Saintes - Mediolanum Santonum

Localisation

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Saintes : descriptif

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Saintes

Saintes (/sɛ̃t/ ) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime dont elle est une sous-préfecture en région Nouvelle-Aquitaine

Ses habitants sont appelés les Saintais et les Saintaises. Deuxième centre urbain du département après La Rochelle, cette ville moyenne compte 25 518 habitants (2021) et est à la tête d'une unité urbaine de 30 064 habitants et de la deuxième aire d'attraction de la Charente-Maritime avec 80 501 habitants (2021). Arrosée par la Charente où la cité se développa primitivement sur la rive gauche du fleuve, elle devient capitale de la province de Saintonge jusque sous l'Ancien Régime avant d'être désignée préfecture du département de la Charente-Inférieure lors de la réorganisation territoriale de 1790

Finalement supplantée par La Rochelle en 1810, elle est reléguée au rang de sous-préfecture du département mais conserve par compensation son rôle de chef-lieu judiciaire départemental

De plus, la ville voit croître son influence économique dans le dernier tiers du XIXe siècle lorsqu'elle est choisie comme siège du VIIIe arrondissement des chemins de fer de l'État. Important carrefour de communications routières, autoroutières et ferroviaires, Saintes est également le principal pôle économique du centre du département

Si l'industrie est faiblement représentée (industrie électronique, dépôt et centre de réparations ferroviaire, construction d'appareils de levage), la ville s'affirme avant tout comme un centre tertiaire dynamique (fonctions administratives d'État, Cour d'assises et activités judiciaires, banques et mutuelles, établissements d'enseignement, centre hospitalier) et un pôle commercial de dimension régionale (siège de la plus grande coopérative de consommateurs de France, Coop Atlantique). Saintes est également devenue, grâce à un important ensemble patrimonial gallo-romain, médiéval, et classique, une ville touristique fréquentée, affiliée au réseau national des villes et pays d'art et d'histoire depuis 1990

La culture n'est pas en reste, Saintes étant dotée de plusieurs musées, d'un théâtre, de cinémas, de nombreux festivals et d'un centre européen de recherche et de pratique musicales implanté au cœur de l'abbaye aux Dames.

Géographie

Situation

Position de Saintes en Charente-Maritime.

La ville de Saintes se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge, dont elle est la capitale historique. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique », au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

La ville s'étend de part et d'autre d'une boucle de la Charente, à 60 kilomètres au sud-est de La Rochelle, à 33 kilomètres au nord-est de Royan et à 100 Bordeaux.

Communes limitrophes

Saintes et ses communes limitrophes (en orangé : communauté d'agglomération de Saintes).
Rose des vents Écurat,
Saint-Georges-des-Coteaux
Port-d'Envaux Bussac,
Fontcouverte
Rose des vents
Nieul-lès-Saintes,
Pessines
N Chaniers
O    Saintes    E
S
Chermignac Thénac Les Gonds
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Géologie

La ville de Saintes, ou plus exactement le peuple des Santons, a donné son nom à un étage stratigraphique du Crétacé supérieur, le Santonien, daté d'environ 84 millions d'années, après le Coniacien et avant le Campanien. Saintes est en effet bâtie sur des roches datant de cette période. De nature calcaire, elles se composent notamment de rognons de silex, de géodes de quartz et de nodules de fer. D'anciennes carrières de pierre situées sous la colline du Capitole ou à Bellevue, partiellement comblées ou converties en champignonnières, viennent rappeler qu'elles furent longtemps utilisées pour la construction de divers bâtiments, en dépit d'un caractère gélif.

Aux abords du fleuve, le plateau crétacé laisse la place à des prairies composées d'alluvions plus ou moins récentes, de type bri (argile).

Le début de la surrection des chaînes montagneuses des Alpes et des Pyrénées se produit dès la période du Maastrichtien, il y a 65 millions d'années, avant de se poursuivre durant une partie de l'ère tertiaire. Ce phénomène cause un froissement progressif des couches calcaires et la formation de synclinaux et de leurs pendants, les anticlinaux. Ainsi se forme le synclinal girondin, dans lequel vont s'engouffrer les eaux de la Dordogne et de la Garonne, conduisant à la formation progressive de l'estuaire de la Gironde, des falaises et des conches. De l'autre côté de l'anticlinal de Gémozac-Jonzac se forme le synclinal de Saintes sur lequel est bâtie la ville.

Hydrographie et relief

« Et c'est aussi là-bas, le doux fleuve Charente, cette écharpe d'argent du beau pays santon... »

— Goulebenéze, Bonjour Saintonge, 1942

Les arènes lors de la crue de 1982.

Le fleuve Charente traverse la commune du sud vers le nord. Le confluent de la Charente et de la Seugne se situe au sud-est du territoire, à la limite de la commune des Gonds.

La plaine alluviale du fleuve constitue la majeure partie du territoire communal. En dehors de l'agglomération, où des remblais et des quais en pierre ont été élevés, les berges sont constituées de prairies inondables communément appelées « Prées » qui voient se développer une riche végétation palustre. Celles-ci sont parfois situées à proximité des espaces bâtis du centre-ville : ainsi s'étend la prairie de Courbiac, au nord-est du quartier Saint-Vivien, mais surtout la Prée-basse, la prairie du Maine et la prairie de Saint-Sorlin, sur la rive droite. À quelques mètres en amont du pont de Saintonge, le fleuve est secondé par un canal de dérivation isolant une partie de la prairie de la Palu, à laquelle on accède par une passerelle piétonnière depuis la rive droite.

Les crues de la Charente sont récurrentes : en un peu plus d'un siècle, notons ainsi les crues de 1882, 1904, 1910, 1937, 1952, 1961, 1966, 1982, 1994, 1999, 2009 et 2023. Deux d'entre elles ont été d'une intensité considérée comme peu commune : celle de 1982 (crue centennale) et celle de 1994. Ce phénomène survient lors de la conjonction de précipitations importantes et de marées de fort coefficient, lesquelles ralentissent l'évacuation des eaux du fleuve dans l'océan. L'importance des crues varie suivant l'intensité ou la durée des précipitations, mais aussi suivant le degré de saturation des sols.

La rive gauche concentre le tissu urbain médiéval, ramassé autour d'un éperon calcaire nommé colline du Capitole ou colline de l'Hôpital. Au-delà, dans la partie occidentale de la commune, le paysage prend un aspect plus accidenté, notamment au niveau du vallon des Arènes.

La limite orientale de la commune marque le début d'un paysage formé de collines forestières (colline de Lormont et du bois de la Tonne notamment) dont l'altitude se relève progressivement en direction de la commune de Fontcouverte et au-delà, de La Chapelle-des-Pots.

Climat

Présentation générale

La ville de Saintes bénéficie d'un climat océanique de type aquitain, caractérisé par des hivers relativement doux et des étés tempérés. Bien que située à une trentaine de kilomètres du littoral à vol d'oiseau, l'amplitude thermique avec les régions côtières atteint parfois trois à cinq degrés, ce qui se traduit par des températures estivales généralement plus élevées mais également par des températures hivernales plus basses. La température moyenne annuelle est de l'ordre de 13 °C, ce qui correspond approximativement aux normes départementales.

De même pour l'insolation, qui atteint les 2 250 heures par an sur le littoral (moyenne calculée sur la base de la période 1961-1990) mais qui ne dépasse guère les 2 024 heures dans la région saintaise. La pluviométrie est également plus élevée à Saintes que sur les côtes (les précipitations représentent 800 à 900 millimètres par an à Saintes, 700 à 800 millimètres par an sur les régions littorales) mais néanmoins plus faible que dans le sud du département. Pour autant, comme dans le reste du département, les étés sont régulièrement marqués par des épisodes de sécheresse plus ou moins sévère suivant les années.

Le régime de brise marine, particulièrement sensible sur le littoral (noroît et suroît y soufflent en moyenne à 50 reprises par an) est atténué dans la région de Saintes (environ 20 jours par an). La région de Saintes n'est cependant pas à l'abri des tempêtes hivernales qui causent parfois des dégâts dans la commune (tempête Martin, tempête Klaus, tempête Xynthia) ou des crues de la Charente.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1916 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1991-2020 et records Station SAINTES (17) Alt: 38m 45° 45′ 40″ N, 0° 39′ 07″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,5 3,1 5,2 7 10,4 13,3 14,8 14,7 12 9,8 6,1 3,8 8,6
Température moyenne (°C) 6,5 7,1 9,8 12 15,6 18,8 20,6 20,7 17,7 14,3 9,8 7 13,3
Température maximale moyenne (°C) 9,6 11 14,4 17,1 20,9 24,3 26,4 26,7 23,5 18,9 13,4 10,2 18
Record de froid (°C)
date du record
−15,5
16.1985
−19
15.1956
−9,3
01.2005
−5
06.1929
−1,2
03.1945
1,4
06.1921
5,6
20.1946
1
06.1928
0
29.1936
−4,5
27.1931
−10,8
12.1921
−13
18.1920
−19
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19
16.1918
24,6
27.2019
26,5
01.1920
30,6
30.2005
36,4
28.1947
40,2
17.2022
41,1
18.2022
40,5
12.2022
38
04.1949
32
02.1948
24,2
08.2015
20
07.2000
41,1
2022
Précipitations (mm) 92,4 68,2 65,4 73,6 66 61,3 42,2 52,5 72,6 95 107,6 110,3 907,1
Source : [MétéoFrance] «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/03/2023 dans l'état de la base


Axes de communication

Infrastructures routières
La N150 près du Petit-Chadignac, non loin de la rocade de Saintes.

La ville de Saintes est un carrefour routier d'une certaine importance, marqué par la présence de deux autoroutes et de plusieurs routes secondaires. La plupart de ces routes nationales et départementales convergent vers la rocade qui contourne l'agglomération par l'ouest et par le sud dont une partie est à 2 fois 2 voies.

L'autoroute A10 traverse la commune dans sa partie occidentale, selon un axe nord-sud. Accessible via l'échangeur 35, elle place l'agglomération à environ 125 kilomètres de Bordeaux, 140 kilomètres de Poitiers et 470 kilomètres de Paris. Sa gestion est confiée localement à la société des autoroutes du sud de la France.

L'autoroute A837 est un embranchement de l'autoroute A10 reliant Saintes à Rochefort, troisième ville du département.

Saintes est également située sur le trajet de la route Centre-Europe Atlantique, une voie rapide destinée à permettre une meilleure circulation entre la façade atlantique et le sillon rhodanien, qui la relie notamment à Limoges et Lyon. Après avoir été déclaré d'utilité publique en 2002, le tronçon Saintes-Saujon (2 fois 2 voies) a été ouvert à la circulation le , réduisant la durée du trajet entre ces deux villes à environ 25 minutes. Son prolongement vers Royan doit intervenir ultérieurement.

La basilique Saint-Eutrope vue depuis l'échangeur routier de l'avenue de Saintonge.

La rocade est formée dans sa partie ouest par la route nationale 137. Cette-ci est rejointe par deux axes routiers fréquentés : la route départementale 728 (qui relie Saintes à l'Île d'Oléron via Marennes) et la route départementale 150 (ancien tracé de la route nationale 150 qui menait autrefois à Royan), cette dernière formant une intersection avec la rocade à proximité du lieu-dit Diconche.

Dans sa partie sud, la rocade intègre la route nationale 141, laquelle se prolonge vers Cognac, Angoulême et Limoges. La route départementale 150 vient se greffer à l'extrémité orientale de la rocade, et mène vers Niort via Saint-Hilaire-de-Villefranche et Saint-Jean-d'Angély.

Un boulevard intérieur contourne le centre-ville sous le nom d'avenue de Saintonge, ou route départementale 24. Il traverse la Charente via le pont de Saintonge, un ouvrage d'art inauguré en 1969.

L'atlas départemental de la DDE recense sur la commune 43 kilomètres de voies terrestres potentiellement gênantes du point de vue de la pollution sonore produite par le trafic. La zone de nuisance sonore ainsi mesurée s'étend sur 7 .

Infrastructures ferroviaires
Liaisons SNCF de Saintes et de Poitou-Charentes.

La gare de Saintes est située au point de convergence de cinq lignes de chemin de fer reliant l'agglomération aux villes de Nantes (via La Rochelle), de Bordeaux, d'Angoulême, de Niort et de Royan. Elle accueille essentiellement des trains du réseau TER Nouvelle-Aquitaine et des trains Intercités. Le train direct Paris (Austerlitz) - Royan, qui fonctionnait l'été et passait par Angoulême et Saintes, a été supprimé en 2013.

En 1894, la gare de Saintes est le point de départ d'un réseau de tramways d'une longueur totale de trois kilomètres, désaffecté à partir de 1934. L'année 1894 voit également la création d'une ligne de chemin de fer secondaire de 42 kilomètres reliant Saintes à Mortagne-sur-Gironde, via Gémozac, la ville étant alors le centre économique d'une certaine importance ; cette ligne est cependant démantelée à partir de 1947.

L'importance du réseau ferré s'explique par la désignation de la ville de Saintes comme siège de la Compagnie des Charentes en 1867, puis comme siège régional du Chemins de fer de l'État en 1911, fonction conservée jusqu'en 1971.

Saintes est également dotée de dépôts et d'ateliers de la SNCF, lesquels sont toujours en activité et emploient 435 personnes, constituant d'ailleurs l'un des tout premiers établissements employeurs de la ville. Ainsi, depuis 2009, la gare accueille le centre de révision des Autorails à grande capacité TER Nouvelle-Aquitaine.

En , un TER photovoltaïque a été inauguré à Saintes en même temps qu'un nouveau centre de maintenance de pointe pour les TER.

Ligne Caractéristiques
L15 BORDEAUX SAINT-JEAN ↔ Saintes ↔ LA ROCHELLE
D15 BORDEAUX SAINT-JEAN ↔ Saintes ↔ LA ROCHELLE
Longueur
168,7 km
Durée
2 h 18
Nb. arrêts
18
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 54 - 20 h 40
Réseau
TER Nouvelle-Aquitaine
L16 ANGOULÊME ↔ Saintes ↔ ROYAN
Longueur
114,4 km
Durée
1 h 35
Nb. arrêts
8
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 50 - 21 h 42
Réseau
TER Nouvelle-Aquitaine
L17 NIORT ↔ Saintes ↔ ROYAN
D17 NIORT ↔ Saintes ↔ ROYAN
Longueur
111,12 km
Durée
2 h 05
Nb. arrêts
12
Soirée / Dimanche - Férié
 Non / ✔️
Horaires
5 h 55 - 19 h 26
Réseau
TER Nouvelle-Aquitaine
Infrastructures aéroportuaires

Si l'agglomération de Saintes ne possède pas d'aéroport, elle se situe à 35 aéroport de Rochefort-Saint-Agnant qui propose des vols vers plusieurs destinations européennes (les îles britanniques notamment), et à environ 80 aéroport de La Rochelle - île de Ré. À environ 125 aéroport de Bordeaux - Mérignac permet de relier la région à de nombreuses villes du monde.

La ville est cependant pourvue d'un aérodrome situé sur la commune mitoyenne de Thénac. Celui-ci est utilisé par l'école d'enseignement technique de l'armée de l'air (EETAA) ainsi que par un aéro-club local. Il est équipé de deux pistes de 900 m et d'une piste de 800 m.

Infrastructures fluviales
Le Bernard-Palissy II(aujourd'hui hors service, remplacé par le Bernard Palissy III), une des vedettes fluviales permettant des promenades sur la Charente.

La ville est équipée d'une halte fluviale située à proximité de l'esplanade André-Malraux, un appontement long de 92 mètres permettant l'amarrage des bateaux de plaisance. Une seconde halte nautique est en cours de réalisation sur l'ancien site de Port-Larousselle, autrefois utilisé par les négociants de Cognac pour le transport des fûts. Une fois achevée, elle sera équipée de quatre pontons fixes bordant un quai long d'une vingtaine de mètres.

Attenant aux infrastructures de l'esplanade André Malraux, l'embarcadère est utilisé par des vedettes fluviales affrétées par l'office de tourisme. Celles-ci sont d'une part la gabare Ville de Saintes, copie d'une embarcation traditionnelle saintongeaise, d'autre part le bateau de croisière Bernard Palissy II, d'une capacité de 200 places, dont la moitié sur le pont supérieur, qui a été remplacé par le Palissy III bateau électro-solaire d'une capacité de 149 places. Tous deux permettent des circuits découvertes de la ville et de plusieurs cités portuaires du val de Charente, dont Chaniers, Taillebourg, Port-d'Envaux ou Rouffiac, ainsi que des circuits nocturnes.

Des embarcations électriques sont également installées sur les quais. Baptisées Les Santons, elles ont chacune une capacité de six personnes et sont louées selon un forfait horaire.

Transports urbains
Bus du réseau BUSS devant l'esplanade du Maréchal-Foch.

L'organisation des transports urbains est du ressort de la Communauté d'Agglomération de Saintes. L'exploitation a été confiée à Kéolis Saintes dans le cadre d'une délégation de service public.

BUSS est le nom commercial du réseau de transports urbains de l'agglomération. Trois lignes régulières de transport urbain forment l'armature du réseau (lignes A, B et C) complété par 8 lignes de transport interurbaines gérées par le Conseil Départemental qui couvrent 20 communes de l'agglomération. Ces lignes transportent également des scolaires.

En plus de ces lignes régulières, il existe sur le territoire un transport à la demande organisé par la communauté d'agglomération: directement dans le cas "d'Allo Buss" et indirectement grâce à une convention avec le Conseil Départemental pour les "Taxis Mouettes". Allo'Buss dessert les communes de la première couronne en proposant 8 allers-retours par jour et garantit des heures d'arrivée à Saintes. 140 arrêts sont répartis sur 4 zones géographiques. Les "Taxis Mouettes" fonctionnent sur l'ensemble de l'agglomération, en dehors des communes desservies par Allo'Buss.

Il existe également des lignes régulières à vocation scolaire couvertes par le réseau Buss sur certaines communes et par le réseau Les Mouettes sur les autres communes dans le cadre d'une convention entre l'agglomération. L'offre de transports est enfin complétée par la Navette Gare et par le bus de nuit Noctam'busb sur Saintes.

Au total, le réseau dessert un bassin de quelque 31 000 personnes et transporte jusqu'à un million de voyageurs par an, scolaires inclus. En juillet 2009 a débuté la mise en place d'horaires cadencés permettant un accroissement de la fréquence de passage des navettes. Aujourd'hui la communauté d'agglomération et Kéolis engagent la mise en accessibilité du réseau pour en permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite ou handicapées, conformément à la loi du .

  1. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984.
  2. a b et c «  », sur lion1906.com (consulté le ).
  3. Saintes, plus de 2 000 ans d'histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p. 11-14.
  4. «  », sur la Cyber-Gazette du pays royannais, no 72, (consulté le ).
  5. «  », sur Site de Thierry Le Roux (consulté le ).
  6. Saintonge, Guides Gallimard, p. 36.
  7. «  », sur Jumelage Charente-Richelieu (consulté le ).
  8. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 222-223.
  9. «  », sur Observatoire régional de l'environnement Poitou-Charentes (consulté le ).
  10. a et b «  », sur Système d'information régional Poitou-Charentes, (consulté le ).
  11. «  » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. «  », sur Direction régionale de l'équipement Poitou-Charentes, (consulté le ).
  13. «  », sur SIGORE (système d'information géographique de l'observatoire régional de l'environnement Poitou-Charentes) (consulté le ).
  14. « Actualités 6 Paris-Austerlitz – Royan », Midi Express magazine n°3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. «  », sur Fédération des amis des chemins de fer secondaires (consulté le ).
  16. « La maintenance des TER se fera à Saintes » L'écho des Arènes no 121.
  17. Inauguration du Centre de Maintenance des TER de Saintes et d'une rame TER expérimentale équipée de panneaux photovoltaïques.
  18. «  », sur Ville de Saintes (consulté le ).
  19. «  », sur site du Moulin de la Baine (consulté le ).
  20. La SITU : favoriser les déplacements, in Saintes Trimestriel, décembre 2008, p. 15-16.

Toponymie

Saintes s’est appelée Mediolanum Santonum durant l’Antiquité, et se référant à la position centrale de l'agglomération au sein du territoire occupé par les Santons. Le terme Mediolanum, que l'on retrouve dans le nom de plusieurs villes antiques (Mediolanum - Milan, Mediolanum Aulercorum - Évreux) finit par disparaître progressivement, la ville étant désignée sous le nom de Santonica Urbs ou Urbs Santonorum dès le IVe siècle.

Saintes était la capitale de la cité gauloise des Santones dont elle a pris le nom au IVe siècle.

Au .

Si le nom actuel de la ville est attesté dès le Encyclopédie sous la plume de Louis de Jaucourt), l'ancienne graphie reste en usage jusqu'au début du Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la ville est brièvement rebaptisée Xantes.

Le terme Santonica (Urbs) est également à l'origine du terme Sénte qui désigne la ville en Saintongeais.

Les langues saintongeaise et occitane ont laissé des traces dans de nombreux toponymes de la commune. Le terme « puy » et ses différentes déclinaisons (pui, puj, pouil) désigne ainsi une hauteur, de même que les mots « crête » (ex. : crête des Chavèches), « terrier », « butte » (ex. : butte des Signaux), « motte » ou « montée » (ex. : La montée, Aux montées), par opposition aux « prairies » ou « prées » (ex. : La prée basse, prairie du Maine, de Saint-Sorlin), souvent en bord de Charente, aux « fonds » (à ne pas confondre avec font, qui désigne une source ou une fontaine), « baisses » ou « combes » (ex. : combe des Maréchaux, pré de la Combe). Le terme chail désigne un caillou et par extension, une terre très calcaire ; Palu, Pallu ou Palue, un marais (ex. : prairie de la Palu).

  1. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., notice 2517, p. 157.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées encp
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «  », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  4. Saintes, plus de 2 000 d'histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p. 14-18.

Histoire

« Enfin délivrés des agréables liens qui nous retenaient, nous quittons les molles délices de Bordeaux et nous rapprochons de la ville des Santons, dans une campagne proche. »

— Ausone, Épître au rhéteur Axius PaulusIVe siècle

L'aqueduc, image tirée du Topographia Galliæ de 1661.
L'arc de Germanicus (19 Charente, témoigne de l'antique Mediolanum Santonum.

Des traces de fossés et des vestiges de céramiques datant de la période finale du Néolithique (-2900 à -2500 avant l'ère chrétienne) localisés à proximité du lieu-dit de Diconche témoignent de l'occupation précoce de l'actuel territoire communal par les hommes de la civilisation de Peu-Richard. En 2005, des fouilles effectuées au Petit Chadignac ont révélé la présence d’un camp néolithique ainsi que des enclos de La Tène ancienne.

S'il apparaît comme vraisemblable qu'un ou plusieurs oppida aient pu voir le jour sous l'impulsion du peuple celte des Santones, maîtres de la région depuis au moins le troisième siècle avant l'ère chrétienne, l'émergence d'une véritable ville n'est attestée qu'après la conquête du territoire par les armées romaines, soit au milieu du premier siècle avant l'ère chrétienne. Elle acquiert rapidement une importance considérable, devenant sous le principat d'Auguste la première capitale de la province romaine d'Aquitaine sous le nom de Mediolanum Santonum. Un premier aqueduc amène l'eau à Saintes en 20 .

La ville se pare d'imposants monuments romains sous le règne des Julio-Claudiens (amphithéâtre, arc de Germanicus), des Flaviens et des Antonins (thermes de Saint-Saloine). Vers le milieu du . Près d'un siècle plus tard, invasions et périodes d'anarchie conduisent au repli de la cité dans un castrum ceint par un rempart édifié à l'aide de matériaux issus du démantèlement de plusieurs basiliques et mausolées. Cette époque voit sans doute l'introduction du christianisme sous l'impulsion de celui que la tradition donne pour premier évêque et martyr, Eutrope.

Les profondes modifications de la topographie urbaine n'empêchent pas la cité de demeurer un centre intellectuel relativement important, accueillant notamment le poète et grammairien Ausone.

Le Haut Moyen Âge est marqué par une succession d'invasions (Wisigoths, Vikings et Sarrasins) et par une relative instabilité politique qui voit la cité être intégrée à deux reprises à un royaume d'Aquitaine, d'abord sous la houlette de rois mérovingiens, puis de rois carolingiens. Cette période d'instabilité culmine aux 864-989) et la mort sans successeur du dernier comte de Saintes, Landri (866).

Saintes sur la Via Turonensis. La ville est une halte jacquaire depuis le XIe siècle.

Au duché d'Aquitaine, voit la consolidation de ses remparts et l'érection d'un château fort sur la colline du Capitole. Dans le même temps, les clunisiens prennent en charge la construction d'une basilique consacrée à Saint-Eutrope, laquelle devient rapidement une halte sur le chemin des pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. En parallèle est fondée une abbaye bénédictine pour femmes sur la rive droite de la Charente : l'abbaye aux Dames.

Le remariage de la duchesse Aliénor d'Aquitaine avec le comte d'Anjou Henri II Plantagenêt, futur roi d'Angleterre, conduit à l'intégration de la province à un ensemble anglo-aquitain. En 1242, une révolte du comte de la Marche Hugues X de Lusignan contre le roi Louis IX conduit à la levée d'une armée par le souverain français et au débarquement d'un corps expéditionnaire mené par le duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre Henri III. La rencontre entre les deux armées, connue sous le nom de bataille de Taillebourg, a lieu sous les remparts de Saintes. Vaincu, le duc d'Aquitaine n'a d'autre solution que d'entériner la perte d'une partie de la Saintonge, la cité devenant une ville-frontière entre domaines français et anglo-aquitain.

En 1360, avec le traité de Brétigny, la ville, comme toute la Saintonge septentrionale, repasse aux mains des Anglais. Du 11 au , Jean Chandos, lieutenant du roi Édouard III d'Angleterre et connétable d'Aquitaine, chargé d'appliquer le traité de Brétigny en particulier en Basse Saintonge, prend possession de la ville. Les « consuls » lui en remettent les clefs, ainsi que celle du pont. Jean Chandos les confie à Jehan de Boursy qui est nommé gouverneur. Puis il reçoit les serments de fidélité au roi d'Angleterre des principales personnalités de la ville.

La ville est définitivement rattachée à la France en 1404.

En , par ses lettres patentes, Louis XI confirme les privilèges de la ville, à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère. En faveur de Saintes, il précise encore, en , les droits de la ville.

Au . La paix revenue voit le développement d'une politique de contre-Réforme marquée par l'implantation de nombreux ordres religieux, tandis que la relative tolérance vis-à-vis des huguenots s'amenuise au fil des années, provoquant une émigration d'une partie de la population réformée.

En 1648, le siège épiscopal de Maillezais est transféré à La Rochelle afin de contrer l'influence protestante, il détache dès lors le pays d'Aunis à l'évêché de Saintes. Cependant le chapitre de Saintes consent au démembrement de son diocèse à condition d'une indemnisation.

Le 31 décembre 1788 sous l'autorisation du comte de La Tour du Pin, les trois ordres se réunissent en assemblée à l'hôtel de ville sous la présidence de l'abbé Delaage

Le . Des intendants tels que Guéau de Reverseaux engagent une politique de grands travaux se traduisant notamment par le percement de grandes artères rectilignes destinées à « assainir » la ville. Des hôtels particuliers sont élevés, tandis qu'est fondée une éphémère école de chirurgie.

L'hôtel des postes est situé sur le cours national.

Le , le roi Louis XVI signe un édit convoquant les États-Généraux à Versailles pour le mois de mai. Les trois ordres désignent leurs représentants au mois de mars. La sénéchaussée envoie huit députés dont Jean-Frédéric de La Tour du Pin, et M. de Richier pour représenter la noblesse. Pierre-Louis de La Rochefoucauld, évêque de Saintes ainsi que Bernard de Labrousse de Bauregard, curé de Champagnolles afin de représenter le clergé. Jean-Nicolas Lemercier, seul député saintais du Tiers-État. Le printemps et l'été 1789 sont marqués par de grandes manifestations patriotiques, tandis que la Grande Peur atteint Saintes le ,,. La rumeur s’arrête à Saintes, mais l’épisode vaut au maire Gaudriaud d’être destitué et entraîne la création rapide d’une Garde nationale. Un comité permanent constitué de 24 membres prend en main les destinées de la ville, sous la direction de Jacques Garnier. Une de ses missions est de faire la chasse aux « accapareurs » et autres « monopoleurs » qui constituent des stocks de grains et font monter le prix du pain. En 1790, Saintes devient chef-lieu du tout jeune département de la Charente-Inférieure, non sans contestations, La Rochelle et Saint-Jean-d'Angély revendiquant également de recevoir les administrations centrales du département.

La constitution civile du clergé marque un tournant dans les événements. Le pape s'étant montré hostile à cette décision unilatérale, l'évêque de Saintes Pierre-Louis de La Rochefoucauld refuse de prêter le serment constitutionnel, même si les curés jureurs sont majoritaires dans le district (62 %). Arrêté, conduit à Paris, il est assassiné au mois de septembre 1792 lors des massacres de Septembre. Peu après la chute de la royauté, une convention est organisée. Jacques Garnier et André-Antoine Bernard, dit de Saintes (député à la convention et futur membre du comité de sûreté générale) sont élus. Lorsque la Terreur est déclarée « à l'ordre du jour », une guillotine est installée sur l'actuelle esplanade du Maréchal-Foch. Les églises et couvents, vendus comme biens nationaux, sont reconvertis par les bourgeois les ayant acheté en étables ou greniers ; la ville se sert de quelques-unes comme prison pour les prêtres réfractaires,. Après l’épuration qui suit le coup d’État du 9-Thermidor, la fin de la décennie reste agitée : la municipalité est destituée après le coup d'État du 18 fructidor an V (1797), et seules les armes empêchent les jacobins de remporter les élections suivantes, le 22 floréal an VI.

En 1802, une réorganisation des circonscriptions ecclésiastiques fait perdre à Saintes son statut d'évêché. L'ancien diocèse de Saintes est rattaché à celui de La Rochelle. Huit ans plus tard, la préfecture est transférée à La Rochelle, marquant le début d'une période de marasme économique qui ne prend fin que sous le Second Empire.

L'arrivée du chemin de fer en 1867 et la création d'ateliers de réparation conduisent au développement d'un quartier cheminot relativement important. Ce dernier est l'un des plus touchés par le bombardement du , au cours duquel périssent près de 300 personnes. La reconstruction de la ville se termine en décembre 1956.

La valorisation du patrimoine de la commune conduit à l'obtention du label des villes d'art en 1967, puis de ville d'art et d'histoire en 1986.

  1. Tandem eluctati retinacula blanda morarum, Burdigalae molles liquimus illecebras Santonicamque urbem vicino accessimus agro — Voir traduction d'Étienne-François Corpet, en ligne sur Gallica.
  2. Collectif, Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, décembre 1989, Privat, p. 9.
  3. rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 88.
  4. in Mediolanum Santonum, Saintes: de la fondation jusqu’à l’époque julioclaudienne, par Laurence Tranoy.
  5. Abel Triou, Les aqueducs gallo-romains de Saintes (Charente-Maritime), ).
  6. G. Bernard, Histoire du Poitou…, p. 96.
  7. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, p. 39.
  8. G. Bernard, Histoire du Poitou…, p. 106.
  9. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, p. 46.
  10. Antoine Lebègue, Histoire des Aquitains, éditions Sud-Ouest, p. 77.
  11. G. Bernard, Histoire du Poitou…, p. 125.
  12. Michel Garnier, Christian Gensbeitel, À la découverte de Saintes, p. 14.
  13. Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le Traité de Brétigny, d’après le manuscrit du Musée Britannique - A. Bardonnet - Niort - 1867 Histoire passion.
  14. Lettres patentes de Louis XI, Saintes, mai 1472 (lire en ligne).
  15. Lettres patentes de Louis XI, Saint-Martin-de-Candés, août 1476 (lire en ligne).
  16. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, p. 138.
  17. «  », sur saintonge-patrimoine.com (archivé sur archive.vn) (consulté le ).
  18. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, p. 216.
  19. Saintes, plus de 2000 d'Histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p. 71.
  20. Saintes, plus de 2000 d'Histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p. 73.
  21. Jean-Marie Augustin, La Révolution française en Haut-Poitou et pays Charentais, 1789-1799, Privat, 1989, collection Histoire provinciale, (ISBN ), p. 100.
  22. J. Péret, Histoire de la Révolution française en Poitou-Charentes, 1789-1799, Poitiers : Éditions Projets, (ISBN ), p. 74.
  23. JM Augustin, op. cit., p. 101.
  24. Saintes, plus de 2000 d'Histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p. 75.
  25. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, p. 191.
  26. Charente-Maritime, Encyclopédies Bonneton, p. 64.
  27. Saintes, plus de 2000 d'Histoire illustrée, Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, p. 79.
  28. Péret, op. cit., p. 131.
  29. J. Péret, op. cit., p. 258.
  30. JM Augustin, op. cit., p. 264.
  31. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes, p. 205.
  32. Alain Michaud (directeur), Histoire de Saintes p. 291.
  33. Colonnes, no 16, octobre 2005.

Héraldique

Blasonnement :
De gueules à un pont de trois arches, surmonté de trois tours couvertes et girouettées, mouvant du 1er, ayant au 2e un portail, accompagné de deux tours crénelées, couvertes et girouettées, le tout d'argent, sur une onde de même, au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or.
Commentaires : Surmonté d'une couronne de comte et ayant pour supports un chevalier armé et un vendangeur, et pour devise : A ultre ne veulx, tel que rapporté par Malte-Brun, dans La France illustrée (1883).

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