce qui représente moins de 1 % des localités (ville, village, lieu-dit) reprises sur ce site.

Le pays couvre actuellement moins de 1 % de la surface des pays repris sur ce site.

RegioRécurence
RegioRécurence
Nickerie000002 2 localités
Sipaliwini000002 2 localités
Para000001 1 localité
Brokopondo000001 1 localité
Commewijne000001 1 localité
Paramaribo000001 1 localité
Saramacca000001 1 localité
Wanica000001 1 localité

Suriname : descriptif

Informations de Wikipedia
Suriname

Le Suriname (parfois également orthographié Surinam), en forme longue la république du Suriname (en néerlandais : Suriname et Republiek Suriname), est un pays d'Amérique du Sud (appelé Guyane néerlandaise jusqu'à son indépendance en 1975). Il est situé dans le nord du continent, sur le littoral de l'océan Atlantique, au cœur du plateau des Guyanes ou Guyanes

Ses voisins sont le Guyana à l'ouest, le Brésil au sud et la Guyane française à l'est, et sa capitale est Paramaribo

Le pays doit son nom au peuple Amérindiens les Surinen qui était les principaux habitantes

Avec une population d'environ 600 000 habitants et une superficie de 163 270 km2, le Suriname est, après le Guyana, le deuxième pays le moins densément peuplé des Amériques ainsi que le pays ayant la plus faible superficie d'Amérique du Sud. Le Suriname est l'un des deux derniers pays sur le continent américain où la conduite se fait du côté gauche, l'autre étant son voisin, le Guyana. La région est colonisée par les Provinces-Unies au XVIIe siècle et prend le nom de Guyane néerlandaise

Elle fournit sucre, café, chocolat et coton à la métropole du fait de l'esclavage, jusqu'à son abolition en 1863

Le Suriname devient une région autonome du Royaume des Pays-Bas en 1954 avant d'accéder à l'indépendance en 1975

Un coup d'État militaire en 1980 signe le début d'une décennie de dictature marquée par l'exécution d'opposants politiques (massacres de décembre 1982) et de villageois appartenant à la minorité marron (massacre de Moïwana) ainsi que l'éclatement d'une guerre civile

Le processus démocratique est rétabli au début des années 1990

Le principal responsable du coup d'État de 1980, Desi Bouterse, est cependant élu président de la République en 2010. La population se concentre sur environ 3 % du territoire, le reste du pays étant au moins constitué à 97 % par la forêt amazonienne, et plus de 90 % de la population se concentre sur la côte qui donne sur l'océan Atlantique.

Étymologie

La graphie Surinam, employée depuis Candide de Voltaire, est toujours celle utilisée dans de nombreux guides touristiques, ou certains organes de presse,.

Aujourd'hui, l'orthographe Suriname est utilisée par l'Organisation des Nations unies, la Commission de toponymie de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), l'Union européenne et l'Organisation internationale de normalisation.

L'ex-Guyane néerlandaise gagne son indépendance des Pays-Bas en 1975, après avoir été déclarée autonome en 1954. Le pays change finalement de nom en 1987. L’origine de son nom est hydronymique, le Suriname est en effet le cours d’eau le plus important du pays.

  1. a et b janvier 2004, par la Commission de toponymie de l’Institut géographique national français (IGN)
  2. , chapitre XIX
  3. «  », sur Routard.com (consulté le ).
  4. «  », sur tripadvisor.fr (consulté le ).
  5. Bernard Cassen, « Surinam : Une indépendance qui s'annonce mal », Le Monde diplomatique,‎ .
  6. « Au Surinam, les douanes françaises saisissent 500 kg de cocaïne sur un voilier », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  7. Liste des États membres de l'Organisation des Nations unies
  8. Code de rédaction interinstitutionnel, annexe A5, Liste des États (au 9.3.2005), par l’Office des publications officielles des Communautés européennes
  9. ISO 3166-1
  10. «  », sur www.20minutes.fr (consulté le ).

Histoire

Le Suriname est l'une des nombreux territoires de la Côte Sauvage, entre le delta de l'Orénoque et celui de l'Amazone, occupée aujourd'hui par une partie du Venezuela et du Brésil, la Guyane, le Suriname et le Guyana.

Des groupes tribaux amérindiens s’installent à partir de 1100 av. J.-C., sur le plateau des Guyanes : des paléo-indiens, les Arawaks au Kalinagos et enfin Tupis. Ces quatre groupes étaient encore présents lors de l’arrivée des Européens.

Époque coloniale

Les premiers contacts entre Européens et Amérindiens se font en 1500, lors d’expéditions espagnoles sur les côtes (Pinzón). Des expéditions britanniques sont menées bien plus tard (1595-1616) par Walter Raleigh. À partir de 1616, les premières colonies permanentes néerlandaises s’installent sur les estuaires de l’Essequibo, de la Berbice puis de la Demerara (en actuel Guyana). En 1630, des Britanniques s’implantent à l’embouchure du fleuve Suriname, ce qui mènera en 1651 à la création de la prospère et éphémère colonie britannique, par Anthony Rowse et Lord Francis Willoughby de Parham, gouverneur de la Barbade. Des colons britanniques et des esclaves noirs arrivent alors de la Barbade.

Cette colonie est conquise en 1667 par les Néerlandais, qui cèdent aux Anglais la Nouvelle-Néerlande en retour. Jusqu’à la fin du  siècle, les Néerlandais deviennent maîtres du littoral des Guyanes, du Maroni à l’Essequibo (soit le Suriname et le Guyana). Les quatre colonies permanentes sont administrées par la Compagnie des Indes occidentales, dont la ville d’Amsterdam devient propriétaire en 1770.

En 1783, après un siècle de révoltes et de fuites d’esclaves (marronnage), du fait des dures conditions de ces derniers, les Néerlandais signent un traité avec le chef des révoltés Aluku Nengé, surnommé Boni, reconnaissant une véritable autonomie aux Noirs réfugiés dans les zones forestières.

Les colonies sont reprises par les Britanniques de 1796 à 1799, menant aux traités par lesquels les trois colonies de l’Essequibo, Berbice et Demara (soit le Guyana) restent à la Grande-Bretagne, et celle du Suriname aux Pays-Bas. Ainsi, en 1816, les colonies passent sous l’administration des Pays-Bas, faisant ainsi perdre tous leurs privilèges à la Compagnie des Indes occidentales et à la ville d’Amsterdam. Un gouverneur est alors nommé par La Haye.

Pendant l'occupation britannique, entre 1796 et 1816, de nombreux esclaves noirs, déjà anglophones, et en provenance des Antilles britanniques, arrivent au Suriname. Leur présence explique le développement de créoles à base d'anglais, comme le sranan, ou le saramaka. Ces créoles s'étendent avec le marronnage dans le pays, au détriment du néerlandais, langue des colonisateurs qui reviennent en 1817.

L’esclavage est aboli tardivement, en 1863 (1794 puis 1848 dans les colonies françaises). Les colons font alors venir des travailleurs hindoustanis (accord avec Londres), javanais et chinois. Comme pour les Indes néerlandaises (l'actuelle Indonésie), le Suriname a le statut d'une colonie commerciale. Les colons blancs néerlandais sont rares, mais ils arrivent cependant à instaurer la langue néerlandaise comme langue coloniale, contrairement à l'Indonésie, car il y a plusieurs ethnies différentes, et donc des langues différentes. L'anglais sera utilisé comme seconde langue administrative et commerciale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1945, le Suriname est mis sous tutelle des Américains et de la Grande-Bretagne, car les Pays-Bas sont occupés par l’Allemagne. La colonie coopère alors avec les alliés et l’administration coloniale néerlandaise. À la suite de la libération des Pays-Bas en 1945, des mouvements populaires émergent pour demander l’indépendance. Enfin, en 1954, la colonie du Suriname reçoit de la couronne néerlandaise un statut d’autonomie interne (sous forme d’assemblée législative élue au suffrage universel).

À la fin des années 1960, des tensions fortes éclatent entre le Suriname et le Guyana, ancienne colonie britannique, autour d'un désaccord frontalier près de l'aéroport de Tigri, construit par le Suriname. Le Guyana a envoyé une petite force tenter de prendre le contrôle de ce territoire, échangeant des tirs avec la police surinamaise, distincte des forces néerlandaises, contrainte de se replier.

Depuis l'indépendance

Le Suriname en 1914
Image satellite du Suriname.

L’acte d’indépendance est adopté le par le parlement surinamais. Le gouvernement est alors celui de Henck Arron, qui remporte en 1973 l’élection générale pour acquérir l’autonomie gouvernementale. Survient alors un exode des Hindoustanis, surtout vers les Pays-Bas.

Le , à la suite d'un coup d’État, une dictature militaire menée principalement par Desi Bouterse s'installe. La prise du pouvoir par les militaires, largement soutenue par la population, vise officiellement à lutter contre la corruption, le chômage (qui frappe alors 18 % de la population active), et à remettre de l'ordre dans les affaires publiques. Cependant, « les plans politiques étaient vagues, aucune discussion idéologique n'avait eu lieu en préparation du coup d’État », note l'historienne Rosemarijn Hoefte. Les Pays-Bas suspendent l'aide au développement accordée à leur ancienne colonie, déstabilisant ainsi l'économie surinamaise. Dans le même temps, la chute des cours de la bauxite, principale exportation surinamaise, accentue la crise économique. Le régime est rapidement confronté à plusieurs soulèvements, tantôt conduits par une partie de l’armée, tantôt par des civils. Une répression violente est mise en place, se manifestant notamment le , lors de l’assassinat de quinze opposants au régime militaire à Fort Zeelandia.

Une révolte des Bushinenges à l'été 1986, conduite par Ronnie Brunswijk, un des gardes du corps de Bouterse, cause le début d’une guerre civile. Les forces gouvernementales répliquent, notamment en massacrant des dizaines de civils bushinenges dans le village natal de Ronnie Brunswijk, proche de la frontière française. La communauté internationale fait pression pour instaurer un régime démocratique. Le gouvernement signe la paix avec les Bushinenge le lors de l'accord de paix de Kourou, mais sa mise en application est retardée par Desi Bouterse qui reprend le pouvoir par un nouveau coup d'État, le . L'année suivante, il perd les élections  face à Ronald Venetiaan qui devient président de la République en 1992.

La démocratie est alors rétablie et l’aide néerlandaise reprend. L'élection présidentielle suivante, en 1996, porte Jules Wijdenbosch à la présidence de la République. Ronald Venetiaan remportera l'élection présidentielle de , ainsi que celle de 2005 (dans une coalition de huit partis, comprenant 29 députés sur 51).

Le se tient le procès des auteurs présumés des « massacres de décembre 1982 » (24 suspects, dont Dési Bouterse, qui refuse de se présenter devant le tribunal).

Enfin, le , les élections législatives placent la coalition de Dési Bouterse en tête, mais sans majorité absolue. Celui-ci est néanmoins élu président de la République en juillet.

Il est réélu à la suite des , où il obtient une majorité absolue, mais cela ne permet pas sa réélection en tant que président de la République. Il est réélu pour un deuxième mandat de président de la République le , en passant des alliances.

  1. «  », Le Monde (consulté le )
  2. Hélène Ferrarini, «  », sur Le Monde diplomatique,
  3. Françoise Barthélémy, «  », sur Le Monde diplomatique,

Géographie

Le fleuve Coppename.

Avec sa superficie de 163 270 kilomètres carrés, le Suriname est le plus petit pays d'Amérique du Sud. Il est situé sur le plateau des Guyanes, un massif montagneux et de plateaux qui comprend la quasi-totalité du pays, du Guyana et de la Guyane française et des parties du Brésil, de la Colombie et du Venezuela. Le pays peut être divisé en deux principales aires géographiques : la zone côtière des basses-terres du nord, qui a été cultivée et où vit la plupart de la population, et la partie sud constituée de forêts tropicales humides et de savanes peu habitées et qui couvrent environ 80 % de la surface du pays.

Mont Voltzberg dans le district de Sipaliwini.

Les deux principaux reliefs montagneux du pays sont les monts Bakhuis et les monts Wilhelmina, situés au centre-ouest du pays, et les montagnes Van Asch Van Wijck, situées au sud-ouest du réservoir de Brokopondo. Le point culminant du pays est le mont Julianatop, avec un sommet se situant à 1 280 mètres d'altitude.

Frontières

Les territoires disputés sont en gris pâle.

Le Suriname est bordé au nord par l'océan Atlantique, à l'est par la Guyane française, au sud par le Brésil et à l'ouest par le Guyana.

  • avec le Guyana
  • avec le Brésil
  • avec la France (Guyane)

Les frontières terrestres du pays demeurent toutefois incertaines, principalement dans le sud du pays où des différends territoriaux ont lieu avec la Guyane française à l'est et avec le Guyana à l'ouest le long des fleuves Marowijne et Corantijn. Toutefois, le 15 mars 2021, les différents entre le Suriname et la Guyane française semblent avoir été réglés,.

Environnement

Le Suriname avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 9.39, le classant cinquième sur 172 pays.

Le Suriname est avec la Guyane (qui le jouxte sur une frontière de 510 Brésil une des régions du monde les plus riches en biodiversité, mais celle-ci est en rapide recul, au moins en termes de surface disponible. Le pays couvre 2 % de la forêt amazonienne.

La forêt tropicale et les milieux naturels sont de plus en plus écologiquement fragmentés et remplacés par des plantations (riz, arbres), des villes et des infrastructures. La naturalité des milieux diminue fortement autour des villes et le long des routes et pistes. L'orpaillage illégal y est en plein développement (maintenant très visible sur les dernières images satellitaires de Google Earth par exemple). Les gigantesques mines de bauxite fournissent 80 % des recettes d’exportation, mais non sans un impact majeur sur la forêt. Dans les grandes cultures de riz et de banane, on utilise beaucoup de pesticides (insecticides en particulier) qui sont d'autant plus rapidement évaporés et lessivés vers les eaux superficielles que le climat est chaud et humide. Selon l'ONU, bien que la situation économique semble s'améliorer depuis les années 2000, 50 à 60 % de la population manque des ressources nécessaires à la satisfaction des besoins essentiels, ce qui encourage l'économie informelle et l'orpaillage illégal dans le pays, voire dans les pays voisins, l'exploitation illégale ou inadaptée de la forêt et du gibier. Le gouvernement du Suriname a établi un plan pluriannuel de développement jusqu’en 2010 pour tenter de vaincre la pauvreté. Depuis 1999, la France inscrit le Suriname dans ce qu'elle nomme la zone de solidarité prioritaire, un mécanisme de développement économique, qui a notamment permis une coopération avec la Guyane et la France métropolitaine via le Programme opérationnel de coopération transfrontalière 2007-2013 « Amazonie »,.

  1. «  », sur Guyane la 1ère, (consulté le )
  2. «  », sur Géoconfluences, (consulté le )
  3. ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3).
  4. Programme de coopération transfrontalière « Amazonie » : Document de travail, version 17 août 2007
  5. Guy Penne, André Dulait, Paulette Brisepierre, «  », sur www.senat.fr, (consulté le ).

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Suriname dans la littérature

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région

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