Valensole
Localisation
Valensole : descriptif
- Valensole
Valensole est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Valensolais. La commune comptait 3 155 habitants en 2021.
Géographie
Localisation
Le bourg, à 595 formé en amphithéâtre est situé sur une colline entre le Plateau de Valensole et la vallée de Notre-Dame. La commune est l'une des plus étendues de la région et comporte plusieurs hameaux.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Allemagne-en-Provence, Brunet, Le Castellet, Gréoux-les-Bains, Manosque, Oraison, Riez, Saint-Martin-de-Brômes, Villeneuve et Volx.
Les communes limitrophes de Valensole sont :
Oraison Villeneuve Volx |
Le Castellet | Brunet | ||
Manosque | N | Riez | ||
O Valensole E | ||||
S | ||||
Gréoux-les-Bains | Saint-Martin-de-Brômes | Allemagne-en-Provence |
Géologie
Le début de l'ère tertiaire est marqué par le soulèvement pyrénéen entre - 60 et - 40 Ma. Le contrecoup de ce soulèvement forme dans la région de Valensole les grands massifs et petites chaînes montagneuses : Lure, Ventoux, Luberon, Nerthe, Étoile..., orientés est-ouest. Lors du soulèvement pyrénéen, la faille de la Durance s'active. L'ouest s'abaisse et l'est se relève, délimitant une vaste zone fluvio-lacustre : le bassin de Forcalquier, qui reçoit, entre autres, les sédiments venant de la zone est. Il y a quinze millions d'années, les Alpes continuent leur formation. Ces puissants mouvements géologiques accentuent encore les plis est-ouest des chaînes et massifs provençaux. La faille de la Durance se manifeste à nouveau. La zone occidentale se soulève tandis que la zone orientale s'enfonce formant une large dépression dans laquelle se déversent les eaux des ancêtres des torrents venant du sud du massif Estérel-Corso-Sarde. Ces rivières puissantes, alimentées par des phénomènes climatiques violents, transportent des quantités de matériaux : galets, sables, argiles, calcaires solubilisés, qu'elles amènent dans la dépression où ils s'accumulent pour former l'énorme dépôt des poudingues de Valensole, résultat de millions d'années d'érosion en milieu karstique.
Vers - 8 Ma, le massif Estérel-corso-sarde s'effondre, isolant la Corse et la Sardaigne du continent, ce qui modifie profondément le réseau hydrographique. Les rivières de Basse-Provence qui coulaient vers le plateau de Valensole, s’écoulent vers la mer Méditerranée. Le remplissage va se poursuivre pendant encore 5 ou 6 millions d'années. Le vaste dépôt de Valensole est constitué de couches de galets plus ou moins grossiers selon les provenances et les courants. Ces galets sont diversement cimentés entre eux suivant les apports, les compressions, ce qui délimite des couches dures et des couches plus friables. La hauteur de ces dépôts atteint 838 mètres vers Fourevière sur la limite de la commune des Mées et de Puimichel (entre Guillot et les Allemands), et 1 400 mètres sur les hauteurs de Volonne[réf. incomplète]. Sous le poids de cette masse de matériaux, l'écorce terrestre s'enfonce, ce qui provoque des mouvements en bordure du dépôt.
Les couches bougent, basculent, s'affaissent, provoquant flexures et failles. L'accumulation des conglomérats de Valensole s'étale sur 10 millions d'années environ. Vers - 3 Ma, le comblement s'arrête.
Les rivières vont aménager leurs vallées à travers le poudingue et l'érosion pluviale, glaciaire, fluviale, va découper le relief du plateau en formant vallons et collines.
Relief
Hydrographie
Valensole est arrosée par la Durance, limite ouest de la commune, ainsi que par son affluent l'Asse, en limite nord. La commune compte également plusieurs cours d'eau, affluents de la Durance, de l'Asse (Alpes-de-Haute-Provence), et du Verdon.
Environnement
La commune compte 3 758 .
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 amplitude thermique annuelle de 16,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 671,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 0,9 | 3,3 | 5,9 | 9,5 | 13,3 | 15,6 | 15,6 | 12,1 | 9,1 | 4,7 | 1,8 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 5,9 | 8,9 | 11,7 | 15,6 | 20 | 22,7 | 22,4 | 18,2 | 14,2 | 8,8 | 5,8 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,5 | 10,9 | 14,5 | 17,5 | 21,7 | 26,7 | 29,8 | 29,3 | 24,2 | 19,3 | 13 | 9,8 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−7,1 07.01.21 |
−10 04.02.12 |
−8,1 02.03.05 |
−3,4 14.04.1998 |
0,5 06.05.04 |
5,7 12.06.1995 |
8,7 16.07.01 |
8,9 16.08.10 |
3,2 27.09.10 |
−0,9 28.10.12 |
−6,2 27.11.10 |
−9,3 29.12.1996 |
−10 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,5 28.01.08 |
22,1 28.02.19 |
25,3 21.03.02 |
27,8 09.04.11 |
32,3 28.05.1997 |
41,1 28.06.19 |
36,6 31.07.20 |
38,3 23.08.23 |
32,6 04.09.16 |
30 08.10.23 |
21,5 02.11.1996 |
21,8 31.12.21 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 44,6 | 35,7 | 42,1 | 64,8 | 64,7 | 50,2 | 33,9 | 50,2 | 55,7 | 75,8 | 96,8 | 57,1 | 671,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,5 1,1 44,6 | 10,9 0,9 35,7 | 14,5 3,3 42,1 | 17,5 5,9 64,8 | 21,7 9,5 64,7 | 26,7 13,3 50,2 | 29,8 15,6 33,9 | 29,3 15,6 50,2 | 24,2 12,1 55,7 | 19,3 9,1 75,8 | 13 4,7 96,8 | 9,8 1,8 57,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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- IGN, Géoportail, consultation à l’échelle Ville + 1/4, le 12 décembre 2008
- Sondage des Mées (1976-1977), carte géologique de la France. 943 Forcaquier Feuille 3341. BRGM 1982
- Jean Goguel, Les Alpes de Provence, Géologie Régionale de Ici France, Paris, 1953
- Dossier de paca.ecologie.gouv.fr.
- L'eau dans la commune
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 909 (Valentiolam), est tiré du nom de Valence, avec le suffixe diminutif -ola. Valensole, en latin Valensolia (qui est aussi écrit Valenzolia et Valentiola selon les scribes et les époques), est situé sur le versant d'une colline, à 45 kilomètres au sud-sud-est de Digne. D’autres étymologies proposées font dériver son nom, soit de Vallis solis, à cause de son exposition au sud-est ; soit autres de Variancense solum, terre des Variacens, qui seraient un peuple gaulois ou ligure. Ces derniers apportent en preuve et la domination provençale[pas clair] Varensoro, et des actes où l'on trouve Valensole. Ce dernier sentiment ne peut qu'être préféré, si on remarque la belle vallée qui se déroule au pied de la ville, s'appelait jadis ager Variancensis, nom que portait aussi le pagus.
Le village s'appelle Valençòla en provençal selon la norme classique et Valensolo selon la norme mistralienne.
- , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne)., § 30 409, p 1726
Histoire
Antiquité
À l'époque gallo-romaine, un village, se situait à l'extrémité de la vallée dans le quartier d'Arlane. On y a retrouvé des fragments de colonnes de granit gris, et les ruines d'anciennes bâtisses occupant une vaste superficie, et des monnaies de la république marseillaise, de la République romaine et de l’Empire. On y a aussi mis au jour des tombeaux et des lampes sépulcrales. Ce village fut détruit par le feu, peut-être par une invasion barbare. Les habitants se retirèrent alors sur la colline voisine pour s’y fortifier.
La découverte la plus remarquable du céramique, d'une contenance de 150 litres environ. Sur le bord de ce dolium, se trouve marqué le chiffre XVII. Ce vase est le seul qui ait été trouvé entier, parmi une grande quantité de fragments d'urnes semblables.
La Voie Domitienne (voie prétorienne, via prætoriana) partant de Cimiès, et passant par Glandèves, Annot, Vergons, Castellane, Moustiers, Riez, Valensole, Saint-Tulle, Monfuron, et Cereste, aboutissait à Apt. Cette voie reliait les trois colonies Romaine de Cimiès, de Riez, et d'Apt. Des bornes milliaires se retrouvant sur la D8 et la D4 confirment la présence de cette ancienne voie.
Moyen Âge
Le cimetière de la Baisse Sainte-Anne, établi sur une butte au nord du village, a été fouillé dans les années 2000. C’est d’abord une nécropole de l’Antiquité tardive, qui est utilisée jusqu’au siècle. Elle témoigne des changements culturels assez rapides de la population de Valensole : alors que pendant la fin de l’Antiquité, elle conserve des rites païens (offrandes dans les tombes), les morts des peste justinienne.
Plus tard, à la fin du comtes de Provence possédaient en domaine direct la moitié de la terre de Valensole, tandis que l'autre moitié appartenait à des seigneurs. L’un d’eux, seigneur de la moitié de la ville, mourut en laissant un fils unique, Mayeul. Jeune seigneur, après la mort de ses parents, il se retire à Mâcon ou il est fait chanoine, puis archidiacre, enfin élu au siège de Besançon. Pour se soustraire à la dignité épiscopale, il alla secrètement s'enfermer au monastère de Cluny, dont il fut plus tard élu abbé. Mayeul en renonçant au monde avait cédé tous ses droits seigneuriaux dans Valensole au comte de Provence, ne se réservant que sa maison natale, et l'église du lieu, afin d'y établir une communauté de son ordre. En 990, le comte meurt et lègue à l’abbaye de Cluny le fief de Valensole, qui y installe un prieuré. L’ordre de Cluny devient dès lors seigneur en partie de cette ville. Il y était représenté par les religieux que saint Mayeul y avait déjà institués. Pour donner à cette nouvelle maison tout le développement et la stabilité nécessaires, Odilon de Mercœur, successeur de Mayeul, transigea avec Alméralde, évêque de Riez, en l'an 1010. Moyennant un don de 90 sous en or, et une redevance annuelle et perpétuelle de 27 deniers en faveur de l'évêché, l’évêque céda à l'abbaye de Cluny l'église paroissiale Saint-Maxime-de-Riez, avec les offrandes et les dîmes. L'abbaye de son côté s'obligea d'entretenir dans le monastère de Valensole cinq religieux soumis à un prieur, et chargés de l'office divin comme dans les églises collégiales, et d'entretenir de plus, pour l'administration des sacrements, un nombre de prêtres séculiers nommés par l'évêque diocésain. À cette époque, des lieux-dits comme Aubanet, hameau abandonné au nord-est du village, ou les Marges au sud-ouest sont déjà habités et cités dans des textes (en 909).
Au siècle, une motte castrale est élevée au lieu-dit la Moutte.
Au Moyen Âge, Le Bars (signalé au début du siècle dans les chartes) et Villedieu (également signalé dès 1037) formaient deux communautés indépendantes. Leurs églises paroissiales, toutes deux sous l’invocation de Sainte-Madeleine, avaient aussi été données à l’abbaye de Cluny au début du siècle. Ces deux communautés, qui comptaient respectivement 14 et 31 feux en 1315, sont fortement dépeuplées par la crise du siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexées par celle de Valensole au .
Un petit terroir, celui de Septem Fontes (Font Sainte), appartenait à l’abbaye Saint-Victor de Marseille.
Bien située à un carrefour entre moyenne Durance, Moustiers et Digne, et dans un terroir fertile, Valensole accueille une foire à partir de 1282, foire qui se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Cette foire jouait le rôle de marché de redistribution régional et confirme que Valensole avait à l'époque le rayonnement d'une capitale régionale. Un péage était également établi dans la ville, ainsi qu’au village de Villedieu, sur la route longeant la Durance et reliant Aix et Sisteron,.
Les Juifs étaient présents à Valensole : en 1305, leur petite communauté juive comptait 2 feux. Ici comme partout ailleurs, leur religion leur attirait de la part des habitants des vexations et des inquiétudes. Le prince[Qui ?] déclare prendre les Israélites sous sa protection ; il défend de les inquiéter dans leur usages et leur pratiques.
Dans les premiers jours du mois de janvier de l'an 1296, les États de Provence se tiennent à Valensole. Le but de cette réunion est inconnu. Charles II d'Anjou venait à peine de conclure la paix qui mettait un terme à une trop longue guerre. Une des conditions de cette paix étant le mariage de sa fille Blanche avec Jacques d’Aragon. Cet événement, étant le nombre des six cas impériaux, autorisait la demande d'un subside extraordinaire de la part de la Provence.
Le , le roi Charles II céda à l'abbaye de Cluny la moitié de la juridiction qu'il possédait encore à Valensole. Il ajouta à ce don la juridiction des châteaux du Bars et de Villedieu qui lui appartenaient. Ces cessions conférèrent ainsi aux abbés de Cluny la presque totalité de la seigneurie de ce lieu. Mais nonobstant cela, les habitants de Valensole et les successeurs même de Charles II opposèrent des résistances presque continuelles à l'exercice de la haute et basse justice que s'arrogeaient les abbés de Cluny. Fatigué de ces contestations le roi Louis II envoya Jean de Sade à Valensole en 1408 avec plein pouvoir de les terminer. Par une transaction de l'année suivante, qui fut ensuite confirmée aux abbés de Cluny, les comtes renonçaient à tous leurs droits sur la terre de Valensole. Enfin en 1475, le roi René ajouta à ces privilèges la concession des droits de régale.
Époque moderne
Plusieurs habitants se convertissent au protestantisme au siècle, ce qui provoque une réaction hostile chez certains adeptes du catholicisme. Quelques mois après le massacre de la Saint-Barthélemy parisien, le , le tocsin est sonné, et une émeute anti-huguenote se déclenche, se soldant par la mise à mort de l’un d’entre eux, l’expulsion des protestants et le pillage de leurs maisons.
Le prince Armand de Bourbon-Conti donna à la communauté de Valensole, en 1664, un capital de 1 500 livres pour servir à l'augmentation des honoraires des régents du collège. Cet établissement, que les évêques de Riez protégeaient, se maintient jusqu'en 1789.
La peste se déclara à Riez dans les premiers jours de juillet de l'an 1629, et à Valensole en 1632 (fin le ). Un hôpital des pestiférés avait été établi dans le quartier de la Trinité, où la majorité des victimes y a été inhumée. Une procession annuelle et votive est célébrée chaque . De nos jours, cette procession a été fixée au dimanche de la Très-Sainte Trinité. Une messe y est chantée dans la chapelle de ce quartier. Un grand pique-nique s'y déroulait encore au .
Les États de Provence siègent à Valensole en 1629 et 1630.
Un bureau de la poste royale est installé à Valensole sous l’Ancien Régime. L'habitat est alors très dispersé : sur les 3 117 habitants de la communauté, seuls 686 sont au village de Valensole. La communauté compte encore 76 bastides, et 56 maisons dans 7 hameaux.
À la veille de la Révolution, la ville compte une loge maçonnique, Saint-Jean-d’Écosse de l’unité affiliée à la loge de Saint-Jean d’Écosse de Marseille,.
Révolution française
La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant . En 1792-1793, la section de est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu’à leur proscription le et l’écrasement de l’insurrection fédéraliste en juillet.
Lors de la Révolution française, le fait que l’amiral de Villeneuve continue de faire carrière, et que son frère l’abbé Jean-Baptiste de Villeneuve soutienne le nouveau régime (il est le premier évêque de Digne constitutionnel, élu en 1791) poussa la noblesse locale à ne pas émigrer, et leur permit donc de ne pas perdre leurs biens (les biens des émigrés étaient déclarés biens nationaux). En conséquence, la classe des ouvriers agricoles et petits fermiers, qui ne put profiter de leur vente, resta pauvre et constitua un soutien fort au Front populaire. Elle s’engagea également fortement dans la Résistance intérieure française.
Le collège de garçons ferme à la Révolution, ainsi que le pensionnat de jeunes filles des Ursulines.
Époque contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, pour défendre la République. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 71 habitants de Valensole sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.
Comme de nombreuses communes du département, Valensole se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu . La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire quatre écoles neuves, au chef-lieu, et aux hameaux du Bars, des Chabrands et de Saint-Grégoire.
La Libération de Valensole est marquée par le passage d’une colonne de la division d’infanterie (US), le matin du 18 août 1944, venant de Riez et se dirigeant sur la vallée de la Durance.
La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945.
La commune est connue dans le milieu ufologique. En 1965, un agriculteur affirma avoir observé un OVNI et 2 êtres humanoïdes. Ses affirmations ont été réfutées par Dominique Caudron.
- Féraud 1972, p. 349.
- Anne Richier, « Valensole », Archéologie médiévale, no 39, 2009, Éditions du CNRS, p. 315-316
- Féraud 1972, p. 350.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 205
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- Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 31
- Féraud 1972, p. 351.
- Louis Stouff, « Port, routes et foires du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 86.
- Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris, SEVPEN/EHESS, coll. « Démographie et société » (no 5), , p.110.
- Baratier et Hilsdesheimer, « Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 122.
- Baratier 1961, p. 70.
- Féraud 1972, p. 352.
- Féraud 1972, p. 356.
- Féraud 1972, p. 354.
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- Baratier 1961, p. 117.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 292
- Robert-Henri Bautier, « Les loges maçonniques (seconde moitié du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, cartes 120 et 121 et commentaire.
- Patrice Alphand, p 296-297
- Michel Vovelle, « Diffusion et répression du mouvement fédéraliste en 1793 », inBaratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 157 et commentaire.
- Pierre Girardot, « Diversité, unité et prolongement de la Révolution dans les Basses-Alpes, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307, 1er trimestre 1989, p.142.
- Girardot 1989, p. 142-144.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 69.
- Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
- Labadie 2013, p. 16.
- Labadie 2013, p. 11.
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- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- Dominique Caudron, « Le Baron noir et ses ancêtres », Communications, lire en ligne).
Héraldique
Blason | D'azur à la lettre V capitale d'or surmontée d'un soleil du même,. |
|
---|---|---|
Détails | Armes parlantes.
Valensole, Vallis Solis en latin, « la vallée du soleil » et la lettre V capitale, initiale du nom de la ville. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Dominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
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