Chikaraishi
Localisation
Chikaraishi : descriptif
- Chikaraishi
Les chikaraishi (力石, chikaraishi, littéralement « pierres de force ») (aussi appelées 秤石 (hakari-ishi, « pierres pesantes ») ou bijuru (okinawaïen)) sont de lourdes roches utilisées au moins depuis le VIIIe siècle de notre ère au Japon pour développer ou démontrer la force physique
Trouvées couramment dans les sanctuaires shinto, elles sont utilisées pour la compétition, la divination, le maintien de la condition physique et les loisirs ; quelques exemples célèbres sont également devenus des attractions touristiques
Un certain nombre de formes concurrentielles de pierre levée existent, employant différentes techniques physiques,.
Histoire
Les pierres de force se trouvent dans tout le Japon, souvent dans les sanctuaires shinto,. En 2005, quelque 14 000 d'entre elles ont été recensées dans les sanctuaires japonais dont environ 300 sont désignées biens culturels importants. Sur beaucoup sont inscrits les noms et les exploits de ceux qui les ont levées. Le Nippo Jisho, aussi intitulé le Vocabvlario da Lingoa de Iapam, dictionnaire japonais / portugais publié en 1603, inclut le terme chikaraishi dans le document écrit dès le Nagasaki et associé au prêtre jésuite João Rodrigues (1561 ou 1562 – 1633), enregistre de la même façon à la fois la prononciation moderne et la forme écrite du terme chikaraishi.
La plus ancienne pierre gravée connue provient du mont Shinobu et date de 1664. La première incidence enregistrée de lever de pierre de force est attribuée au samouraï Kamakura Gongorō Kagemasa en 1089. Cependant la pratique elle-même est beaucoup plus ancienne, datant d'avant le . C'est l'un des rares sports traditionnels à n'être pas uniquement l'apanage de la classe des samouraïs puisqu'il est populaire parmi les paysans et les brasseurs de saké . Ces deux professions apprécient le travail manuel des jeunes et des pratiques semblables, appelées kyokumochi, existent aussi qui impliquent des levages de sacs de riz ou de barils de saké,.
L'aspect sportif de la pierre levée se développe à Edo autour du manutentionnaires et des ouvriers. Historiquement, le lever de pierres de force est exclusivement pratiqué par des hommes.
La pratique du levage de pierres de force est particulièrement populaire au ère Meiji), avec organisation de compétitions qui y sont consacrées. Les pierres utilisées en compétition sont généralement inscrites avec leur poids, mesuré en 貫 (kan ) (unité d'environ 3,75 .
Certaines pierres de force sont devenues des attractions touristiques en raison des légendes qui leur sont rattachées. À Nerima par exemple, les touristes visitent encore la pierre Kannon à tête de cheval de Sobei, pierre de force associée à l'histoire de Kato Sobei de 1840. Selon la légende, on a donné à Sobei une grosse pierre qu'il a réussi à soulever. Cependant, son cheval s'est effondré et est mort sous le poids du roc et, en sa mémoire, il a érigé la pierre comme marqueur de la tombe de sa monture. Une autre pierre célèbre est le Benkei-Ishi, énorme rocher prétendument déplacé de l'actuelle Himeji dans la préfecture de Hyōgo à son emplacement moderne sur le mont Shosha par le héros populaire Benkei (1155-1189),. Le Benkei-Ishi peut être admiré au Engyō-ji, au-dessus de Himeji.
- Carter et Krüger 1992.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesd
- ISBN ).
- » (consulté le ).
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméeskokugo
- Allen Guttmann et Lee Austin Thompson, Japanese Sports : A History, University of Hawaii Press, , 307 ISBN , lire en ligne).
- Japan Union of Sports Sciences, Proceedings of the International Congress of Sports Sciences, 1966, Kato, Kitsuo, , 546-547 p..
- The Journal of Japanese Studies, vol. 29, Society for Japanese Studies, , p. 236.
- OCLC 153301537, lire en ligne).
- Robin Kietlinski, Japanese Women and Sport : Beyond Baseball and Sumo, A&C Black, , 208 ISBN , lire en ligne).
- ISBN , lire en ligne), p. 84.
- Moku Jōya, Mock Jōya's Things Japanese, Japan Times, , p. 646.
- Transactions of the Asiatic Society of Japan, lire en ligne), p. 55.
- OCLC 56431036, lire en ligne).
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Chikaraishi dans la littérature
Découvrez les informations sur Chikaraishi dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
1633 autres localités pour préfecture 高知県
Vous pouvez consulter la liste des 1633 autres localités pour préfecture 高知県 sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/jp/jp-39/villes.html.
Nederlandse vertaling
U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.
Bij voorbaat dank.
Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 30/10/2024 gewijzigd
Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/jp/jp-39/485194.html
De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.