Nice - Nicaea
Nicaea est le nom latin de la ville de Nice, fondée au vie siècle av. J.-C. par les Phocéens. Il dérive du grec Nikaïa.
Localisation
Nice : descriptif
Selon des historiens antiques et la majorité des spécialistes actuels de cette période, Nice aurait été fondée par des grecs phocéens venant de Massalia, entre le milieu du iiie siècle av. J.-C. et le milieu du iie siècle av. J.-C.. La ville aurait fait partie d'un réseau commercial contrôlé par Massalia sur les côtes de Méditerranée occidentale, avec notamment les sites d'Emporion (actuelle Empúries), Agathé (actuelle Agde), Rhodanusia, Olbia et Antipolis (actuelle Antibes). Les Massaliotes qui voulaient obtenir l'hégémonie au nord du bassin occidental de la Méditerranée en contrecarrant l'expansion étrusque et carthaginoise mais qui étaient également possiblement en concurrence avec la colonie phocéenne d'Alalia en Corse (actuelle Aléria) y établirent une forteresse pour protéger leurs intérêts commerciaux. Cependant aucune preuve archéologique ou récit antique ne peut venir confirmer cette théorie sur la fondation de la ville de Nice.
L'emplacement exact du site est mal connu. Toutefois, la localisation traditionnelle sur la colline du Château semble désormais définitivement abandonnée ; les travaux de recherches les plus récents tendent à considérer comme la plus probable une implantation, qui présente toutes les caractéristiques des autres sites massaliotes, au pied de la colline, sous la vieille ville actuelle.
Parce que Nikaïa signifie en grec ancien « celle par qui est arrivée la victoire », l’étymologie du nom de Nikaïa a souvent été reliée à la victoire militaire des Massaliotes sur les Ligures ; toutefois aucune source ne permet de l’attester avec certitude, l’étymologie « victoire » (face à des autochtones) n’ayant été attribuée que plus tardivement, au xviie siècle. Si ce nom, d’ailleurs fréquent dans le monde grec, est bien d’origine hellénique, il pourrait tout aussi bien provenir d’un sanctuaire dédié à Athéna Nikè. Mais le toponyme Nice/Nis/Nic… est également répandu en Italie et en Espagne, y compris dans des régions sans influences grecques comme celle de Nizza Monferrato, et pourrait alors provenir d’un radical indigène qui aurait été conservé : ce *nis…, *nik… serait d’origine ligure et pourrait signifier « source » dans cette langue, mal connue,.
Au début du iie siècle, les peuples ligures de la région, les Déceates et les Oxybiens, lancent des attaques répétées contre Antipolis et Nikaïa. Les Grecs font appel à Rome, comme ils l'avaient déjà fait quelques années plus tôt contre la fédération des Salyens. En 154 av. J.-C. les Romains interviennent pour la première fois en Ligurie. Le consul Quintus Opimius défait les Déceates et les Oxybiens et prend Ægythna, oppidum des Décéates. Les territoires « conquis » par les Romains sur les populations indigènes sont incorporés dans la région IX Ligurie faisant partie de l'Italie (époque romaine). Nice sera dans la dépendance d'Albintimillium.
Bien que plus tard Rome partage la région IX Ligurie et crée le district militaire des Alpes-Maritimes à l'ouest, la province des Alpes-Maritimes ne sera créée qu'au milieu du ier siècle sous l'empereur Claude. Cemenelum, nouvelle capitale de la province, ne semble pas antérieure au milieu du ier siècle. Elle est située sur la colline qui deviendra le quartier de Cimiez, probablement à côté de la cité des Védiantes, population ligure, qui ont toujours soutenu les Romains et dont le territoire s'étend jusqu'à Levens. Elle est, entre le milieu du ier et le ive siècle, le centre urbain le plus important, entre Antibes et Vintimille (Albintimillium), mais sa taille reste toutefois très limitée en comparaison des autres villes romaines.
Nikaïa proprement dite, c'est-à-dire la ville côtière grecque, est par contre incorporée dans les limites administratives de l'Italie, ce au moins à partir de l'époque d'Auguste. Elle constitue une fraction de littoral grec qui demeure sous la dépendance de sa métropole, Massilia (Marseille). C'est ainsi, par exemple, que Strabon, auteur antique, écrit à cette époque dans son ouvrage la Géographie (IV, 1,9) : « Bien qu'Antipolis (Antibes) soit située dans le territoire de la Narbonitis (la province de Gaule narbonnaise) et Nikaïa, dans celui de l'Italie, Nikaïa demeure soumise aux Massaliôtai (les Grecs de Marseille) et fait partie de la province (donc de la Gaule) tandis qu’Antipolis a été rangée parmi les cités italiotes aux termes d'un jugement rendu contre les Massaliôtai qui l'a libérée de leur domination ». Sachant que, pour Strabon, la limite entre Italie et Gaule était alors placée à l'embouchure du Var.
Nikaïa se développe néanmoins, grâce à la proximité de Cemenelum (Cimiez), et elle supplante celle-ci en importance au ive siècle. L'existence d'une communauté chrétienne à Nikaïa est attestée en 314, de même qu'un centre épiscopal se trouve à Cemelenum. C'est aussi à Cemelenum que serait apparue au iiie siècle la première communauté juive de la région niçoise.
Source: Wikipedia ()
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