Orvault

Localisation

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Orvault : descriptif

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Orvault

Orvault [ɔʁvo] est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire ; elle fait partie du Pays nantais en Bretagne historique. Commune rurale jusque dans les années 1950, elle connaît alors, sous l'influence de Nantes dont elle est limitrophe, une explosion démographique jusqu'à la fin des années 1970

Sa population s'est stabilisée depuis

Malgré la pression foncière, l'agriculture reste vivace sur la commune au début du XXIe siècle.

Géographie

Situation

Situation de la commune d'Orvault dans le département de la Loire-Atlantique.

Orvault est situé dans la vallée du Cens, à 7 Nantes, à proximité du début de la voie express Nantes-Rennes.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Treillières, Nantes, Saint-Herblain, Sautron et Vigneux-de-Bretagne.

Communes limitrophes d’Orvault
Vigneux-de-Bretagne Treillières
Sautron Orvault
Saint-Herblain Nantes

Géologie

Le territoire de la commune fait partie du Massif armoricain. Non loin d'Orvault, au Sud-Ouest, s'étend le Sillon de Bretagne, qui est un accident géologique majeur, résultant du plissement hercynien.

Le sous-sol de la commune est globalement composé de deux larges bandes d'axe Sud-Est – Nord-Ouest. Au sud, on trouve des micaschistes ; au Nord, du granite. Sur de larges zones, le sol est recouvert d'une couche pouvant atteindre environ un mètre d'épaisseur de sables et limons déplacés par l'action du vent. Ces dépôts, communs dans toute la région, datent de la dernière glaciation du Quaternaire. Lorsque cette couche superficielle n'est pas présente, c'est à cause de l'érosion. Par endroits, des dépôts de sables rouges et de graviers sont les témoignages du Pliocène, alors que la zone était recouverte par la mer. Le sol des vallons est composé de dépôts d’alluvions.

Relief et hydrographie

Le territoire d'Orvault est un plateau situé aux alentours de 60 mètres, culminant à 74 mètres, et marqué par le creusement de deux vallées par le Cens, affluent de l'Erdre, coulant d'Ouest en Est, et la Rousselière, ruisseau du Cens coulant du Nord vers le Sud. L'altitude la plus basse de la commune est de 8 Nantes.

Orvault est située dans le bassin versant de la Loire. Le ruisseau de la Rousselière parcourt le Nord de la commune, où se trouve la totalité de son bassin versant. Celui-ci recèle plusieurs étangs. Le ruisseau se jette dans le Cens au Sud du bourg. Le Cens, affluent de l’Erdre, qui est affluent de la Loire, prend sa source à Vigneux-de-Bretagne, parcourt Sautron puis le sud d'Orvault, en direction de l'est avant le bourg, puis en direction du sud-est. Il mesure 23 .

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 13,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais à 10 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Voies de communication et transports

Réseau routier

La commune est bordée à l’Est par la RN137 (dite « route de Rennes »). Au Sud-Ouest, la RN165 (dite « route de Vannes ») prend naissance sur le territoire d'Orvault, au niveau du boulevard périphérique de Nantes. Celui-ci traverse le Sud-Est d'Orvault, qui est desservie par deux portes : la porte de Rennes (sortie 37), partiellement sur le territoire de la commune, et la porte d'Orvault (sortie 36). Entre ces deux portes, le flux routier est très dense, cet axe étant commun aux liaisons nationales Paris-Bretagne Sud et Rennes-Bordeaux, aux liaisons de l'aire urbaine nantaise, et même aux liaisons internes à la ville.

Le bourg est traversé dans un axe sud-ouest/nord-est par la D 75 reliant Saint-Herblain à La Chapelle-sur-Erdre, et dans un axe nord-ouest/sud-est par la D 42 reliant Vigneux-de-Bretagne à Nantes. La fréquentation automobile y est jugée trop importante.

Voies ferroviaires

Aucune voie ferrée ne parcourt la commune.

Transports en commun

La communauté urbaine Nantes Métropole dispose d'un réseau de transports en commun géré par la Semitan. Deux des trois lignes du tramway nantais desservent la commune d'Orvault :

  • la ligne 2 : le terminus de la ligne est situé à Orvault ─ Grand Val, puis la ligne dessert la station Le Cardo avant d'entrer dans la commune de Nantes ;
  • la ligne 3 : elle dessert les quartiers « Beauséjour », « Plaisance » et « Petit Chantilly ».

La commune est également desservie par 2 lignes Chronobus (C2 et C20) et par 6 lignes de bus (50, 59, 69, 79, 89 et 96) du réseau TAN.

La commune est aussi desservie par des lignes du réseau régional Aléop : les lignes 300, 309, 310, 311, 322 et 324 desservent la station Le Cardo de la ligne 2, et les lignes 320, 322, 359 et 371 desservent le lycée Nicolas Appert et le centre d'Orvault pour la ligne 371.

Le sud de la commune est bien pourvu en transports en commun. De l'aveu même de Nantes Métropole dans le plan local d'urbanisme de 2007, le Nord et l'Ouest sont plutôt insuffisamment desservis. Se pose notamment le problème de la desserte des hameaux et des villages. Le pendant de ces manques est un taux de motorisation des ménages plus élevé qu'il ne le faudrait.

  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com, Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b et c « Carte IGN d'Orvault » sur Géoportail..
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Carte interactive du réseau TAN
  10. Carte interactive du réseau Aléop


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Toponymie

Le nom du village apparaît pour la première fois sous une forme bretonne Ormedo (plebs) en 848-849, ; Orsvaldum en 1028 (Cartulaire du Ronceray) ; Oisraldum au Budic de Nantes et de son épouse Adoïc ou Havoïse à l'abbaye Sainte-Marie de la Charité à Angers) ; de Aureis Vallibus vers 1050 ; Orsvaldum en 1123 (charte de Louis le Gros). La forme moderne Orvault apparaît dès 1287,,.

Le nom d'Orvault se réfèrerait à la fertilité de sa vallée, et signifierait « vallée d'or », comme le montre la forme latinisée mentionnée vers 1050. Il s'agirait d’un composé basé sur deux éléments : l’ancien adjectif féminin pluriel oires « d'or, doré » et vaus « vaux », pluriel de val « vallée », le terme val étant souvent féminin en toponymie,. Albert Dauzat compare avec les nombreux autres Orvaux, Orveau, Orival ayant le même sens. Cependant, Ernest Nègre et lui ne se fondent que sur une seule forme car ils n'en connaissent vraisemblablement pas d'autres, or, celles-ci sont phonétiquement incompatibles avec cette explication. Dans ce cas Orvault « val doré » est sans doute la réinterprétation d'un toponyme antérieur.

Orvault possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Orvao selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [].

  1. Cédric Giraud, Jean-Baptiste Renault et Benoît-Michel Tock, «  », sur cn-telma.fr, Institut de recherche et d'histoire des textes (consulté le ).
  2. a b et c Jean-Yves Le Moing, Les Noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, 1990
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 511a sous Orival.
  4. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 35.
  5. «  », sur Infobretagne (consulté le ).
  6. , Toponymie générale de la France, librairie Droz, ISBN , lire en ligne), p. 1142.
  7. Site du CNRTL : étymologie de « val, vaux »
  8. Ibidem
  9. «  », Chubri (consulté le ).


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Histoire

Antiquité

Des traces d'occupation du Néolithique ont été découvertes au lieu-dit le Mail-le champ du bas. Non loin de là, au lieu-dit du Mail-la Patache, des vestiges ont permis d'attester la présence d'un site de fabrication de céramique, en activité à l'âge du fer et pendant la période gallo-romaine. Le territoire sur lequel se trouve la commune actuelle était traversé par une voie romaine reliant Blain à Nantes.

Moyen Âge

La première église, fondée par des disciples d'Hermeland d'Indre (saint Hermeland, ou saint Herblain), date de la fin du Autun, saint Léger. La première mention de la paroisse, en 848-849, la présente sous le nom d'Ormedo.

Dans le système féodal, le territoire fait partie jusqu'à la Révolution du comté et de la sénéchaussée de Nantes. En 851, la région passe sous contrôle breton, faisant partie du royaume puis du duché de Bretagne.

Les premiers seigneurs du lieu sont les membres de la famille du Pé, demeurant au Plessis. En 1360, Alain Bourigan du Pé épouse Alix de La Lande, dame d'honneur de l'épouse de de Naples, Marie de Blois, duchesse d'Anjou et reine de Sicile. Le fils d'Alain et Alix, Jean, est seigneur d'Orvault.

De cette période, la Maison forte de la Salle/les pâtures est la seule bâtisse à être parvenue à subsister en partie au .

De la Renaissance à la Révolution

En 1532, à la suite de l'union de la Bretagne à la France, Orvault est intégrée au royaume de France.

| ]

Orvault est un village rural, son bourg est constitué d'une trentaine de maisons. L'activité agricole est dominée par le battage, la culture du lin et du blé noir

Depuis le | ]

L'urbanisation de la commune commence dans les années 1920.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Orvault se situait dans la zone occupée par l'armée allemande. Après l'exécution de Karl Hotz, deux membres du commando de résistants, Gilbert Brustlein et Marcel Bourdarias, trouvent refuge au Petit-Chantilly, dans une des planques utilisées par Marcel Paul pour stocker du matériel de guerre pour la Résistance.

À la suite des bombardements des 16 et 23 septembre 1943 ayant frappé Nantes, Orvault accueille 5 000 réfugiés.

L'urbanisation s'accélère dans les années 1960, la commune dépasse les vingt mille habitants en 1975, multipliant sa population par dix en cinquante ans.

En février et , la commune est marquée par l'affaire de la disparition de la famille Troadec.


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  1. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, lire en ligne).
  2. , Rue du Roi-Albert : les 98 otages de Nantes, Châteaubriant et Bordeaux, Pantin, Le Temps des cerises, , ISBN , BNF 41119587), p. 88 et 129.


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Héraldique


De sable à la bande d'argent coticée d'or, au filet ondé d'argent brochant en pointe et au comble d'or.

Le champ, la bande et les cotices sont des armes des sires d'Orvault, issus des Quatre-Barbes. Le filet ondé évoque la rivière le Cens. Le comble est une surbrisure. Blason conçu par l'héraldiste Michel Pressensé (délibération municipale du ).

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