Gigors
Localisation
Gigors : descriptif
- Gigors
Gigors [ʒigɔʁ] est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom des habitants de Gigors est Gigordons.
Géographie
Le village est situé à environ 875 ,,, sur la pente d’une montagne. Le hameau du Forest, à environ 1 000 .
Les communes limitrophes sont Rochebrune (Hautes-Alpes), Bellaffaire, Turriers, Faucon-du-Caire, Venterol et Piégut.
Géologie
Le territoire se situe en limite nord des Préalpes de Digne et de la nappe de Digne, au niveau du lobe nord-ouest : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
Lors de la glaciation de Riss, la vallée est entièrement recouverte par une diffluence du glacier de la Durance, qui franchit le col de Sarraut, les flancs sud de Montsérieux restant libres de glace. Lors de la glaciation de Würm, le glacier s’avance moins loin.
Relief
La commune de Gigors occupe une vallée d’altitude en moyenne montagne, à cheval sur le col de Sarraut, la majeure partie de la commune se trouvant à l’est de ce col. Cette vallée, orientée est-ouest, est limitée au nord et au sud par deux lignes de montagnes dépassant les 1 400 .
Le fond de vallée a des altitudes inférieurs à 1 000 .
Outre le sommet de Montsérieux, qui est entièrement situé dans la commune, légèrement détaché de la ligne de crête à laquelle il appartient, les autres reliefs notables de la commune sont :
- la crête de la Colle, à laquelle appartient le sommet de Montsérieux. Orientée ouest-est, elle est limitrophe avec Venterol et Piégut, et évolue à des altitudes comprises entre 1 570 m à l’ouest et 1 440 m ;
- la crête de Maladrech, qui la prolonge vers l’est, décroît progressivement jusqu’à 1 339 m ;
- au sud, limitrophe de Turriers, une montagne dont se détachent le sommet des Plauts (1 552 m), la Tête de Louberie (541 m) et la Tête de la Plane (1 446 m) ;
- entre la crête de Maladrech et la vallée, la Tête du Pape est une montagne isolée à 1 251 m.
Si le relief principal de Gigors est simple (une vallée orientée est-ouest, de moyenne altitude, entre deux lignes de crêtes), elle se prolonge vers une autre vallée à l'ouest, une fois passé le col de Sarraut. Au nord-est, la commune s'étend sur le haut du vallon des Donnes de Clément.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 amplitude thermique annuelle de 17,6 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Turriers », sur la commune de Turriers à 2 vol d'oiseau, est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 ,,.
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Hydrographie
La vallée de Gigors est parcourue par le Riou Clair, qui reçoit rive gauche le Ravin de Montsérieux et le Ravin de l’Eau Gelée, et rive droite le torrent de Boulon. Outre ce système principal qui draine la majeure partie de la commune, à l’ouest du col de Sarraut les eaux s’écoulent vers le Grand Vallon, et au nord-ouest vers le torrent de Clapouse.
Végétation
La commune compte 1 030 .
Transports
La commune de Gigors est desservie par la route départementale RD 951, ancienne route nationale 551 (de Sisteron à la route nationale 100b). Près de la limite communale, la départementale RD 951a (ancienne route nationale 551a) s’en détache en direction de Turriers via Bellaffaire.
L’ancien chemin muletier vers Piégut est actuellement emprunté par un sentier de petite randonnée, le Tour des Hautes-Terres,.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Turriers auquel appartient Gigors est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Gigors est également exposée à deux autres risques naturels :
- feu de forêt ;
- mouvement de terrain.
La commune de Gigors n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune et le Dicrim n’existe pas non plus.
La commune n’a été l’objet d’aucun arrêté de catastrophe naturelle. Le tremblement de terre du (épicentre à La Motte-du-Caire) a été ressenti très fortement à Gigors, avec une intensité macro-sismique ressentie de VI et demi sur l’échelle MSK (intensité provoquant des fissures dans les murs). D’autre séismes sont ressentis régulièrement, mais plus faiblement,.
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- Carte géologique de la France au 1/1 000 000
- Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Toponymie
Le nom de la localité tel qu’il apparaît pour la première fois en 1045 (in villa Jugurnis), désignant un village à flanc de colline, se rapproche du Gigors de la Drôme, selon Charles Rostaing, et serait construit sur la racine oronymique (désignant une montagne) *GuG-, explication reprise par le couple Fénié,. Selon Ernest Nègre, il s’agit au contraire d’un nom dérivé d’un nom de personne, Gigord, terme occitan traduisant l’oïl gigorne, et signifiant personne maladroite.
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Histoire
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1045 (Jugurnis), qui devient Gigornis en 1079. Un prieuré avait été fondé, dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Les moines sont chassés par les Sarrasins, et ce sont ceux de l’abbaye Saint-Pierre de Novalaise qui restaurent le lieu pour l'occuper. Mais comme, formellement, Saint-Victor de Marseille avait conservé les droits sur le prieuré, ils en font réclamation. L’abbaye de Novalaise refuse de céder le bien auquel elle a consacré tant d’efforts. Pour trancher la contestation, un Jugement de Dieu par le feu est organisé, et donne raison aux victorins. S’estimant encore lésés, les moines savoyards demandent une deuxième épreuve par l’eau. Les deux épreuves attirent une grande affluence, et le victorin défait les nœuds qui le retiennent pour éviter la noyade, sous les moqueries du public. Néanmoins, le prieuré et son domaine sont restitués à Saint-Victor en 1045. L’église paroissiale relevait également de Saint-Victor, qui en percevait donc les revenus. Un prieur, dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, est établi depuis un certain temps en 1084. Les moines victorins utilisaient leurs domaines des Monges pour l’estivage de leurs moutons mais l’abbaye possédait en outre plusieurs églises, terres, vignes, bois, jardins, moulins, et probablement toute la commune actuelle. Le prieur administrait un domaine qui s’étendait aussi sur les communes de Turriers, Bellaffaire et Faucon. Le prieur était curé primitif pour ces trois communautés, et y nommait curé et vicaires. Il était aussi décimateur et y prélevait la dîme sur les biens appartenant à ces églises, se contentant de reverser la portion congrue aux prêtres de ces paroisses. Le prieuré resta en possession de Saint-Victor jusqu’au siècle. Le fief de Gigors était partagé entre le prieur et les seigneurs de Turriers. Administrativement, la communauté relevait de la baillie de Sisteron.
Au siècle, le seigneur Guillaume de Turriers renonce à lever les impôts de cavalcade et de queste (taille), sur les hommes appartenant au prieuré, à condition qu’ils défendent leur village. Il renonce également à son droit de rendre la justice, sauf cas d’homicide, duel et adultère. Les cavalcades dues au comte de Provence restent prélevées.
En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances.
En 1602, le prieur de Gigors est condamné par une sentence de l’archevêque d'Embrun à restaurer les cures et les églises de Turriers, Bellaffaire et Faucon, qu’il avait délaissé.
Peu avant la Révolution, le traitement des curés augmente (passant de 500 à 700 £), ainsi que celui des vicaires (de 250 à 350 .
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Gigors.
Comme de nombreuses communes du département, Gigors se dote d’écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, elle compte déjà une école dispensant une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants ; ce seuil est abaissé à 500 habitants par la première loi Duruy (1867), mais Gigors n'est toujours pas concerné. Aucune école n’est ouverte aux filles avant les lois Ferry.
Jusqu’au milieu du siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée, probablement en raison de la très mauvaise qualité du vin obtenu.
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Héraldique
Blason | Coupé : au ,. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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- « », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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