Apt
Localisation
Apt : descriptif
- Apt
Apt (/apt/) est une commune française, sous-préfecture du département de Vaucluse, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).
Géographie
Apt est construite dans la vallée du Calavon, entre le massif du Luberon (au sud) et les monts de Vaucluse (au nord). La ville est située sur l'ancienne voie Domitienne. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.
Localisation
Apt est située à mi distance entre Cavaillon, 35 Manosque, 38 Forcalquier, 55 Aix-en-Provence, 53 Avignon (gare TGV), 85 Marseille et 780 Paris
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
En plus de l'agglomération construite autour du centre historique de la ville, on trouve sur la commune d'Apt plusieurs hameaux et lieux-dits, parmi lesquels à l'ouest, à proximité de la route nationale 100, le hameau des Chênes, qui est en partie sur la commune de Gargas, puis légèrement plus au sud et de l'autre côté de la route, le hameau de Roquefure et son château. Toujours à l'ouest, mais proche du centre, le petit regroupement des Mayols. En direction des plateaux des Claparèdes, on trouve au sud-ouest, à proximité de la route départementale 948, le hameau des Tourettes et son château à proximité. Puis au sud, les Agnels en bordure de la route départementale 113, et Rocsalière en bordure de la route départementale 114. Au nord, en direction de Rustrel, de part et d'autre et à proximité de la route départementale 22, on trouve le hameau des Jean-Jean, les Coulets, les Gauds, les Tapets...
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Chapelle Saint-Massian aux Agnels.
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Lavoir au hameau du Chêne.
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Maison à Rocsalière.
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Blason sur le château de Roquefure.
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Notre-Dame-de-la-Garde, chapelle de Saint-Michel.
D'autres anciens lieux-dits, comme Saint-Michel, qui occupe maintenant une grande partie du flanc de colline au nord du centre ville, ont été rattrapés par l'urbanisation grandissante du centre. La cité Saint-Michel regroupe 15 % de la population de la commune.
Géologie
Géologiquement, on trouve majoritairement trois types de sols :
- dans la plaine où Apt s’est développé, des sols du quaternaire composés de dépôts fluviatiles, colluvions et éboulis ;
- au nord, des collines de l’Éocène – Oligocène, partie la plus au sud des Monts de Vaucluse, composées essentiellement de calcaires, marnes et grès. À noter la présence d'une dalle de l'époque oligocène, près d'une carrière de pierre sur la route de Digne. Celle-ci comprend de nombreuses empreintes de mammifères et oiseaux préhistoriques ;
- au sud, les premières pentes du massif du Luberon avec des sols du Miocène composées de molasses calcaires, de sables et de marnes.
Le reste, sur la partie à l’ouest de la commune d’Apt, au début de la vallée du Calavon, entre Gargas et Apt, est une succession de sols (Jurassique supérieur, Crétacé, Paléocène) avec calcaires argileux, marnes bleues, calcaires à faciès urgonien, sables et argiles du paléokarst…
Apt a un sens particulier pour les géologues puisqu'il est à l'origine du stratotype que l'on nomme l'Aptien (Crétacé inférieur, entre -125 Ma et -112 Ma).
Hydrographie
La ville est arrosée par cinq rivières : le Calavon, la Dôa, la Riaille, la Marguerite, le Rimayon.
Autrefois, à la traversée d'Apt, le Calavon ou Coulon se chargeait des effluents de la ville et surtout de ceux des fabriques de fruits confits. Son état s'est considérablement amélioré depuis, grâce à l'action du parc naturel régional du Luberon qui s'est investi dans la mise en place du schéma d’aménagement et de gestion de l'eau S.A.G.E.. Alternant périodes de sécheresse et crues, les inondations du Calavon peuvent être aussi bien imprévisibles que spectaculaires.
La Dôa est un torrent qui prend sa source dans la commune de Viens et se jette dans le Calavon à Apt.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 amplitude thermique annuelle de 17,9 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,6 ,,.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | −0,7 | 2,1 | 5 | 8,9 | 12,2 | 14,4 | 14,5 | 11,2 | 8,3 | 3,5 | 0,3 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,1 | 9,7 | 12,6 | 16,7 | 20,6 | 23,5 | 23,4 | 19 | 14,7 | 9,3 | 5,9 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,2 | 13 | 17,2 | 20,2 | 24,5 | 29,1 | 32,5 | 32,3 | 26,8 | 21,1 | 15 | 11,4 | 21,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,4 07.01.1985 |
−15,6 12.02.12 |
−13,4 07.03.1971 |
−5 05.04.22 |
−2 06.05.1991 |
1,4 03.06.06 |
4,9 22.07.1980 |
4,6 31.08.1986 |
0,2 21.09.1977 |
−4,8 30.10.1997 |
−11,5 30.11.1978 |
−15 03.12.1973 |
−16,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,9 28.01.02 |
24,7 28.02.19 |
27,1 30.03.12 |
30,5 08.04.11 |
34,5 22.05.22 |
43,6 28.06.19 |
41 19.07.22 |
42,2 23.08.23 |
37,6 04.09.23 |
32,6 08.10.23 |
24,9 01.11.22 |
21,9 05.12.1979 |
43,6 2019 |
Précipitations (mm) | 68,9 | 44,1 | 46,7 | 74,8 | 68,9 | 38,3 | 27,1 | 36,7 | 84,6 | 97,9 | 113,5 | 68,8 | 770,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11,2 −0,4 68,9 | 13 −0,7 44,1 | 17,2 2,1 46,7 | 20,2 5 74,8 | 24,5 8,9 68,9 | 29,1 12,2 38,3 | 32,5 14,4 27,1 | 32,3 14,5 36,7 | 26,8 11,2 84,6 | 21,1 8,3 97,9 | 15 3,5 113,5 | 11,4 0,3 68,8 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Page consacrée à Apt sur cjrosier.com
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Histoire
Préhistoire et antiquité
Les premiers habitants de ce qui deviendra plus tard Apt se sont installés sur deux sites préhistoriques de grande importance pour l’archéologie régionale. Le premier était situé aux Agnels, proche du hameau du même nom, près du ruisseau de la Mauragne. Il a livré un important matériel mésolithique daté d’entre -9 000 à –6 000 avant notre ère. Plus de cinq mille silex taillés y ont été répertoriés correspondant à huit types différents. Les chasseurs-cueilleurs, qui ont fréquenté ce lieu de rendez-vous, consommaient de l’auroch, du cerf, du sanglier et du lapin. Le second à Roquefure, sur la rive gauche du Calavon, a permis d’étudier neuf niveaux archéologiques allant de la fin du paléolithique jusqu’à celle du néolithique.
La cité d’Apt fut fondée en
À l’époque de la Gaule narbonnaise dont Apt est l'une des vingt-quatre cités, avec environ 10 000 habitants, deux inscriptions notent que la ville est alors connue sous les noms de col. Iul. Apta et de Nymphus Attis.
Apta Julia atteint sa plus grande prospérité au Hadrien au début de ce siècle et il y laissa une épitaphe versifiée pour l'un de ses chevaux favoris, Borysthène.
La cité est dotée d’un forum, d’un arc de Triomphe, d’un capitole, de temples, de thermes et d’un théâtre. Les fouilles ont permis de calculer qu’il était équivalent à celui d'Orange. Les thermes sont situés sous l'actuelle sous-préfecture.
L’évêché d’Apt, fait partie des seize diocèses dont les évêques sont présents ou représentés à Arles lors du premier concile d’Occident en 314.
Moyen Âge
La ville se dote de fortifications dès le Haut Moyen Âge. mais est néanmoins pillée par les Sarrasins vers 895.
Du Simiane, puis jouira d'une administration consulaire jusqu'au milieu du XIIIe siècle.
1258 est une année clef pour les Aptésiens. Sous la pression de Charles 1er d’Anjou, comte de Provence, Apt comme toutes les grandes villes du comté se voit supprimer son « consulat ». L’antique sceau marqué « Sigillum Comitii Aptensis » est alors remplacé par celui frappé aux armes d’Anjou et d’Aragon (or et sang) et porte désormais gravé « Sigillum Curiæ Civitas Aptensis ».
La cité est alors administrée par Pierre Bayle, son prince-évêque qui a la haute main sur le quartier de la Bouquerie, et par un bayle nommé Petrus (Pierre) qui administre le quartier Saint-Pierre.
Le bayle ou bailli, qui était juge comtal, a sous sa juridiction toute la région comprise entre la Durance et le comté de Sault suivant une diagonale allant de Saint-Martin-de-Castillon à Mérindol.
Les princes-évêques d’Apt furent amenés à jouer un rôle international. En 1286, alors que Charles II le Boiteux, héritier du comté de Provence, était prisonnier de Jacques d’Aragon qui s’intitulait roi de Sicile, les deux princes parviennent à conclure le traité de Cefalù. Sa copie est portée au pape Honorius IV par le prévôt et l’évêque d’Apt Raymond , il captura, en 1326, alors qu'il était viguier d'Aix, une galère gibeline au Port-de-Bouc.
Le 5 juin 1313, Raimbaude de Simiane vendit, à la cour[Laquelle ?], une partie d'Apt. Guiran de Simiane (?-v.1385), viguier de Marseille (1351), lieutenant du sénéchal (1382), chevalier, fut baron de Caseneuve, seigneur d'Apt et de Gordes après la mort de son frère aîné, Bertrand-Raimbaud. Il était le petit-fils de Guiran de Simiane, viguier de Marseille (1314), baile-juge d'Apt (1326), baron de Caseneuve et coseigneur d'Apt. Il épousa Dauphine de Sabran. Le 24 juillet 1371, il acquit la seigneurie de Châteauneuf dans le Comtat Venaissin de Giraud Amic de Sabran. Lors de la guerre de l'Union d'Aix, il prit parti pour le duc d'Anjou, en avril-mai 1382, faisant d’Apt une des rares villes, avec Marseille et Arles, à se rallier dès 1382 à l’Angevin . Seconde date importante au Moyen Âge pour la cité Julienne, celle du où est ouvert le premier registre des délibérations municipales. C'est grâce à lui que nous savons qu'en 1365, les syndics de la ville offrent des fruits confits d’Apt au pape Urbain V.
Le marché hebdomadaire d’Apt a atteint une notoriété qui dépasse largement le cadre local et même régional. Sa tenue est due à deux René. Tout d’abord, le roi René qui en 1470 accorde à la cité le droit de tenir marché tous les mardis. Puis, en 1523, René de Savoie, dit le Grand Bâtard, comte de Tende et gouverneur de Provence le déplace du mardi au samedi matin.
Période moderne
Cette période prend fin en pleines vendanges au cours du mois de septembre 1540. Le nouvel évêque d'Apt, Pierre de Forli, fait arrêter Louis Serre et son beau-frère Collin Pellenc, vignerons au Plan d'Apt alors qu'ils descendent leurs raisins dans leur cave de la rue Bouquerie.
Pellenc, par deux fois, avait été inquiété par le Tribunal de l'Inquisition en 1532 et 1535. Reconnu récidiviste, il est condamné à être brûlé vif au Postel, sur la place des Jacobins.
C'est le point de départ d'une répression massive contre les vaudois du Luberon et leurs barbes. Le Parlement d'Aix-en-Provence, sous la présidence de Jean Maynier d'Oppède, publie de , l'Arrêt de Mérindol qui condamne 49 personnes nommément désignées à être brûlées vives.
Roquefure fait partie de la quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon dans lesquelles s'installent au moins 1 400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes issues des deux versants du mont Viso, dans les secteurs de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560. Devenus vaudois du Luberon, ils sont arrivés pour les deux tiers d'entre eux sur la période qui s'étend de 1490 à 1520. Ils ont déjà subi des persécutions dans les Alpes, en particulier la croisade contre les vaudois de 1488, qui se répètent : le
En 1660, la reine Anne d'Autriche vient à Apt rendre ses vœux à sainte Anne.
À la demande de Claude Louis Hector de Villars, duc de Brancas, César Moulin crée, en 1714, la première faïencerie du Pays d'Apt à Castellet. Il commence par faire mouler l'argenterie du duc puis diversifie son activité en réalisant des chefs-d'œuvre : statuettes représentant des scènes des bergères, de chasse ou de pêche, etc. Grâce au duc sa production devient la coqueluche de Versailles.
En 1770, François et Jacques Moulin, fils de César, s’installent à Apt. En travaillant et en mêlant différentes argiles, ils vont inventer la « marbrure aptésienne ». Leurs successeurs au XIXe siècle fabriquent des assiettes en forme de feuilles de vigne qui sont de nos jours particulièrement recherchées.
Apt devient chef-lieu du district d'Apt en 1790 dans le département des Bouches-du-Rhône puis du Vaucluse en 1793.
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La ville d'Apt a été le moteur insurrectionnel du pays d'Apt et du Luberon en décembre 1851. Le dimanche , les républicains de la ville d'Apt et des villages voisins s'insurgent contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, effectué le 2 décembre à Paris.
L'insurrection se déclenche à la suite de la venue des « blancs » de Saint-Saturnin, appelés en renfort par le sous-préfet d'Apt, pour faire face au risque insurrectionnel dans la ville. À l'arrivée des soixante-sept hommes armés de la Garde Nationale de Saint-Saturnin, les républicains aptésiens se rassemblent sur la place de la Bouquerie et sur la place de la sous-préfecture. Indignés devant cet affront, un vif mécontentement fait rage dans les rangs aptésiens. À la suite d'une âpre négociation pour faire repartir les hommes de Saint-Saturnin, les « rouges » déclenchent l'insurrection. Les républicains insurgés prennent l'hôtel de ville et la sous-préfecture et constituent un comité révolutionnaire. Vers le soir de la même journée, le comité s’organise et Méritan dit Barbès proclame, sur le perron de l’hôtel de ville le comité qui vient d’être élu. Ce comité d’après la proclamation se compose de divers membres entre autres des nommés « Elzéar Pin, qui doit en être le chef, Tamisier dit Miroir, Caire dit Lapatou, Gaillard peintre en bâtiment ». Les membres publient dans la matinée du lundi, les deux premières proclamations, qu’ils ont délibérées, la première ordonne « sur mot du comité et du conseil municipal, que tout citoyen qui est détenteur d’armes de guerre et de chasse de les apporter à la mairie immédiatement après la publication sous peine d’être requises par la force armée ». Afin de former une colonne armée dont le but est de se diriger vers L’Isle-sur-la-Sorgue, pour ensuite aller soumettre Avignon, une deuxième proclamation est émise : « Au nom du peuple tout citoyen de 18 à 30 ans est requis de se rendre immédiatement armé sur la place de la sous-préfecture. Sous peine d’être passé par les armes ». L'insurrection échoue et la répression bonapartiste se met en place dès le 10 décembre dans la région aptésienne, avec l'arrivée de l'armée et l'arrestation de trois cent quarante-trois républicains au cours des mois de décembre 1851 et janvier 1852.
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Apt fut libérée le par la division d’infanterie américaine. Dans le même temps, une importante colonne de la Wehrmacht qui avait emprunté la « Route des Alpes » (RN 100) remontait d'Avignon vers Digne. Informée de la présence de barrages installés par les résistants à l'entrée d'Apt, elle préféra bifurquer en direction de Sault par la RN 143. Dès que ce changement de direction fut connu, l'alerte fut donnée par les Aptésiens à leurs compagnons de Saint-Jean-de-Sault, qui tenaient une permanence devant la cabine téléphonique du hameau.
Cette section du « Maquis Ventoux » était composée d'officiers et sous-officiers de l'Armée de l'air. Largement prévenue à temps, elle tendit une embuscade dans des gorges situées à 2,5 kilomètres au nord du hameau. Le tir nourri, déclenché dès que la colonne fut engagée, la cloua sur place et fit 110 morts. Les résistants se replièrent alors tandis que le reste de la colonne reprit la route, en évitant Sault après quelques tirs d'obus. Les rescapés, la nuit tombée, dressèrent leur campement dans un bois sur le plateau d'Albion et poursuivirent leur route le lendemain. Totalement désemparés, les Allemands laissèrent derrière eux blessés et éclopés qui furent faits prisonniers le 25 août et incarcérés à Sorgues.
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945.
- Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 369.
- [1].
- Les autres dénominations utilisées pour désigner la cité Julienne sont en 585 : ab Apta, en 955 : in comitatus Aptense et en 1005 : in Aptensis civitate.
- J. Gascou, M. Janon, « Les chevaux d'Hadrien », RAN, 33, 2000, Lire en ligne
- Luberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 370.
- Pour situer l'importance de l'évêché d'Apt, il suffit de rappeler que se sont retrouvés au concile d'Arles, les évêques de Vienne, Vaison, Orange, Marseille, Nice, Autun, Reims, Cologne, Trèves, Rouen, Tours et Bordeaux, pour les Gaules et d’York (Eboracum), Londres (Londinum) et Lincoln (ou Colchester), pour l’île de Bretagne.
- Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, p. 5.
- Cette partition aussi nette est à la base de l’opposition séculaire qui depuis lors règne entre les Bouquéran, sujets du prélat, et les Sanpierran, sujets du comte.
- Quand le bailliage se transforma en viguerie, le viguier assuma les mêmes fonctions sur le même territoire.
- AD du 13, série B1587f350
- AD du 13, série B1588f256
- AD du 13, série B2f185v
- Pithon-Curt, Histoire, t.III, p. 297
- Ibid., p. 297-298
- Cortez, Les grands officiers, p. 121 et Baron du Roure, Famille de Sabran, p. 15
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 410.
- Marchés du Luberon, Pays d'Apt
- "Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
- Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p. 74-111.
- Romain Gardi, Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p.95
- Voir le chapitre relatif à la répression dans Romain Gardi, Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009, p. 274-284.
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (ISBN et , OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 33.
- Aimé Autrand, op. cit., p. 131.
- Aimé Autrand, op. cit., p. 132.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
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Toponymie
Charles Rostaing, spécialiste de la toponymie provençale, suggère comme origine de son nom une racine ligure HATH correspondant à un oronyme (nom de montagne). Fondée sur ordre de Jules César, son nom latin est Apta Iulia. La ville se nomme At en occitan selon la norme classique et Ate en provençal selon la norme mistralienne.
- Il est à signaler qu’en basque At ou Ate signifie porte.
Héraldique
Blason | De gueules, à une épée d'or versée posée en pal, dans son fourreau de sable, à la bouterolle aussi d'or, enlacée d'une ceinture aussi de sable bouclée d'or.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
- Armorial de France
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