Saint-Paul-Mont-Penit
Localisation
Saint-Paul-Mont-Penit : descriptif
- Saint-Paul-Mont-Penit
Saint-Paul-Mont-Penit est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Géographie
Le territoire municipal de Saint-Paul-Mont-Penit s'étend sur 1 676 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 44 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 12 et 71 mètres,.
Saint-Paul-Mont-Penit est située au centre géographique de l'ancien canton de Palluau, dans le Nord-Ouest vendéen ; toutes les communes de celui-ci lui sont limitrophes, sauf Apremont (Vendée). Sa superficie est de 1 658 Petite Boulogne, affluent de la Vie.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 amplitude thermique annuelle de 13,5 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Palluau à 3 vol d'oiseau, est de 12,6 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « Commune 7295 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Saint-Paul-Mont-Penit », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
Histoire
Les premières traces d'occupation du territoire de la commune remontent au Néolithique, en témoignent les nombreuses haches en pierre polie trouvées principalement dans les vallées de la Petite Boulogne et en aval du ruisseau dit de Saint Paul autrefois nommé ruisseau du Guy (gué). Ces premiers habitants établissent leurs habitations sur les sols les plus fertiles et les plus faciles à travailler manuellement. Les Gaulois puis les Romains poursuivent l'œuvre de défrichage (site archéologique des Robinières aux Grois). Ces derniers améliorent les voies de communication venant du littoral qui traversent le territoire de la commune pour converger vers la grande voie romaine passant à Palluau.
Aux alentours du Xe siècle, un château érigé sur une motte castrale constitue l'un des maillons d'un système de défense contre les envahisseurs, notamment les Normands. Le site porte le nom de Pas du Château et c'est là qu'il faut chercher l'origine de la seconde partie du nom de la commune ; Mont désignant une éminence sur laquelle se dresse le donjon et Penit, Peny, Penil suivant des graphies qui ont varié au cours du temps serait tout simplement le patronyme de son propriétaire.
L'évolution des techniques militaires, alliées au caractère périssable des matériaux, et sans doute pour d'autres causes que nous ignorons, les habitants qui devaient être peu nombreux, s'installent en amont en un lieu plus sain et mieux exposé. C'est à cette époque qu'arrivent les premiers religieux détachés de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise. Ils construisent la première église, leur habitation (un modeste prieuré) et placent le lieu sous la protection de saint Paul (apôtre des Nations) d'où le nom définitif : Saint-Paul de Mont Penit (Saint-Paul rattaché au nom du lieu qu'ils viennent de quitter : Mont Penit, Peny ou Penil). Le terme Nation est d'ailleurs resté dans l'appellation d'une rue : les Garennes de la Nation. Le prieuré bénéficie d'une donation importante tant en biens fonciers qu'en droits féodaux, notamment basse et haute justice à mi-temps, qui laisse à penser qu'un seigneur (peut-être celui du lieu) leur a légué une partie de ses prérogatives et possessions dont une dizaine d'hectares pour le prieur lui-même, un bois et deux fermes, l'une aux Grois et l'autre à la Petite Limonière. Il devient ainsi le troisième bénéfice de l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise.
Pendant les guerres de Religion, l'église est brûlée et, en 1562, l'aisance du prieuré attise la convoitise des Clérembault de Chantebuzain de Grand'Landes, mi-huguenots, mi-brigands, qui le prennent par les armes, le pillent et en conservent les bénéfices. Ces faits sont jugés par le tribunal d'exception des Grands Jours de Poitiers en 1567. En fuite, ils échappent à la sentence de mort et, rapidement leurs descendants redorent le blason familial en devenant, entre autres, propriétaires du château de Palluau.
L'église, qui est d'ailleurs la seconde, est remise en état et embellie. En 1603, on y place sur un mur latéral de la nef, un groupe appelé la Passion composé d'un grand christ (inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques) et de deux statues en bois polychrome représentant la Vierge et saint Jean. Le prieuré, fonctionnant sous le régime de la commende, est remis en état et agrandi. Un prieur commendataire qui ne réside pas sur place en perçoit les bénéfices et le prieur-curé vit avec la portion congrue améliorée par le revenu de la petite ferme exploitée par un collon.
La vente des biens de l'Église comme biens nationaux en 1791 et l'exil forcé du prieur Ambroise Rivereau et de son vicaire et neveu Jacques Rivereau (septembre 1792) poussent les habitants à la rébellion. Leur troupe, commandée par le capitaine de paroisse Tallonneau, s'illustre dans les combats de Palluau puis dans l'armée de Charette. En 1795, une colonne de républicains utilisant l'église comme caserne est délogée nuitamment sans ménagement. La quasi-totalité des bleus périt dans l'assaut et les victimes sont inhumées en un lieu qui se nomme toujours le Cimetière des Bleus.
L'église où s'est passé ce fait n'existe plus aujourd'hui ; trop exiguë et en mauvais état, elle a été rebâtie en 1883/1884.
LA POPULATION DU PAYS
À la veille de la Révolution, Saint-Paul-Mont-Penit compte environ 500 habitants. On trouve des moyennes annuelles de 19 à 22 baptêmes, 4 à 6 mariages et 12 à 17 décès. La mortalité infantile était considérable. En règle générale, les deux tiers des enfants mouraient avant sept ans, dit-on. Maladies et épidémies faisaient de grands ravages dans les familles. À l'époque, on remarque l'empressement de nos ancêtres à procurer le baptême à leurs enfants le jour même de leur naissance ou le lendemain au plus tard. La sépulture a lieu habituellement le lendemain du décès, parfois le même jour.
Toponymie
De temps à autre, au XVIIe siècle, les registres paroissiaux nomment la paroisse Saint Paul de Commequiers. Toutefois les autres documents civils font toujours état de Saint Paul de Mont Penit. Pendant la période révolutionnaire, l'appellation Saint Paul de Commequiers revient sans, curieusement, supprimer le terme religieux Saint.
Dans la seconde partie du XIXe siècle, profitant de l'essor économique, la commune s'est développée et plusieurs lieux-dits ont été créés sous la forme de fermes isolées : la Nomerie, le Machis, la Martinière, Bellevue, la Célinière, la Croix de la Liborgère, la Sorinière ou d'auberges comme les Plantes et le Pont-Ruisseau ou de maisons bourgeoises comme le logis de la Cantinière et l'extension de la Blanchère. Tout récemment sont venus s'adjoindre la Vigne du Rocher et le Pas du Château. Il est à noter la prédominance des hameaux de la Liborgère et de la Grènetière qui possèdent moulin (le grand moulin des Alouettes) meuniers, farinier, charpentier, sabotier, tisserand.
Ces informations proviennent du site Wikipedia. Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Saint-Paul-Mont-Penit dans la littérature
Découvrez les informations sur Saint-Paul-Mont-Penit dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
1542 autres localités pour Pays-de-la-Loire
Vous pouvez consulter la liste des 1542 autres localités pour Pays-de-la-Loire sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/villes.html.
Nederlandse vertaling
U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.
Bij voorbaat dank.
Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 30/10/2024 gewijzigd
Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/fr/fr-pdl/291916.html
De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.