Miramas

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Miramas : descriptif

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Miramas

Miramas [miʁamas] est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence

La ville s'étend sur 25,74 km2 et compte 26 405 habitants en 2021

Le territoire de la commune se situe au nord de l'étang de Berre, à environ 40 km au nord-ouest de Marseille

Au croisement des quatre chemins (voie romaine) s'érige un petit mont Miramas le Vieux où l'on peut voir l'étang de Berre, car il n'est pas visible de Miramas ville appelée aussi Miramas Gare

Située sur la plaine de la Crau, elle marque la fin de la dernière couronne périphérique marseillaise. Ses habitants sont appelés les Miramasséens.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Cornillon-Confoux, Grans, Istres, Saint-Chamas, Saint-Martin-de-Crau, Salon-de-Provence et Berre-l'Étang.

Communes limitrophes de Miramas
Istres Grans Grans
Istres Miramas Cornillon-Confoux
Istres Étang de Berre Saint-Chamas

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 amplitude thermique annuelle de 16,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Istres », sur la commune d'Istres à 7 vol d'oiseau, est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 572,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 ,,.

Statistiques 1991-2020 et records ISTRES (13) - alt : 23m, lat : 43°31'21"N, lon : 4°55'39"E
Records établis sur la période du 01-09-1920 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 6,2 8,8 12,6 16,6 19,2 19 15,4 12,2 7,4 4,2 10,7
Température moyenne (°C) 7,5 8,1 11,3 14 17,9 22,2 24,9 24,7 20,6 16,6 11,4 8,2 15,6
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,7 16,4 19,1 23,2 27,8 30,7 30,4 25,8 21 15,4 12,1 20,5
Record de froid (°C)
date du record
−11,1
07.01.1985
−13,6
10.02.1956
−7,2
07.03.1971
−1,4
01.04.1977
3,1
04.05.1967
6,7
04.06.1984
9
12.07.1936
9,6
30.08.1986
5,1
29.09.1974
−2
31.10.1941
−4,9
23.11.1998
−12,6
27.12.1962
−13,6
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21
19.01.07
23,4
24.02.20
26
23.03.19
29,8
20.04.1949
34,5
24.05.11
44,3
28.06.19
39,5
26.07.1983
40,3
01.08.20
34,9
03.09.16
30,9
02.10.1997
25,2
03.11.1970
20,5
05.12.18
44,3
2019
Précipitations (mm) 55,6 33,6 31,5 59 42,5 28,2 12,5 23,4 80 86,7 76,2 43,7 572,9
Source : «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,6
3,4
55,6
 
 
 
12,7
3,5
33,6
 
 
 
16,4
6,2
31,5
 
 
 
19,1
8,8
59
 
 
 
23,2
12,6
42,5
 
 
 
27,8
16,6
28,2
 
 
 
30,7
19,2
12,5
 
 
 
30,4
19
23,4
 
 
 
25,8
15,4
80
 
 
 
21
12,2
86,7
 
 
 
15,4
7,4
76,2
 
 
 
12,1
4,2
43,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

En provençal, Miramas se nomme Miramàs selon la norme classique ou Miramas selon la norme mistralienne). La forma latine Miramaris signifiant lieu d'où l'on voit la mer.

  1. https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=miramas

Histoire

1118-1850 : Miramas-le-Vieux

Village originel perché, Miramas-le-Vieux demeure un endroit chargé d’histoire, terrain de jeu des amoureux de vieilles pierres. Installé sur un « mamelon » rocheux dominant l’étang de Berre (versant côte sauvage), Miramas-le-Vieux pourrait être classé comme l’un des plus beaux villages de France.

La cité médiévale de Miramaris est nommée pour la première fois dans une charte médiévale datée de 1118. Elle devient très vite une place forte défensive. La commune restera longtemps une possession des moines de l’abbaye de Montmajour jusqu’à la Révolution. Peuplée alors d’environ 400 habitants, 1590 marque un tournant historique avec le siège des armées de Savoie et la prise de la ville.

La création de la ligne de chemin de fer au milieu du XIXe siècle entraîne le délaissement progressif du site primitif du village. Aujourd’hui, avec sa centaine d’habitants, il conserve les traces du passé. Avec ses vestiges de rempart, les ruines du château ou encore la porte Notre-Dame, la chapelle Saint-Julien, le vieux village est un petit bijou médiéval provençal.

L’abandon du site primitif

La ville de Miramas ne s’est pas développée, comme ailleurs, autour du noyau historique. L’arrivée du rail et la création d’un débarcadère à 3,5 kilomètres du site primitif ont provoqué, en effet, un transfert de population et l’abandon progressif du site historique. En 1821, le village regroupait 200 habitants environ et l’on en comptait 200 dispersés dans la commune. Mais, dès 1850, trois ans seulement après l’ouverture du « débarcadère », le village n’abritait plus que 150 âmes, alors que le lieu-dit Constantine en comptait le double.

Le site du Vieux Miramas est un site défensif dominant toute la région, mais où l’espace manque. L’installation d’une population sur cet oppidum remonte aux et  siècles, lorsque les invasions sarrasines de la Basse Provence poussèrent les habitants à trouver refuge sur les hauteurs. La défense et la juridiction du village furent assurées par l’abbaye de Montmajour et le castrum de Miramas lui resta inféodé jusqu’en 1481, date à laquelle la Provence fut rattachée à la couronne de France.

Cette annexion au royaume rétablit la sécurité et la stabilité politique, et dès lors, le site défensif sur lequel s’était établi le village perdit sa raison d’être.

Les moines de l’abbaye avaient entrepris de gigantesques travaux d’irrigation qui permirent le développement de la céréaliculture et de la viticulture dans la plaine. Des mas s’y implantèrent, mais la mise en valeur de la Crau ne suffit pas à faire naître une nouvelle cité et l’habitat y resta dispersé. Ce n’est qu’avec l’arrivée du chemin de fer dans la commune que se développa à 3,5 kilomètres à l’ouest du village, un nouveau noyau urbain. Et, à partir de ce moment là, le site historique ne put résister à l’attraction exercée par la plaine.

« 1869-aujourd’hui : du vieux village à la ville nouvelle, née du rail »

La ville de Miramas est née du rail. En effet, c’est autour du « débarcadère » implanté à la « porte de la Crau » que se développa, dans la commune, une nouvelle agglomération appelée à un brillant avenir.

Le sort de la commune fut très intimement lié à la mise en place des chemins de fer qui, dans le département, comme sur l’ensemble du territoire national, fut longue et mouvementée. La loi instituant la charte des chemins de fer, votée le , créait un réseau d’envergure nationale, soumis à un système d’exploitation mixte. L’acquisition des terrains, les terrassements et les ouvrages d’art étaient à la charge de l’État qui laissait aux compagnies les travaux de superstructure (voies, bâtiments et équipements), la fourniture du matériel roulant et l’exploitation des lignes. La charte provoqua une véritable ruée sur les concessions et l’on compta jusqu’à 33 compagnies différentes. Mais à la suite de remaniements, de disparitions et d’absorptions, elles n’étaient plus que six en 1857 : la Compagnie du Nord, créée en 1842 ; le Paris-Orléans et la Compagnie du Midi, fondées en 1852 ; la Compagnie de l’Est, créée en 1854, celle de l’Ouest constituée en 1855 et la Compagnie PLM (Paris-Lyon à la Méditerranée) née en 1857.

La Poudrerie Royale

Dans le cadre de ses objectifs politiques et militaires, en 1690, Louis XIV réquisitionne les moulins de la région dans le but de fabriquer de la poudre noire à canon grâce à la force hydraulique. Ainsi est créée la Poudrerie Royale.

En 1917, sa surface s'étend de 2,5 ha à 135 ha. Des explosifs y sont alors également produits. Deux accidents graves sont survenus en 1936 et 1940. Pour soutenir l'effort de guerre à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, l’État français réquisitionne 20 000 ressortissants indochinois dont certains seront affectés au travail à la Poudrerie.

Ce n'est qu'en 1974 qu'elle ferme définitivement et sera démantelée par l'armée. En 2001, le Ministère de la Défense la cède au Conservatoire du littoral. Sur l'ensemble du site, abandonné et interdit au public, la nature s'est réappropriée l'environnement sur une période de 30 ans. En partie aménagé, il est possible au public de s'y rendre et d'y voir une tour creusée dans la falaise, des aqueducs et des moulins remis en eau.

  1. « 964-1850 : Miramas-le-Vieux », Mairie de Miramas,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « POUDRERIE DE SAINT CHAMAS », Conservatoire du littoral,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « La Poudrerie », Mairie de Miramas,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Valérie Viallet-Faust, Escapades en France : un bol d'air pur in TV Magazine du , pp. 24-25

Culture

Théâtre

Le théâtre de la Colonne inauguré le . Conçu par l'architecte Jean-Jacques Morisseau, où brique, bois et velours créent une harmonie et une acoustique exceptionnelle avec plus de 1 700 000 briques rouges et brutes non jointées épousent les murs pour y dessiner profils et moulures selon trente modèles différents. Salle modulable offre la possibilité de présenter tous les styles de spectacle vivant. La scène, d’une ouverture possible jusqu’à 21 mètres, s’adapte avec la salle et selon les besoins des mises en scène : à l’italienne, à plat, en gradins pour 150 comme pour 750 personnes. De septembre à juin, il offre une programmation de théâtre, danse, musique, orchestre, concert…

Médiathèque et artothèque

La médiathèque ouverte depuis plus de 30 ans, collectionne 266 000 documents en prêt sur différents supports. L'artothèque, quant à elle, a pour mission, la diffusion de l'art contemporain et de l'aide à la création. Elle est chargée de constituer un fonds d'œuvres d'art contemporain, de les présenter et de les diffuser. Depuis 1983, elle a enrichi un ensemble de 1 900 œuvres. Elle organise trois fois par an, des expositions individuelles ou collectives dans une salle de 230 m2 environ.

Musique

En juin est organisé le festival Nuits Métis. Ce sont trente spectacles gratuits en trois jours et trois nuits regroupant les couleursModèle:Passages incompréhensible des cinq continents. Il se tient sur les rives du plan d'eau de Saint-Suspi. Il attire jusqu'à 12 000 personnes.

L’Électrode est une salle de concert d'une capacité de 200 personnes destinée aux musiques actuelles. On y joue folk, électro rock, reggae, pop, métal, hard, punk et on y chante.

  • La régie équestre du Mas de Combe crée en 2002 s'étend sur trois hectares. Le club est composé de 217 adhérents.

Personnalités liées à la commune

  • Mgr. Marius Chalve, (1881-1970) : prêtre fondateur de la "communauté sacerdotale de Miramas", initiateur de l'association Saint-Louis de Football, de la caisse Mutuelle des Secours, de l’orphelinat puis séminaire de "vocations tardives " Fontlongue, devenu lycée technique, etc.
  • Francis Méano, né le et sacré jeune espoir du football français, commença sa carrière à la SSMC Miramas puis au Stade de Reims. Il décéda le dans un accident de la route. Un stade de Miramas porte son nom.
  • Le footballeur professionnel Jean-Luc Fournier a été joueur puis entraineur du SSMC Miramas.
  • Le footballeur Hervé Florès est né dans la commune.
  • Le gardien de but de handball Bruno Martini champion du monde avec les « Barjots » en 1995 et avec les « Costauds » en 2001.
  • Le chanteur Shurik'n du groupe de rap IAM est né à Miramas puis est parti vivre à Marseille.
  • La chanteuse Marjorie du groupe des L5 formé par l'émission Popstars sur la chaîne M6.
  • La chanteuse Sonia Lacen est née à Miramas en 1983.
  • L'acteur comique et réalisateur Pierre-François Martin-Laval de la troupe des Robins des Bois a souvent cité la ville et son théâtre de la Colonne dans ses sketchs.
  • Sakina Karchaoui footballeuse internationale française a connu sa formation à l'âge de 10 ans à l'US Miramas et a aussi grandi dans les quartiers de la ville.

Héraldique

Blason
D'azur à une clef d'or posée en pal, le panneton entouré de sept besants d'argent, trois à dextre et quatre à senestre, et l'anneau en losange adextré de la lettre M, aussi d'argent,.
Détails
  1. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Mairie de Miramas (consulté le )
  2. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Mairie de Miramas (consulté le )
  3. Louis J. S. de Bresc (planche L), Armorial des communes de Provence, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne).
  4. «  », sur Miramas.org (consulté le ).

Héraldique

Blason
D'azur à une clef d'or posée en pal, le panneton entouré de sept besants d'argent, trois à dextre et quatre à senestre, et l'anneau en losange adextré de la lettre M, aussi d'argent,.
Détails
  1. Louis J. S. de Bresc (planche L), Armorial des communes de Provence, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne).
  2. «  », sur Miramas.org (consulté le ).

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Miramas dans la littérature

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Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 23/12/2024 gewijzigd
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