Roumoules

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Roumoules : descriptif

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Roumoules

Roumoules (Roumoulo en occitan provençal selon la norme mistralienne et Romolas selon la norme classique) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Roumoulins.

Géographie

Localisation

Roumoules et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à 600  dans la vallée que le Colostre, affluent du Verdon, a creusé dans le plateau de Valensole. Il se trouve à 15 Moustiers-Sainte-Marie et à 3 Riez sur la route départementale 952.

Sept kilomètres plus au nord se trouve Puimoisson, et à peu près à même distance, au sud, le lac et le village de Sainte-Croix-du-Verdon.

Les communes limitrophes de Roumoules sont Puimoisson, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon, Montagnac-Montpezat et Riez.

Géologie et relief

Le plateau de Valensole.

Hydrographie

  • Le Ravin de Peyrouvier. Une zone hydrographique traversée : Le Colostre de sa source au ruisseau de Mauroue inclus (X270).
  • Le Colostre affluent du Verdon, dont la source est au col de Saint-Jurs, à Moustiers-Sainte-Marie.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud ».

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 amplitude thermique annuelle de 16,4 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs à 10 vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


Environnement

La commune compte 289 .

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  2. Glaciations quaternaires dans les Alpes franco-suisses et leur piedmont, par G. Monjuvent et J. Winistorfer Plateau de Valensole, par M. Dubar, p.28
  3. Fiche cours d'eau : Ravin de Peyrouvier (X2701220)
  4. Fiche cours d'eau : Le Colostre (X27-0400)
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  11. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1020 (in villa Romules), est interprété comme tiré d’un nom propre romain, Romulus,,.

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Histoire

Antiquité

Roumoules tire son origine d’un établissement romain périphérique de Riez. La présence romaine sur la commune est attestée par trois découvertes : en 1957, une sépulture antique appartenant certainement à une nécropole a été découverte au Play, elle contenait probablement les restes d’un centurion et pourrait dater du . En 1965, on a découvert à proximité un fer de pilum.

Un peu plus au nord, au lieu-dit "Verdillon", a été découverte en 1964 une sépulture à incinération constituée d’un vase en tôle de bronze et contenant des ossements humains incinérés.

Enfin, la troisième trace de la présence de Romains est une inscription antique connue depuis le  siècle mais non visible du fait des transformations de l’église. Elle a peut-être été réemployée dans la construction de l’autel. Il s’agit d’une épitaphe datée du Ier siècle av. J.-C., de Marcus Annius Severus à son épouse Julia Tessallys.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, il existait deux communautés, à Roumoules, et à Saint-Martin-d’Alignosc. Ce dernier aurait pris le nom de Saint-Martin-de-Rimat après un incendie. Fin  ; il succéda à son père Georges décédait vers 1321. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.

La mort de la reine ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le co-seigneur de Roumoules, Foulques du Puy. Il obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans. La communauté villageoise, qui avait soutenu Charles de Duras, se rallie également à la fin de la guerre.

La communauté de Saint-Martin-le-Rimat ou Saint-Martin-d’Alignosc, qui comptait 24 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du  siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Roumoules au . Les deux communautés relevaient de la viguerie de Moustiers.

Temps modernes

La Réforme connaît un certain succès à Roumoules, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au  siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatale, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force. Le fief de Roumoules est érigé en marquisat en 1649 pour les Grimaldi en 1649,. Elle passe ensuite aux Régusse puis, au  siècle, à la famille de Clérissy qui est à l'origine de la réputation des faïences de Moustiers-Sainte-Marie.

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792. Saint-Martin-le-Rimat, qui forme une commune de manière éphémère au début de la Révolution, est rattaché à Roumoules avant 1794.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Roumoules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée.

Comme de nombreuses communes du département, Roumoules se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu . La même instruction est donnée aux filles, même si la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants.

Jusqu’au milieu du vigne était cultivée à Roumoules. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient du vin, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée.

  1. Collier 1986, p. 21.
  2. François Salviat, « Circonscriptions de Provence-Côte d'Azur-Corse (région nord) », Gallia, Tome 28, no 2, 1970. p. 451 et 453.
  3. a et b Daniel Thiery, «  », sur archeoprovence, (consulté le ).
  4. AD du 13, série B2f123v.
  5. AD du 13, série B2f123v
  6. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446
  7. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, lire en ligne).
  8. Xhayet 1990, cartes p.417-418 et p.419, p. 408, note 34.
  9. a et b Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 193.
  10. La mesure du fait religieux
  11. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
  12. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
  13. L'Église réformée de « Riez-Roumoules et annexes » (1550 1700)
  14. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298.
  15. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Cassini
  16. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
  17. Jean-Christophe Labadie (ISBN ), p.9.
  18. Labadie 2013, p. 16.
  19. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence lire en ligne).

Héraldique

Blason
D'azur à deux lions affrontés d'or soutenant de leurs pattes de devant une meule de moulin d'argent,.
Détails
Armes parlantes. Roue de moulin.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées blason
  2. Dominique Cureau, «  », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

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Roumoules dans la littérature

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