Entrevaux
Localisation
Entrevaux : descriptif
- Entrevaux
Entrevaux est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le nom de ses habitants est Entrevalais et Entrevalaises. Entrevaux a reçu le label « village et cité de caractère ». La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Géographie
Localisation
La cité fortifiée s'est développée autour d'un éperon rocheux, dans une boucle du Var, dominée par la citadelle.
Confinée initialement à l’intérieur de ses remparts, Entrevaux s'est progressivement développée sur la rive droite du Var.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Castellet-lès-Sausses, Val-de-Chalvagne, La Rochette, Saint-Benoît, Sausses, Ubraye, La Croix-sur-Roudoule et Puget-Théniers.
Hameaux
- le Brec
- le Plan d’Entrevaux
- le Haut-Agnerc
- Bas-Agnerc
- Bay
Géologie et relief
- Sommet du Gourdon
- Crête de l’Alette
Hydrographie et les eaux souterraines
La ville est située au confluent du Var (une station de surveillance de son cours est implantée à Entrevaux) et de la Chalvagne, à 472 .
Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- Var,
- torrents le Coulomp, la Chalvagne,
- ravins de saint-jean, du courtévéras, de farnet, de champ-long, de saint-jean, du ray, de valbonnette, de saint-macaire, du farnet.
Environnement
La commune compte 4 024 .
Transports
La route impériale a relié Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif.
La commune est traversée par la route départementale 4202, ancienne route nationale 202 reliant Nice à Digne-les-Bains, et le sentier de grande randonnée GR4.
La gare d'Entrevaux est desservie par la ligne de Nice à Digne.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Entrevaux est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, fondée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune d’Entrevaux est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée du Var) ;
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort.
La commune d’Entrevaux est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD4202 (ancienne route nationale 202) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune mais le Dicrim existe depuis 2011.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations, glissements de terrain et coulées de boue en 1989, 1994 et 2011.
Sismicité
Un seul tremblement de terre a été ressenti fortement à Entrevaux, le séisme du , d’une intensité ressentie à Entrevaux de VII sur l’échelle MSK et dont l’épicentre était situé en Italie, à Bussana Vecchia. D’autres séismes se font régulièrement sentir, mais de façon plus faible.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.28
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- L'eau dans la commune.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 39.
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- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p. 96.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p. 80.
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Toponymie
En provençal Entrevaus; historiquement : .
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1040 (Interrivos), qui devient Entrevaus vers 1200; ce nom est formé sur le provençal entre et le mot vau (vallée) au pluriel, dont la lecture est transparente,. La commune est nommée Entrevaus en occitan vivaro-alpin et provençal. La prononciation locale est /eŋtreˈvaw/. Le nom "Inter Vales", notamment gravé sur une pierre dans la montée de la Porte Royale, serait donc une invention récente.
L’ancien centre de la commune, Glandèves, est nommé d'après la racine gauloise *Glann-, la vallée.
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Histoire
Antiquité
Un village gaulois se nommant Glanate était installé sur la rive droite du Var. Les romains l'appelèrent Intervallis.
Il était situé sur la voie prétorienne reliant Cemenelum pres de Nice à Colonia Apta Iula Vulgentis dans le Vaucluse. De la période de présence romaine datent quelques vestiges, dont une nécropole autour de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sed (actuel hôpital).
Glanate/Intervallis fut chef-lieu d’une civitas s’étendant dans la vallée du Haut-Var. Elle s’agrandit au Briançonnet pour contrôler le Haut-Var et la vallée de l’Estéron. Ce ressort devient celui de l’évêché de Glandèves, puis d’Entrevaux qui est depuis 2009 un siège titulaire.
Moyen Âge
La cité épiscopale, évêché dès le Sedz (civitas sedis, « la ville du siège [de l'évêque] », en latin) tandis qu’à 1 1040). Certains auteurs placent la destruction de Glandèves par les Sarrasins au ; le transfert de la ville a lieu à partir du Xe siècle, la ville se transfère sur la rive gauche du fleuve et s’installe sur la terrasse rocheuse dominant le Var. Fief des barons de Glandevès, elle voit son sort définitivement lié au royaume de France avec le rattachement de la Provence à la France à la fin du XVe siècle.
La seigneurie des lieux passe en 1250 des barons de Beuil aux Féraud, originaires de Thorame, qui prennent le titre de barons de Glandevès. Ils partagent la seigneurie avec le chapitre et l’évêque et la conservent jusqu’en 1536. Jusqu’en 1245, la communauté d’Entrevaux relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Entrevaux faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers. Le prieuré Saint-Michel (peut-être situé à l’actuel lieu-dit Glandèves) relevait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui percevait les revenus attachés à cet établissement.
Isnard de Glandevès (1340-1409), viguier de Marseille (1380), lieutenant du sénéchal (1405), fut seigneur de Cuers, de Pourrières et de Glandevès. Il fut le premier enfant de Guillaume Féraud de Glandevès, seigneur de Cuers et de Thorame et de Louise de Villeneuve. Il fut selon le baron du Roure "un des seigneurs les plus puissants et les plus considérés de Provence". Il fut l'objet de la reine Marie de Blois qui le couvrit de dons.
Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, 20 familles quittent le village pour repeupler Riez.
En 1494, la place est prise par le duc de Savoie, grâce à une trahison. Le sire de Mirabeau reprend ensuite la ville pour le roi de France.
Époque moderne
À la Renaissance, les guerres d’Italie opposent et Charles Quint. Celui-ci convoite la Provence et s’empare d’Entrevaux en 1536, à cause de la trahison du seigneur de la ville, Jacques de Glandevez. La moitié de la population est massacrée et la ville incendiée. Elle se révolte en 1542. Le gouverneur espagnol est égorgé. La population reprend le contrôle de la ville et se donne au roi de France. Reconnaissants, François . C’est aussi à cette époque que la cathédrale de Glandèves est abandonnée et le siège épiscopal définitivement transféré à Entrevaux.
Paulon de Mauvans, capitaine protestant, pille la ville à l'été 1560. Entrevaux est le chef-lieu du territoire dit des Terres adjacentes (vallée du Var).
L’isolement d’Entrevaux aux confins du royaume créait une situation périlleuse, aussi tous les souverains veillèrent au renforcement des fortifications. En 1624, Richelieu décide de les compléter et de les renforcer. En 1658, la Porte royale et le pont sur le Var, gardé par une tour à chaque extrémité, sont construits. Néanmoins, l’isolement persiste, et en 1674, l’évêque d’Entrevaux Ithier instaure un service postal bimensuel avec Aix, par mulets, qui dessert également Annot et Guillaumes. Par la suite, un bureau de la poste royale est installé à Entrevaux.
Conflits internes
Le roi Louis XIV décide de renforcer et moderniser les forteresses de la frontière alpine (Briançon, Embrun, Seyne, Colmars, Entrevaux). Bien que Vauban ne visite pas la ville, il signe les plans de Niquet à Saint-Paul-de-Vence en 1692,. Les travaux, commencés en février de la même année, ne sont pas réalisés en entier, mais la ville comme la citadelle sont renforcées : le chemin fortifié date de cette époque. Les portes d’Italie et de France sont également renforcées. La citadelle, perchée sur son piton rocheux, témoigne encore des efforts pour prévenir les tentatives d’invasion. Le ministère de la Guerre laisse le soin de l’indemnisation des expropriations à la communauté, qui n’en peut mais : en 1705, cette indemnisation n’a pas commencé.
Au début des années 1700, l’évêque César de Sabran et le commandant du château et gouverneur d’Entrevaux, M. de la Contardière, entretiennent une rivalité sur de nombreux sujets, multipliant les chicanes, affiches, pamphlets et mazarinades. Le secrétaire d'État à la Guerre, Chamillart, nomme le baron de Glandèves comme arbitre, qui est récusé par l’évêque. Finalement, l’affaire n’est apaisée que par intervention du ministre d’État, Colbert de Torcy, en 1705, même si l’évêque entame une guerre de procédures ensuite avec les consuls de la communauté et si la querelle avec le gouverneur reprend de temps à autre.
Pour éteindre la dette de la communauté due à l’indemnisation des expropriations nécessaires aux travaux de Vauban, les consuls décident d’instaurer un piquet (genre d’octroi, taxe sur les produits entrant en ville). Mais le , les femmes de la ville se révoltent et lors de l’émeute, elles s’en prennent aux membres du conseil municipal, qui fixent la taxe, les bousculent, les insultent,. Le piquet n’est pas mis en place et de plus les émeutiers ne sont pas poursuivis. Pendant plus d’une dizaine d’années, deux partis s’opposent à Entrevaux : les plus riches, qui occupent tous les postes de décision, sont très favorables à l’instauration du piquet, qui leur coûterait personnellement moins cher ; face à eux, le parti populaire, dont les deux figures étaient le tisserand Joseph Coulet et le médecin Jean-Baptiste Bernardy, soutenait une taille proportionnelle aux moyens de chacun, plus légère pour les pauvres et plus lourde pour les riches. Ce parti était soutenu par l’évêque, qui pouvait ainsi éviter une hausse des prix du pain en ville et donc une hausse du salaire de ses domestiques et ouvriers. Une partie de la garnison, logée chez l’habitant, était aussi favorable au parti populaire. Dans un premier temps, c’est la solution d’une légère augmentation de la taille qui est retenue, puis un piquet est tout de même instauré en août 1717 ce qui déclenche une manifestation pacifique qui semble un instant victorieuse. Le gouverneur militaire, La Contardière, resté jusque-là à l’écart des affaires internes à la communauté, ordonne la dispersion de la manifestation et interdit tout nouveau rassemblement quand la carence des autorités civiles est trop évidente.
Sièges des Piémontais au | ]
La place forte résiste au siège des Piémontais commandés par le chevalier de Blaisigny en juin 1704. Arrivés sous les murs de la ville le 7 juin, les Piémontais installent leur camp au plateau de la Pigière, situé sur la rive opposé du Var et dominant la ville. Renforçant ses cent hommes de garnison de quatre compagnies d’habitants, le gouverneur de la Contardière fait une sortie de nuit et détruit ce camp, ce qui aboutit à la levée du siège dès le 14 juin. En 1707, une nouvelle colonne commandée par le chevalier de Blaignac pille les propriétés de la rive droite du Var.
En 1721[précision nécessaire], les habitants font une sortie et battent les Piémontais qui allaient mettre le siège.
Révolution et Empire
À la Révolution, l’évêché est supprimé. Dans la nuit du 17 au , le maire Carros, contre-révolutionnaire (la municipalité inquiète ainsi la société populaire), tente un coup de force contre la Révolution, qui échoue devant l’opposition populaire. La société patriotique de la commune fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant juin 1792 : elle est fondée au moment de la tournée des administrateurs départementaux. Le 5 frimaire an III, le représentant en mission Gauthier épure la société.
Au début des guerres de la Révolution, la place est défendue par le demi-brigade d’infanterie de ligne.
La commune du Plan-de-Puget, 75 habitants au recensement de 1800, est réunie à Entrevaux entre 1801 et 1806.
Depuis la Révolution française
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités. Dès 1816, le cadastre dit napoléonien d’Entrevaux est achevé, et celui de Plan-Puget l’est l’année suivante. Au .
Jusqu'au chemin muletier, allant de Nice à Barcelonnette par Puget-Théniers. Une route est construite depuis Digne par Annot et le col de Toutes Aures, changeant l'itinéraire traditionnel. Et la route impériale relie Entrevaux à Nice en 1873, mettant fin à des siècles d'isolement relatif.
Le rattachement de Nice (1860) éloigne la frontière. Cependant, la forteresse est utilisée jusqu’au début du Première Guerre mondiale. Ils étaient sous la garde du dernier commandant de la citadelle, le capitaine Jean-Baptiste Perini.
Le chemin de fer est inauguré en 1907 : Entrevaux est alors relié à Nice, et est presque un terminus, puisqu’il n’y a ensuite que l’arrêt de Pont de Gueydan. La ligne de Nice à Digne est ensuite prolongée jusqu’à Annot en 1908 puis achevée et inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux publics.
- Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 884.
- Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte d’Azur », Gallia, Tome 43, no 2, 1985. p. 517.
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- Canestrier 1954, note 1, p. 33.
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- Canestrier 1954, note 1, p. 38.
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- Baron du Roure, Glandevès, p. 14.
- Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIe siècle, Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. p. 85.
- Canestrier 1954, note 1, p. 37.
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- Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du ISBN ), p. 58.
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- Canestrier 1954, p. 33.
- Les fortifications alpines françaises. Bref historique des origines à la guerre franco-italienne de juin 1940, par Daniel David : La fortification bastionnée.
- Suzanne Pillorget, « Une manifestation populaire à Entrevaux () », Provence historique, lire en ligne).
- Canestrier 1954, p. 39.
- Canestrier 1954, p. 40.
- Pillorget 1967, p. 240 et 242.
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- Pillorget 1967, p. 243-244.
- Pillorget 1967, p. 244.
- Pillorget 1967, p. 252.
- Pillorget 1967, p. 245.
- Pillorget 1967, p. 247.
- Pillorget 1967, p. 249-250.
- Pillorget 1967, p. 250-251.
- Canestrier 1954, p. 35.
- Alphand 1989, p. 300.
- André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI, La Révolution dans les Basses-Alpes », Bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Annales de Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 156-157.
- Alphand 1989, p. 296-300.
- Alphand 1989, p. 333.
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incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesCauvin
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
- Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du ISBN ), p. 10.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN ), p. 57.
- « Histoire du pays de la Roudoule », Roudoule, écomusée en terre gavotte, consulté le .
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Héraldique
Blason | D’azur à un pont d’or entre deux rochers d’argent, mouvants des deux flancs de l’écu, et une rivière du même, coulant sous le pont,. |
|
---|---|---|
Détails | Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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- Dominique Cureau, « », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
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