Seiches-sur-le-Loir

Localisation

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Seiches-sur-le-Loir : descriptif

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Seiches-sur-le-Loir

Seiches-sur-le-Loir est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Située sur les bords du Loir, on retrouve des traces de son occupation dès le Néolithique. Une importante tannerie y sera présente du XIXe au XXe siècle.

Géographie

Localisation

Commune angevine du Baugeois,, Seiches-sur-le-Loir se situe aux portes de l'agglomération d'Angers, à 18 , sur la ) entre Angers et La Flèche.

Son territoire se trouve essentiellement dans une boucle du Loir sur laquelle domine la colline du village de Matheflon, dépendant de la commune de Seiches-sur-le-Loir, et sur les unités paysagères du plateau du Beaugeois et des plateaux du Haut Anjou.

Situation de la commune.

Communes les plus proches : Marcé 3 Corzé 3 Rives-du-Loir-en-Anjou-(Soucelles) 4 Montreuil-sur-Loir 5 Rives-du-Loir-en-Anjou-(Villevêque) 5 La Chapelle-Saint-Laud 5 Baracé 7 Jarzé-Villages-(Chaumont-d'Anjou) 7 Jarzé-Villages-(Beauvau) 8 Huillé-Lézigné-(Lézigné) 8 Verrière-en-Anjou-(Pellouaille-les-vignes) 8 Tiercé 9 Loire-Authion-(Bauné) 9 Km, Verrières-en-Anjou-(Saint-Sylvain-d'Anjou) 11 Le Plessis-Grammoire 11 Durtal 15 Écouflant 17 Angers 18 Saint-Barthélémy-d'Anjou 20 .

Communes limitrophes de
Seiches-sur-le-Loir
Tiercé Baracé Huillé-Lézigné
Montreuil-sur-Loir Seiches-sur-le-Loir La Chapelle-Saint-Laud
Corzé Marcé

Géologie et relief

Le terrain crétacé occupe la majeure partie de Seiches. Dans la plaine de Bré, on trouve du grès tertiaire, et dans la vallée du Loir, on rencontre des terrains alluvionnaires. Au village de Matheflon, présence de plusieurs caves d'où l'on extrayait autrefois du tuffeau,.

Hydrographie

Bord du Loir en automne.

Seiches-sur-le-Loir est bordée par le Loir, qui coule à l'Ouest de la commune, et qui peut déborder sur son territoire en période de crues.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 14,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marcé à 2 vol d'oiseau, est de 12,3 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records MARCE (49) - alt : 53m, lat : 47°33'42"N, lon : 0°19'01"O
Records établis sur la période du 01-03-1999 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2 3,7 5,6 9 12,3 13,8 13,4 10,7 8,6 5 2,4 7,4
Température moyenne (°C) 5,4 5,9 8,5 11,2 14,5 18,1 19,8 19,5 16,7 13,1 8,6 5,8 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 13,2 16,8 20 23,9 25,9 25,5 22,6 17,5 12,3 9,1 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−10,3
07.01.09
−13,8
12.02.12
−11,3
01.03.05
−5,3
04.04.22
−1,5
06.05.19
2,3
01.06.06
5,5
10.07.04
4,6
21.08.14
1,3
29.09.07
−3,2
26.10.10
−6,8
30.11.10
−9,5
17.12.09
−13,8
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
24.01.16
21,8
27.02.19
25
30.03.21
29
30.04.05
32
27.05.05
40,3
18.06.22
41,1
23.07.19
39,5
10.08.03
35,4
14.09.20
30,3
02.10.23
22
07.11.15
18,5
07.12.00
41,1
2019
Précipitations (mm) 67,3 52,9 50,3 54,2 57,7 50,4 46,9 52,1 54,1 71 70,2 74 701,1
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
  1. a et b Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine et Loire, Angers, Le Polygraphe, (ISBN , BNF 38989055), p. 58 et 98.
  2. P. Wagret, J. Boussard, J. Levron, S. Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, BNF 31614504), p. 10.
  3. a et b Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Seiches-sur-le-Loir (49) », sur Lion1906 (version du , Distances orthodromiques à partir de Seiches-sur-le-Loir (49), consulté le 11 novembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  4. IGN et BRGM, Géoportail Seiches-sur-le-Loir (49), consulté le 11 novembre 2012.
  5. «  ».
  6. Célestin Port 1996, p. 377, d'après Millet (Indicateur de Maine-et-Loire, t. I, 1864, p. 740-741).
  7. Pierre-Aimé Millet de La Turtaudière 1864, p. 740-741.
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cport1996-p377
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  13. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Villa nuncupante Cipia in pago Andecavo supra Liddo flumine en 847, Curtis que Cepia vocatur en 1035, Ecclesia Cepie, ecclesia nomine Cepia en 1035, Apud Cechiam die dedicationis ecclesiæ villæ, en 1052-1082, Vicus Cepie, villa Cepie vers 1085, Sacerdos de Cecheia en 1102-1114, Cepiensis ecclesia en 1124-1130, Chechia en 1132, Monasterium Sancti-Albini quod est Cepie en 1137, Ceche en 1142-1145, Burgus Cepie en 1159, Crux Cepie juxta viam en 1164, Seiche vers 1250, Seiches en 1643, Seche en 1787, Seiches en 1793, Seiche en 1801, puis Seiches et Seiches-sur-le-loir par décret du ,, à la suite d'une décision du conseil municipal du .

Nom des habitants (gentilé) : les Seichois.

  1. a et b Célestin Port 1996, p. 377, formes anciennes du nom.
  2. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, (BNF 39295447), p. 191-192.
  3. École des hautes études en sciences sociales, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui : Notice communale de Seiches-sur-le-Loir, consultée en 2020 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.

Histoire

Préhistoire

Dolmen de la Pierre au Loup.

On trouve sur la commune des traces du Néolithique : dolmen de la Pierre-au-Loup, sur la colline de Matheflon, avec table de 4 mètres de côté, et dolmen du Lisieux, en grande partie détruit, dont ne subsiste qu'une dalle. Au village de Matheflon, traces d'enceintes néolithiques contenant des silex taillés, des haches polies et des ossements,,.

Antiquité

Présence gallo-romaine : il a été trouvé une monnaie gauloise en or près de Suette ainsi que plusieurs monnaies d'argent romaines aux Véquetières. Un centre gallo-romain a dû exister au bord du Loir.

Les voies de Durtal à Angers, de Tours à Laval par Baugé, dont Seiches est alors à cet endroit un point de franchissement du Loir, se croisaient à l'emplacement du village de Suette, rejointes ensuite par la voie du Mans.

Moyen Âge

Présence sans doute dès le .

Au Foulques Nerra le met ensuite entre les mains de son épouse, la comtesse Hildegarde (de Haute-Lorraine de Sundgau), qui en fait don aux religieuses de l'abbaye du Ronceray d'Angers.

Foulque Nerra y fait construire un château dominant le Loir, pour « mater les félons », terme qui donnera Matheflon. La famille de Mathefelon est une dynastie de seigneurs angevins dans leur domaine de Matheflon. Ils sont inhumés en l'abbaye de Chaloché.

La vicomté de Seiches est attribuée en 1403 au Chapitre de Saint-Laud.

La suprématie de Matheflon passe au château du Verger, édifié par Pierre de Rohan. L'édifice sera par la suite en partie détruit par le cardinal de Rohan.

Le Ronceray établit un prieuré, qui a droit de châtellenie avec haute, moyenne et basse justice, ainsi que les honneurs seigneuriaux.

Temps modernes

Le prieuré possède le privilège de bac et passage sur le Loir, y percevant un droit suivant la hauteur des eaux. En dépendant aussi le fief du Petit-Seiches à Angers. Tous les domaines du prieuré seront vendus à la Révolution, et la commune rachètera le bâtiment au début du .

À la fin de l'Ancien régime, Seiches dépend de l'élection et du présidial d'Angers.

Révolution française et Empire

À la Révolution, Seiches devient chef-lieu de canton (canton de Seiches-sur-le-Loir), comprenant d'abord en 1790 Corzé, Marcé et Seiches, auquel est ajouté l'année suivante La Chapelle-Saint-Laud et Lézigné, puis en 1801, Bauné, Beauveau, Chaumont, Cornillé, Fontaine-Milon, Jarzé, Lué et Sermaise. Le canton de Seiches perdurera jusqu'en 2014.

La Chouannerie est active dans la région à la fin du .

Époque contemporaine

Au .

Tanneries Angevines
Logo des Tanneries Angevines fin des années 1920.

Une tannerie ouvre à Seiches en 1845. Le modeste atelier artisanal, la Tannerie de l'Arche, devient en 1885 la propriété de Louis Le Nénaon, qui ne compte alors qu'un seul ouvrier. En 1903, la Tannerie Le Nénaon comprend un hangar et quelques bâtiments. Louis cède l'activité cette année-là à son fils Henri pour la somme de 4 300 F.

La Première Guerre mondiale donne à l'entreprise son véritable essor, les besoins en cuir de l'armée étant importants. Elle compte quinze ouvriers en 1915, soixante en 1924, deux-cents en 1944 et trois-cents en 1954. En 1919, elle change de nom pour devenir les « Tanneries Angevines ».

Toute une cité va naître autour de l'entreprise devenue une usine. Henri Le Nénaon cré une série d'œuvres sociales et fait installer des équipements pour ses employés : des équipements culturels (cinéma de six cents places, salle de lecture, bibliothèque), des équipements sportifs (terrains de basket et football, avec tribune couverte de cinq cents places, stade nautique, salle de gymnastique), et une maison de retraite. Le domaine de la Châtaigneraie est transformé en colonie de vacances pour les enfants du personnel. Henri Le Nénaon meurt en .

Victime de la crise de l'industrie du cuir, l'entreprise dépose son bilan le . Les bâtiments sont vendus aux enchères l'année suivante et une partie de ceux-ci sont repris par la commune,,.

La croissance démographique de la commune, de l'entre-deux guerres jusqu'aux années 1960, est liée à l'essor des Tanneries Angevines, dont les effectifs passèrent de soixante en 1924 à trois cents en 1954. Sa fermeture en 1980 explique la stagnation démographique des décennies suivantes.

Résistance pendant l'Occupation

Durant l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, un groupe de résistants s'organise à Seiches autour d'Ernest Mottais, affilié au réseau Honneur et Patrie de Victor Chatenay. Le groupe va conduire des actions de sabotage notamment sur la voie ferrée traversant le bourg. Il est démantelé en 1944 par la Gestapo à la suite d'une dénonciation. Le samedi , le parachutage de matériels est prévu à Boudré à la tombée de la nuit. Les résistants ont pour mission d'indiquer au pilote la zone de largage par des signaux lumineux. À quelques minutes du début de l'opération, alors que le groupe est rassemblé dans une maison du bourg de Seiches, deux allemands font irruption et tirent. Parmi les membres du groupe certains meurent sur le coup, d'autres sont interrogés puis arrêtés. Malgré l'action allemande le largage a tout de même lieu, une fenêtre éclairée dans le parc du château du Verger étant interprétée comme le signal indiquant la zone de largage,.

Parmi ces résistants seichois, plusieurs seront tués : Ernest Mottay, tué le  ; Auguste Gautier, tué le  ; Hubert Neveux, mort sous la torture à Angers le  ; Victor Gernigon, déporté, mort le au camp de Bukenwald ; Madeleine Gernigon , déportée, mort le au camp Ravensbruck ; Albert Lair, déporté, mort le à Hersbruck ; Henri Lair, déporté, mort le à Hersbruck.

La commune de Seiches-sur-le-Loir est libérée par les troupes américaines le .

  1. a b et c Célestin Port 1996, p. 379, Archéologie (notamment d'après les notes de Gruet et la carte de Provost).
  2. «  », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. J. L'Helgouach (dir.), « Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine - Pays de la Loire », Gallia préhistoire, lire en ligne).
  4. Célestin Port 1996, p. 379.
  5. a b c d et e Célestin Port 1996, p. 380.
  6. Seiches-Matheflon, Histoire de Matheflon, consulté le 27 décembre 2010.
  7. Seiches-Matheflon, Le château du Verger, consulté le 27 décembre 2010.
  8. a et b Célestin Port 1996, p. 381.
  9. Célestin Port 1996, p. 381, d'après E. Rabouin (Hist. de Seiches, dans Le Baugeois, mai 1957).
  10. Célestin Port 1996, p. 382, d'après Millet (Indicateur de Maine-et-Loire, t. I, 1864, p. 746).
  11. Célestin Port 1996, p. 382, équipements culturels et sportifs.
  12. Célestin Port 1996, p. 382-383, Tanneries Angevines. Sources : Courrier de l'Ouest du  (article de P. Froger), p. 81 du M.A.A. de 1959, p. 13 à 19 du numéro d'avril 1990 des Cahiers du Baugeois.
  13. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées cport1996-p377
  14. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Mairie de Seiches-sur-le-Loir, (consulté le ).
  15. Louis Maucourt 2013, p. 314.
  16. a b et c Célestin Port 1996, p. 382.

Héraldique

Mi-parti : au premier, d'azur à la fleur de lys d'argent ; qui est de Seiches. au second, de gueules à trois écus d'or, posés deux et un ; qui est de Matheflon. Dessin exécuté par M. Réveillant, 1932.

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