Savenay
Localisation
Savenay : descriptif
- Savenay
Savenay [sav(ə)nɛ] est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays historique du Pays nantais. Implantée sur le Sillon de Bretagne, au nord de la Loire, son paysage est caractérisé par le coteau qui surplombe les marais de Loire. À mi-chemin entre les agglomérations de Nantes et Saint-Nazaire, bien desservie par les réseaux de transport, Savenay est un pôle d’équilibre entre les deux villes, elle est d'ailleurs "pôle structurant" à l'échelle de la Métropole Nantes-Saint Nazaire
Elle se transforme cependant de plus en plus en banlieue lointaine de ces deux agglomérations.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'ouest de la Loire-Atlantique, au nord et à proximité de l'estuaire de la Loire, à 40 Nantes et à 28 Saint-Nazaire. Plus précisément, elle est située à l'embranchement de la route allant vers Saint-Nazaire et Guérande à partir de la route allant de Nantes à Vannes et Brest.
Les communes limitrophes sont Campbon, La Chapelle-Launay, Lavau-sur-Loire, Bouée, Malville et Bouvron. Elles sont situées de la manière suivante :
Toutes les communes font partie du canton à l'exception de Bouvron qui dépend du canton de Blain.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Savenay est une commune urbaine, principale composante de l’agglomération qu'elle commande, et qui inclut La Chapelle-Launay. C'est par ailleurs une commune multi-polarisée entre l'aire urbaine de Nantes et l'aire urbaine de Saint-Nazaire qui fait donc partie de leur espace urbain (cf. Communes de la Loire-Atlantique).
Géologie
La géologie de Savenay est marquée par le Sillon de Bretagne, bordé au nord par le bassin tertiaire de Campbon. Sur un substrat de granite, schiste et gneiss (orogenèse hercynienne) se sont déposés en différents endroits des sédiments, comme dans le bassin sédimentaire de Campbon. La faille a subi deux rejeux verticaux, qui ont défini l'escarpement. Les sables de Savenay forment une couche géologique générée par le rejeu de la faille.
Topographie
Savenay est située sur le Sillon de Bretagne, la chaîne de montagne primaire qui délimite la partie sud de la Bretagne. Son paysage est donc marqué par l'escarpement qui sépare le revers (plaine de Campbon) au lieu-dit du Point du Jour à environ 80 mètres d'altitude. De là un faux plat aboutit à l'escarpement qui marque la descente vers la faille du sillon, où se loge le début des marais de Loire à environ 5 mètres d'altitude. Le paysage de bocage domine, la ligne de crête étant parsemée de quelques bois de feuillus qui disparaissent au profit de résineux. Six grandes failles coupent latéralement le Sillon : la vallée Mismy, la vallée du Pontreau, la vallée des Soupirs, la vallée Mabille, la vallée de la Gouairie et la vallée Huniau.
Hydrographie
De nombreux ruisseaux marquent l’hydrographie communale. Les six vallées creusées dans les cassures du Sillon sont parcourues par un ruisseau. Les deux principaux ruisseaux dévalent la colline pour rejoindre les marais du bord de Loire qui sont généralement recouverts d'eau l'hiver. Le ruisseau de la vallée Mabille alimente un lac artificiel retenu par un barrage construit durant la Première Guerre mondiale pour fournir en eau un hôpital militaire de l'armée des États-Unis qui venaient de s'engager dans le conflit. Le lac de retenue (lac de la vallée Mabille) a été aménagé en base de loisirs au début du siècle.
Au nord-est du sillon, le bassin de Campbon est positionné en tête du bassin versant du Brivet, par le canal de Quilly. La gestion de l'eau sur le territoire communal dépend du Syndicat mixte pour l'aménagement hydraulique du bassin du Brivet et les aménagements ligériens du Syndicat intercommunal d'aménagement de la Loire et de ses affluents de la Loire-Atlantique.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 amplitude thermique annuelle de 13 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 16 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Zones protégées, faune, flore
Les coteaux du Sillon sont couverts de bois de feuillus (chênaie-charmaie). On y identifie en particulier des chênaies à chêne tauzin. Outre une flore en limite de sa zone de répartition, les ruisseaux abritent une grande diversité d'odonates. Ils sont répertoriés « espace à fort intérêt patrimonial » dans le SCOT de la métropole, et correspondent à une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II.
La commune fait partie du grand ensemble constitué par l'estuaire de la Loire, zone humide considérable répertoriée dans de nombreux inventaires : Zone de protection spéciale et site d'importance communautaire pour Natura 2000, zone importante pour la conservation des oiseaux, ZNIEFF de type II, zone humide d'importance nationale.
Le bocage du Nord et de l'Est de la commune (bassin tertiaire de Campbon) fait partie d'un bocage relictuel du secteur de Malville, remarquable pour son bocage dense à chêne pédonculé et chêne tauzin. La faune qui l'habite est caractéristique de ce type de milieu. Il est également identifié ZNIEFF de type II.
En bordure Sud de la commune, les marais du Fresnier constituent une zone de prairies humides inondables abritant des essences rares et servant de zone de gagnage pour des oiseaux migrateurs et hivernants. Ils sont classés ZNIEFF de type I.
Voies de communication et de transport
La ville est le lieu d'importants croisements de réseaux de transport.
Le réseau routier est marqué par la présence de l'échangeur de la Moëre reliant la RN 165 (Nantes-Brest) et la RN 171 (Laval-La Baule/Saint-Nazaire). Cet échangeur (précédé en direction de Nantes d'une portion en 2x4 voies), construit sur la plaine en pente douce, marque aujourd'hui une limite importante au sein de la commune. C'est à partir de cet échangeur que la RN 171 est aménagée en deux axes en 2x2 voies (vers l'Ouest). Le trafic moyen s'élève à 48 000 véhicules par jour sur la RN 165 et peut atteindre 65 000 véhicules par jour en retour de week-end.
Une route départementale, la RD 17/RD 217, longe le sillon au pied de l'escarpement et permet de rejoindre Saint-Étienne-de-Montluc et au-delà, Nantes. Elle permet encore à plus de 5 000 véhicules par jour de circuler. Enfin, la RD 771, d'orientation Ouest-Est, longe la N171 en direction de Prinquiau puis Saint-Nazaire.
En matière de transports en commun, Savenay est desservie par le réseau de cars Aléop. Trois lignes font halte à Savenay :
- Ligne 320 : Nantes Gare SNCF↔Savenay
- Ligne 344 : Saint-Nazaire↔Châteaubriant
- Ligne 350 : Nantes Gare SNCF↔Saint-Étienne-de-Montluc↔Savenay/Bouée
Le réseau Aléop fournit également un service de transport à la demande sur un périmètre prédéfini.
La voie ferrée parcourt le bas du sillon de Bretagne, sur la ligne de faille. Savenay est desservie par une gare de voyageurs. L'aiguillage séparant les voies en direction de Redon de la voie vers Saint-Nazaire est juste au nord de la gare. Cette gare assure aussi un rôle de gare de triage, en particulier pour le fret ferroviaire. Le réseau Aléop en TER dessert la ville, dont elle constitue un pôle important. En gare, les principales destinations sont Saint-Nazaire et Le Croisic (ligne 01), Nantes, Redon et Rennes (ligne 02) et Nantes et Quimper (ligne 02bis). De plus en plus de personnes travaillant à Nantes prennent le train à Savenay, en témoigne l'agrandissement du parking en 2010 puis en 2015. La gare est la troisième du département, derrière Nantes et St-Nazaire, en nombre de voyageurs.
L'espace communal de Savenay est aussi traversé par des réseaux de transport d'énergie : d'une part des lignes électriques provenant de la centrale thermique de Cordemais ; d'autre part des gazoducs issus du terminal méthanier de Montoir.
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- Jean-Yves Martin, « », .
- Anne-Marie Charaud, Annales de Géographie « Bocage et plaine dans l'Ouest de la France », volume 58, numéro 310, 1949, p. 114.
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Toponymie
Selon les toponymistes, le nom Savenay (Savannacum en 848, Saviniacum en 1060, Seguignac en 1278 (mais Saint Vingnac en 1280 est une transcription erronée), est formé du nom propre latin Sabinus, augmenté du suffixe -acum signifiant « lieu de, domaine de ».
Savenay possède un nom en gallo : Savenai, localement prononcé [] ou [].
En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Savenneg.Cette forme est reprise par l'Office public de la langue bretonne.
Le breton a été parlé dans la commune jusqu'au
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., notice 6644, p. 443.
- « », Institut du Galo
- « », Chubri
- lire en ligne [PDF])
- Office Public de la Langue Bretonne, « ».
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Une hache de pierre polie atteste que le site est occupé depuis le Néolithique, par des groupes de chasseurs-cueilleurs. Des tailleries de silex du Paléolithique ont été retrouvées, qui attestent d'une sédentarisation progressive. Le dolmen de la Herviais était un autre témoignage de cette présence : il a été détruit au .
Le site a été occupé par les Celtes, comme le prouvent les armes, monnaies, bijoux, etc. retrouvés à Savenay. Sur le site de la Colleraye, des vestiges d'occupation de l'âge du fer et de l'époque gallo-romaine, avec en particulier une fosse attribuable à la période de La Tène (du au siècle . Savenay fait partie du territoire des Namnètes.
Lors de la lutte de Jules César contre les Vénètes, Savenay héberge un centre de ravitaillement pour les légions romaines, et deux voies romaines s'y croisent. L'une venait de Vannes, le Chemin Breton, l'autre de Blain vers le port de Rohars (Bouée). Les vestiges de la présence romaine sont nombreux : poteries, amphores, traces de ciment romain.
Du Moyen Âge à la Révolution
Au siècle, saint Hilaire, évêque de Poitiers, arrive dans la région pour l'évangéliser. Entre 430 et 448, saint Germain d'Auxerre accomplit la deuxième évangélisation. À la fin du siècle, une population « entièrement bretonne de langue et de mœurs » s'établit dans « le pays de Guérande, et généralement toute cette partie de l'évêché de Nantes comprise entre la Vilaine, la Loire et une ligne allant de Savenay à La Roche-Bernard par Pont-Château ».
En 800, Savannacum est citée « centre de communication facile et tout près de l'océan ». Le cartulaire de Redon, en 848, cite la ville sous le nom de « Condita Savannacum » et y atteste la présence d'un château dès 842. Le rapport d'Ogée indique que la juridiction de Savenay passe pour la plus ancienne de Bretagne.
En 850, la région est conquise par le breton Nominoë. Celui-ci envahit notamment les villes de Nantes et de Rennes. L'année suivante, après la bataille de Jengland, la marche de Bretagne avec Nantes et Savenay est intégrée à la Bretagne par le traité d'Angers. De 919 à 939, la région est administrée par les Vikings. Avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais, Alain Barbetorte reprend la région de 937 à 939.
La présence d'une seigneurie est attestée en 1050. En 1060 une église est dédiée à Martin de Tours.
De 1156 à 1203, la région passe sous l'influence de l'Anjou, et de la maison Plantagenêt. Au cours du siècle, elle est rattachée au fief de La Roche-Bernard. En 1287, Savenay est une paroisse divisée en 5 frairies. En 1419, un couvent de Cordeliers est fondé par Jean V de Bretagne. La Bretagne jouit alors d'une paix et d'une prospérité sans précédent. En 1435, Gilles de Rais, criblé de dettes, vend la paroisse à Guillemette, veuve de Guillaume le Ferron.
Dans les enquêtes de la réformation des feux en 1448 et 1454, les juridictions suivantes sont citées comme relevant de la paroisse : La Babinais (Famille Le Lou), La Barbelais (Famille Macé), Le Chenet, Couebic, Mareil, Le Mas, La Pasquelais (Famille de la Haye), La Roche en Savenay et La Touchelais(Famille de Saint-Gilles).
En 1450, Jean de Châteaugiron, recteur de la paroisse de Savenay, fonde par testament l'aumônerie de Saint-Armel, futur hôpital. Il transmet à celle-ci un legs important, qui sera amplifié au fil du temps. En 1464, apparaît le premier registre paroissial de Savenay, un des plus anciens connus en Bretagne. La demande d'établissement des registres, par l'évêque Henri le Barbu, date de 1406. En 1467, le fief passe aux mains de Jean de Laval, baron de la Roche Bernard. En 1487 s'installe un couvent de Clarisses.
En 1547, « la Roche en Savenay » devient la propriété du Sire de Rieux, vicomte de Donges, et en dépend jusqu'à la Révolution. Au début du siècle, le siège de la baronnie s'implante au manoir du Matz, en Savenay.
Les famines et les maladies sont fréquentes. La paroisse est particulièrement décimée par la famine et la peste en 1595. Un siècle plus tard, en 1709, le manque de nourriture fait encore des victimes.
Après la conspiration de Cellamare en 1720, une garnison fut expédiée à Savenay pour protéger le littoral contre un éventuel débarquement de troupes du roi d'Espagne , et aussi pour surveiller la population, de nombreuses personnes de la région figurant sur la liste des conjurés de Cellamare.
Révolution
En 1785, la famine frappe encore à Savenay. La ville rédige en 1789 son cahier de doléances.
Avec la Révolution française, l'organisation des territoires change. Ainsi, le , la ville devient chef-lieu de district avec 18 communes. Le premier maire, Jean-Marie Benoiston de La Serpaudais, avocat et ardent révolutionnaire, deviendra député.
Combat de Savenay
Comme toute la région, la ville est proche de la chouannerie et réfractaire à la levée en masse. Elle prend part à l'insurrection de mars 1793 : le , 5 000 paysans s'emparent de la ville. Ils tuent ou blessent plusieurs gendarmes et mettent en fuite la garde nationale. Des patriotes sont molestés, le prêtre constitutionnel, un administrateur et deux douaniers sont lynchés.
Bataille de Savenay
Ayant échoué devant Granville en novembre 1793, puis au Mans le , l'armée vendéenne se replie sur Savenay. Les 6 à 7 000 personnes rescapées de la Virée de Galerne entrent dans la ville le , sans coup férir. Dès le soir, un premier combat s'engage avec l'avant garde de l'armée républicaine, mais le brouillard met fin au combat. Kléber convainc les républicains d'attendre le lendemain. Au matin du , les blancs prennent l'initiative du combat, pour briser l'encerclement, mais doivent reculer devant le nombre. Lyrot est tué. Les derniers combats ont lieu autour de l'abbaye de Blanche Couronne.
Commence alors la recherche des combattants, qui tourne vite au carnage. La Commission Bignon ordonne l’exécution de tous les combattants vendéens pris les armes à la main. Les exécutions commencèrent le soir même de la bataille et se déroulèrent pendant huit jours.
La bataille marque la fin de la virée de Galerne et met définitivement fin à "la menace" que représente la Vendée pour la République. Selon Georges Touchard-Lafosse, « La ville met longtemps à se remettre des destructions de cette bataille ».
Du | ]
Le , Savenay devient sous-préfecture. En 1814, après l'abdication de Napoléon et durant les Cent-Jours, la ville reste fidèle à la monarchie.
C'est Blaise Delfaut, plusieurs fois maire, qui s'engage dès 1816 dans le défrichement des landes pour être transformées en prairies. De nouvelles cultures apparaissent et l'agriculture se développe fortement. Au milieu du . Neuf foires, seize marché-foires annuels et marchés du mercredi, trois foires pour les chevaux et moutons animent chaque année la place des halles.
Le 1830), de la nouvelle église (1840), création d'un champ de foire (1844), compagnie de sapeurs-pompiers (1848), reconstruction de l'hôpital (1852), maison d'école (1856).
L'année 1857 voit l'arrivée du chemin de fer à Savenay. La ville est traversée par la ligne Paris-Le Croisic. C'est en 1858 qu'Ange Guépin fixe sa résidence de campagne à l'Oisillière. Il y fera des expériences d'amélioration agricole. En 1868, la ville est administrativement déclassée et perd son statut de sous-préfecture au profit de Saint-Nazaire. Elle est cependant choisie pour l’implantation, en 1872, de la nouvelle école normale d’instituteurs. Des locaux dédiés seront inaugurés en 1912. La ville sera électrifiée en 1905.
Pendant la Première Guerre mondiale, 101 Savenaisiens sont morts ou disparus, soit 3 % de la population. Durant le conflit, le plus grand complexe hospitalier américain implanté en France occupe les locaux de l’école normale. Il compte jusqu’à 5 000 lits en 1919, avec des prévisions d’extension à 25 000 lits et voit passer près de 90 000 patients. L'armée américaine construit pour cet hôpital la retenue d'eau du lac de la vallée Mabille début 1918,.
Alors que l'implantation des socialistes et communistes reste faible dans la commune, les partis de gauche décident d'organiser à Savenay, le , un meeting du Front populaire qui attire 15 000 personnes à l'hippodrome de la Touchelais.
Les premiers effets de la Seconde Guerre mondiale à Savenay sont les réquisitions de chevaux et de charrettes, envoyées à la gare de Saint-Étienne-de-Montluc. L'armée anglaise installe deux camps de transit dans la région, dont un dans la commune, à la Touchelais. La fuite de l'armée britannique devant les Allemands a livré à la population d'énormes quantités de vêtements et de produits alimentaires, que la population se charge de récupérer à son profit. La Wehrmacht installe un camp de prisonniers, le Fronstalag 232,. La commune abrite le siège de la Kommandantur lors de l'épisode de la poche de Saint-Nazaire, et n'est libérée que le après la reddition de l'armée allemande, lorsqu'un détachement de gendarmerie précède des troupes alliées.
La piscine et la base de loisirs de la vallée Mabille sont aménagées à partir de 1967. En 1982, l'école normale est fermée. Les bâtiments reviennent au lycée. En 1986, la ligne de chemin de fer est électrifiée pour permettre le passage du TGV Atlantique. La nouvelle mairie est inaugurée en 1988.
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- Henri Quilgars 1911, page 47
- Henri Quilgars 1911, page 16
- Jean-Baptiste Ogée 1853.
- Georges Touchard-Lafosse 1844.
- Léonce Auzias 1937, p. 269.
- Chronique de Flodoard AD 936 Les Bretons revenant des régions d’outre mer, du service du roi Adelstan, regagnèrent leur pays
- Chronique de Flodoard AD 937 : « Les Bretons revinrent après de longs voyages dans leur pays dévasté [...] ils eurent de fréquents combats avec les Normands [...] il restèrent vainqueurs et reprirent le pays dévasté »
- « »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site de la ville de Savenay (consulté le ).
- Nobiliaire de Bretagne par Potier de Courcy
- Société académique de Nantes, Annales, 1857, p. 248.
- Toute l'histoire de la Bretagne, Jean Kerhervé, Paul Boutouiller, Jean-Christophe Cassard, Skol Vreizh, 2012, p. 219.
- Le Diocèse de Nantes, Yves Durand, Éditions Beauchesne, - 310 pages
- Roger Dupuy 2004, p. 110-111.
- « », sur site de l'association d'histoire du lycée de Savenay, (consulté le ).
- « », sur la-croix.com, (consulté le ).
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Héraldique
Au cours de l'histoire
La pompe à incendie des pompiers de 1847 porte un blason, dont l'origine n'est pas connue, d'argent, au chevron de sinople, accompagné en pointe de trois trèfles du même ; au chef d'azur chargé de trois croix d'argent, surmonté d'une couronne murale. L'ensemble est accompagné de la devise « courtoisie convie rusticité fuit ».
En 1869 un courrier atteste pourtant « La ville de Savenay n'a pas d'armoiries ». Mais en 1877, un courrier du maire Pierre Lambert à l'Association Bretonne porte un blason d'asur aux 10 besants d'or, au chef d'argent chargé de trois mouchetures d'hermine, surmonté d'une couronne murale.
Blason actuel
Le blason a été conçu par Paul Lussan (délibération municipale du ), officiellement adopté le par le conseil municipal. Les ornements extérieurs qui accompagnaient l'écu (manteau rouge de Saint Martin, patron de la paroisse, et couronne de vicomte) ne sont plus usités.
|
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'argent, au chevron de sinople cantonné de trois trèfles du même ; au chef de gueules chargé d'une hermine passante au naturel accolée de la jarretière flottante de Bretagne d'hermine plain doublée d'or, voletant sur son dos ; à la bordure d'azur chargée de dix besants d'or. |
Le chevron et les trèfles évoquent la famille André, Sr de la Touchelays à Savenay ; la bordure avec les dix besants d'or sur fond bleu reprennent les armes de Guy de Rieux, vicomte de Donges ; le champ d'argent symbolise la richesse de la commune ; l'écharpe d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne.
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- Bulletin municipal de Savenay, novembre 2006, Annales Savenaisiennes.
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