Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Localisation
Saint-Gilles-Croix-de-Vie : descriptif
- Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Saint-Gilles-Croix-de-Vie est une commune du centre-ouest de la France, située sur la Côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Elle est née en 1967 de l'unification de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de fleuve de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie. Réputée pour son important port de pêche spécialisé notamment dans la sardine, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est également classée station balnéaire depuis 1982.
Géographie
Le territoire municipal de Saint-Gilles-Croix-de-Vie s’étend sur 1 046 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 14 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 28 mètres,.
Situation
Située dans le littoral de l'océan Atlantique le long de la Côte de Lumière à 70 kilomètres de Nantes, 320 de Bordeaux, 450 de Paris et 600 de Lyon, Saint-Gilles-Croix-de-Vie s'étend sur une superficie de 10,5 .
Elle est bordée par les communes de Saint-Hilaire-de-Riez au nord, Le Fenouiller au nord-est, Givrand au sud-est et Bretignolles-sur-Mer au sud. L'ensemble formé par Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez est parfois désignée sous le nom de « Le Havre-de-Vie ». Parfois, ces termes englobent aussi les communes du Fenouiller et de Givrand.
Saint-Hilaire-de-Riez | Saint-Hilaire-de-Riez | Le Fenouiller | ||
Océan atlantique, (L'Île-d'Yeu) | N | Le Fenouiller et Saint-Révérend | ||
O Saint-Gilles-Croix-de-Vie E | ||||
S | ||||
Océan atlantique | Bretignolles-sur-Mer | Givrand |
Au sein de l'arrondissement des Sables-d'Olonne, elle est le chef-lieu du canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui s'étend sur 29 192 hectares et regroupe 14 communes (seize avant la fusion de Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie en 1967 puis de Saint-Nicolas-de-Brem et Saint-Martin-de-Brem en 1974) : L'Aiguillon-sur-Vie, Brem-sur-Mer, Bretignolles-sur-Mer, La Chaize-Giraud, Coëx, Commequiers, Le Fenouiller, Givrand, Landevieille, Notre-Dame-de-Riez, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Maixent-sur-Vie et Saint-Révérend.
Environnement
Littoral et plages
La corniche vendéenne relie la « plage de Boisvinet » à Sion-sur-l'Océan dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez. Ce parcours le long des côtes d'une longueur de quatre kilomètres est classé en 1926.
Un peu au large, au niveau de l'entrée du port se trouve le rocher de Pilours (ou Pil'ours) qui est une Île accessible à marée basse (uniquement aux grandes marées). Au siècle, le cartographe Pierre Garcie-Ferrande le désigne sous le nom de « Perrourse », allusion à la constellation de la Petite Ourse qui aide les marins à se repérer. En , lors d'une violente tempête, La Ville du Cap, un navire de 400 tonneaux transportant pour plus de 500 000 francs de marchandises, s'échoue sur le rocher : seuls quatre des 29 marins présents à bord survivent.
Côté Saint-Gilles, la commune compte deux secteurs dunaires étendus. Les dunes de la Garenne forment une pointe sableuse au nord de la « grande plage » qui sert de défense naturelle pour le port. Plus au sud, les dunes du Jaunay occupent un espace de 300 hectares sur une distance de cinq kilomètres entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Bretignolles-sur-Mer.
Jusqu'à la fin du siècle, ce littoral de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est relativement stable à l'exception de deux évènements météorologiques majeurs. Durant l'hiver 1747/1748, les vents creusent une brèche de 58 mètres dans la partie centrale de la dune de la Garenne et une autre de 78 mètres dans la pointe. En mai 1865, une tempête amène un surplus de sable qui obstrue l'entrée du port. Puis avec la présence touristique grandissante dans la cité et la construction d'installations fixes, le littoral connaît un phénomène d'érosion accrue et la « grande plage » démaigrit.
Pour stabiliser les dunes de la Garenne qui subissent alors l'érosion par le vent, le Comité pour la protection de la nature et des sites (CPNS) organise à partir de 1978 une opération de replantage d'oyats, à laquelle participent notamment des enfants scolarisés dans les écoles de la ville. Des chemins sont mis en place pour éviter la destruction de la végétation à cause d'une surfréquentation. En 1986, cette action vaut au CPNS le « grand prix national » et aux jeunes de la ville le « prix des jeunes », remis par la fondation Ford Nature et Patrimoine.
Au milieu des années 1980, le CPNS s'intéresse aux dunes du Jaunay, précédemment exploitées en carrière. Outre des plantations et l'installation de barrières brise-vent, la dune est remodelée sur une bande de deux kilomètres pour que son point haut surplombe de dix mètres le niveau de la mer.
Cours d'eau
L'embouchure du fleuve côtier la Vie sépare la ville en deux parties : Saint-Gilles et Croix-de-Vie. Son affluent, le Jaunay, se jette dans la Vie au niveau du port, côté Saint-Gilles.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 amplitude thermique annuelle de 12,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Perrier à 14 vol d'oiseau, est de 12,8 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Voies routières
Saint-Gilles-Croix-de-Vie est notamment accessible via l'autoroute A87 jusqu'à La Roche-sur-Yon puis la D 948 jusqu'à Aizenay et enfin la D 6 jusqu'à Givrand ou bien au départ de Nantes en passant via Machecoul et Challans.
Ponts
Traversée à gué ou à l'aide d'un bac jusqu'au siècle, la Vie peut être franchie en plusieurs points de passage :
- Le pont de l'Atlantique où circule une rocade semi-rapide (D 38 bis) au nord.
- Le pont de la Concorde en centre-ville, construit en 1952 et baptisé ainsi depuis l'unification en 1967 de Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie. Un premier pont à une seule arche est construit en 1835 ; un droit de péage y est appliqué jusqu’en 1865 au grand dam des Croixdeviaux (Croixdeviots) qui doivent se rendre régulièrement à Saint-Gilles-sur-Vie, chef-lieu et pôle économique du canton. Ce premier pont est remplacé en 1882 par un pont métallique avec deux piles en pierre.
- Une passerelle cyclo-piétonne André-Bénéteau jouxte le pont de la Concorde depuis . Elle est construite quelques mètres en amont, sur les piles de l'ancien pont de chemin de fer (détruit en 1981) emprunté par les trains circulant entre Bourgneuf-en-Retz et Les Sables-d'Olonne.
- Durant la saison touristique, un passeur permet de traverser le port, plus en aval, de la mairie (côté Croix-de-Vie) à la partie nord de la « grande plage » (côté Saint-Gilles).
Sur l'affluent de la Vie, le Jaunay, une passerelle en bois est construite en 1858-1859 puis remplacée par un pont en 1927.
Pistes cyclables
Le département de la Vendée propose divers itinéraires cyclables, partiellement sur des sites dédiés. Après plusieurs années de travaux, le réseau s'étend en juin 2009 sur 770 kilomètres.
Il est ainsi possible de rejoindre Saint-Gilles-Croix-de-Vie au départ de La Roche-sur-Yon via un parcours d'une cinquantaine de kilomètres (dont les trois quarts en site propre) via Aizenay puis Coëx.
Le circuit de 39 kilomètres (dont trente en site propre) entre Saint-Jean-de-Monts et Bretignolles-sur-Mer passe également dans la commune.
Gillo'bus
Saint-Gilles-Croix-de-Vie dispose d'un réseau de transports en commun nommé Gillo'bus, celui-ci comprend deux lignes de bus et est exploité par la société Voyages Nombalais.
Transport ferroviaire
Terminus de la ligne Nantes - Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la ville est desservie quotidiennement par des TER Aléop exploités par la SNCF avec le soutien du conseil régional des Pays de la Loire. Ces liaisons sont assurées par des trains ou par des autocars.
Gare
Initialement envisagée du côté de Saint-Gilles-sur-Vie, la gare « Croix de Vie - Saint Gilles » est construite en 1881 près du port de Croix-de-Vie notamment pour transporter les cargaisons de poissons vers Nantes. Elle est fermée pendant la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau entre 1970 et 1982 en l'absence de lignes régulières.
La gare prend le nom « Saint Gilles - Croix de Vie » en 1885, puis est renommée « Croix de Vie - Saint Gilles » en 1934 après des travaux pour un nouveau bâtiment voyageur que Saint-Gilles-sur-Vie n'a pas financé. En 1985, elle prend le nom « Saint-Gilles-Croix-de-Vie », dix-huit ans après la fusion des deux communes.
À partir de 1881 : liaison vers Nantes
D' à , Saint-Gilles-Croix-de-Vie n'est que le terminus d'une antenne de la ligne à voie unique reliant Nantes à La Roche-sur-Yon via Sainte-Pazanne, Machecoul, Challans et Aizenay. Cette antenne démarre dans le sens La Roche-sur-Yon-Nantes au niveau de la gare de Commequiers, entre Challans et Aizenay, ce qui nécessite le retournement des trains en provenance de la préfecture de la Loire-Atlantique. En 1938, la SNCF met cependant en place des trains reliant directement Nantes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. À la fermeture de la ligne en , seul subsiste un service partiel en saison estivale.
En , la ligne est remaniée : la vitesse limite est relevée de 70 à 90 Soullans et Commequiers, avec un temps de parcours réduit d'une trentaine de minutes grâce à la suppression de manœuvres. Le tronçon sud en direction de La Roche-sur-Yon est en partie déféré, une section entre Commequiers et Coëx étant transformée en vélo-rail à usage touristique.
En 2009, le tronçon entre Nantes et Sainte-Pazanne est rénové. Est alors évoqué un projet pour relever la vitesse maximale à 140 TGV,.
1923 - 1949 : liaison vers Bourgneuf et Les Sables-d'Olonne
De 1923 à 1949, la station balnéaire est également desservie par la ligne Bourgneuf - Les Sables-d'Olonne. Comme sur la ligne de Pornic à Paimbœuf, un petit train transportant voyageurs et marchandises circule le long de la côte atlantique de Bourgneuf-en-Retz en Loire-Inférieure au nord de la Vendée,.
Dans le cadre du prolongement de cette ligne à voie métrique vers Les Sables-d'Olonne en , un pont métallique - le plus important du réseau des tramways de la Vendée - est construit pour traverser la Vie puis desservir une autre station située à Saint-Gilles-sur-Vie. En , cette gare, situé au 35 rue du Maréchal-Leclerc, est transformée en bureau pour le Centre socioculturel sous le nom de « La P'tite gare ».
Desserte par autocar
Exploitées par la société Sovetour, les lignes « Aléop » Les Sables-d'Olonne - La Barre des Monts et La Roche-sur-Yon - Saint-Jean-de-Monts, desservent la ville.
Transports maritimes de voyageurs
D'avril à septembre, la Compagnie vendéenne assure une liaison entre L'Île-d'Yeu et Saint-Gilles-Croix-de-Vie : cette traversée de 31 kilomètres dure une heure environ. Des liaisons vers cette île située dans l'océan Atlantique sont également proposées toute l'année au départ de Fromentine (hameau de La Barre-de-Monts) et en saison depuis l'embarcadère de la Fosse (commune de Barbâtre dans l'île de Noirmoutier). Avec deux parking à proximité (boulevard Georges-Pompidou et place de la Douane), l'embarcadère est situé avenue Jean-Cristau, côté Croix-de-Vie, près de la commune de Saint-Hilaire-de-Riez.
Nombre de passagers par an | 1990 | 1995 | 2000 | 2005 | 2007 |
---|---|---|---|---|---|
81 140 | 67 382 | 74 108 | 96 448 | 71 437 |
Transport aérien
La ville est située à 68 kilomètres de l'aéroport Nantes Atlantique, au sud-ouest de Nantes.
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Toponymie
Le premier vocable fait référence au bourg de Saint-Gilles-sur-Vie fondé au siècle par des moines de Saint-Gilles-du-Gard. Deuxième vocable à Croix-de-Vie.
L'hagiotoponyme Saint-Gilles fait référence à Gilles l'Ermite.
Histoire
Saint-Gilles-Croix-de-Vie résulte de l'unification en 1967 de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie.
De la Genèse à la Révolution : la pêche en mer et le commerce maritime
Sur la rive gauche, Saint-Gilles-sur-Vie, alors connue sous le nom de Sidunum, Sidum ou encore Sidonum, est créée dans l'Antiquité comme colonie phocéenne. Le village pourrait être le célèbre Portus-Secor d'où Jules César lance sa conquête de l'Ouest de la Gaule au milieu du . « Ce n'est pas impossible, estiment les historiens Joseph Rouillé et Marcel Couton, puisqu'il est à peu près certain que Sidum est le port le plus ancien de la côté atlantique. »
Au siècle, des moines bénédictins de Saint-Michel-en-l'Herm, vénérant saint Gilles l'Ermite, s'implantent dans la cité en construisant un prieuré ainsi qu'une église fortifiée. Le docteur Marcel Audouin évoque pour sa part des moines venus de Saint-Gilles-du-Gard. « Ne rejetons pas sa thèse, proposent les historiens Joseph Rouillé et Marcel Couton, car il est possible que ceux-ci firent une halte chez leurs frères de Saint-Michel-en-l'Herm et c'est peut-être, une délégation des deux communautés qui vint à Saint-Gilles. »
Au Moyen Âge, la cité, organisée autour de la grande rue (devenue la rue Torterue), est un port important, capable d'accueillir des navires d'une capacité de cent tonneaux. Au siècle, Saint-Gilles est le port par lequel transite les exportations du Bas-Poitou : la Vie permet le transport de céréales, de sel, de vin ou encore de bétail depuis le bocage. Lors d'un voyage en Bas-Poitou (région correspondant au département de la Vendée) avant sa mort en 1610, Henri IV passe une nuit dans le château de Beaumarchais, propriété de Vincent Bouhier de l'Ecluse, à une lieue de Saint-Gilles. Il participe à une chasse à courre le lendemain.
Croix-de-Vie apparaît dans la rive droite de la Vie au siècle, lorsque le duc de Montausier accorde aux marins de Saint-Gilles des parcelles de terrain dans la « petite île » pour qu'ils puissent y construire leurs habitations. Marie de Beaucaire fait construire entre 1601 et 1610 le « grand môle » et le « quai neuf de Madame », puis une chapelle de 1611 à 1613. Cet édifice sera utilisé jusqu'à la construction de l'église Sainte-Croix en 1896. Lors d'un recensement en 1610 préalable à la construction de cette chapelle, Croix-de-Vie compte environ 500 habitants, soit 180 familles (160 catholiques et 20 protestantes). En 1622, lors du combat de Riez pendant les rébellions huguenotes, le roi Louis XIII dîne à Saint-Gilles.
Durant la guerre de Vendée de 1793 à 1796 puis la tentative de soulèvement durant les Cent-Jours en 1815, la Vie matérialise l'opposition entre les adversaires (blancs) et les partisans (bleus) de la Révolution française de 1789 : les marins et autres personnes de condition modeste de Croix-de-Vie sont des royalistes tandis que les négociants et armateurs de Saint-Gilles-sur-Vie intègrent plutôt le camp républicain avant de soutenir Napoléon Bonaparte. Pendant la déchristianisation, les révolutionnaires rebaptisent Saint-Gilles en « Port Fidèle » et Croix-de-Vie en « Le-Hâvre-de-Vie ».
Au milieu du | ]
À partir des premiers bains de mer au début des années 1860, le tourisme va progressivement devenir une activité importante au sein de Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie. Le premier établissement de bains de mer entre en service côté Saint-Gilles en , un an après les premiers baignades dans la plage de « La Garenne de Retz ». Les premières villas sont construites en retrait de la mer près de la « grande plage » et au niveau de la corniche à deux pas de la « plage de Boisvinet », côté Croix-de-Vie.
Bien que trois heures soient nécessaires pour relier Croix-de-Vie au départ de Nantes et dix heures depuis Paris, le développement du chemin de fer à partir des années 1880 permet aux vacanciers de rejoindre les deux cités. À l'été 1907, le nombre d'estivants est estimé à 2 000, puis grimpe à 6 000 en 1934 alors que la station tient un stand à la foire de Paris. Les premières colonies de vacances s'installent en 1912. Un syndicat d'initiative est créé en 1922.
L'instauration en des premiers congés payés après l'arrivée au pouvoir du Front populaire va encore doper cette activité touristique. La Seconde Guerre mondiale l'interrompt, le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se trouvant dans la « zone côtière interdite ». À Saint-Gilles-sur-Vie, le quartier de la plage est évacué en 1941 pour procéder à l'installation de zones de tirs dans les dunes de la Garenne.
À la Libération, le tourisme reprend ensuite de plus belle, notamment via le succès du camping. À l'été 1946, la station accueille 20 000 vacanciers, elle compte 900 résidences secondaires en 1962 avant la construction du premier immeuble collectif en 1968. En 1979, 2 500 résidences sont mises en service par le groupe Merlin.
La fusion des deux cités Croix-de-Vie et Saint-Gilles-sur-Vie en 1967
Le , Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie fusionnent pour former la nouvelle commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sous l'impulsion de Marcel Ragon (1912-1991), maire de Croix-de-Vie à partir de 1965 qui devient le maire de la nouvelle entité et de Charles Grasset (1922-2009), adjoint au maire de Croix-de-Vie de mars 1965 à décembre 1966 qui sera le premier adjoint de la commune jusqu'en 1995,.
Évoquée dès la Révolution française, la fusion des deux cités est rejetée par Croix-de-Vie dans les années 1830 puis à nouveau dans les années 1860. En 1895, l'idée est relancée lors de la construction d'un hôpital commun dans le territoire de Saint-Gilles-sur-Vie, mais les querelles à propos de la gare ferroviaire font avorter le projet. Défendu dans les années 1920 par Marcel Baudouin, fondateur du syndicat d'initiative, qui y voit un atout pour la prospérité de la station balnéaire, la fusion est refusée par Saint-Gilles-sur-Vie cette fois au début des Trente Glorieuses. Il faut attendre les élections municipales françaises de 1965 pour que les deux municipalités organisent la fusion des deux communes voisines.
Depuis la fusion à l’époque contemporaine : port de pêche et station balnéaire
En 1982, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est classée station balnéaire.
- « Un peu d'histoire » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 1er juillet 2009
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- Joseph Rouillé et Marcel Couton 1966, p. 12-13.
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- A cette époque, le dîner était le repas de midi.
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Saint-Gilles-Croix-de-Vie dans la littérature
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