Thorame-Basse

Localisation

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Thorame-Basse : descriptif

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Thorame-Basse

Thorame-Basse (en provençal dialecte vivaro-alpin Torama Bassa) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Thoramians.

Géographie

Localisation

Thorame-Basse et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Thorame-Basse sont Prads-Haute-Bléone, Villars-Colmars, Beauvezer, Thorame-Haute, La Mure-Argens, Saint-André-les-Alpes, Lambruisse, Tartonne et Draix.

Le village de Thorame-Basse est situé à 1 145 .

Son point culminant se situe à 2 395 m, le point le plus bas est à 985 m dans la vallée de l'Issole.

Voies de communications et transports

Voies routières
Transports en commun
  • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • Gare de Thorame-Haute
  • Les transports Haut-Verdon-Voyage (HVV) assurent la desserte locale.
  • Temporairement ou occasionnellement : Navettes gratuites en juillet et août. Navettes sites nordiques.
  • Transports scolaires.

Hameaux

La commune se compose de 5 villages principaux ; outre le chef-lieu, on trouve :

  • le Moustier, situé à mi-distance entre les deux Thorame ;
  • la Valette, au fond de la vallée de l'Issole ; le long de la Départementale 752 qui mène à ce village se trouve aussi la ferme isolée de la Moutière ;
  • Château-Garnier à proximité de la petite vallée de l'Estelle ;
  • la Bâtie, située le long de la vallée de l'Issole (lorsque la D2 rejoint la vallée en direction de Saint-André-les-Alpes).

Chacun de ces villages a sa propre chapelle ou église (lorsqu'elles étaient succursales de la paroisse de Thorame-Basse), et avait parfois son école comme la Valette.

Géologie et relief

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, d’importants glaciers occupent les vallées supérieures de la commune. C’est notamment le cas de la vallée de l’Issole, avec trois glaciers naissant sous le col de Lachen, sous la montagne de Boules et entre le Peymian et le Raichas. Un autre naissait sous la montagne du Cheval Blanc. Les glaciers de Würm sont moins épais que ceux de Riss.

Sommets et cols

Montagne du Cheval Blanc et hameau de Château Garnier.
  • Montagne du Cheval Blanc (2 323 m)
  • Sommet de Mourre Frey (2 287 m)
  • Petit Cordœil (1 780 m)
  • col piéton de la Séoune (1 387 m)
  • sommet du Piégut, immédiatement à proximité du village (1 288 m)

Environnement

La commune compte 2 932 .

Hydrographie et les eaux souterraines

L'Issole, affluent du Verdon, prend sa source sur la commune. L'Estelle est un gros ruisseau qui se jette dans l'Issole.

La commune est traversée par plusieurs cours d'eau : l'Issole et ses affluents la Mastre et l'Estelle qui prennent leur source sur la commune.

Bien que située dans le pays du Haut Verdon, la commune n’est pas traversée par cette rivière qui passe à 5 km du chef-lieu.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval :

  • l'Issole, l'Estelle,
  • le riou Sec, le riou Tort, le riou Blanc, riou Maurel,
  • ravins de Favier, du riou de Séourne, de Merdèlique, de Rigaudrau, de la Moulière, de Fouranne.

Plan d'eau :

  • Une partie du lac artificiel des Sagnes à la limite de la commune avec Thorame-Haute est située sur la commune de Thorame-Basse ; celui-ci sert en partie à l'arrosage des champs agricoles situés à proximité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 amplitude thermique annuelle de 16,8 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 13 vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, ISBN )
  2. Les transports Haut-Verdon-Voyage
  3. Navettes gratuites en juillet et août
  4. Navettes sites nordiques
  5. Transports scolaires
  6. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN ). p. 33.
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  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. «  », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. «  », sur meteofrance.com, (consulté le ).


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Toponymie

Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), cité en 442, est formé sur la racine préceltique *etur, et d’un suffixe préceltique, tous deux d’origine et de sens inconnus, qu’il est possible de rapprocher d’Etruria. Charles Rostaing, dans son Essai sur la toponymie de la Provence (1950), donne une autre explication, et considère comme probable que le toponyme soit plus ancien que les Gaulois.

Une autre hypothèse lui assigne comme origine Turris (racine Celto-Ligure) Amaéna (racine latine) littéralement « tour agréable », provenant sans doute à la fois de la position administrative romaine de Thorame, et de son site agréable : vallée perpendiculaire au Verdon, orientée est-ouest, son ensoleillement et la qualité du sol. Le terme de « turris » ne désigne pas seulement la tour au sens ou nous l'entendons aujourd'hui, mais plus généralement un lieu urbanisé pouvant remplir différentes fonctions.

Ce nom de civitas Eturamina cité au . Thorame-Basse n’est citée en tant que telle qu’au , qui devient « Toramena » (1109) ou « Thoramena ». Sur plusieurs cartes datant du XVIIe siècle, il est mentionné Thoramenes. Thorame est du genre féminin.

Il s'avère que le déterminant -Basse n'a pas été choisi en fonction de l'altitude, mais en fonction du rang social des deux villages voisins: Thorame-Haute était plus important administrativement parlant: ce fut le siège d'un évêché dès la fin de l'Antiquité et durant toute une partie du Haut Moyen Âge.

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 1188, p 57
  2. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
  3. Le nom de civitas Eturamina (cité d’Eturamina), sur le site Wiktionnaire
  4. Thorame-Haute / Eturamina (Alpes-de-Haute-Provence), par Guy Barruol
  5. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 202
  6. Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, .

Histoire

Archéologie

La commune fait l'objet d'une « Zone archéologique de saisine des dossiers d'urbanisme », en vertu de l'arrêté préfectoral .

Thorame : Antiquité et Haut Moyen Âge

L'histoire des "deux Thorame" se confond jusqu'à la scission du territoire d'Eturamina au Moyen Âge en deux communautés distinctes. La tribu des Eguiturii était peut-être installée dans la vallée de l’Issole, et donc à Thorame-Basse. Au milieu du , dont l'évêché de Senez aurait pris la suite.

Moyen Âge

La localité de Thorame-Haute apparait distincte pour la première fois dans les chartes au début du ,. Ses premiers seigneurs connus sont les Piégut (Féraud-Glandevès (. En 1342, la communauté de Thorame-Basse est rattachée à la viguerie de Castellane par le comte de Provence.

Au début du deuxième millénaire, jusqu’au abbaye Saint-Victor de Marseille. La communauté fournissait un service militaire aux comtes de Provence sous la forme d’un cavalier monté et équipé (redevance dite de la cavalcade). Une bastide (sous la forme d’une maison forte) appartenait aux Balbi à la Bâtie.

Temps modernes

Les guerres de religion provoquent des dévastations (destruction de la tour de Piégut). En , une troupe protestante s’approchant du village, les habitants se réfugient dans le clocher qui était fortifié. Les protestants y mettent le siège, puis incendient l’église où meurent plusieurs habitants.

Si l'on en croit E. Bresc, le village de La Bâtie situé à l'entrée du goulet d'étranglement de la vallée de l'Issole (anciennement La Bastide) aurait été rattaché au XVIIIe siècle à Thorame-Basse. Il disposait de ses propres armes : D'azur, à une maison d'argent, essorée de gueules et ajourée de sable sur une terrasse de sinople.

En 1673, un habitant du village, Jean Monge, est assassiné.

La communauté dépendait de la viguerie de Colmars à la fin de l’Ancien Régime.

Révolution française

Durant la Révolution, les paysans prennent d’assaut le château et arrachent les carcans de la prison à l’été 1791. La commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792.

Époque contemporaine

Au Saint-André-de-Méouilles ; elles sont dirigées par Jean-Baptiste Arnaud et les associés Bonnet et Chauvin. À elles deux, elles n’emploient jamais plus de dix ouvriers. L’une était située au Moustier, l’autre à La Bâtie et utilisait la force motrice de l’Issole. Elles cessent leur activité à la fin du .

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1827, le cadastre dit napoléonien de Thorame-Basse est achevé.

Comme de nombreuses communes du département, Thorame-Haute se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà quatre écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu, mais aussi à La Valette et aux hameaux de Château-Garnier et de La Bâtie. En 1851, la loi Falloux impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, seuil que Thorame-Basse dépasse brièvement : la commune obéit à la loi, d’autant que la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de reconstruire trois de ses quatre écoles des villages : seule celle de La Valette est laissée en l’état.

En 1948 deux avions s'écrasent à peu d'intervalle sur la montagne du Cheval Blanc (voir l’article pour plus de détails) : un Douglas C-47 Dakota qui s'écrase fin janvier et fait 12 victimes civiles et militaires. Une croix est construite avec les restes de l'avion. Quelques jours plus tard, un autre avion, une Forteresse Boeing B-17 partie à la recherche du premier s'écrase au sommet de Tournon (sur Cheval Blanc) faisant 10 victimes et un survivant.

  1. Voir : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-et-actions-culturelles/Archeologie/Zones-de-presomption-de-prescription-archeologique/Arrete-prefectoral-par-commune-concernee
  2. Baratier, Duny & Hildesheimer, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Atlas historique de la Provence
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  7. Louis J S. de Bresc, Armorial des communes de Provence, p. 29.
  8. Guillaume ARAL, «  », sur Academia.edu.
  9. André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 154.
  10. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
  11. Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon (thèse de doctorat d’État en Sciences économiques), Nice, Académie d’Aix-en-Provence, , 231 p., p. 119.
  12. Mistral 1951, p. 131.
  13. Mistral 1951, p. 141-145.
  14. Mistral 1951, p. 150.
  15. Mistral 1951, p. 191.
  16. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du ISBN ), p. 10.
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Héraldique

Blason
De sinople à la tour d'or bâtie au pied et à senestre d'un rocher d'argent mouvant de la pointe.
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
  1. Dominique Cureau, «  », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

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Thorame-Basse dans la littérature

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