Pornichet
Localisation
Pornichet : descriptif
- Pornichet
Pornichet [pɔʁniʃɛ] est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Pornichet est devenue une commune en 1900, à partir de territoires de Saint-Nazaire et La Baule-Escoublac
Ses habitants, qui s'appellent les Pornichétins, sont au nombre de 12 121 habitants en 2021. Située sur les bords de l'océan Atlantique, la ville s'est développée au milieu du XIXe siècle avec le tourisme balnéaire, comme en témoignent notamment ses villas originales, dont une partie a échappé aux destructions liées à l'urbanisation
De nos jours, les résidences secondaires représentent la moitié des habitations de la commune. Ses anciens marais salants ont été comblés à la fin du XIXe siècle, et la pêche tient un rôle mineur, les ports de la ville étant destinés à la plaisance.
Géographie
Localisation
Pornichet est située à l'ouest du département de la Loire-Atlantique, à 9 vol d’oiseau à l'ouest de Saint-Nazaire, chef-lieu de l’arrondissement auquel appartient la localité ; elle est également à 53,7 Vannes et à 59,3 Nantes,. La commune est implantée dans la baie du Pouliguen et sur la presqu'île guérandaise, territoire rattaché au continent par un étroit passage situé sur la commune de Saint-Lyphard. Cette presqu’île est cernée à l'ouest par l'océan Atlantique, à l'est par le marais de Brière, au sud par la Loire et au nord par la Vilaine. Elle appartient à la Côte d'Amour, entre Le Pouliguen et Pornichet. Les communes limitrophes sont La Baule-Escoublac et Saint-Nazaire.
La Baule-Escoublac | La Baule-Escoublac | Saint-Nazaire | ||
Océan Atlantique | N | Saint-Nazaire | ||
O Pornichet E | ||||
S | ||||
Océan Atlantique | Océan Atlantique | Saint-Nazaire |
Géologie et relief
Géologie
Pornichet est située dans le Massif armoricain. Il y a 600 millions d'années, lors du cycle cadomien, survient un plissement orienté est-ouest. De cette époque date la constitution d'une partie du sous-sol : micaschistes et gneiss, ainsi que des schistes satinés. À l'époque hercynienne survient un plissement orienté nord-sud, puis plus tard des cassures se forment dans l'axe nord-ouest - sud-est. Après une stabilisation, de nouvelles fractures dans le même axe achèvent la formation du territoire actuel. Outre le processus tectonique, la variation de l'élévation de la mer a joué dans la constitution du sous-sol de la région. La dernière période de glaciation (période de Würm, de 115 000 à 10 000 avant le présent) entraîne un recul de 100 mètres du niveau des eaux. De ces flux et reflux sont nées des dunes fossiles, à moins de 20 mètres sous le niveau du sol.
Topographie
La commune de Pornichet s'étend :
- sur le sillon de Guérande, d'orientation NO-SE ; la limite communale se trouve sur la route de Guérande, D392d, située à environ 4 km du littoral, du lieu-dit Pont de Terre (passage à niveau) aux Quatre Vents ;
- sur une barre littorale rocheuse qui se trouve en avant du sillon (même orientation), entre la pointe du Bec et la pointe de la Lande (limite avec Saint-Nazaire), distantes de 4,25 km ;
- sur des terrains sablonneux qui font partie du système dunaire d'Escoublac, du lieu-dit Mazy à la pointe du Bec (longueur : 2 km ; largeur : 100 m à Mazy, 1 km à la pointe) ;
- sur d'anciens terrains marécageux (hippodrome).
Les altitudes les plus basses (hors littoral) sont de 4 plage des Libraires s'élève jusqu'à 9 à la Ville ès Blais.
Littoral
La configuration de la côte s'établit au troisième millénaire avant notre ère, lors de la transgression flandrienne. Depuis cette période, qui a vu le niveau de la mer monter relativement rapidement de 3 mètres, la situation semble stabilisée ; entre 1880 et 1950, il est constaté un relèvement du niveau de l'eau d'un millimètre chaque année.
Pornichet abrite trois plages : à l'ouest, la plage des Libraires, d'une longueur de 2 baie du Pouliguen, partagée avec La Baule ; la limite est marquée par le ruisseau de Mazy, actuellement souterrain, et qui débouche sur la plage par une buse. À l'est, entre la pointe du Bec et la pointe de la Lande, se trouvent les plages de Bonne-Source (2,5 Sainte-Marguerite (1,5 km), plus sauvages, séparées par la pointe de Congrigoux.
Au large, plusieurs îlots affleurent ; d'est en ouest on trouve : l'île de la Pierre-Percée, le Baguenaud, les Troves et les Évens. Le Phare du Grand-Charpentier est situé face à la pointe de la Lande, sur le plateau rocheux des Charpentiers.
Hydrographie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 12,2 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pte de Chemoulin », sur la commune de Saint-Nazaire à 10 vol d'oiseau, est de 13,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Voies de communication et transports
Réseau routier
Pornichet est traversée par la qui relie Saint-Nazaire à Guérande et qui longe le nord de la zone urbainsée de la commune, ainsi que par la qui relie Saint-Nazaire au Vieux Pornichet en longeant la côte. Enfin, la permet d'accéder à l'échangeur de la (dite route bleue) le plus proche, qui se situe sur le territoire de Saint-Nazaire.
Voies ferroviaires
Pornichet est desservie par des rames du TGV Atlantique circulant entre Paris-Montparnasse et Le Croisic, et des trains TER Pays de la Loire, circulant entre Nantes et Le Croisic.
Transports en commun
La commune est actuellement desservie par la ligne L13, une ligne mutualisée du réseau Ycéo (ex-STRAN) et du réseau Lila Presqu'île en remplacement des anciennes lignes T1 (STRAN) et 3 (Lila Presqu'île).
Pornichet était auparavant desservie par les lignes A et E du réseau Lignes intérieures de Loire-Atlantique (Lila) et par les lignes 6 et 7 du réseau STRAN.
Ports de plaisance
Deux ports permettent l'accueil des navires de plaisance : le port d'échouage (480 places).
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Toponymie
Formes anciennes
Le nom est noté Pornichet dès 1380 et 1395 puis tout au long du XVe siècle, notamment en 1444, 1457, 1466, 1468, 1478 et 1479 ; il reste inchangé dans les documents des siècles suivants. Une variante Portnichet se relève en 1422.
Interprétation
Pornichet représente un diminutif en -et du nom de Pornic, port situé sur l'autre rive de l'estuaire de la Loire,. Le processus qui consiste à nommer un lieu avec un diminutif formé à partir d'un autre nom de lieu est un phénomène fréquent que l'on rencontre par exemple pour Veules-les-Roses et Veulettes (Seine-Maritime).
En revanche, l'explication « port niché » basée sur l'étymologie populaire n'est pas soutenue par les toponymistes. Pour cause, la graphie -et notée de façon systématique dans les formes anciennes, alors que l'on attendrait *-é dans ce cas, ne permet pas de valider cette hypothèse. Selon cette théorie, la ville porterait le nom de sa principale caractéristique, un « port niché » dans l'étier (actuel boulevard de la République), qui reliait les marais salants (actuel hippodrome) et la baie.
En gallo, la langue d'oïl de la Haute-Bretagne, le nom de la commune est également Pornichet (écriture ABCD) ou Port-Nichèt (écriture ELG). En breton, un nom est attesté depuis la fin du XXe siècle : Pornizhan.
Toponymie secondaire de la commune
La toponymie communale est majoritairement romane ; les toponymes bretons y sont cependant assez nombreux, la langue bretonne semblant s'être maintenue sur le territoire de Pornichet jusqu'au XVe siècle, en concurrence avec le gallo. Il est à noter que sur une carte de Jean-Baptiste Nolin datant de 1695, la limite linguistique entre français et breton passe encore à Saint-Servais en Escoublac, soit cinq kilomètres à l'ouest de Pornichet.
La formation romane la mieux représentée consiste en noms en ville au sens archaïque de "hameau, lieu habité", cet élément étant suivi d'un nom de famille précédé du gallo ès "aux" : La Ville ès Blais, La Ville ès Bouget, La Ville ès Hérioux, La Ville ès Mahaud, La Ville ès Mouilleron, etc. Ce type toponymique assez nettement circonscrit aux marges de la zone bretonnante est un calque - voire une traduction - des formations bretonnes en kêr, la toponymie romane préférant l'usage de suffixes (dont -ière, -ais-, -erie) pour dénommer un lieu d'après le nom de son propriétaire ou exploitant.
Au nombre des toponymes bretons, citons Cavaro (Cavarrou en 1452, Cavaro en 1477 et 1479), d'un ancien nom de personne breton *Catmarch "cheval de combat" auquel est adjoint le suffixe diminutif -où, Cleux (Clez en 1295, Cluez en 1392 et 1397, Cleuz du XIVe au XVIe siècle) de kleuz "talus, fossé", Prieux (Priec en 1273 et 1478, Prieuc en 1543, 1564 et 1584), correspondant du breton moderne prieg "lieu argileux", Rangrais (Rengreen en 1293, Rangreen en 1564, Rengreen en 1584, Rangré en 1675), de rann "parcelle, domaine agricole" peut-être suivi du nom de personne Crehen, Allée du Silladeux (Suilladeuc en 1380, Seuilladec et Seilladec en 1475, Seuilladeuc en 1479, Silladeuc en 1637), de suilhadeg "brûlis", ou encore Treffioux (Trefflo au XVe siècle et en 1601), de trev "lieu habité, hameau" possiblement suivi de floc'h "damoiseau, écuyer".
- Références archivistiques des formes anciennes, dans leur ordre : Archives départementales de Loire-Atlantique, E 557, B 1484, B 1450, 1 E 684, E 557, 198 J 97, B 1459, 1 E 684, 198 J 33.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 543a.
- « », Institut du Galo
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- « », Office Publique de la Langue Bretonne.
- Jean-Baptiste Nolin (1657-1708), , Paris, I.B. Nolin, 1695 (BNF 40602029). https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8592535b
- Bertrand Luçon, "Noms de lieux bretons du Pays nantais", 2017, p. 383-392.
- Bertrand Luçon, "Noms de lieux bretons du Pays nantais", 2017, passim.
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Histoire
Jusqu'à la création de la commune en 1900, Pornichet était une trève (quartier) de Saint-Nazaire et d'Escoublac. L'étier, qui serpentait entre les dunes de la baie du Pouliguen et la Pointe du Bé, constituait la limite entre les deux communes.
Préhistoire
Sur la falaise de Congrigoux, à l'extrémité nord-ouest de la plage Sainte-Marguerite, il a été retrouvé les traces d'une fabrique d'hameçons en silex datant de 4 000 ans. Plus tard, des Gaulois sont présents au lieu-dit actuel Les Forges, où des vestiges de travail du fer et du bronze ont été découverts. Des éléments de poterie antiques permettent également de conclure que la production du sel est très ancienne dans cette zone. C'est l'exploitation du sel qui conduit les Romains à relier le territoire à la route qui relie la Loire à la Vilaine, et il a été retrouvé des traces de la présence gallo-romaine à la pointe du Bé.
Antiquité
Moyen Âge
Époque moderne
Révolution française et Empire
Les mentions écrites de Pornichet avant la Révolution française sont très rares. Comme toute la région, cette zone devient bretonne en 851, et est rattachée au royaume de France en 1532, lors de l'union de la Bretagne à la France. La chapelle de Saint-Sébastien date du .
La pêche et le commerce du sel sont les activités du hameau durant des siècles. Les navires permettant le transport du sel, les gabarres, empruntent l'étier qui se situait le long de l'actuelle rue de la République, et atteignent les salines qui occupaient la zone au niveau de l’hippodrome actuel.
Le eut lieu le combat de Pornichet entre les Anglais et les douaniers français
Époque contemporaine
Au milieu du paludiers. Les marais occupaient 35 hectares de terrain à l'est des dunes d'Escoublac. Bien que, dès 1810, un décret ait recommandé la fixation des dunes dans les départements maritimes, il fallut attendre 1845 et le rachat des dunes d'Escoublac et de Pornichet par Jacques-Yves Berthault, négociant nantais et créateur de la Société des Dunes, pour que débute la plantation des pins qui allait immobiliser les dunes.
Pornichet doit alors faire face à plusieurs défis. D'une part, son sel est concurrencé par la production croissante des salins du Midi et les salines sont progressivement abandonnées. D'autre part, le port et l'étier, mal drainés, s'ensablent progressivement. Pour mettre fin à l'isolement de Pornichet, Saint-Nazaire crée en 1854 un chemin entre les deux villes et construit un pont sur l'étier en 1855.
Le tourisme fait son apparition au Croisic à partir de 1820, mais c'est le chemin de fer qui entraîne l'urbanisation de Pornichet. Après l'arrivée du chemin de fer à Saint-Nazaire en 1857, à partir de 1860 des villas apparaissent le long de partie orientale de la baie du Pouliguen, qui n'est pourtant encore accessible aux familles que par véhicules hippomobiles. Sur ce site de la future station balnéaire de Pornichet-les-Pins, . De cette époque date l’appellation de « plage des Libraires ».
En 1870, Jacques-Yves Berthault revend sous forme de lotissements les dunes acquises en 1845. La gare de Pornichet est ouverte en 1879, le Grand Hôtel de l'Océan, du Casino & du Golf, lieu d'un premier casino à Pornichet est inauguré en 1882. En 1886, Pornichet compte 1 100 habitants l'hiver et près de 4 000 l'été. Le premier bureau de poste est installé dans ce qui était jusque-là la casemate des douaniers.
Les marais salants, laissés à l'abandon, sont remblayés ainsi que l'étier : les travaux sont achevés en 1899.
Création de la commune
Le , par décret, est établie la commune de Pornichet, d'une superficie de 1 249 hectares et d'une population de 1 263 habitants. Le territoire de la commune est formé de 1 152 hectares provenant de Saint-Nazaire (anciennes frairies de Kerbiguet, Sérac et Prieux) comptant 974 habitants et 97 hectares provenant d'Escoublac comptant 289 habitants, soit 92 % de terres nazairiennes et 8 % de terres escoublacaises,.
La nouvelle commune compte à sa création : 500 villas, 10 hôtels, un casino et 8 000 « étrangers » (terme désignant alors les touristes fréquentant la station).
Le 20 mai a lieu l'élection du premier maire de Pornichet, Charles Mercier. La mairie est d'abord installée à Saint-Sébastien. Peu après, la municipalité engage la construction d'une nouvelle mairie, de l'hôtel des postes, d'une classe pour les filles, d'une pour les garçons et enfin d'un marché. L'hippodrome est inauguré en 1907.
Le 18 janvier 1914 est créé le Ninon tennis club de Pornichet, actuellement un des plus vieux club de tennis de France, issu des quatre courts de tennis sur gazon construit dans le parc de loisirs Parc Ninon créé en 1912 par M. Paris et disparu après la Première Guerre mondiale dont la devise était : Sinite parvulos ludere et reficere vires in parco Ninon (Laissez venir les petits enfants jouer et refaire leurs forces dans le parc Ninon).
Depuis la Première Guerre mondiale
De 1914 à 1921, en raison de la Première Guerre mondiale, l'activité balnéaire est limitée mais Saint-Nazaire étant l'un des principaux ports de débarquement allié de l'époque, toute la région constitue une vaste zone de garnison et de repos pour les soldats. L'Hôtel de la plage et des bains est réquisitionné en 1917 et 1918 pour servir d'hôpital pour grands blessés.
La jetée et l'abri de l'ancien port sont construits en 1923. En 1931, l'ensemble du boulevard en remblai le long de la plage reliant Pornichet et La Baule est ouvert.
À partir de la crise de 1929, Pornichet voit son statut de station de tourisme pour les enfants se confirmer ; désormais Pornichet se sert de cet argument pour se différencier de La Baule. Au printemps 1939, des réfugiés espagnols fuyant la guerre d'Espagne, principalement des femmes et des enfants, sont hébergés, entre autres, à Pornichet, avant d'être transférés dans les camps de Moisdon-la-Rivière et Juigné-des-Moutiers, ouverts fin mai et début juin.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Pornichet voit la plupart de ses hôtels et grandes villas réquisitionnés par l'armée allemande pour diverses fonctions. Par ailleurs, l'armée allemande construit un épais mur de béton qui relie toutes les maisons du remblai entre elles. Il n'est alors plus possible d'atteindre la plage en voiture civile. Le mur de béton ainsi que la plupart des blockhaus sont détruits en 1946.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Pornichet comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.
À partir de 1952 et de la fin des restrictions, des immeubles commencent à apparaître sur le remblai. Ils ont l'avantage d'être peu coûteux et très fonctionnels pour l'époque. Le front de mer a malgré cela gardé quelques villas, et a su conserver un certain cachet.
Le nouveau port est mis en service en 1979.
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- « », sur pornichet-patrimoine.com, .
- Bartolomé Bennassar, La Guerre d'Espagne et ses lendemains, Paris, Perrin, ISBN ), p. 408.
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Héraldique
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D'azur à un rocher d'argent issant d'une mer d'azur cousue d'argent mouvant de la pointe, au chef d'argent chargé d'un pin au naturel terrassé de sinople et accompagné de deux coquilles de gueules. Le rocher représente l'îlot de la Pierre-Percée. Le pin et les coquilles évoquent la forêt littorale et le rivage atlantique. Blason conçu par M. Leray et M. Chauvet (délibération municipale du ). |
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