Malá Tŕňa

Localisation

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Malá Tŕňa : descriptif

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Malá Tŕňa

Malá Tŕňa (hongrois : Kistoronya) est un village et une municipalité du district de Trebišov de la région de Košice, au sud-est de la Slovaquie.

Géographie

Localisation

Le district de Trebišov dans la région de Košice.

Le village de Malá Tŕňa est à 186 altitude, et a une superficie de 9,807  et à 23 Trebišov, sur le versant sud-ouest des Monts Zemplín, dominant les plaines du sud-ouest. Au sud-ouest, la commune est frontalière avec la Hongrie.

Rose des vents Čerhov (3,1 km) Veľká Tŕňa (1,9 km) Cejkov (3,1 km) Rose des vents
Széphalom (Sátoraljaújhely - Hongrie) (4,4 km) N Černochov (4,3 km)
O    Malá Tŕňa    E
S
Slovenské Nové Mesto (5,3 km) Slovenské Nové Mesto (5,3 km) Bara (3,1 km)

Climat

Le climat est océanique avec été tempéré (classification de Köppen : Cfb).[réf. nécessaire]

Géologie

Malá Tŕňa se trouve sur des terrains d'origine volcanique. Les roches volcaniques sont représentées principalement par des andésites, des rhyolites et des tufs. Il y a aussi des sédiments classiques de grès ou des conglomérats.

Faune

Le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) est présent dans la commune. On en a observé jusqu'à vingt exemplaires, dans une conduite située dans un vignoble, à 300 mètres du village.

  1. Malá Tŕňa - Literárna spoločnosť Pravé orechové.
  2. tokaj-rovina.sk | Veľká Tŕňa.
  3. [1]
  4. Malá Tŕňa - História - Okres Trebišov - E-OBCE.sk.
  5. ISSN 1213-6123, lire en ligne).

Histoire

Préhistoire

Des traces d'agriculture existent déjà 5000 ans . On a également retrouvé des traces de peuplement remontant à 5000-4700 av. J. C.

La période hongroise

Selon certaines sources, le village de Malá Tŕňa existe déjà au  siècle. En 1067, un village du nom de Turun est mentionné. Au  siècle, le lieu-dit porte le nom de Thurul. En 1221, le roi André II de Hongrie fonde une abbaye à Tolna, dans la propriété de Katha. Anton Szirmay affirme qu'il s'agissait d'un monastère paulin, alors que Ferdinand Uličný et Richard Marsina indiquent que ce serait plutôt un couvent des Augustins. Il est vraisemblable que ces derniers ont raison. L'abbaye est détruite, vingt ans plus tard, par les Tatars, et n'est jamais reconstruite. Le roi de Hongrie Bela IV confie à des colons italiens, qu'il installe à Olasz, Sárospatak, Liszka, Tŕňa et Bare, la tâche de replanter les vignes arrachées par les envahisseurs. C'est à cette occasion que les cépages furmint, bokator et ballafant sont importés d'Italie. Un nouveau monastère, construit par Bela IV, à Sátoraljaújhely, en 1257, reçoit Malá Tŕňa et trois autres villages au sud des monts Zemplín.

Durant la seconde moitié du . On trouve les noms de Thoron, en 1276, Thurona, en 1281, et Toroni, en 1291. Le château de Purustyán acquiert le village, en 1321, à l'occasion d'un échange. Ce dernier devient la propriété de Miklós Perényi en 1380. La première mention écrite de Malá Tŕňa date de 1392, sous la forme possessionibus Kysthoronya.

En 1410, le village est la propriété de Pavol Toronyai (ou Toronský), avant de passer, en 1415, à la famille Csicseri (ou Čičarovských). En 1418, c'est Františkovi Csicseri qui est indiqué, comme propriétaire, alors qu'en 1429, c'est la famille Palóczi. Dans un recensement de 1441, il est indiqué que les familles paysannes de Malá Tŕňa paient douze pièces d'or au roi. On peut en déduire que douze familles vivent alors dans le village. En 1456, le village est possédé par Štefan Bocskai et Štefan Tarkanyi (Trakanský). Une charte de 1475 indique les propriétaires de Malá Tŕňa : le monastère d'Ujhelyi, la famille bourgeoise des Leles et d'autres propriétaires. C'est aussi la première mention explicite de la viticulture à Malá Tŕňa. En 1511, sont mentionnés Petronelu Czékey (Cejkov), Petra Banfy, Imricha Eödönfy, Žofiu Dobóov, Ladislava Gerendy, Jána Czékey (Cejkov) et B. Upori (Uporskyi), parmi les propriétaires.

Sous la domination des Habsbourg

La Réforme, qui atteint les Monts Zemplín en 1530, voit les moines paulins et les religieuses clarisses expulsés du village par le calviniste Gašpar Dragffi, qui confisque leurs biens. Des participations sont acquises, en 1551, par la famille Tárczay, et, trois ans plus tard, par Jána Paczotha. En 1557, le village compte treize maisons. Il subit l'attaque des Tatars de Crimée et des Turcs, en 1567, qui détruisent les vignes et brûlent onze maisons. C'est à cette époque que sont creusées, dans les tuffières, des caves, qui servent à s'abriter lors des raids, et sont, ultérieurement, utilisées pour stocker le vin. En 1578, à l'extinction de la famille Dragffi, la propriété passe à la famille Dobóov, de Sárospatak, puis aux Rákóczi. En 1582, le recensement indique l'existence de quatorze maisons et celui de 1600 en mentionne 33.

Au . En juillet 1660, l'armée impériale entre à Malá Tŕňa et boit ou détruit tous les stocks de vin. En 1663, le village est victime d'une épidémie de peste. Après la défaite de l'insurrection de François II Rákóczi, le village revient à François III Donath, avant de passer dans le trésor royal à l'extinction de la famille de ce dernier. Par la suite, le prince Charles Auguste Bretzenheim, puis, plus tard, Gabriel Fischer Lonyay, en sont les propriétaires. En 1715, le recensement compte quinze exploitations viticoles, en 1720, il y en a 19. Après le soulèvement de 1735, 35 des 47 maisons du village sont abandonnées. En 1737, un décret royal inclut Malá Tŕňa dans la zone de production du Tokay. Un texte du 8 avril 1772, sur la forêt communale, donne des informations sur l'état de la viticulture :

« Les montagnes ont assez de raisins, produisent du bon vin, adapté pour le commerce extérieur. [...] les indigènes [...] sont capables de faire de l'argent. »

Au . La Diète du comté de Sátoraljaujhely confirme, en 1820, l'appartenance de Malá Tŕňa à la zone de production du Tokay. Un nouveau logement est construit, en 1825, pour le maître d'école. Une épidémie de choléra, en 1831, entraîne un soulèvement populaire, qui sera suivi à Malá Tŕňa. Le vin reste la principale ressource du village. En 1851, Elek Fényes écrit :

« Le vin est particulièrement apprécié pour son goût épicé. »

En 1855, les vignobles appartenant à l'église calviniste sont exemptés de taxes. En 1865, le vignoble de Malá Tŕňa est le plus grand vignoble de Tokay, après celui de Kráľovský Chlmec. L'école est agrandie en 1872. Les travaux coûtent 1 171 florins à l'église réformée, qui emprunte, à cet effet, 500 florins. Dans les années 1880, le vignoble est touché par le phylloxera. Le village est ravagé par deux incendies, en 1884 et en 1903. Au début du royaume de Hongrie jusqu'en 1920.

Époque moderne

Après le traité de Trianon, le village est, bien qu'il soit habité majoritairement par des Hongrois, rattaché à la Tchécoslovaquie. Une station de recherche sur le vin est créée en 1924. Elle s'occupe de recherche, d'ingénierie agricole, de biologie et de techniques de vinification et fait partie de l'institut national de recherche agricole de Košice. Elle s'occupe du Tokay et des vins de la partie orientale de la Slovaquie. La superficie cultivée par la station passe de 16 hectares en 1927 à 25 hectares, dix ans plus tard, en 1937, à laquelle il faut ajouter 1,5 hectare de pépinière et environ 70 . La commune est annexée par la Hongrie de Horthy, après le premier arbitrage de Vienne, le . En 1938, on compte 787 habitants, dont 16 d'origine juive. Malá Tŕňa fait partie du district de Sátoraljaújhely (hongrois : Sátoraljaújhelyi járás). Le nom de la localité, avant la Seconde Guerre mondiale, est Malá Toroňa/Kis-Toronya. Durant la période 1938-1945, le nom hongrois Kistoronya est en usage. La station de recherche viticole passe sous l'autorité du département d'État hongrois. Durant cette période, l'activité de recherche diminue, les terrains correspondants sont affermés et seules les vignes de production restent entretenues.

L'Armée rouge occupe Malá Tŕňa le . 29 habitants du village sont alors mobilisés dans le . À la Libération, la commune est réintégrée dans la Tchécoslovaquie reconstituée. Les Hongrois en sont expulsés, en application des décrets de Beneš. De nombreuses maisons ont été endommagées durant les combats, alors que les habitants s'abritaient dans les caves. Un Comité national est créé par les autorités locales. Le premier président en est Andrej Matúš. En 1945, une loi confisque le domaine des comtes Széchenyi et Čerhove, dont une partie se trouve dans la zone cadastrale de Malá Tŕňa. Les parcelles sont divisées et chaque famille reçoit 4 000 .

La station de recherche viticole est reprise, en 1945, par le Commissariat de l'Agriculture et de la Réforme agraire. Elle possède alors 20,37 hectares de vignes, principalement à Lastovičie (Fecske), 53,19 hectares de terres arables et d'environ 4 .

Un changement organisationnel important a lieu, en 1951, lorsque la station de recherche devient la propriété de l'État tchécoslovaque. Un an plus tard (1952), elle fait partie de l'Institut de recherche agricole régionale de Košice. En février 1956, elle est rattachée à l'Institut de recherche pour la viticulture et la vinification de Bratislava. Les expériences agrotechniques se consacrent principalement à la taille de la vigne, à l'utilisation de différentes longueurs et au rythme de préparation des porte-greffes, lors du greffage de la vigne. La station fournit également des conseils sur la correction des mauvais vins, sur les moûts et les cultures de levures pures, notamment celles utilisées pour la production du vin de Tokay de Malá Tŕňa. Elle devient le Centre de recherche slovaque de la région viticole de Tokay.

En 1964, les municipalités de Malá Tŕňa et Veľká Tŕňa sont fusionnées. Le premier président du bureau de la nouvelle commune de Tŕňa est Michal Rusinkovič, qui va occuper cette fonction jusqu'en 1974. La cave VHJ Vinárske est créée, en 1977, comme organisation économique d'État. C'est aussi cette année-là que l'éclairage urbain est refait. Le 28 mars 1977, un Comité civil local est créé, pour représenter les intérêts particuliers de Malá Tŕňa. Il est présidé par Jozef Egyed. En font partie la journaliste Mária Begalová, ainsi que Ján Pukluš, Kristína Vassová et Bartolomej Cszonka. Le centre de recherche viticole et œnologique est dissous, en 1978, entraînant la perte des archives. Après cette date, la sélection des raisins de Tokay est faite à l'Institut de recherche sur la viticulture et l'œnologie de Bratislava. En 1979, le clocher du village est démoli et un nouveau cimetière catholique est inauguré. En 1989, les premières élections libres voient le succès du Club démocrate-chrétien et du KSS. La loi 369/90 sur les municipalités transforme le président du Bureau en maire. Une pétition des habitants de Malá Tŕňa entraîne la partition de la commune de Tŕňa. Les 23 et 24 novembre 1990, les citoyens de Malá Tŕňa élisent leur premier conseil municipal depuis 1964. Zoltán Gazdag (KSS) est élu maire, face à deux autres candidats .

En 1993, Malá Tŕňa fait partie de la Slovaquie indépendante.

  1. a b c d e f g h et i (sk) E. Tomko, Heraldická symbolika v praxi obecnej samosprávy, Košice, .
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  4. « Vinea in territorrio possessionis Kysthoronya ».
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  7. , Magyarország geographiai szótára, mellyben minden város, falu és puszta, betürendben körülményesen leiratik, Pest (Hongrie), Fényes Elek, .
  8. Osudy slovenských Židov

Culture

Malá Tŕňa possède une bibliothèque publique. Durant la seconde moitié des années 1970 et pendant les années 1980, le village possède un groupe de théâtre, qui, plus tard, adopte le nom de Tokaj. Ce groupe de théâtre amateur présente un certain nombre de pièces à succès. Ses membres les plus actifs sont Mária Begalová, Mikuláš Szatmary, Štefan Ondo, Helena Dimunová, Helena Ondová, Irena Šerešová, Helena Csonková, Mikuláš Kavčák, Jozef Kavčák et Imrich, Zoltán et Mikuláš Gazdagovci.

Le groupe folklorique Aszú est formé en 1992. Sous la direction de Gabriela Čonku et Arpáda Horkay, il présente les coutumes folkloriques de la région viticole de Tokay, en particulier la transformation traditionnelle du raisin et la production du vin de Tokay. La fanfare du village est dirigée par Janos Gocsik.

À partir de 1995, se tient annuellement un Festival du vin.

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Malá Tŕňa dans la littérature

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