Otara
Localisation
Otara : descriptif
- Otara
Otara (en maori de Nouvelle-Zélande : Ōtara) est une banlieue du sud d’Auckland, dans l'île du Nord, en Nouvelle-Zélande
Elle située à 18 kilomètres au sud-est du centre de la cité d'Auckland
Otara se trouve près de la source de la rivière Tamaki.
Toponymie
L’écriture Otara (sans le Diacritique en forme de barre supérieur ou macron) est fréquente en Anglais néo-zélandais. En langage maorie, Ō-Tara signifie « la place de Tara » ou le « territoire appartement à Tara », qui était un rangatira (ou chef maori) du secteur. Ōtara est un raccourci de la forme de Te Puke o Tara (littéralement « la colline de Tara »), connu aussi pour un temps comme Smales Mount.
- Tonson, A.E - Old Manukau - Auckland, 1966.
- La Roche, Alan J. - A History of Puke o Tara (Smales Mt) and Hampton Park - Manukau, 2000.
Histoire
Origine maorie
Te Puke o Tara fut l’un des cônes volcaniques proéminents du secteur d’Ōtara et avant l’arrivée des Européens dans la région, c’était le site d’un Pa, situé sur un cône de scories. Comme la plupart des paysages d’Auckland, Ōtara a essentiellement une origine volcanique et forme une partie de ce qui est connu sous le nom de « Champ volcanique d'East Tamaki », avec Te Puke o Tara et Mātanginui (Greenmount), qui sont les cônes dominants d’Ōtara. Un troisième cône appelé Highbrook par les pakeha (colons blancs d’origine européenne) et Te Puke Ariki nui ou Te Maunga/montagne du grand chef (paramount). Mātangi nui fut aussi le site d’un pa situé pas très loin de Puke I Āki Rangi (Point de Vue), qui relie la vallée de Mangemangeroa, et une zone entourant les trois cônes, que l’on considère maintenant constituer la zone la plus dense du village pré-Européen d’East Tamaki, favorisé par la richesse du sol volcanique pour les jardins avec des sources d’eau douce ,,.
Le Mana whenua de Te Rohe o Tara est le peuple Maori de l’iwi local, connu comme les Ngai Tai , aussi appelés les Ngāti Tai. Les Ngāi Tai auraient leur origine comme un iwi distinct sur la côte est d’Auckland, peu de temps après que les Tainui y eurent débarqué et dénommé le lieu vers le milieu du ,,,. Selon la tradition des Ngāi Tai , les lieux Te Puke o Tara et Ōtara fut dénommés d’après le chef Ariki des Ngāi Tai connu sous le nom de Tara Te Irirangi, qui y vivait à la fin du XVIIIe siècle et jusqu’en 1852. Un nom plus ancien donné à la région est aussi Ngā Kopi o Toi ('The Karaka Berries of Toi), nom d’un arbre Karaka , qui selon la tradition aurait été apporté à Tāmaki à partir des Îles Chatham et planté à proximité de Greenmount par Toi-te-huatahi .
Avec le temps, et l’émergence puis l’expansion du sous-groupe d’un iwi et de l’identité des iwis, les Ngāti Tai occupèrent le secteur de Tara du fait des liens étroits à la suite des mariages avec Te Akitai, Ngāti Tamaoho et Ngāti Kahu de Tāmaki Makaurau (Auckland) de la confédération des tribus connues collectivement comme Te Wai ō Hua, et avec les peuples du Golfe d’Hauraki des Ngāti Paoa|Ngāti Pāoa et Ngāti Tamaterā. Le chef Hauauru des Ngāti Pāoa notait en 1851 que vers le milieu des années 1830, Ngāti Pāoa, Ngāti Tamaterā et Te Akitai étaient en compétition pour leurs intérêts dans le secteur d’Ōtara. Alors que tous ces groupes avaient des relations ancestrales dans la région d’Ōtara, les ‘gāi Tai continuèrent de garder un statut de mana whenua reconnu localement.
Colonisation européenne
Durant les années 1830, Ōtara fut parmi les banlieues de Manukau et d’Auckland, inconnues initialement dans les limites de ce qui fut connu initialement comme le Tāmaki Block ou Fairburn Purchase. Entre 1836 et 1839, les nouveaux arrivants de la Société de la Mission de l’église ou CMS et en particulier le missionnaire William Thomas Fairburn , commencèrent à se déplacer pour établir une station de la mission au niveau de Maraetai, alors qu’ils tentaient d’acheter d’importantes étendues de terres de divers iwi de l’isthme d’Auckland. Négocié comme « un acte de pacification chrétienne » entre tribus en guerre de l’isthme de Tāmaki, Fairburn obtint la « signature » pour acter l’achat à partir de plus de 30 Rangatira ; peu, parmi eux étaient capables de lire ou d’écrire, Fairburn à l’origine estima la surface totale à 40 000 acres (161,8742568 km2), mais elle fut plus tard évaluée autour de 83 000 acres. Quand l’achat vient pour approbation du CMS, en 1837, Fairburn signa un acte de promesse de retour d’un tiers des terres à leurs habitants originaux (une transaction, qui ne se réalisa pas), et tenta sans succès d’offrir un autre tiers à l’église. À la suite du Traité de Waitangi établissant la Nouvelle-Zélande comme un Territoire britannique d'outre-mer en 1840, Fairburn devint l’objet des investigations de la nouvelle Commission du gouvernement sur les réclamations sur les terres. À la suite des investigations entreprises durant cette période, Fairburn signa à nouveau pour le compte de la mission, en 1848 mais la Commission désavoua la prétention initiale de Fairburn, lui accordant à la place une autorisation d’un peu moins de 5 500 acres (22,25771031 km2). Le reste des terres, comprenant Ōtara, fut retenu par la Couronne au titre des « surplus de terre » pour être vendu à des colons Européens. À la suite des protestations des Hori Te Whetuki sur le nom des Ngāi Tai, en 1854, la Commission accorda une Native Reservation d'un peu plus de 6 000 acres (24,28113852 km2) au niveau de Duders Beach (Umupuia) aux chefs des Ngai tai et leur paya chacun 500 £ en compensation, avec la condition qu’ils signent un accord de libération des autres terres dans les limites initiales de l’achat et ordonnent à tous les autres iwis d’en faire de même. L’installation des colons européens (Écossais et Irlandais Presbytériens) à Ōtara commença au début des années 1850, la plupart d'entre eux s’installant sur la large zone de l’est de Tāmaki. La personnalité la plus prééminente parmi les colons d’Ōtara durant cette période fut le Révérend Gideon Smales, missionnaire Wesleyan ou méthodiste. Smales était arrivé d’Angleterre en 1840, et pour sa retraite alla s’installer dans East Tāmaki, achetant au gouvernement en 1855 un bloc de 400 acres (1,618742568 km2), qui comprenait Te Puke Ō Tara. Smales mis en place une ferme sur les terres situées au pied de Te Puke Ō Tara et ouvrit une carrière dans la montagne dont l’ensemble a été depuis détruit. Le Pā de Mātanginui fut aussi largement détruit en l’utilisant comme carrière à partir de 1870 et est maintenant le siège du remblai de Greenmount,,, 13 acres (52 609,13346 m2) à partir de Smales Mount/Puke Ō Tara établit sur les restes du cône original, qui forme maintenant une réserve connue comme le parc de Te Puke Ō Tara Hampton et qui comprend une église en pierres construite en 1860 et les restes d’un mur en pierre de la ferme de Smales, les deux ayant été construits à partir de la carrière de scories.
L’agriculture fermière et l’industrie furent les activités principales d Ōtara pendant toute la fin du XIXe et le début du XXe siècle. À la suite de la Seconde Guerre mondiale, Ōtara s’est développée sous l’action du Auckland Regional Authority en tant que zone résidentielle d’état.
- ‘Alatini, Moses Ngaluapea - Housing and Related Social Conditions of the Tongan Community living in Otara - Auckland, 2004, p. 8.
- Bulmer, Susan - Sources for the Archaeology of the Maaori Settlement of the Taamaki Volcanic District - Wellington, 1994, p. 39-41.
- Smytheman, I.F & Tonson, A.E - Our First Hundred Years, An Historical Record of Papatoetoe Papatoetoe (1962), p. 6.
- Graham, Geo. - Tainui in Journal of the Polynesian Society (Vol.60), 1951, p. 82-84.
- Jones, Pei Te Hurinui - Nga Iwi o Tainui - Auckland, 1995 (Ed. Bruce Biggs), p. 40.
- Murdoch, G. J. - A History of the Human Occupation of the Whakakaiwhara Block - Auckland, 1996, p. 1-2.
- Taua, Te Warena in La Roche, Alan (Ed.) - The History of Howick & Pakuranga - Howick, 1991, p. 27-28.
- Graham - "Tainui" (1951), p. 90 (f.n).
- Moore, D., Rigby, B., and Russell, M. - Old Land Claims - Wellington (Tribunal de Waitangi), 1997, p. 82.
- Clark, Jennifer A. - East Tamaki: Including the Adjoining Areas of Flat Bush and Otara - Papatoetoe, 2002, p. 9.
- La Roche (2000), p. 1-4.
- Bulmer (1994), p. 39.
- ‘Alatini (2004), p. 24.
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Otara dans la littérature
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