Bratislava

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Bratislava : descriptif

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Bratislava

Bratislava (prononcé en slovaque : /ˈbracislaʋa/ ) est la principale ville et la capitale de la Slovaquie

Située dans le Sud-Ouest du pays, à proximité des frontières avec l'Autriche, la Hongrie et la Tchéquie d'une part et de la capitale autrichienne, Vienne, d'autre part. Traversée par le Danube, elle abrite 475 503 habitants en 2020 (mais 666 000 environ selon les données des opérateurs de téléphonie mobile)

L'extrémité occidentale des Carpates se trouve sur le territoire de la ville (Malé Karpaty, « Petites Carpates »). Bratislava est le siège de la présidence, du parlement et du gouvernement slovaques, ainsi que de plusieurs universités, de nombreux musées, théâtres et autres institutions culturelles dont une célèbre philharmonie

Outre les Slovaques, la ville a aussi été habitée par d'autres communautés (Autrichiens, Hongrois, Juifs…).

Toponymie

Avant 1919, la ville portait le nom de Požun en slovaque, tchèque, polonais et croate, Pozsony en hongrois et Pressburg ou Preßburg en allemand (francisé en Presbourg). Seuls les noms allemand et hongrois étaient officiels à l'époque austro-hongroise, mais cela ne signifie pas que le nom slovaque Požun serait tardif et moderne comme l'affirment des sources secondaires : seule la variante Prešporok, slovaquisation de Pressburg, est récente.

La forme Pressburg/Prešporok/Presbourg est probablement dérivée de *Predeslausburg ou « château de Predeslav », un knèze slave vers l'an 900 ; mais il y a d'autres hypothèses. Quoi qu'il en soit, c'est pour commémorer la lutte commune des Slovaques et des Tchèques pour leur émancipation, que la Première République tchécoslovaque a adopté en 1919 Bratislava proposée par Pavol Jozef Šafárik : en langue slovaque bratia-sláva signifie « vive la fraternité » ou « gloire à la fraternité » et évoque aussi la mémoire du duc Břetislav.

Presbourg est l'une des villes en -burg qui ont donné leur nom au Burgenland, région autrichienne limitrophe de la Hongrie et de la Slovaquie : le nom Burgenland a été créé au début des années 1920, avec la république d'Autriche. Le nom hongrois est Pozsony (officiel de 1867 à 1918) : le zs hongrois transcrit le son du j français, et ny se pronone gn.

Presbourg est la forme française du nom allemand Pressburg. Le français n'effectue plus ce type d'adaptation pour les toponymes nouvellement apparus, alors que sur Bratislava, le polonais a créé Bratysława et l'espéranto Bratislavo. Si Bratislava a prospéré en France durant l'entre-deux-guerres, c'est pour des raisons diplomatiques, pour ménager la Petite Entente francophile (Tchécoslovaquie, Yougoslavie et Roumanie), mais en français Presbourg n'est pas pour autant tombé dans l'oubli. Par ailleurs, en France, le nom Bratislava a aussi donné lieu à des moqueries, ne visant pas la ville mais utilisant son nom pour pasticher le kitsch de certaines troupes folkloriques ou militaires du bloc de l'Est,.

Bien que l'arrêté du 4 novembre 1993 ne donne pas d'appellation pour les habitants de Bratislava, le gentilé utilisé en français pour Bratislava est Bratislavien, Bratislavienne. Le Petit Larousse 2005 possède une entrée Presbourg qui renvoie à Bratislava et ne fournit pas d'appellation pour ses habitants.

  1. Il existe une rue de Presbourg à Paris en souvenir de la paix de Presbourg de 1805.
  2. Ethnic polarisation in an ethnically homogeneous town, Peter Salner, Czech Sociological Review, 2001.
  3. L'astérisque indique qu'il s'agit d'une forme restituée
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Géographie

Situation

Carte de Bratislava.
Bratislava vue par le satellite SPOT.

Bratislava est située au Sud-Ouest de la Slovaquie, dans la région de Bratislava. Sa situation aux frontières de l'Autriche à l'ouest et de la Hongrie au sud fait d'elle la seule région capitale frontalière de deux autres pays. Bratislava est située à 55 Vienne, à 161 Budapest et à 291 Prague, mais il n'y a que 60 Tchéquie, 20 frontière avec la Hongrie et 7 Autriche.

Le territoire de la ville compte 367,58 Vysoké Tatry. Le Danube traverse la ville de l'ouest au sud-est, depuis sa confluence avec la Morava au pied du château de Devín. La Morava limite la ville au nord-ouest. Le petit Danube se sépare en aval de la ville pour former Žitný ostrov (« île du seigle »), la plus grande île fluviale d'Europe. Une petite rivière, la Vydrica, rejoint le Danube au niveau du quartier de Karlova Ves.

L’altitude moyenne de Bratislava est de 140 Carpates, principale chaîne de montagnes d’Europe centrale, se trouve sur le territoire de la ville : ce sont les Petites Carpates (slovaque : Malé Karpaty) où se trouve le point culminant de Devínska Kobyla à 514 crues et les étiages).

Communes limitrophes

Bratislava jouxte dix communes de Slovaquie au nord et à l’est. Ville frontière, elle est également limitrophe de huit communes autrichiennes du Burgenland et d’une commune hongroise du comitat de Győr-Moson-Sopron.

Communes limitrophes de Bratislava.
Marchegg (A) Stupava
Marianka
Borinka
Svätý Jur
Engelhartstetten (A)
Hainburg an der Donau (A)
Wolfsthal (A)
Berg (A)
Bratislava[4]. Ivanka pri Dunaji
Most pri Bratislave
Kittsee (A)
Pama (A)
Deutsch Jahrndorf (A)
Rajka (H) Dunajská Lužná
Rovinka
Kalinkovo
Hamuliakovo

Climat

Bratislava est située dans la zone tempérée nord et est soumise à un climat continental avec quatre saisons distinctes. Il y fait souvent venteux avec des variations marquées entre un été chaud et un hiver froid et humide. La ville est l'une des plus chaudes et sèches de Slovaquie. Ces dernières années, les transitions entre l'hiver et l'été et entre l'été et l'hiver semblent avoir été plus rapides. Les épisodes neigeux sont moins fréquents que dans le passé. Certaines zones, en particulier Devín et Devínska Nová Ves sont vulnérables aux inondations du Danube et de la Morava. De nouvelles digues contre les inondations ont été construites sur les deux rives.

Relevé météorologique à Bratislava
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3 −2 1 5 10 13 15 14 11 6 1 −1 6
Température maximale moyenne (°C) 2 5 11 16 22 24 27 27 22 15 8 4 15
Ensoleillement (h) 70 108 152 221 274 283 271 263 182 134 70 54 2 082
Précipitations (mm) 42 37 36 38 54 61 52 52 50 37 50 48 557
Source : www.weatherbase.com


  1. Dominic Swire, «  » [], Finance New Europe, (consulté le ).
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Histoire

De la Préhistoire à l'époque romaine

Monnaie originale Biatec et sa réplique moderne sur une pièce de 5 couronnes slovaques.

La première implantation sédentaire est contemporaine de la culture rubanée, durant le néolithique, environ 5000 ans Celtes de la tribu des Boii élèvent un oppidum et émettent des pièces de monnaie d'argent nommées biatec.

C'était, dans l'antiquité, un gué estival du Danube ; en hiver on traversait le fleuve sur la glace car la ville était l'une des étapes de la route de l'ambre et du vin entre la région de la Baltique à l'Italie. La région tombe sous l'influence de l'Empire romain entre les et  siècles et forme une partie des défenses frontalières de l'empire : le limes. Profitant du réchauffement climatique de ce temps, les Romains introduisent la viticulture dans la région, tradition viticole qui perdure jusqu'à nos jours.

Période slave

Extension maximale de la Grande Moravie au IXe siècle.

Après les Celtes et les Germains, les Slaves arrivent à leur tour entre le grandes migrations qui provoque le retrait de l'Empire romain. Face aux assauts des Avars, peuple cavalier venu de la steppe eurasienne, les tribus slaves locales se rebellent et fondent la première entité politique slave connue, l'empire de Samo (623-658). Au Devín (Dowina) furent d'importants centres des principautés slaves de Nitra et de Grande Moravie même si leur appartenance au monde slave est contestée par l'historiographie hongroise,,,. La première trace écrite date de l'an 907 et fait allusion à une défaite des troupes bavaroises contre les Magyars près d’un lieu-dit « Brezalauspurc », bataille connectée à la chute de la Grande Moravie sous les attaques des Magyars, bien qu'elle fût déjà elle-même affaiblie de l'intérieur Néanmoins, la localisation exacte de la bataille reste inconnue et certains la placent à l'ouest du lac Balaton.

Début de la période hongroise

Armoiries de 1436.

Au 1000 le royaume de Hongrie. C'est alors un centre économique et administratif important à la frontière occidentale du royaume, ce qui apporte développement économique et statut politique, mais aussi de nombreuses attaques et batailles. Le roi André III de Hongrie lui octroie une charte de franchises. Elle fut déclarée ville royale en 1405 par le roi du Saint-Empire, également roi de Hongrie, qui attribue à la ville le droit d'avoir ses propres armoiries en 1436.

Capitale de la Hongrie

Presbourg au XVIIe siècle.

Après la défaite de Mohács en 1526, le royaume de Hongrie est partagé : alors que le centre avec Budapest est conquis par l'Empire ottoman et que la principauté de Transylvanie, à l'est, devient le royaume de Hongrie orientale gouverné par les princes hongrois locaux, l'ouest et le nord du royaume, actuelle Slovaquie incluse, forment le royaume de Hongrie occidentale, gouverné par les Habsbourg et dont la capitale est, depuis 1536, Požun ou Pozsony. La menace, cette fois, vient du sud-est : l'armée ottomane assiège la ville, mais ne la prend pas, car les Turcs se concentrent sur Vienne. Pozsony devient le lieu de couronnement et le siège des rois et des archevêques (1543), de la noblesse et de l'administration. Entre 1536 et 1830, les rois et reines de Hongrie furent couronnés en la cathédrale Saint-Martin. Le noblesse hongroise, les guerres contre les Ottomans, des inondations, une épidémie de peste et d'autres désastres.

Presbourg sur un dessin de 1787.

La ville prospère au Marie-Thérèse, devenant la plus grande ville de Hongrie. La population triple ; de nombreux palais, monastères, manoirs et rues sont construits, la ville étant le centre culturel et social de la région. Budapest libérée des Turcs ayant retrouvé son statut de capitale de la Hongrie au sein de l'empire d'Autriche, Pozsony décline sous le règne de Joseph II, spécialement lorsque la couronne de Hongrie est transférée à Vienne en 1783. Les premiers journaux en hongrois et en slovaque y ont été imprimés : il s'agit respectivement de Magyar hírmondó en 1780 et Presspurske Nowiny en 1783.

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Carte de Bratislava de 1895.

La paix de Presbourg entre l'Autriche et la France fut signée dans la ville en 1805. En 1809, l'armée napoléonienne détruit le château de Devín. On fonde l'Académie hongroise des sciences grâce à une donation d'István Széchenyi. L'autonomie de la noblesse hongroise au sein de l'empire d'Autriche augmente : la diète hongroise proclame le hongrois à Presbourg langue officielle en 1843 pour la législation, l'administration et l'éducation publique. Lors de la révolution hongroise de 1848, la ville choisit le camp des insurgés. Confronté à la révolution, Ferdinand V signe au palais primatial de Presbourg les lois du 11 avril 1848 qui incluent l'abolition du servage. Les troupes impériales reprennent la ville en décembre 1848. Le développement industriel du chemin de fer hippomobile du royaume de Hongrie, construit entre Presbourg et Sankt Georgen. Une nouvelle ligne pour Vienne, cette fois à vapeur, est ouverte en 1848 et la ligne pour Pest en 1850. De nombreuses nouvelles institutions sont fondées, par exemple la plus ancienne banque toujours en activité actuellement en Slovaquie, fondée en 1842. La ville construit son premier pont permanent sur le Danube, le Starý most (« vieux pont ») en 1891.

Première République tchécoslovaque

Gardes tchécoslovaques sur le pont de Bratislava en 1919.

Avant la Première Guerre mondiale, la ville était habitée à 42 % d'Allemands, à 41 % de Hongrois et à 15 % de Slovaques selon le recensement de 1910. À la fondation de la Tchécoslovaquie le , Požun fut incorporée dans le nouvel État. La population dominante hongroise et allemande déclara Pressburg/Pozsony « ville libre », réclamant un plébiscite en vue de rejoindre soit la République d'Autriche allemande, soit la République démocratique hongroise, mais surtout pas la Tchécoslovaquie. Cependant, les légions tchécoslovaques occupèrent toute la ville le

Capitale de la Slovaquie

Destructions par les bombardements alliés à la raffinerie de pétrole Apollo en septembre 1944.
Siège de l'Autorité européenne du travail.

En 1938, l'Allemagne nazie annexe l'Autriche et les habitants allemands réclament aussi leur rattachement au Troisième Reich, mais celui-ci a d'autres plans, qui se concrétisent à la suite des accords de Munich et des arbitrages de Vienne : les quartiers de Devín et de Petržalka rejoignent le Reich ; les villages voisins de Jarovce, Rusovce et Čunovo vont à la Hongrie, ; le reste de Bratislava devient capitale de la première République slovaque le , le nouvel État satellite se trouvant dans la sphère d'influence allemande. En 1941–1942 et 1944–1945, le gouvernement slovaque déporte la majorité des quinze mille juifs de Bratislava, dont la plupart seront déportés dans les camps d'extermination nazis en Pologne occupée. La ville fut bombardée par les Alliés et occupée par les troupes allemandes en 1944. Elle fut prise par l'Armée rouge le lors de l'offensive Bratislava-Brno. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Bratislava, comme toute la Slovaquie, réintègre la Tchécoslovaquie le , ce qui sera officialisé au traité de paix de Paris en 1947. Après la prise de pouvoir des communistes en Tchécoslovaquie en février 1948, la ville fait partie du bloc de l'Est. Elle ne compte plus alors que très peu d'habitants allemands ou hongrois, mais accueille de nombreux slovaques évacués par l'URSS de Ruthénie subcarpathique, un territoire oriental à majorité ukrainienne, que la Tchécoslovaquie cède à l'URSS le 29 juin 1945. Les Allemands presbourgeois (communistes et résistants antinazis exceptés) sont évacués par les autorités allemandes, ayant perdu tous leurs biens, confisqués par les décrets Beneš.

Concernant les hongrois presbourgeois, les communistes locaux soutenus par l'Armée rouge et par le NKVD ne font pas dans le détail : 90 % de la population magyare de Bratislava est déportée dans les camps de Petržalka qui servent de centre de tri : selon l'attitude des intéressés pendant la guerre, certains sont simplement expulsés vers la Hongrie après avoir été dépouillés de leurs biens, tandis que d'autres, accusés d'avoir été fascistes, partent beaucoup plus loin, notamment vers le nord-est de l'URSS ; certains Hongrois sont assassinés sur place,.

Après la guerre, la municipalité s'agrandit de nouveaux territoires et accroît de manière significative sa population qui atteint 90 % de Slovaques. De larges quartiers résidentiels, typiques des pays communistes, alignent des tours préfabriquées appelées panelaks (« en panneaux »), en particulier dans le quartier de Petržalka. Le gouvernement communiste fait également construire des monuments grandioses comme le pont Nový Most et le bâtiment de radio Slovaquie parfois aux dépens du paysage urbain du centre historique, qui, cependant, est relativement épargné, contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres pays du bloc de l'Est.

En 1968, après l'écrasement du « printemps de Prague » qui tentait d'instaurer le socialisme à visage humain proposé par le slovaque Alexander Dubček, Bratislava est occupée par les troupes du Pacte de Varsovie. Peu après, la ville devient la capitale de la République socialiste slovaque, l'un des deux États de la Tchécoslovaquie fédéralisée. En 1988, les opposants au régime anticipent la chute du communisme en organisant une manifestation aux bougies et, en novembre 1989, la ville devient un des centres de la contestation lors de la « révolution de velours ».

Le

Chronologie

Bratislava
  • Paléolithique : coups-de-poing et d'autres outils de pierre du Homo erectus (environ 450 000 et 300 000 av. J.-C.) et de l'homme de Néanderthal
  • Néolithique : habitations permanentes (Culture rubanée)
  • 400 - 50 av. J.-C. : Celtes.
  • À partir de 125 av. J.-C. Oppidum (enceinte fortifiée) celtique important avec frappe de monnaies.
  •  siècle -  siècle : la frontière de l'Empire romain (Limes Romanus) se trouve rive droite (sud) du Danube : on y trouve beaucoup d'habitations romaines (par ex. « Gerulata ») qui sont d'ailleurs les seules traces archéologiques romaines en Slovaquie. On trouve aussi, rive gauche, des habitations celtiques puis germaniques.
  • Vers 500 : arrivée des Slaves.
  • 623-658 : Bratislava, alors Požun, fait partie de l'empire de Samo.
  • 833-907 : Požun fait partie de la Grande Moravie.
  • 907 : la ville est prise par les Magyars.
  •  siècle : elle est intégrée à leur royaume sous le nom hongrois de Pozsony.
  • 1536-1784 : capitale de la Hongrie royale (comprenant alors la Slovaquie actuelle et des parties de la Hongrie de l'Ouest actuelle, tandis que l'Empire ottoman avait annexé la majeure partie de la Hongrie à l'époque) ; la Hongrie royale faisait partie de la monarchie des Habsbourg (c'est-à-dire de la monarchie autrichienne) de 1526 à 1918, sous le nom allemand de Preßburg (Prešporok en slovaque).
  • 1542-1848 : Požun / Prešporok / Pozsony est le siège de la diète hongroise.
  • 1563-1830 : couronnement des rois Habsbourg de Hongrie en la cathédrale Saint-Martin.
  • 1805 : paix de Presbourg entre l'Autriche et la France après la bataille d'Austerlitz.
  • 1919 Požun fait partie de la Tchécoslovaquie et reçoit le nom de Bratislava.
  • 1939-1945 : capitale de la Slovaquie « indépendante » mais inféodée au Troisième Reich.
  • 1969-1992 : capitale de la « République socialiste slovaque », partie de la Tchécoslovaquie.
  • 1972-1985 : construction des nouveaux quartiers dans le « style stalinien » sur la rive droite du Danube (panelaks de Petržalka).
  • 1993 : capitale de la Slovaquie indépendante.
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  7. Charles-Louis Chassin, La Hongrie, son génie et sa mission, Garnier 1856. Depuis la chute du communisme, l’historiographie hongroise moderne est revenue à la thèse du « Désert des Avars » (Avar sivatag) défendue par Eduard Robert Rösler au Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays vide de tout habitant sédentaire. En dépit de l’existence attestée d’États slaves comme la Grande Moravie ou la Blatnozérie et des banats (duchés vassaux) croates, serbes, valaques et autres avec leurs « sièges » et leurs autonomies, cette thèse nie la présence, au moment de l’arrivée des Magyars, de populations slaves ou romanes à l’intérieur de l’arc des Carpates, et affirme que la diversité ethnique de la « Hongrie millénaire » n’aurait commencé que tardivement, à partir du conquête turque puis autrichienne avec notamment l’instauration des confins militaires par les Habsbourg au traité de Trianon de 1920 serait l’aboutissement d’un processus de « décadence par submersion de la population magyare d’origine ».
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Culture

Čumil, statue de l'homme au travail à Bratislava. Statue de bronze, une des attractions du centre ville, pour animer les zones piétonnes. Février 2020.

Musées et lieux culturels

Siège de la radio slovaque.
Galerie nationale slovaque.

Bratislava est le cœur culturel de la Slovaquie. Du fait de son caractère historique multi-culturel lié à la présence de groupes ethniques allemand, hongrois, slovaque et juif, la ville comprend de nombreux théâtres, musées, galeries, salles de concert et de cinéma.

  • Théâtre national slovaque.
  • Orchestre philharmonique slovaque.
  • Musée national slovaque.
  • Galerie nationale slovaque.
  • Musée d'histoire naturelle, avec deux millions d'objets exposés, est l'un des plus riches d'Europe.
  • Palais Mirbach, construit en 1768 par un brasseur et rénové en 1975, abrite des œuvres baroques des XVIIe et XVIIIe siècles dans un fascinant décor rococo.
  • Musée de l'Horlogerie permet, quant à lui, de découvrir une superbe collection de cadrans solaires portatifs, d'horloges et de goussets ouvragés, réalisés par les maîtres de la ville au temps de l'Empire austro-hongrois.
  • Musée de la culture juive de Bratislava.

Biennales et festivals

Le Festival international du film de Bratislava (IFF)

Le Festival international du film de Bratislava (IFF), créé en 1999.

La Biennale d'illustration de Bratislava (BIB)

La ville organise depuis 1967 la Biennale d'illustration de Bratislava (BIB), biennale internationale qui délivre les prix parmi les plus renommés pour les illustrateurs de livres pour la jeunesse. Les prix sont le Grand Prix BIB, la Pomme d'Or de Bratislava, la Plaque d'Or de Bratislava. Le jury est international, composé de personnes appartenant au monde de la culture.

La Biennale d'animation de Bratislava (BAB)

Depuis 1991 se déroule la Biennale d'animation de Bratislava (BAB) ou Festival international de films d'animation pour enfants, biennale internationale qui rassemble et récompense des réalisateurs de films d'animation pour les enfants.

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Bratislava dans la littérature

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