Rablay-sur-Layon
Localisation
Rablay-sur-Layon : descriptif
- Rablay-sur-Layon
Rablay-sur-Layon (se prononce /ra.blε.syr.lε.jɔ̃/) est une commune déléguée de 800 habitants intégrée à la commune nouvelle de Bellevigne-en-Layon ; elle est située en France dans le département de Maine-et-Loire et la région des Pays de la Loire
Le village était avant le 1er janvier 2016 une commune à part entière. Rablay-sur-Layon tient sa notoriété de ses vignobles réputés, situés dans l’aire d’appellation du coteaux-du-layon, et de sa galerie d’art (le Village d’Artistes) ouverte la majeure partie de l’année.
Géographie
Situation
Rablay est au centre du triangle formé par les villes d’Angers, de Cholet et de Saumur et se situe à un peu plus de vingt-cinq kilomètres au sud d’Angers, à un peu moins de quarante au nord-est de Cholet et à un peu moins de quarante-cinq à l’ouest de Saumur.
Le Layon, qui se jette dans la Loire, constitue la limite nord située au pied de ses coteaux. Ceux-ci n’ont rien d’un relief extraordinaire mais sont, malgré tout, l’endroit de Maine-et-Loire le plus vallonné avec les environs de La Tourlandry et de Saint-Georges-des-Gardes, communes avec les points culminants du département.
Le territoire de Rablay-sur-Layon est limitrophe de quatre communes ou communes déléguées : Beaulieu-sur-Layon, Champ-sur-Layon (commune de Bellevigne-en-Layon), Chanzeaux (commune de Chemillé-en-Anjou) et Faye-d’Anjou (commune de Bellevigne-en-Layon). Saint-Lambert-du-Lattay (commune de Val-du-Layon) et Thouarcé (commune de Bellevigne-en-Layon) sont tout aussi voisins si l’on considère que leurs bourgs respectifs ne sont pas plus éloignés de Rablay que celui de Chanzeaux et qu’il n’y a pas de bourg entre ceux-ci et le centre de Rablay.
Beaulieu-sur-Layon à 2,5 Layon | ||||
Saint-Lambert-du-Lattay (commune de Val-du-Layon) à 5 km |
N | Faye-d’Anjou (commune de Bellevigne-en-Layon) à 5,4 km | ||
O Rablay-sur-Layon E | ||||
S | ||||
Chanzeaux (commune de Chemillé-en-Anjou) à 7,8 km |
Champ-sur-Layon (commune de Bellevigne-en-Layon) à 3,8 km |
Thouarcé (commune de Bellevigne-en-Layon) à 7,4 km |
Routes proches
Les route départementale 160 et autoroute 87 reliant Cholet à Angers sont à moins de cinq kilomètres du bourg de Rablay.
Transport en commun
Outre les cars scolaires desservant Rablay vers le collège voisin public le plus proche (à Thouarcé), la ligne régionale 420 d’Aléop qui relie Valanjou à Angers passe à Rablay et ensuite aux Ponts-de-Cé où se situe le lycée public le plus proche. La ligne fonctionne tous les jours ouvrables de l’année.
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc nord-est par le Layon qui coule du sud-est vers le nord-ouest et constitue une limite communale. Le réseau hydrographique communal comprend divers autres petits cours d’eau se jetant dans le Layon, dont le Dreuillé, le Doua, le ruisseau de la Raimbaudière et le ruisseau de la Roche.
Le Layon, de 89,9 km de longueur, prend sa source à Saint-Maurice-la-Fougereuse dans le département des Deux-Sèvres et la région de la Nouvelle-Aquitaine. Après une dizaine de kilomètres, il pénètre dans les Pays de la Loire dans le département de Maine-et-Loire pour se jeter dans la Loire à Chalonnes-sur-Loire. La station hydrométrique de référence la plus proche est située à Saint-Lambert-du-Lattay (pont de Bézigon), à 5 kilomètres en aval de Rablay-sur-Layon. Le débit mensuel moyen (calculé sur 52 ans pour cette station) varie de 0,32 ,. Sur le plan piscicole, le Layon est classé en deuxième catégorie piscicole, c’est-à-dire que les espèces sont essentiellement des poissons blancs (cyprinidés) et des carnassiers (appellation générique pour les poissons de types brochet, sandre, perche…).
Le Doua, ruisseau de 3,3 , qui a sa source à proximité du lieu-dit du Plessis à Chanzeaux, traverse le lieu-dit de Doua et à partir de ce lieu-dit délimite les territoires de Rablay et de Chanzeaux avant de se jeter dans le Layon. Il est alimenté par un émissaire partagé en amont en trois, le plus à l’est des trois ayant sa source près de la Girardière, celui du centre issu de l’étang de la Hussaudière,, celui le plus à l’ouest ayant sa source près du lieu-dit des Landes.
Le ruisseau de la Raimbaudière ou de la Rimbaudière (sans le premier « a »), appelé aussi des Raimbaudières (au pluriel), du Pré ou de la Petite Rimbaudière, de 3 Champ-sur-Layon), passe entre les lieux-dits du Pré (lieu-dit de Rablay-sur-Layon) et du Pré du Champ (lieu-dit de Champ-sur-Layon) et se jette dans le Dreuillé, rivière de 11 Valanjou et traverse Champ-sur-Layon. Le ruisseau de la Raimbaudière puis le Dreuillé, après que le premier se soit jeté dans le second, constituent jusqu’au Layon la majeure partie de la limite communale entre Rablay-sur-Layon et Champ-sur-Layon.
Le ruisseau de la Roche (appelé aussi de la Rabatière) prend sa source au sud de la commune, passe à la Rabatière puis entre le lieu-dit de la Roche et le bourg et finit par se jeter dans le Layon à proximité du pont supportant la RD 54. Sur l’ensemble de son parcours, le ruisseau de la Roche coupe du sud au nord la commune en à peu près deux parts égales.
Climat
Le climat relativement sec (570 .
Géologie
La région de Rablay-sur-Layon se situe sur un grand accident tectonique, l’accident du Layon, orienté N-O - S-E, que l’on peut suivre sur 120 km de Nort-sur-Erdre à Doué-la-Fontaine, accident aussi appelé faille de Nort-sur-Erdre. De part et d’autre de cette faille deux domaines très différents se juxtaposent. Au sud, des terrains antépaléozoïques sont attribués au Briovérien et, au nord, des terrains paléozoïques appartenant au sillon houiller de Basse Loire, d’âge carbonifère. Cet accident tectonique, mis en place au moment de l’orogenèse hercynienne (formation de la chaîne de montagne aujourd’hui Massif armoricain), a rejoué au Mésozoïque (après le Crétacé supérieur), au moment de la formation de la chaîne pyrénéenne et alpine, et a exhaussé les terrains paléozoïques au Nord. Cet exhaussement est responsable de la mise en place des coteaux du Layon. Au niveau de Rablay, ce rejeu fait apparaître deux types de fracture, l’accident lui-même et les décrochements perpendiculaires de moindre ampleur. Ce relief ainsi formé est actuellement bordé par un abrupt de faille à regard Sud-Ouest généralement très fort : 60 m à proximité du pont Barré (sur la commune voisine de Saint-Lambert-du-Lattay).
Les roches antépaléozoïques sont essentiellement des schistes et des grès, en disposition assez complexe, qui ont été métamorphisés c’est-à-dire retransformés au Carbonifère lors du plissement de la chaîne de montagne. Les terrains paléozoïques du Carbonifère sont formés de grès et de conglomérats entrecoupés de veines de charbon qui ont été autrefois exploitées. Un autre accident doublant en parallèle la faille du Layon fait apparaître au nord du compartiment carbonifère des schistes paléozoïques (Ordovicien) traversés par des plutons de microgranite et par des intrusions de roches de type basaltique témoignant d’un volcanisme très ancien. Recouvrant par endroit les terrains antépaléozoïques et paléozoïques, de minces dépôts de sables et de graviers du Crétacé (Mésozoïque) témoignent de l’existence de deltas fluviatiles face à une mer plus orientale.
Couplées à un climat doux et sec, ces particularités géologiques sont favorables à la culture de la vigne et les coteaux issus de l’accident du Layon permettent une situation bien ensoleillée et ventilée qui favorisent les vins sucrés par la précocité de la végétation et des vendanges surmûries.
- Distances par la route données par Mappy et arrondies à la centaine de mètres.
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- « », sur le portail national d’accès aux référentiels sur l’eau (consulté le ).
- Célestin Port dans son Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire (1876) appelle ce second cours d’eau le « ruisselet de la Hussaudière ».
- Célestin Port, dans le même ouvrage, appelle ce cours d’eau le « ruisselet des Landes ».
- Célestin Port, dans le même ouvrage.
- « », sur le portail national d’accès aux référentiels sur l’eau (consulté le ).
- 460) par Mireille Rousselle-Touchard
- Françoise Marot, géologue et secrétaire de la Société des études scientifiques de l’Anjou (SESA), et Romain Brossé, géologue et ancien professeur à l’Université d’Angers.
- Fiche sur le coteaux-du-layon sur le site de l’INAO.
Toponymie
Des textes et des cartes de 1047, 1087 et 1105 évoquent le village alors connu sous le nom d’Arrabletum (puis Arrableio au 1536). « Arrabletum » signifie « lieu planté d’érables ».
Histoire
La découverte au lieu-dit Moque-Souris, site au bord de Layon, d’un biface acheuléen et d’une hache de pierre témoigne de la présence humaine sur les lieux déjà à l’ère préhistorique.
Dans la seconde partie du foi chrétienne se répand dans la région grâce à saint Martin, évêque de Tours, la légende lui attribue aussi l’introduction de la vigne.
Au Moyen Âge, les terres de Rablay sont possédées par les seigneurs de Thouarcé.
À la Renaissance, en 1588, lors des affrontements entre catholiques et protestants, l’église est incendiée, comme la région est ravagée.
Au début du 1707, la dysenterie fait quatre-vingts morts en trois mois à Rablay, la maladie est arrivée de Saint-Lambert-du-Lattay le à la fin d’un été chaud et sec qui a asséché les puits. Un an et demi plus tard, l’hiver 1709, avec un froid extrême dans une majeure partie de l’Europe, fait quarante-sept morts à Rablay.
En 1774, la Compagnie des mines de Saint-Georges obtient, pour transporter son charbon, l’autorisation de la canalisation du cours inférieur du Layon. Les travaux, commencés en 1775, sont terminés en 1779 : un port et une auberge sont construits à Rablay et le Layon est coupé par une vingtaine d’écluses. Le surnom donné par les mariniers de « canal de Monsieur » est vite adopté (« Monsieur » pour le futur Louis XVIII, frère du roi Louis XVI, sous lequel est placée la protection de l’aménagement en canal). Grâce à ça, la région se développe et les vins des villages le long du Layon, notamment ceux des vignobles situés sur les coteaux à Rablay, sont bientôt vendus dans tout le nord de l’Europe par l’intermédiaire des commerçants hollandais qui ont des entrepôts à Chalonnes là où le Layon se jette dans la Loire.
En 1789, le cahier de doléances des gens de la paroisse de Rablay est assez exceptionnel, il réclame déjà l’abolition des droits seigneuriaux mais aussi la liberté « entière et définitive » de la presse et même un impôt unique sur le revenu. En parlant de ce cahier, Célestin Port dit qu’« il forme une constitution complète ». La Révolution fut d’importance à Rablay. En 1791, la loi sur la Constitution civile du clergé chasse le père Vallée, le curé, ainsi que son vicaire. Marie-Louis-François O’Brumier, habitant du bourg et agriculteur à Rablay au début de la Révolution devenu pendant la Terreur membre de la commission militaire, dénonce de nombreuses personnes, conduites ensuite à Angers et certaines exécutées. Le village n’est aussi qu’à quelques kilomètres de Chanzeaux, paroisse voisine et premier village « vendéen » : la cloche de l’église est brisée le par les soldats républicains car « servant aux rassemblements royalistes » mais Rablay est épargné par les « colonnes infernales », malgré tout, le canal du Layon est dévasté, le vignoble est en partie abandonné et des maisons détruites. La paix ne revient véritablement qu’après la restauration du culte catholique. Durant le Premier Empire, le Blocus continental arrête le commerce avec le nord de l’Europe et notamment l’Angleterre.
Administrativement, Rablay est rattaché au canton de Chanzeaux et au district de Vihiers lors de la création des cantons et des districts en 1790 puis au canton de Thouarcé-et-le-Champ et à l’arrondissement de Saumur en 1800. En 1824, comme tout le canton de Thouarcé, Rablay, initialement dans l’arrondissement de Saumur, en est détaché pour être rattaché à l’arrondissement d’Angers.
À la fin du vignoble, à peine rétabli, subit la crise du phylloxéra. Les communes voisines de Faye et de Champ sont touchées respectivement en décembre 1885 et en août 1886. En avril 1889, toutes les vignes autour du Layon dont celles de Rablay sont déclarées « anéanties ». En attendant le début du camomille romaine se développent.
En 1912, l’électricité arrive dans le bourg. Lors de la Première Guerre mondiale, la commune perd vingt-huit ou trente habitants partis comme soldats, il y aura également trois soldats morts lors de la Seconde Guerre mondiale et un durant la guerre d’Algérie. En 1939, Rablay devient officiellement Rablay-sur-Layon par décret. En 1947, le service des eaux est installé. En 1955, le « train du Layon » allant de Chalonnes-sur-Loire au lieu-dit de Perray-Jouannet sur la commune de Chavagnes circule et s’arrête pour la dernière fois à la gare de Rablay (en réalité sur la commune de Faye-d’Anjou mais bien plus proche du bourg de Rablay que de Faye), les rails sont retirés et la voie longeant le Layon aménagée en chemin de randonnées.
De 1955 à 1975, une usine de jus de fruits et de sodas portant le nom de Kopa fonctionne au lieu-dit la Roche.
En 1976 et 1983, sont construits respectivement les lotissements de la Brinçonnière et des Sablonnettes.
En 1987, le Village d’Artistes naît sous l’impulsion de quelques bénévoles. En 1994, le Festival de Rablay a lieu pour la première fois le week-end de la Pentecôte sous le nom « D’ici, c’est d’ailleurs ». Au milieu des années 1990, Rablay-sur-Layon devient membre de la communauté de communes des Coteaux du Layon créée depuis peu. Rablay constituait une paroisse entière jusqu’à la fin des années 1990 mais la paroisse de Rablay fusionne avec les paroisses des communes voisines pour former la paroisse Notre-Dame-du-Val-Layon-Hyrôme, celle-ci refusionnera en 2012 avec la paroisse Saint-Pierre-en-Layon pour former la nouvelle paroisse Saint-Pierre-en-Layon-Hyrôme. En septembre 2008, l’épicerie du village qui sommeillait depuis déjà quelques années se réveille sous la forme d’une épicerie associative embauchant des salariés et sous le nom « Goût Layon », cette initiative est orchestrée par un bon nombre de bénévoles du village. En 2011, le Festival de Rablay s’arrête après une dix-huitième édition.
En 2015, Rablay-sur-Layon est intégré au nouveau canton de Chemillé-Melay. Le
- Rivière Layon – Dictionnaire des canaux et rivières de France
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- 460 et 461) par Mireille Rousselle-Touchard selon les archives départementales de Maine-et-Loire.
- Information à Camifolia, jardin des plantes médicinales, aromatiques et tinctoriales situé à Chemillé-en-Anjou.
- 28 selon le mémorial au sein de l’église, 30 selon le monument aux morts qui recense « E. Porcher » et « J. Chemineau » en plus.
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