Peyruis [peʁɥi] est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom des habitants de Peyruis est Peyruisiens,.
Géographie
Les communes limitrophes de Peyruis sont Montfort, Château-Arnoux-Saint-Auban, Les Mées, Ganagobie, Sigonce, Montlaux et Mallefougasse-Augès.
Géologie
Article connexe : Géologie des Alpes.
Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes :
la nappe de Digne à l'est, au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
Topographie
Le territoire se situe dans la partie est de la vallée de la Durance.
Hydrographie
Peyruis est située sur la rive droite de la Durance ; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et autrefois était redoutée pour ses crues (elle était appelée le ) aussi bien que pour ses étiages. Elle est aménagée avec une digue de 3 km qui protège des crues de la rivière.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de Provence-Alpes-Côte d'Azur et Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 amplitude thermique annuelle de 17,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 9 vol d'oiseau, est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Occupation du sol
La commune compte 900 .
Hameaux : Piousin, Gaud
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Peyruis est également exposée à trois autres risques naturels, :
feu de forêt,
inondation (dans la vallée de la Durance),
mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort (ce risque n’est pas pris en compte par la base de données du ministère de l’Environnement).
La commune de Peyruis est de plus exposée à plusieurs risques d’origine technologique :
celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations, principalement destinés à fournir en matières premières les usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron :
en ce qui concerne la voie ferrée, c’est la Grenoble) qui traverse la commune (et le village) ;
l’autoroute A51 et la départementale RD4096 (ancienne route nationale 96) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
enfin, la canalisation Transéthylène qui transporte de l’éthylène vers l’usine de Saint-Auban traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire ;
le risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion ;
le risque industriel : les accidents de l’usine Arkema de Saint-Auban, classée Seveso seuil haut, menacent la commune .
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2004 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme et le Dicrim existe depuis 2010. La commune est de plus incluse dans le plan particulier d'intervention de l’usine Arkema .
Le dernier tremblement de terre fortement ressenti à Peyruis est celui du 23 février 1887, dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia, et qui a été ressenti avec une intensité macro-sismique ressentie de VII sur l’échelle MSK.
Transports
Il existe une navette régulière en autocar entre Peyruis et Château-Arnoux-Saint-Auban.
↑ Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
↑ Carte géologique de la France au 1:1 000 000.
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↑ Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
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↑ Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
↑ Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 88.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Petrozium en 1068, Petrosium en 1086. Le lundi , Jean Lefèvre, évêque de Chartres et chancelier des Comtes de Provence, gîte dans la forteresse, un simple château fortifié, qu'il appelle Pierwez.
Selon Jules Reymond, son nom viendrait de Petronius ruit, consul romain tombé dans une embuscade. L'origine du village remonterait au siècle ;
Selon Ernest Nègre son nom fait allusion au territoire pierreux (latin petra + ucium).
Peyruis se nomme Peiruís en provençal de norme classique et Peirui en provençal de norme mistralienne.
↑ Cité dans des livres de comptes.
↑ Dans le Journal de Jean Lefèvre, évêque de Chartres et chancelier des Comtes de Provence Louis Ier (1382-1384) et Louis IIe (1384-1417).
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↑ , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Librairie Droz, ISBN , lire en ligne)., § 5347, p 326
Histoire
Article connexe : Histoire des Alpes-de-Haute-Provence.
Préhistoire et Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de Peyruis fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron).
Moyen Âge
Vers 500, saint Donnat se retire à proximité (lieu-dit combe de saint Donnat).
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire.
Un élément reste fixe depuis la fin de l'Antiquité : la limite occidentale de la commune reste fixée sur le sommet de la colline de Tourdeaux, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un oppidum à l'époque gauloise. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant, qui explique l'imbrication compliquée des communes de Peyruis et Montfort.
La localité est signalée pour la première fois dans les chartes en 963 ou 967 lorsque l’évêque de Sisteron donne les dîmes de la communauté à l’abbaye de Ganagobie, dont relève également l’église Saint-Pierre. Au siècle, l’église appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus. Vers 1150, un château existait sur le sommet de Piouzin (626 .
Le , les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le nord du comté, de Forcalquier incluse jusqu'au Buëch alla au comte de Provence, moins quelques enclaves comme Peyruis qui resta à Guillaume de Sabran.
Le village est propriété du comte de Provence, puis donné en 1319 à Pierre de Vie. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine , Georges et Raymond Bérenguier, co-seigneurs de Peyruis, soutiennent Charles de Duras contre d'Anjou. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en novembre, entraîne leur changement d’engagement, et ils prêtent hommage le . Le premier passage de Bohémiens est signalé le .
Temps modernes
Honorat de Peyruis, seigneur du lieu depuis 1456, en est dépossédé en 1481, au profit de Palamède de Forbin, premier gouverneur de la Provence rattachée à la France. Sa famille lui succède jusqu'en 1647:
Antoine de Forbin (1492-1505)
Antoine d'Adalsa (1505-1519)
Gaspar de Forbin (1519-1537)
Pierre de Glandèves (1537-1538)
Gaspar de Glandèves (1538-1597)
Antoine Albéras (1597-1598)
François de Foresta (1598-1619)
Marguerite de Foresta (1619-1624)
Renée de Forbin (1624-1637)
Marc Antoine de Vento, son époux (1637-1642)
Nicolas de Vento (1642-1647).
Époque moderne
La région de Provence, que les protestants prennent en 1562, subit des massacres avant de repasser aux mains de la royauté française.
Bien situé sur l’axe suivant la vallée de la Durance, Peyruis possède une foire au , et un péage sur la route allant de Sisteron à Manosque. En 1720, année de la peste de Marseille, une souscription publique est lancée pour construire une chapelle Saint-Roch, saint considéré traditionnellement comme protecteur de la peste.
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792, épurée le 5 frimaire an III par le représentant en mission Gauthier. Le château, symbole de la féodalité, est démoli. L’éphémère commune de Piosin lui est rattachée dès le début de la Révolution.
Le , la chapelle Saint-Roch est vendue comme bien national. Elle est ensuite rachetée par la commune.
Époque contemporaine
En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 26 habitants de Peyruis sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.
Comme de nombreuses communes du département, Peyruis se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. La même instruction n’est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve. Par contre, la commune voisine d’Augès (dont une partie du territoire a été rattaché à Peyruis, dont le site de l’ancien village) ne possède aucune école jusqu’aux lois Ferry.
Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de à , puis par l'Allemagne nazie jusqu'en . Le
Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban, franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau. Le .
Jusqu’au milieu du vigne était cultivée à Peyruis. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée.
En 1975, la plus grande partie du territoire d'Augès, commune fusionnée avec Mallefougasse en 1972, est rattachée à Peyruis, cet échange de territoire se faisant à la demande des propriétaires. Mallefougasse-Augès ne conserve finalement que 111 hectares de l'ancienne commune dont elle porte le nom.
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Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason
D’azur à trois étoiles d’or, au chef d’argent chargé de lettres P, P et P, de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑ Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, 1994 (1re éd. 1866).
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