Oujda
Localisation
Oujda : descriptif
- Oujda
Oujda' (en arabe : وجدة, Wejda en berbère : ⵡⵓⵊⴷⴰ : Wujda), capitale de l’est marocain, capitale des Masaajids (mosquées), ou encore la ville millénaire, est l’une des plus anciennes villes du Maroc. Située au centre de la région historique et géographique de la tribu arabe des Ahl Angad au centre de la Plaine de l'Angad, dans le Nord-Est du pays, elle est bordée à l’est par l’Algérie
Elle est le chef-lieu de la préfecture d'Oujda-Angad, dans la région de l'Oriental, sa proximité avec l'Algérie lui permet d'être un point de passage entre le Maroc et l'Algérie. Le sud de la région d'Oujda est peuplé par les Arabes de la tribu des Beni Guil, le centre par les Arabes de la tribu des Ahl Angad, et le nord par la tribu berbère des Beni Znassen,.
Géographie
Situation
La ville est bordée au nord par la province de Berkane et la mer Méditerranée, à l'ouest par la province de Taourirt, au sud par la ville et province de Jerada et à l'est par l'Algérie. Elle se situe à 5 Nador et à 152 Melilla.
Climat
La ville d’Oujda jouit d’un climat méditerranéen avec un hiver doux à froid et pluvieux et un été chaud.
Les précipitations sont irrégulières et la neige peut tomber en hiver. Les précipitations sont comprises 350 et 500 mm par an.
Les températures moyennes annuelles varient entre 15 °C et 20 °C. Celles maximales peuvent dépasser 40 °C, par exemple le où il a fait 46,2 °C ou encore le avec 45,7 °C, tandis que les températures minimales absolues s'abaissent parfois en dessous de 0 °C comme le où la température a baissé jusqu’à - 7,1 °C. Toutefois, les températures sont toujours douces sur la côte méditerranéenne elle-même.
La ville d'Oujda connaît durant le mois d’août un vent chaud venant du Sahara qui s'appelle .
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Des spécimens de l'industrie de l'âge de la pierre ont été recueillis autour d'Oujda, vers Sidi Yahya, quelques silex taillés, dont un joli grattoir, à Aïn Serrak, des nucléus, lames, pointes et grattoirs, à Sidi Moussa, sur l'oued Isly, des grattoirs, lames, pointes et disques en quartzite. L'industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins de Sedd et au confluent de l'oued Nachef et de l'oued Isly, on observe des foyers du néolithique ancien. Sur le plateau du Djorf El Akhdar, on a retrouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulus amazighs de formes variées, caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, perles, pendeloques de cuir, fers de lance, etc. Un dolmen a été découvert en 1884 par Charles Vilain dans les Ayt Iznassen.
Selon les historiens, Oujda serait Lanigare, mentionnée par Ptolémée, ou Stabulum regis située à l'ouest de Nigrensis (Tafna). Avant l'arrivée des Romains, les populations établies à l'est du fleuve de Moulouya sont unies sous le royaume des Massaesyles. Dans cet État riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l'élevage du bétail sont développés. D'après l'historien romain Salluste, le fleuve Mulucca, actuellement Moulouya, séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Bocchus, roi de Maurétanie. Le castellum de Melwiya serait le Jbel Mahseur situé à 20 Ayt Iznassen qui se nomme al Bakia, se prétendent comme des descendants des conquérants romains.
À partir du judaïsme, se répand dans la région. Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans le secteur. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien réorientent beaucoup de juifs. Le souvenir d'une grande époque juive se lit dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès et l'histoire de Debdou.
Dans l'Antiquité tardive, la cuvette d'Oujda est peuplée de nombreux villages. Selon l'historien Abou Hamid El Ghazali, ils auraient été habités par des chrétiens, sous le règne d'un roi appelé El Ablak El Fortas (« l'albinos teigneux »).
Fondation
La médina d'Oujda est fondée en 994, près de la plaine des Angads, par Ziri Ibn Attia, chef de la tribu des Maghraouas originaire des Aurès (Algérie),,,qui y établit sa cour. Investi par les khalifes omeyyades de Cordoue du commandement des deux Maghreb, Ziri Ben Attia décide de s’installer au centre du pays qu’il va administrer. Il fait donc le choix de créer une capitale à proximité de la source de Sidi Yahia et de montagnes des Béni-Snassen pouvant éventuellement lui servir de refuge.
La cité demeure pendant quatre-vingts ans le siège de la dynastie zénète. Petit à petit, elle prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur deux grandes voies commerciales : la voie nord-sud de la mer à Sijilmassa, et la voie ouest-est de Fès à l'orient. Sa situation stratégique l'exposera à plusieurs invasions destructrices durant son histoire.
Dynasties des Almoravides et des Almohades
Youssef Ibn Tachfin s’empare d'Oujda en 1081.
Vers 1208, Oujda passe au pouvoir des Almohades qui y élèvent une nouvelle fortification.
Elle passa ensuite au pouvoir des Almoravides, puis des Almohades qui y élevèrent une ceinture de fortifications en 1206. Plus tard, les Mérinides et les Abd El Ouadites se la disputèrent violemment.
Dynasties des Zianides et des Mérinides
Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante.
À cause de la rivalité entre ces deux puissances, Oujda est détruite en 1271 par le sultan mérinide Abu Yaqub Yusuf an-Nasr. En 1295 elle est réédifiée par son fils Abou Yaacoub Youssef et entourée de nouveaux remparts, dotée d’une casbah, d’un palais, de bains et d’une mosquée. En 1314 elle est sous domination zianide et résiste à une attaque menée par le sultan mérinide Abû Saïd Uthmân ben Yaqub (siège d'Oujda).
Dynasties saadienne et alaouite
À partir du siècle, Oujda est l'enjeu de la rivalité entre les chérifs du Maroc et l'Empire ottoman ; la ville change de mains à plusieurs reprises et ne sera définitivement rattachée au Maroc qu'en 1822.
Protectorat français au Maroc
À partir du présence française en Algérie, ce qui a abouti à la bataille d’Isly (1844) et à la première occupation occidentale de la ville.
En 1907, la ville fut à nouveau occupée, cinq ans avant la mise en place du protectorat.
Administration française
Oujda est occupée et évacuée par les troupes françaises une première fois en 1844, puis une deuxième fois en 1859. La réoccupation d'Oujda fut ensuite décidée à la suite de l'agitation anti-française entretenue parmi le peuple marocain après l'assassinat du docteur Mauchamp à Marrakech le . Elle fut réalisée, sans coup férir, par le général Lyautey le , puis Oujda sert de base, ainsi que Ghazaouet (Nemours), à la pacification des Beni Snassen. Une certaine effervescence s'étant produite ensuite dans ce massif, celui-ci fut occupé à la fin de 1907, et l'influence française s'étendit ensuite dans tout l'Amalat d'Oujda.
Une des plus grandes gares : le train comme outil de pénétration
Dès 1910, un premier tronçon ferroviaire fut construit, reliant Oujda à Maghnia (Algérie). Puis le chemin de fer s'étendit jusqu'à Fès en 1924, à Bouarfa et ses mines (1929), à Ghazaouet (1935) puis Béchar/Colomb Béchar (1941) et Kenadsa (1948). C'était l'amorce du projet ferroviaire transsaharien devant mener au Niger. Oujda et la région de l'Oriental marocain devenaient ainsi un lieu stratégique dans la perspective d'une plus grande intégration du domaine colonial français en Afrique du Nord, via ces infrastructures. Les indépendances maghrébines et les égoïsmes nationaux qui en découlèrent mirent fin à ce projet.
Présence militaire
En 1912, les Français étaient autorisés à établir leur action jusqu'au-delà de la Moulouya et atteignaient Msoun en 1913, puis Taza en 1914, époque à laquelle s'opéra la jonction des troupes du Maroc oriental avec celles du Maroc occidental.
En 1917, les opérations françaises aboutissent à la fondation du poste d'Outat El Haj sur la Moulouya, et à la jonction, à Missour, des troupes de la région nord avec celles de la région sud du Maroc occidental à Bou Denib. La même année, ces dernières troupes opèrent également leur jonction avec celles venues de Meknès.
Gouvernement
Le contrôle de l'administration s’effectuait par le contrôleur en chef de la région civile d'Oujda, qui dépendait de la Résidence générale de Rabat. La colonisation européenne s'était rapidement développée dans la partie nord de la ville à partir de 1908. Au sud, non loin de la gare où aboutit la ligne de chemin de fer d'Oran à Colomb-Béchar, les transactions commerciales avaient une certaine activité, en particulier lors de la création, à la fin des années 1920, de la cité minière (charbon) de Jerada.
Populations
En 1918 : 13 000 musulmans - 4 800 Français - 3 000 autres Européens - 1 300 juifs ; soit un total de 22 000 habitants.
En un pogrom frappa la communauté juive de la ville,. Cinq juifs furent assassinés ainsi qu'un gendarme français, quinze autres blessés, des maisons et magasins détruits,. Les émeutes d'Oujda et de Jerada firent encore davantage de victimes dans la ville voisine de Jerada (37 juifs assassinés et 29 blessés).
Les transports publics
- Omnibus - de l’hôtel Simon et de hôtel Central à la gare - Prix : 1 fr. la place
- Voitures de place - Station rue de Mania (Première zone : la course 2 fr. – la course double 3 fr - Deuxième zone : la course 3 fr. – la course double 3,75 fr - La demi-journée 12 fr - La journée entière 20 fr - Oujda - Sidi Yahia, aller et retour avec une heure d’attente : 8 fr)
Services d’autobus
- Société générale des autobus, route de Maghnia, d’Oujda à Martimprey et Berkane (service quotidien 10 et 8 fr la place - d’Oujda à Maghnia 3 fr - d’Oujda à Nedroma et Tlemcen 11 fr - d’Oujda à Nemours 13 fr)
Automobiles de louage
- Prodesta – Sanchez – Santia - Laville.
Banques
- Banque du Maroc,
- Banque Chaâbi
- Attijari Wafa Banque
- BMCE Banque
- Société générale
- Crédit agricole
Photographie
- Ben Sadoun, rue de Maghnia
- Hammou, rue de Maghnia
Librairie et cartes postales
- Allard, Bab El Khémis
- Gouraud, rue de Maghnia
Journaux
- Tablettes marocaines, hebdomadaire à 0,1 fr
Bains maures
- Bain Mérinide -Hammam Bâlî
- Bain du Jardin, en face de l’école franco-arabe
- Bain elfath
- Bain BenaBaji ou Blabaji
- Bain Sabouni
- Bain Triki ou Tkatek
- Bain El-Bacha
- Bain El-Khessa
- Bain belouchi
- Hemmam Chtioui
- Hemmam El-mir
- Hemmam Benkkachour
Depuis l'indépendance
L’accord diplomatique de Rabat du , qui stipule que ni la France ni le Maroc ne mèneront de politique contraire aux intérêts de l'autre partie au traité, devient rapidement inapliquable en ce qui concerne la guerre d'Algérie, l'État comme la population marocaines se sentant solidaires de leurs voisins en guerre pour l'indépendance. L'arrestation de Ben Bella provoque ainsi le massacre de Meknès (53 Européens tués du 23 au ). Proche de la frontière algérienne, Oujda est bien entendu au cœur des évènements. La région d'Oujda est ainsi une zone de repli pour les fellaghas. À l'hôpital d'Oujda, le médecin-chef Louis Tonnelot (qui avait déjà milité pour la reconnaissance de la silicose comme maladie professionnelle pour les mineurs de Mibladen) et le chirurgien Bonnel soignent, entre février et mai 1957, 135 combattants algériens. D'autres sont soignés dans des cliniques privées, ou des hôpitaux de campagne du FLN. Des bases militaires du FLN sont implantés à Oujda, et dans les douars voisins de Sidi Boubker, Berguent, Tendrara, Figuig, Bouarfa. L'organisation civile du FLN est aussi particulièrement bien implantée dans la région, où elle encadre les Algériens du Maroc avec tribunaux, services de police, d’état-civil, de trésorerie et d’allocations familiales.
- Site officiel de l'université d'Oujda
- Maroc, Paris, Hachette, [réf. incomplète]
- Lucien Golvin, Le Magrib central à l'époque des Zirides: recherches d'archéologie et d'histoire, Arts et métiers graphiques, (lire en ligne)
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- Guide Bleu, édition 1920.
- Guide Bleu - Édition 1920
- Julien Le Moyne, « », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
- , 42 Juifs sont massacrés à Jerada et Oujda, Tribune juive, 8 juin 2017.
- Prometheus Books, (lire en ligne), p. 160
- Dalit Atrakchi (2001). "The Moroccan Nationalist Movement and Its Attitude toward Jews and Zionism". In Michael M. Laskier and Yaacov Lev. The Divergence of Judaism and Islam. University Press of Florida. p. 163.: "...the riots that broke out on 7 June 1948 in the cities of Oujda and Jerada, close to the border between Morocco and Algeria, which served as a transfer station for Moroccan Jews on their way to Israel... It is believed that the riots were brought on by the speech given a short while earlier by Sultan Muḥammad Ben-Yussuf, which inveighed against the Zionists and cried for solidarity with the Arabs fighting in Israel. Claims have been made that the French authorities not only knew about these impending events but also goaded and collaborated with the instigators as a provocation against the heads of the Moroccan Independence Party, who could later be blamed for committing murder."
- Mounya Essemlali, « Le Maroc entre la France et l'Algérie (1956-1962) », Relations internationales, 2011/2 (n° 146), p. 77-93.
Culture
Éducation
La ville d'Oujda dispose de l'université Mohammed premier (l’UMP) qui a été créée en 1978. Elle comporte six établissements d’enseignement supérieur (quatre facultés et trois écoles plus le centre pédagogique régional pour la formation des professeurs du premier cycle (CPR) :
- Académie régionale pour l'Éducation et la formation d'Oujda, (AREF-Oujda)
- Centre de formation des professeurs du primaire, (CFI-Oujda)
- Centre pédagogique régional pour la formation des professeurs du premier cycle, (CPR-Oujda)
- Faculté des Sciences,
- Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales
- Faculté des Lettres et des Sciences humaines d'Oujda (FLSH)
- Faculté de médecine et de pharmacie d'Oujda (FMPO)
- École supérieure de technologie
- École nationale des sciences appliquées (école ingénieurs)
- École nationale de commerce et de gestion (E.N.C.G)* Institut du commerce et de gestion (I.C.G)
- Institut de formation des techniciens en architecture et urbanisme (I.F.T.A.U)
- École française des affaires (E.F.A)
- Classes préparatoires aux Grandes Écoles (Lycée Omar Ibn Abdeaziz)
- Lycée Technique (L.T.O)(Génie Mécanique, Génie Électrique, Économie..)(Ancien Lycée Garçon et souvent appelé Lycée Omar)
- Lycée Maghreb Arabe Technique (BTS et autres disciplines)
- Institut spécialisé de technologie appliquée - Lazaret
- Institut spécialisé de technologie appliquée - Sidi Mâafa
- Institut spécialisé de technologie appliquée - El Aounia
- Institut spécialisé de technologie appliquée - Hay Assalam
La ville d'Oujda compte plusieurs écoles privées d'enseignement primaire et secondaire. Ainsi qu'une école qui dispense un enseignement français (Groupe Al-Badil)
La mission française Ibn Khaldoun (A.F.M.I.K)
La mission française Ibn Khaldoun est un établissement consacré à la langue française, à l'usage notamment des personnes qui veulent améliorer leur français. On peut y prendre des cours accélérés de français, en été comme en hiver, y assister à des séances de théâtre présentées par des élèves de l'institut qui permettent de mettre en œuvre les enseignements reçus. Des voyages sont aussi organisés pour mieux connaître les pays étrangers.
Le théâtre Mohammed-VI
Réalisé en 2014, le théâtre Mohammed Vi est un établissement public sous tutelle du ministère de la Culture du Maroc. Il a une superficie de 6 500 salle de spectacles quant à elle est dotée d'une capacité de 1 200 places assises. L'établissement propose entre autres des salles privées pour les artistes, des coulisses, huit ateliers, des espaces dédiés aux vernissages et un autre pour les invités d’honneur.
Cinéma
- Oujda a organisé en 2005 le 1er Festival du film marocain.
Musique
El gharnati
El ghanati est une musique qui reprend le style arabo-andalou qui s'est ensuite propagée dans tout le Maghreb.
De nos jours, une partie de la tradition musicale de cet héritage précieux apparaît dans les pays du Maghreb sous le nom de ala, gharnati, Malouf algérien et récemment musique andalouse. Cordoue, Séville, Grenade ont collaboré au rayonnement de la langue, de la poésie et la musique andalouse.[pas clair]
À Oujda la musique andalouse règne en maître dans toutes les cérémonies, mariage, veillées intimes, etc. Malgré les pièces instrumentales utilisées c'est le chant qui prédomine, il se scinde en deux catégories :
- le chant mélismatique au rythme libre improvisé par une voix solo soutenue par un instrument ;
- le chant syllabique, dont la mélodie fixée d'avance est scandée sur un rythme déterminé, exécuté en général par un groupe de voix à l'unisson enrichi parfois par quelques ornements vocaux effectués par l'un des membres du groupe.
Le premier musicien à introduire la musique gharnatie au Maroc oriental dans les années 1940 était Mohammed Salah Chaabane connu sous le nom Cheikh Salah. Ses fils Mohammed et Nasreddine Chaabane ont poursuivi sa tradition, après sa mort en 1973. Certains anciens élèves de Mohammed Chaabane sont devenus des maîtres et des dirigeants d’orchestres.
À Oujda, le groupe le plus célèbre de musique gharnati est l'Association Al Moussilia, dirigée par le Dr. Ahmed Thanthaoui de 1993-2016. Le groupe est constitué d'environ seize membres parmi lesquels se trouvent des instrumentistes et des chanteurs (garçons et filles). En 2016, il a fondé l'ensemble Ibn Al Khatib de la culture et de l'art authentique et il le préside. Il se consacre essentiellement à la recherche, à la conservation et à la diffusion du riche patrimoine musical algérien qui subsiste au Maroc. Parmi ses publications académiques : الموسيقا الأندلسية بالغرب الإسلامي (2008) , un ouvrage considéré comme une référence de la musique arabo-andalouse[réf. nécessaire]. La musique gharnatie forme la base principale de son répertoire qui inclut en outre d'autres formes musicales algériennes et arabes.
Allaoui
L'allaoui est une danse traditionnelle guerrière d’Algérie à plusieurs variantes. On la trouve à Oujda et dans l'Oriental (jusqu'à Wad Amlil, 50 Algérie dans l'Oranais, à Oran, Tlemcen, Nedroma, Maghnia, Ghazaouet, Sidi-Bel-Abbès, Tiaret, etc.
Raï
Le Raï est un genre musical algérien né probablement au début du xxe siècle dans la région de l'Oranie (Oran, Sidi-bel-Abbès Mostaganem et Aïn Témouchent),, Cette musique depuis les années 1990, s'est internationalisée. Le raï S'est repandu vers Oujda grâce aux commerçants algériens, vers tout le Maghreb et le Moyen-Orient grâce à des artistes algériens comme Cheb khaled ou Cheb Mami. Il fut modernisé en faisant appel aux instruments modernes électriques et électroniques. Il chante l'amour et les difficultés sociales. Ce genre nouveau a tout naturellement trouvé public d'abord dans la région du raî ancien, qui est le raî gasba.
Reggada
La reggada, style musical typique de oriental , danse guerrière originaire des Béni Snassen. La reggada est largement présente à Oujda.
- « », sur Artmap (consulté le )
- « ALGERIE CLES/le raï », Le Monde, .
- https://fr.vikidia.org/wiki/Ra%C3%AF#/editor/0
- « ALGERIE Cheb Hasni : le champion du raï sentimental », Le Monde, .
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Oujda dans la littérature
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