Château-Guibert

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Château-Guibert : descriptif

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Château-Guibert

Château-Guibert est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Géographie

Le territoire municipal de Château-Guibert s'étend sur 3 519 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 51 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 5 et 84 mètres,.

La commune est située dans le bocage vendéen, à mi-chemin entre La Roche-sur-Yon, chef-lieu du département, et Luçon. D’une superficie de 3 519 hectares, elle est la troisième plus vaste des communes du canton.

Les cours d'eau traversant la partie centrale de la commune ont contribué à lui forger un paysage vallonné et aux coteaux escarpés. Le bourg lui-même est situé sur un éperon rocheux, entouré de chaque côté par deux rivières encaissées. À l'est coule le Tourteron. Il vient se mêler à la Moinie, qui coule à l’ouest et au pied de Château-Guibert. Plus loin, la Moinie se fond dans le Marillet, qui traverse la commune en son milieu.

La mise en eau de ces vallées, à la suite de la construction de retenues d'eau, a modifié le paysage. Le barrage du Marillet, construit entre 1983 et 1987, retient 7 200 000 Mervent.

Avant que Bellenoue, Corbaon, et Château-Guibert ne fusionnent en 1827, les rivières traçaient les limites naturelles et administratives entre les communes.

À l'inverse de la majorité des communes, et du fait de la situation particulière du bourg, la majorité des habitants de Château-Guibert n'habite pas en son chef-lieu mais au hameau de la Mainborgère, traversé par la RD 746 reliant La Roche-sur-Yon à Luçon.

Communes limitrophes de Château-Guibert
Saint-Florent-des-Bois Thorigny Les Pineaux
Le Tablier Château-Guibert Moutiers-sur-le-Lay
Rosnay Mareuil-sur-Lay-Dissais

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 13,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sainte Gemme la Plaine_sapc », sur la commune de Sainte-Gemme-la-Plaine à 14 vol d'oiseau, est de 13,0 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. « Commune 25633 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Château-Guibert », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).

Toponymie

Le nom Château-Guibert vient de château et du nom de son propriétaire, Guibert. Les textes du Moyen-Âge désignent la paroisse sous le nom de Castro Gilberti ou Guilberti, le château de Gilbert ou Guibert.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Fond-Guibert.

En poitevin, la commune est appelée Chatea-Ghibért.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  2. , Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, ISBN ), p. 95.

Histoire

La situation du bourg, sur un piton encadré par deux rivières, indique l'existence d'un ancien château seigneurial, dont le propriétaire se nommait Guibert. Sur le cadastre de 1820, le bourg possède une église, un presbytère, une ferme et quelques maisons.

Malgré la disparition du château qui lui a donné son nom, la seigneurie de Château-Guibert a subsisté et il est possible de relever les noms de quelques seigneurs du lieu.

Dans la première moitié du .

Vers 1586, le seigneur de Château-Guibert est Gilles de Montauzier, qui prit les armes contre les protestants durant les Guerres de Religion. Ce gentilhomme catholique, marié mais sans enfants, demeurait dans la paroisse voisine de Beaulieu sur Mareuil. Madeleine de Montauzier (vraisemblablement sa sœur) avait épousé en 1598 Pierre de Malherbe, et leur fils, Jacques, fut seigneur de Château-Guibert à la suite de son oncle.

Jacques de Malherbe se sépare de son héritage avant le milieu du siècle et la seigneurie entre dans une autre famille. En effet, en 1649, c'est Jacques Yvon qui est seigneur de Château-Guibert. En 1683, c'est Olivier Yvon, fils aîné de Jacques, qui est titré de la sorte, son père étant décédé avant cette date. Lui-même décède au début du XVIIIe siècle et en 1712, c'est sa sœur et unique héritière Suzanne Yvon, qui porte le titre de dame de Château-Guibert.

Après la famille Yvon, c'est la famille Trudaine qui est propriétaire de la modeste seigneurie de Château-Guibert ainsi que d'autres terres environnantes. Dès 1735, Renée Madeleine de Rambouillet de la Sablière, veuve de Charles Trudaine, est qualifiée de Dame de Château-Guibert. A son décès en 1746, le conseiller d'État et intendant des finances Daniel-Charles Trudaine reçoit en héritage cette terre et en devient le nouveau seigneur. Il meurt en 1769 et son fils Philibert Trudaine en hérite, pour peu de temps car il décède en 1777. Son fils, Charles Trudaine, est le tout dernier à être qualifié de seigneur de Château-Guibert, quelques mois avant le début de la Révolution Française.

Entièrement agricole, le village s'est développé en longueur, enserré de part et d'autre par les communes de Bellenoue et de Corbaon, réunies à Château-Guibert en 1827.

À partir de cette date, le bourg se développe. Les fermes, de 25 à 40 hectares, produisent du lait et de la viande, ainsi que du blé, de l'orge et de l'avoine. Après la Seconde Guerre mondiale, la mécanisation se généralise. La commune est dotée d"électricité en 1950, puis d'eau courante. Les petites propriétés se regroupent. En 1983, la construction d'un barrage entraîne un remembrement.

Ancienne commune de CorbaonAncienne commune de Corbaon

L'église Saint-André de Corbaon est citée pour la première fois vers 1300 (Corban) mais ses vestiges actuels indiquent une construction du commanderie de Billy, une possession de l'ordre de Malte attestée à partir de 1455. Ruinée lors des guerres de Religion, l'église est réhabilitée au . La commune de Corbaon est créée en 1790 sur le territoire de cette paroisse qui s'étendait sur la partie sud-ouest de l'actuelle commune de Château-Guibert, à l'ouest du Marillet et au sud du ruisseau de la Rochette. La guerre de Vendée ruine de nouveau l'église : la paroisse ne sera pas relevée après la Révolution. L'ancienne cure avec son exploitation agricole, formant l'unique habitation du « bourg », fut achetée par Gabriel Micheau, maire de Corbaon de 1797 à 1826. Au recensement de 1821, la commune comptait 254 habitants ; elle fut réunie à celle de Château-Guibert en même temps que Bellenoue par ordonnance royale du 21 août 1827.

Ancienne commune de Bellenoue

Dans les dialectes de langue d'oïl, une noue (du latin nauda) désigne un lieu marécageux. L'histoire de Bellenoue commence vers 1047 avec la fondation d'un prieuré par le vicomte de Thouars Geoffroy II et sa seconde épouse Adenor (ou Aénor). Ce prieuré est confié à l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. L'église du prieuré est également celle de la paroisse. En 1790, une commune, correspondant au territoire de cette paroisse, est créée : elle s'étendait sur la partie orientale de l'actuelle commune de Château-Guibert, à l'est de trois cours d'eau que sont le Marillet, le Guérineau et le Tourteron (ou ruisseau du Pont de Luçon). Pendant la guerre de Vendée, l'église est incendiée. Après la Révolution, la paroisse n'est pas rétablie et la petite église en croix latine avec un chœur en abside sera finalement rasée durant le deuxième quart du . La commune de Bellenoue, qui comptait environ 250 habitants, est réunie à Château-Guibert en même temps que Corbaon en 1827.

Héraldique

Blasonnement :
Écartelé : au premier, de gueules à la croix de Malte d'argent ; au deuxième, d'azur aux deux clefs d'argent passées en sautoir ; au troisième, d'azur à la fasce d'argent chargée de trois étoiles de gueules ; au quatrième, de gueules à la croix double d'argent.
  1. «  », sur corpus.enc.sorbonne.fr (consulté le ).
  2. Source : Le Patrimoine des communes de la Vendée, collection dirigée par Jean-Louis Flohic, 2001.
  3. a et b «  ».
  4. a b c et d «  », sur archives.vendee.fr.
  5. a et b «  ».
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :1
  7. abbé Aillery, Chroniques paroissiales, tome deuxième, canton de Mareuil, Luçon, M. Bideaux, imprimeur de l'évêché,

Héraldique

Blasonnement :
Écartelé : au premier, de gueules à la croix de Malte d'argent ; au deuxième, d'azur aux deux clefs d'argent passées en sautoir ; au troisième, d'azur à la fasce d'argent chargée de trois étoiles de gueules ; au quatrième, de gueules à la croix double d'argent.

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Château-Guibert dans la littérature

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