Kaunas

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Kaunas : descriptif

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Kaunas

Kaunas (/ˈkɐʊˑnɐs/, en polonais : Kowno, en allemand : Kauen) est la deuxième ville de Lituanie et le plus important port fluvial des pays baltes, sur le Niémen

Elle est aussi la capitale administrative de l'apskritis de Kaunas et a été la capitale de Lituanie de 1920 à 1940

Sa population s'élevait à 298 753 habitants en 2021. « Kaunas, ville moderniste : une architecture de l’optimisme, 1919-1939 » est inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.

Histoire

Pont du chemin de fer sur le Niémen à Kaunas, 1864.
Colonne de véhicules et de soldats de l'Armée rouge, dans l'Avenue de la Liberté à Kaunas, lors de la Seconde Guerre mondiale
Kaunas est nommée « Cavm » sur la Carta Marina de 1539.

Fondée avant l’an 1000 chevaliers teutoniques. La ville devint polonaise à la fin du Russes après la troisième partition de la Pologne, en 1795. En juin 1812, la "Grande Armée" de Napoléon entra en Russie à Kaunas (Kowno) et y fit étape avant de poursuivre vers Moscou. En 1842 la ville devient la capitale du nouveau gouvernement de Kowno.

Entre 1915 et 1918, elle fut le siège de l’administration d’occupation allemande, le Oberbefehlshaber der gesamten Deutschen Streitkräfte im Osten.

De 1920 à 1940, elle fut capitale de la Lituanie indépendante, alors que Vilnius était en Pologne. Elle fut annexée par l’Union soviétique, en vertu du pacte germano-soviétique de 1939, puis occupée par les Allemands entre 1941 et 1944 qui l’abandonnèrent à l’arrivée de l’Armée rouge à la fin de la Seconde Guerre mondiale, après avoir massacré la plupart des 37 000 Juifs du ghetto de Kovno.

Sort des juifs à Kaunas

  • Sauvetage de personnes juives via le Japon, consul du Japon Chiune Sugihara

De juillet à fin , alors que les troupes allemandes s'approchaient de la Lituanie, le consul du Japon à Kaunas, Chiune Sugihara, émit, contre les instructions de son gouvernement, des milliers de visas permettant à des milliers de personnes juives d'Allemagne, de Pologne et des pays baltes de partir au Japon via l'URSS, puis vers d'autres pays (Chine, Amérique). Le nombre total de personnes sauvées par Chiune Sugihara est estimé à environ 6 000, adultes et enfants, et, en 1985, le gouvernement d'Israel le remercia et distingua par le titre de Juste parmi les nations. L'ancien consulat du Japon et résidence de Chiune Sugihara et de sa famille ont été transformés en musée et Centre d'études asiatiques de l'Université Vytautas-Magnus.

  • Ghetto de Kovno, Shoah en Lituanie

Après l'occupation soviétique consécutive au pacte Hitler-Staline, certains membres radicaux du « Yiddishland révolutionnaire », qui avaient quitté le «  » pour devenir communistes staliniens, ont collaboré avec le NKVD dans la « chasse aux réactionnaires », terme vague incluant des fermiers qualifiés de «  », les curés, les anciens fonctionnaires de l'état lituanien, les notables. Il s'agissait pour ces communistes de « lutte des classes », mais les populations lituaniennes se mirent à considérer tous les Juifs sans distinction comme des vecteurs du stalinisme[pas clair] et constituèrent des groupes de partisans anticommunistes qui, lors de l'invasion allemande, se livrèrent à des pogroms. Lors de celui de Kaunas, 3 800 Juifs furent massacrés : le nombre exact des victimes est connu avec précision grâce au Rapport Jäger qui comptabilisa la totalité des Juifs assassinés en Lituanie.

Pendant l’occupation nazie, deux camps d’extermination y furent établis, le Septième Fort et le Neuvième fort, vers lequel le  convoi de déportation des Juifs de France fut envoyé, le 15 mai 1944 : 878 déportés dont les deux tiers furent dirigés vers l’Estonie et dont seulement 22 étaient encore en vie en 1945. C’est aussi au Neuvième fort et dans les forêts voisines que furent exterminés les Juifs du ghetto de Kaunas.

  1. "Visas pour 6000 vies", par Yukiko Sugihara, Éditions Philippe Picquier Poche, 2019, (ISBN )
  2. Alain Brossat, Sylvia Klingberg : Le Yiddishland révolutionnaire Éd. Syllepse, Collection Yiddishland, (ISBN ).

Histoire

  • Le musée du Neuvième fort.
  • Le musée du Septième Fort.
  • Le musée de la Déportation et de la Résistance (support papier en français).
  • La maison Sugihara.
  • Le Musée de la guerre-Vytautas le Grand.
  • Le musée du KGB (section de Kaunas).

Étymologie

Bien qu'il n'existe aucune certitude, on peut supposer un adjectif médiéval kaunas ayant signifié « bas ». Kaunas serait donc la ville construite sur une terre basse. Le nom s'écrit ou s'est écrit Kowno en polonais, Kovno en russe, קאוונע (Kovne) en yiddish et Kauen en allemand.

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Kaunas dans la littérature

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2431 autres localités pour Kauno apskritis

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