La Condamine-Châtelard

Localisation

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La Condamine-Châtelard : descriptif

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La Condamine-Châtelard

La Condamine-Châtelard est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans la vallée de l'Ubaye. Le nom de ses habitants est Condaminois.

Géographie

La Condamine-Châtelard et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de La Condamine-Châtelard sont Saint-Paul-sur-Ubaye, Meyronnes, Jausiers, Faucon-de-Barcelonnette, Saint-Pons, Les Orres et Crévoux.

Le village marque l'entrée dans la troisième partie désignée haute-vallée de l'Ubaye, à 1 305 m d’altitude. Il est localisé à la confluence de l’Ubaye et du torrent du Parpaillon. Avec seulement 300 fort de Tournoux, « Versailles militaire du Italie, alors alliée de l'Allemagne impériale.

La commune est parcourue par le sentier de grande randonnée GR 6 et la voie stratégique peu carrossable passant par le tunnel du Parpaillon vers Embrun (fermé entre fin octobre et fin juin).

Hameaux et écarts

  • Hameaux :
    • "La Condamine" : chef-lieu actuel ;
    • "Les Baraquements" : là où se trouve le camping (il y a eu là sous le fort de très grandes casernes qui ont été rasées).
    • "Le Châtelard" : ancien hameau chef-lieu d'habitat groupé. En contrebas il y a des maisons dispersées, lieu-dit « Le Prat » ;
    • "Le Villard" : ce hameau très ancien est très étalé entre 1300 et 1 600 m d'altitude orienté soleil levant. Il comprend les lieux-dits : Mareilles, Clausal, La-Combe, Villard-Haut ;
    • "Les Prats" :
    • "Station de ski" :
    • " Grach" : Haut et bas ;
    • Habitats dispersés autour de la chapelle Sainte-Anne à la confluence du torrent de Berrad et du Parpaillon : plan de la Malle, Chazals, Souchals, Bousqueton, Prière
    • ...

Géologie

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, les vallées de la commune sont envahies par les glaciers de l’Ubaye et ses glaciers affluents, dont ceux du Parpaillon, de son affluent le Bérard. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts.

Sommets et cols

La commune vue à partir de l'Ubayette
L’Ubaye entre le fort de Tournoux et La Condamine.
  • le Grand Bérard (3 048 m)
  • col du Parpaillon (2 780 m)
  • col de la Pare (2 655 m)

Environnement

La commune compte 818 .

Risques naturels et technologiques

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune et le Dicrim n’existe pas non plus.

La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 1989 et 2008.

Liste des risques :

Le canton de Barcelonnette auquel appartient La Condamine-Châtelard est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de La Condamine-Châtelard est également exposée à quatre autres risques naturels :

  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de l'Ubaye) ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort.

La commune de La Condamine-Châtelard est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports de marchandises dangereuses.

Avalanches

Voila ce que dit le dernier rapport CLPA concernant la commune du 30/01/3013 :

  • l’avalanche de l’Arpillon (no 21) a plusieurs fois approché de près le téléski de l’Uvernage ;
  • le téléski de Côte 2000 a été touché par l’avalanche de la Côte d’Entrebouc (no 25) ;
  • l’avalanche de la Pointe fine ([précision nécessaire] ;
  • la route D900 a été atteinte plusieurs fois par l’avalanche de la crête de la Silve – Les Maures (no 40) ;
  • la commune compte enfin de grands versants avalancheux de part et d’autre des vallons Bérard et du Parpaillon.
Séismes

On liste ci-dessous les principaux séismes ressentis dans la commune depuis le début du vingtième siècle. L'intensité indiquée correspond à celle ressentie dans la commune (Échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik jusqu'en 1980, Échelle macrosismique européenne dite EMS-98 ensuite) ; l’intensité à l’épicentre est généralement plus forte.

  • séisme du , d'intensité VI, avec un épicentre à Saint-Clément-sur-Durance ;
  • séisme du , d'intensité V, avec un épicentre à Guillestre ;
  • séisme du , d'intensité V, avec un épicentre en Italie ;
  • séisme du , d'intensité V, avec un épicentre aux Orres ;
  • séisme du , d'intensité V, avec un épicentre en Italie ;
  • séisme du , de magnitude 5,5 et d'intensité VII, avec un épicentre à Saint-Paul-sur-Ubaye, ;
  • séisme du , d'intensité III-IV, avec un épicentre à Larche ;
  • séisme du , de magnitude 4,3 et d'intensité V-VI, avec un épicentre dans le massif du Parpaillon, à égale distance de La Condamine-Châtelard, Crévoux et Saint-Paul-sur-Ubaye ;
  • séisme du , de magnitude 4,8 et d'intensité VI, avec un épicentre exactement au même endroit que le précédent.

Toponymie

Selon Ernest Nègre, la localité du Châtelard est documentée pour la première fois en 1351 sous la forme de Castellario, une latinisation du terme francoprovençal castellar (formation romane avec le suffixe latin -are) qui désigne une maison forte construite sur une hauteur. La forme Châtelard est reconstruite sur le modèle de châtelain, avec confusion de suffixe : le suffixe roman -ar a été pris pour le germanique -ard.

Le nom de Condamine, non daté, également franco-provençal, désigne une terre fertile, ou affranchie de charges (c’est la deuxième explication qui est retenue par les Fénié), du bas latin *condominium désignant au Moyen Âge une terre, proche du château, réservée au seigneur et exempte de droits, ou quelquefois un terroir soumis à deux seigneurs.

Selon le couple Fénié, le toponyme de Tournoux *turno est un oronyme, et antérieur aux Gaulois en accord avec Charles Rostaing.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,7 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jausiers-Saint-Anne », sur la commune de Jausiers à 5 vol d'oiseau, est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

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  2. «  », sur camping-gite-champ-feleze.business.site (consulté le ).
  3. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN ). p. 33.
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées tresor
  5. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées dicrim
  7. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées prim
  8. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
  9. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  10. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  11. "Notice sur les avalanches constatées et leur environnement,dans le massif de l’Ubaye"
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  18.  », sur franceseisme.fr (consulté le ).
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  20. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées brgm1130141
  21.  », sur franceseisme.fr (consulté le ).
  22. a et b «  », sur sismalp.obs.ujf-grenoble.fr (consulté le ).
  23.  », sur franceseisme.fr (consulté le ).
  24. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne), n° 26701.
  25. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne), n° 27001.
  26. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fénié-66
  27. Fénié 2002, p. 21.
  28. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise », carte 11 et commentaire in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
  29. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  30. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  34. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  35. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Selon Ernest Nègre, la localité du Châtelard est documentée pour la première fois en 1351 sous la forme de Castellario, une latinisation du terme francoprovençal castellar (formation romane avec le suffixe latin -are) qui désigne une maison forte construite sur une hauteur. La forme Châtelard est reconstruite sur le modèle de châtelain, avec confusion de suffixe : le suffixe roman -ar a été pris pour le germanique -ard.

Le nom de Condamine, non daté, également franco-provençal, désigne une terre fertile, ou affranchie de charges (c’est la deuxième explication qui est retenue par les Fénié), du bas latin *condominium désignant au Moyen Âge une terre, proche du château, réservée au seigneur et exempte de droits, ou quelquefois un terroir soumis à deux seigneurs.

Selon le couple Fénié, le toponyme de Tournoux *turno est un oronyme, et antérieur aux Gaulois en accord avec Charles Rostaing.

  1. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne), n° 26701.
  2. , Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, lire en ligne), n° 27001.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fénié-66
  4. Fénié 2002, p. 21.
  5. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise », carte 11 et commentaire in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.

Histoire

Carte nouvellement découverte, établie entre 1749 et 1755 sous la direction de Pierre-Joseph de Bourcet, ingénieur militaire. Chef-d’œuvre aquarellées, dessinées au 1/14 400e.
Chef-Lieu et début du Parpaillon

Dans l’Antiquité tardive, Châtelard fait partie de la vallis Moccensis, d’après le nom de la famille romaine des Moccii, qui devait posséder des domaines importants dans les vallées : elle dépend, sur le plan religieux, de l’archevêché de Turin. Le nom évolue ensuite en vallis Muscio (.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au , sous la forme Castellar. Le Châtelard tire son nom d’un château des comtes de Provence, détenteurs du fief jusqu’en 1388 (il passe ensuite aux comtes de Savoie).

Rostaing Andrée de Mayronis (mort après 1343), habitant de Sisteron, était en 1328 coseigneur de Meyronnes, Tournoux, Gleisoles et probablement de Larche (baillie de Barcelonnette).

La situation du Châtelard, au carrefour de trois routes, une vers la basse vallée de la Durance par l’Ubaye, une autre vers la haute vallée de la Durance par le col de Vars et Embrun, et une autre vers l’Italie par le col de Larche, est mise à profit par la perception d’un péage. Au traité d'Utrecht (1713), l’Ubaye et la seigneurie passent au roi de France.

En 1740, une crue fait d’importants dégâts.

À l'origine, La Condamine était un simple hameau du village de Châtelard, situé plus en hauteur. Lors de la Révolution, la commune de Châtelard fut créée, dont dépendait La Condamine. Puis au 1850, le siège de la commune fut transféré de Châtelard à la Condamine, et la commune prit le nom de La Condamine-Châtelard,. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Rocher-Sec.

Comme de nombreuses communes du département, La Condamine-Châtelard se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà trois écoles dispensant une instruction primaire aux garçons (au Châtelard, à la Condamine et au Villard) . Une école de filles est aussi ouverte, bien que la loi Falloux (1851) n’oblige une ouverture que dans les communes de plus de 800 habitants.

La commune de La Condamine est durement touchée par la Première Guerre mondiale, avec 32 morts. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski.

En 1939, 500 à 750 Espagnols appartenant à la compagnie de travailleurs étrangers (réfugiés en France lors de la Retirada) sont installés à La Condamine, pour travailler à l’entretien de la route stratégique du Col du Parpaillon.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le village de la Condamine est à peu près totalement détruit par les combats.

  1. a b et c Guy Barruol, « Rigomagus et la vallée de Barcelonnette », Provence historique, lire en ligne).
  2. Barruol 1964, p. 48.
  3. a b et c Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées La Torre
  4. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 172.
  5. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 199
  6. Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
  7. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  8. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  9. Labadie 2013, p. 16.
  10. Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, p. 11.
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées réfugiés
  12. M. Villard, « La guerre de 1939-1945, la Résistance et le débarquement en Provence », carte 195 et commentaire in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.

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