Caumont-sur-Durance
Localisation
Caumont-sur-Durance : descriptif
- Caumont-sur-Durance
Caumont-sur-Durance est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur
La ville est limitrophe d'Avignon et fait partie du Grand Avignon. Ses habitants sont appelés les Caumontois.
Géographie
Construit sur une colline, Caumont-sur-Durance comprend aussi des plaines bordées par la Durance, ce qui a favorisé le développement de l'agriculture (pommes, poires...) grâce à des moyens performants d'irrigation (canal Saint-Julien).
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Cabannes, Noves, Avignon, Cavaillon, Châteauneuf-de-Gadagne, Morières-lès-Avignon et Le Thor.
Accès et transports
La route nationale 7 passe à l'ouest de la commune. Les routes départementales 1, 6, 22, 25, 64, 171 et 973 passent sur la commune.
À l'ouest de la commune, proche d'Avignon, la sortie de l'autoroute A7 « Avignon sud » et l'aéroport d'Avignon - Caumont. La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.
Caumont-sur-durance se situe à 30 minutes du Parc Spirou, ainsi que 35 minutes du Palais des papes d'Avignon.
Relief
À l'exception de trois collines (hauteur maximale de 134 mètres), la majorité de la commune est occupée par de la plaine.
Géologie
La plaine alluvionnaire sur laquelle les cultures se sont développées s'inscrit dans la vallée de la Durance.
Les collines qui entourent le bourg sont, comme une partie du massif du Luberon et des Alpilles, un massif rocheux de calcaire urgonien.
Hydrographie
De nombreux canaux (Passage du Canal Saint-Julien) et cours d'eau (Le Mourgon, le petit Mourgon, le Sénot...) arrosent la plaine. La Durance borde la commune au sud.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 amplitude thermique annuelle de 17,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eyragues », sur la commune d'Eyragues à 10 vol d'oiseau, est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 631,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Histoire
Préhistoire et antiquité
Le premier site d'occupation humaine sur le territoire de la commune s'est situé sur l'oppidum de Bonpas. Ce site qui domine la Chartreuse a été occupé du néolithique jusqu'à la période hallstattienne (- 660 à - 400 avant notre ère). Après la fondation de Massalia, il fut en contact commercial avec les Phocéens comme en portent témoignage les poteries pseudo-ioniennes et les amphores massaliotes découvertes sur place.
Le second site, au quartier du Serre, proche de la chapelle Saint-Symphorien, était connu depuis longtemps pour être riche en outillage lithique et en vestiges romains. Des fouilles, entreprises en 1998, ont permis de dégager un jardin antique unique en Gaule couvrant 12 000 m². C'est sur ce site que se trouvait Machovilla, la résidence du patrice Mummole, noble burgonde, au service du roi Gontran.
Moyen Âge
Le premier seigneur médiéval du lieu fut Isnard, vicomte de Cavaillon. En 958, il s'était emparé du prieuré Saint-Symphorien, qui dépendait de l'abbaye Saint-Symphorien d'Autun et de son vicus qui portait le nom de Magna. Il fut excommunié. Ce qui n'empêcha point ses descendants de posséder encore ce domaine en 1088. Simplement, les habitants, pour préserver leur sécurité, avaient délaissé Magna et s'étaient retranchés sur le Calvus Mons (le Mont Chauve), qui donna son nom au nouveau village.
Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1166, au lieu-dit Maupas (mauvais passage, en raison de la dangerosité du passage de la Durance). Il appartenait à la chartreuse de Bonpas.
Le fief resta en indivis entre les différents titulaires du comté de Provence (maisons de Toulouse et de Barcelone) durant les maison de Sabran, puis à la maison des Baux. Pour cette famille, à la fin du siècle, la dernière Dame de Caumont, fut Alix des Baux, nièce et pupille de Raymond de Turenne.
Renaissance
Au siècle, les papes Nicolas V et Sixte IV firent don de ce fief à Balthazar Spifani et à sa famille. Puis, par mariage, il passa, en 1441, à Jean de Seytres. Ses descendants rachetèrent, une à une, les parts des petits co-seigneurs et, en 1660, cette famille posséda l'ensemble de cette baronnie.
Période moderne
Le pape Pie VI érigea Caumont en duché, le pour Philippe de Seytres. Et son château fut pillé, en 1792, par les Caumontois, qui brûlèrent les archives pour faire disparaître toutes traces des droits féodaux exigés par le duc.
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Joseph Agricol Viala (1780 - 1793), jeune garde national avignonnais, âgé de 13 ans, fut tué au bac de Bonpas par les fédéralistes marseillais. Il fut popularisé comme héros de la Révolution par Robespierre dans un discours à la Convention.
En 1813, le bac fut remplacé par un pont de bois, long de 546 mètres.
Période contemporaine
Le
Héraldique
|
Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'or au lion de gueules, à la bande de sable chargée de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout. |
- Bonpas est la contraction du Bon passage, gué sur la Durance, ce qui justifie son orthographe.
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- Le Jardin Romain de Caumont-sur-Durance
- Histoire du Jardin Romain de Caumont-sur-Durance
- Ce toponyme a survécu de nos jours dans la ferme des Magues.
- Robert Bailly, op. cit., p. 141 .
- Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de Lumière, ISBN ), p. 55.
- Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54.
- Guy Baruol et Philippe Autran, « Pour en savoir plus », in Autran, Barruol et Jacqueline Ursch, D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière ISBN ), p. 46.
- Armorial des communes du Vaucluse
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'or au lion de gueules, à la bande de sable chargée de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout. |
- Armorial des communes du Vaucluse
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Caumont-sur-Durance dans la littérature
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