Saint-Lumine-de-Coutais

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Saint-Lumine-de-Coutais : descriptif

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Saint-Lumine-de-Coutais

Saint-Lumine-de-Coutais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Ses habitants s'appellent les Luminois et les Luminoises. Saint-Lumine-de-Coutais comptait 2 058 habitants au recensement de 2014.

Géographie

Situation de la commune de Saint-Lumine-de-Coutais dans le département de la Loire-Atlantique.

La commune de Saint-Lumine-de-Coutais fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Elle est située au sud-ouest du lac de Grand-Lieu, auquel le bourg est relié par un canal, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Nantes et 6 km à l'ouest de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

Les communes limitrophes sont Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu et Machecoul-Saint-Même.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 amplitude thermique annuelle de 13,3 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Même-le-Tenu », sur la commune de Machecoul-Saint-Même à 10 vol d'oiseau, est de 12,7 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  6. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le )

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Liminii en 1119, Cotex en 1150, Sanctus Leobinius en 1287, Coustays en 1409, Courtaye au .

Le nom de Saint-Lumine-de-Coutais vient de saint Lumine, c'est-à-dire Lubin de Chartres (ou Lupin, Léobin), l’un des évangélisateurs du pays de Retz. « Coutais » viendrait du latin castris : « château », en référence à la présence d'un camp militaire en ces lieux, bien que certains étymologistes y ont décelé le mot latin costa : « coteau », « côte », ou encore du breton couët : « bois ».

Saint-Lumine-de-Coutais se trouve dans la zone de transition linguistique entre gallo et poitevin. En gallo comme en poitevin et en français, le nom est Saint-Lumine ou encore Sint Luminn selon l'écriture MOGA du gallo. En breton, elle a été dénommée à la fin du vingtième siècle Sant-Leven-Ar-C'hoad par l'Office de la Langue Bretonne.

  1. a et b Office Public de la Langue Bretonne, «  ».
  2. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages : Loire-Atlantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Boudessoules, , 287 ISBN ), p. 249.
  3. «  », Institut du Galo
  4. «  », Chubri


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Histoire

Cette ville est une ancienne cité gallo-romaine. Une allée de buis, bimillénaire, est le seul vestige de cette époque. Bien que proche, le lac de Grand-lieu est difficilement accessible. Ainsi, au Moyen Âge, un canal (« La Douve du Grand Port »), a pu remédier à ce problème, la côte ouest du lac étant encombrée de levis (îlots flottants de végétation se déplaçant suivant le vent).

En 1424, le duc Jean V cède à son frère, Richard de Bretagne, les pêcheries de Saint-Lumine-de-Coutais.

Premier édifice religieux de la paroisse, la chapelle Notre-Dame du Châtellier (XVIe siècle) abrite aujourd'hui un musée d'art sacré, regroupant une collection d'objets antérieurs à la Révolution.

Pendant la guerre de Vendée, Saint-Lumine-de-Coutais, eut à subir la répression républicaine. À la sortie du bourg, un moulin transformé en mémorial garde les noms des 272 habitants victimes de la Révolution.

Fête du Cheval Mallet

Une fête folklorique locale d'origine médiévale portant le nom de « jeu du cheval Mallet » (ou cheval Merlet, cheval Merlette) fut organisée dans la paroisse de la commune pendant fort longtemps.

Durant la fête du cheval Mallet, un jeune chêne, comme ceux-ci, était abattu.

Cette fête est attestée dès 1644 où elle était mise en scène par neuf personnes, plus le sergent de la juridiction. Elle est mentionnée une nouvelle fois en 1678 avec huit acteurs, puis en 1723 avec sept,.

La fête était censée être liée à la nécessité de « rendre aveu à sa Majesté pour les marais et communs qu'il possède dans la paroisse ».

Elle est ensuite mentionnée régulièrement tout au long du . L’Église eut une réaction très violente à l'égard de cette tradition en raison d'une chanson annuelle où étaient détaillés tous les faits honteux liés aux habitants de la commune, et les textes témoignent de profonds désaccords entre l'autorité religieuse et politique. L'archidiacre Binet, qui visita la paroisse du village le , accusa la fête du cheval Mallet de causer des impiétés, désordres, ivrogneries et médisances, et menaça de refuser les sacrements à ceux qui participaient à cette tradition. Malgré les foudres des ecclésiastiques, la fête du cheval Mallet continua à être organisée, comme le constata le recteur Chevalier en 1768.

Le district de Machecoul interdit la fête du cheval Mallet le . Les habitants l'organisèrent pour la Pentecôte de cette année-là comme toutes les autres, et en représailles, le , « les vêtements, ustensiles et instruments servant à l'exercice du jeu connu en la dite paroisse sous le nom de Cheval Mallet ou Merlet » furent saisis, au prix de nombreuses protestations. Une autre source indique qu'« au début de 1793, un détachement de force armée se rendit à Saint-Lumine et y enleva le Cheval Mallet ».

Le , une notice sur la cérémonie du cheval Mallet fut lue à l'académie celtique par . En 1846, Alfred de Nore a également décrit le déroulement de la fête du cheval Mallet en détail.

Certains habitants de la commune cherchent à faire revivre cette ancienne coutume depuis 1988.

Reconstitution d'une fête de la Renaissance, en Angleterre, avec un « chevalet » ou « chibalet ».

Il s'agissait apparemment un jeu annuel (« mistère »), lié à un ancien droit seigneurial féodal dont l'origine est toujours inconnue, on sait simplement qu'elle demandait de nombreux préparatifs et nécessitait neuf acteurs. L'origine de la fête pourrait ainsi être beaucoup plus ancienne que le Moyen Âge, et liée au culte des druides comme semblent le prouver l'utilisation d'un chêne, du cheval et de baguettes fleuries. La cérémonie du cheval Mallet fut unique dans le canton.

La fête aurait eu plusieurs fonctions, entre autres celle de rituel du carnaval (où l'hiver était symboliquement tué), de catharsis, ou de célébration du renouveau de la nature, comme le prouve l'utilisation d'un bâton fleuri. Yann Brekilien mentionne une « danse du cheval Mallet » qui était un véritable ballet liturgique en l'honneur du printemps dans le pays nantais.

  1. a et b Gilles Perrodeau, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysderetz.online.fr (consulté le ), p. 1.
  2. a et b Académie celtique, Société nationale des antiquaires de France, Mémoires de l'Académie Celtique : ou recherches sur les antiquités celtiques, gauloises et françaises, lire en ligne), p. 380-381.
  3. a et b Gilles Perrodeau, «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysderetz.online.fr (consulté le ), p. 2.
  4. a et b Folklore de France, numéros 103-123, Confédération nationale des groupes folkloriques français, (lire en ligne), p. 57-60.
  5. a et b « Le jeu du Cheval Mallet décapité par la Révolution », La France pittoresque, lire en ligne).
  6. Académie celtique, Société nationale des antiquaires de France, Mémoires de l'Académie Celtique : ou recherches sur les antiquités celtiques, gauloises et françaises, lire en ligne), p. 375-378.
  7. Alfred de Nore, Coutumes, mythes et traditions des provinces de France, Périsse, , 304 lire en ligne), p. 203-205.
  8. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur museepaysderetz.free.fr, Musée du pays de Retz (consulté le ).
  9. a b et c Académie celtique, Société nationale des antiquaires de France, Mémoires de l'Académie Celtique : ou recherches sur les antiquités celtiques, gauloises et françaises, lire en ligne), p. 382-383.
  10. Yann Brekilien, La vie quotidienne des paysans en Bretagne au Hachette, , 366 lire en ligne), p. 317.

Héraldique

Blasonnement :
De gueules à Saint Léobin évêque debout nimbé d'or bénissant, posé sur une terrasse de sinople, accosté de deux grappes de raisin feuillées d'or, au chef d'argent chargé de trois canes passantes de sable.
Commentaires : L'évêque Saint Lėobin est le patron de la paroisse ; les raisins évoquent la vigne ; les cannettes rappellent les oies élevées sur les marais de Grand-Lieu. Blason conçu par l'abbé Boutin en 1945, enregistré le .

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